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Critiques de Liam McIlvanney (46)
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Retour de flamme

1975, le corps d'un homme est retrouvé, méconnaissable et torturé. L'inspecteur Mc Cormack est sur l'enquête et va devoir se frotter à l'univers de la pègre Irlandaise. Une enquête palpitante aux multiples rebondissements.

C'est un bon polar digne qui nous plonge dans les années 1970.

J'ai trouvé cette intrigue bien menée et plaisante à lire. L'univers de la pègre est bien retranscrit pour le peu que j'en connais.

L'issue finale est pour le moins surprenante.

J'ai trouvé quelques longueurs parfois dans les descriptions, j'aurai voulu un poil plus de rythme.

Mais c'est un roman qui fera passer un bon moment aux amateurs de thriller.
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Retour de flamme

L’auteur écossais du « Quaker » plonge une nouvelle fois son héros, le très controversé inspecteur Duncan McCormack, dans les bas-fonds de Glasgow, une ville passionnante rongée par la mafia et la corruption dans les années 1970.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..
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Retour de flamme

Ce roman, j’ai mis du temps à le lire. J’ai regretté de ne pas avoir trouvé le temps de lire le premier tome, qui est pourtant dans ma PAL depuis très longtemps, peut-être parce que j’ai délaissé les polars écossais depuis un ou deux ans. Nous sommes en Ecosse, nous sommes dans les années 70, ces années que l’on dit celle de la libération sexuelle. Cela dépend pour qui, cela dépend pourquoi : l’inspecteur McCormack ne peut vivre son homosexualité au grand jour, et ce n’est pas faute d’être réellement amoureux de Victor, l’homme qu’il a préféré quitter. A Glasgow, rares sont ceux qui l’apprécient. certainement pas Shand, qui devra travailler avec lui, et se fera une joie de l’épier – pas sûre qu’il ait réussi à être discret. Shand est le prototype même du parfait policier tel que l’attendent la plupart de ses supérieurs, totalement misogyne, indifférent au sort des plus faibles, persuadé qu’une pute est une pute, et qu’elle a bien cherché ce qui pourrait lui arriver. Non seulement Shand doit faire équipe avec McCormack, mais aussi avec Lizzie Nicol, une des rares femmes policières, une de celles qui a résisté envers et contre tout non à la rudesse de ce qu’elle voit, mais à ce que ses collègues lui ont fait subir jour après jour, pour lui faire comprendre que sa place était ailleurs. Comme Nicol le dira à Shand : « vous vous entraînez pour être aussi bête ? Ou bien c’est inné ? »

Le premier meurtre aurait dû d’ailleurs passer presque inaperçu. Qu’un clochard meure, même après avoir été torturé, quelle importance ? Il apparaît pourtant très vite que cet homme ne devait pas être un clochard, et quand son identité est enfin connu, toute la donne change. La situation se complexifie encore plus quand un pub, et pas n’importe lequel, explose. Guerre des gangs ? IRA ? Cela simplifierait l’enquête, mais rien, absolument rien ne l’est. La narration elle-même est un tissu complexe, enchevêtrant plusieurs narrateurs, plusieurs temporalités aussi, quand des lettres sont introduites dans le récit. Peu à peu, les liens se feront, les révélations auront lieu, mais par combien d’indices relevés avec soin, d’interrogatoire, de confidence aussi devront passer les enquêteurs pour en arriver à mettre au jour ce qui avait été dissimulé jusqu’à présent ?

McCormack a le courage d’écouter ce que personne n’avait entendu avant lui. Il a aussi le courage de remettre les choses à leur place, c’est à dire de mettre ceux qui sont responsables face à leurs responsabilités, et tant pis si cela ne convient pas à ces personnes. Il n’a pas d’âge pour être lucide, et si McCormack traque inlassablement Maitland, le fils de Maitlant, un tout jeune ado, est tout à fait lucide sur les priorités de son père (ni lui, ni sa mère).

En terminant cet avis, je me rends compte que j’en ai presque oublié de parler du conflit religieux qui, presque cinquante ans plus tard, me paraît presque irréel, conflit entre catholique et protestant qui fait que l’on en vient à détester, voire à torture quelqu’un simplement pour sa religion, alors que, de mon point de vue de catholique plus très pratiquante, ayant des proches protestants, je ne perçois pas vraiment de différences. Cela sert à cela aussi, la littérature, nous rappeler des faits de notre histoire que l’on a un peu oublié de nos jours.
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Retour de flamme

Glasgow, 1975. L'Irlande et ses « troubles » n'est pas loin, envoie ses ondes meurtrières et il ne fait pas bon être un policier catholique dans Glasgow la protestante. Et il ne fait pas bon non plus être un policier homosexuel dans Glasgow la puritaine. Mais Glasgow, derrière cette apparence de puritanisme a aussi une partie bien sombre, qui sacrifie ses plus faibles : les enfants abandonnés, les prostituées, les pauvres relégués dans des quartiers poubelles, et même les soldats britanniques revenus traumatisés de ce qui se passe en Ulster ...

C'est tout cela que ce roman policier, très bien conduit, avec une enquête suffisamment complexe pour qu'on s'accroche, sans être trop nébuleuse comme cela peut l'être parfois, nous permet de découvrir, principalement à travers le regard de l'enquêteur Duncan McCormack, catholique homosexuel donc.Pour ces raisons, et aussi à cause de sa précédente enquête, fréquemment rappelée dans ce tome 2, il doit faire face à l'hostilité de son commissariat, mais l'auteur l'a entouré de deux autres autres enquêteurs , personnages très attachants, surtout une jeune femme, l'inspectrice Nicol, qu'on a très envie de retrouver dans d'autres enquêtes à venir. L'amant de McCormack, ancien soldat, est également une figure attachante. Mais c'est surtout à Glasgow, tout en contrastes, à la fois corsetée par des valeurs brandies en étendard mais gangrénée par la corruption, la drogue, l'alcool, la violence envers les plus faibles, que revient le premier rôle.

Merci aux éditions Métailié et à Netgalley de m'avoir fait découvrir cet auteur. J'ai hâte de le retrouver dans des tomes à venir.
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Retour de flamme

Un cadavre bien amoché est retrouvé par un sans-abri au milieu de détritus. A son doigt une grosse bague est toujours en place. 4 morts dans l’incendie d’un immeuble. Quelques jours plus tard c’est une voiture piégée qui explose et détruit un bar rempli en partie de militaires.



L’inspecteur principal Duncan McCormack de la brigade criminelle est chargé de diligenter l’enquête sur le cadavre amoché avec l’aide de ses coéquipiers Goldie, Nicol et Shand.



Nous sommes au début des années 70 à Glasgow en Ecosse et le climat est tendu. Politiquement et socialement le pays reste une poudrière. Le crime organisé est évidemment présent et profite de cette instabilité.



L’auteur Liam McIlvanney nous immerge complètement dans cette atmosphère tourbée où la corruption est très présente au sein des autorités. Il nous remet dans ce contexte si loin et si récent où les femmes viennent à peine d’intégrer la police dans des unités mixtes et ne sont plus cantonnées à la brigade des mœurs. Ajouté à ça un inspecteur de police intègre et homosexuel, nous avons ici un cocktail hautement inflammable.



Retour de flamme est le tome 2 de cette série. Je n’avais malheureusement pas lu le premier mais cela n’empêche pas la lecture malgré les références faites, car l’auteur nous rappelle les faits importants.



Ce roman policier est pour moi une réussite, qui a su m’embarquer 50 ans en arrière dans une période sombre de l’Ecosse.
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Retour de flamme

Après "Le Quaker", Liam McIlvanney nous propose "Retour de flamme", un roman noir sociétal au suspense implacable salué par Ian Rankin !



Chaque livre peut-être lu séparément sans aucun problème car les nombreux rappels sur l'enquête précédente facilite la compréhension.



Glasgow 1975. L’incendie d’un entrepôt d’alcool clandestin appartenant à la mafia provoque la mort de trois personnes dans un immeuble voisin, et le cadavre d’un vieil homme est trouvé cette même nuit dans un squat à proximité. La police identifie une guerre des gangs.



L’inspecteur McCormack, qui revient d’un mystérieux exil londonien de six ans, est chargé de cette enquête dont personne ne veut, d'autant plus que l'affaire des frères Maitland n'est toujours pas résolue. McCormack est devenu célèbre pour avoir démasqué la trahison d’un haut gradé, Peter Levein, mais ses collègues n’ont pas apprécié et le considère comme une 'balance'.



Sur ce, une bombe explose dans un pub au Barracks Bar tenu par le mafieux Hugh Maitland, les clichés habituels ne suffisent plus à expliquer la situation. S'agit-il d'un attentat perpétré par l'IRA ou d'une vengeance plus personnelle ?



Dans cette intrigue magistralement structurée, le regard et la connaissance de l’enquêteur des strates de la ville, de la pègre aux notables, mettent en évidence des relations improbables dans une enquête captivante jusqu’au dénouement totalement inattendu.



Je remercie les @EditionsMétailié et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas encore.



Même si j'ai trouvé que le début manquait un peu de dynamisme et de rythme car l'enquête qui dure un mois piétine beaucoup dans la première partie, je me suis laissée transporter par cette intrigue complexe qui prend toute son ampleur dans les trois autres parties dont le rythme va crescendo.



L'atmosphère suffocante, glauque, est très sombre, nauséabonde. A Glasgow, la ville est gangrénée par la corruption entre trafics de drogue, d'alcool et réseaux de prostitution, sans parler du racket. A la tête de ce réseau mafieux : les deux frères Maitland, Hugh et Walter. Ils sont secondés par leurs quatre lieutenants : Alex Kerr, Jackie Fleeting, William Hunter et John McPhail. L'un d'entre-eux va servir d'indic à la police, ce qui fera avancer l'enquête.



Ce que j'ai le plus apprécié, c'est le portrait psychologique très détaillé de chacun des personnages, en particulier celui de McCormack qui a la particularité d'être homosexuel. J'ai bien aimé aussi le personnage de son binôme, l'inspectrice Liz Nicol, une des rares femmes qui exerce cette profession à l'époque, ce qui permet d'aborder le thème du féminisme. Elle joue un rôle majeur dans la résolution de cette enquête et le duo qu'elle forme avec McCormack fonctionne bien car tous deux souffrent de discrimination. Un très bon moment de lecture !

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Retour de flamme



Pour le mois du polar, c’est en terre presque inconnue que je me suis aventurée : celle de l’Écosse, de Glasgow et de Liam McIlvanney, publié par les Éditions Métailié. Un prénom et un nom typiquement écossais pour un auteur qui écrit des romans noirs se déroulant dans son pays d’origine alors qu’il vit et enseigne en Nouvelle-Zélande. Il s’agit ici de son quatrième roman publié en France, et la suite indirecte du roman précédent intitulé Le Quaker, qui narrait les périples d’un tueur en série, poursuivi par l’inspecteur principal Duncan McCormack, que l’on retrouve ici même. On ne trouvera pas plus écossais, en l’occurrence glaswégien, que les romans de Liam McIlvanney, qui a véritablement su transmettre l’âme de sa ville, et de son pays, dans ce roman.



Année 1975. L’inspecteur principal Duncan McCormack est de retour à Glasgow, sa ville, qu’il avait quitté après avoir fait tomber Le Quaker, certes, mais surtout après avoir mis à mal la police de sa ville, en mettant à jour les liens qu’il entretenait avec la mafia locale. Il est mal-aimé de son supérieur hiérarchique direct, mais encore soutenu par ses deux N-1, l’inspectrice Nicol, son bras droit, le lieutenant Derek Goldie . Un incendie se déclare à Glasgow, tuant quatre personnes, dont une mère et sa fille. Quelques jours plus tard, un corps est retrouvé dans le quartier de Blackhill, pas celui de n’importe qui. Afin de détacher Duncan McCormack de son obsession à arrêter le parrain attitré de la ville, Walter Maitland, son supérieur l’inspecteur divisionnaire, Haddow de la brigade de répression du banditisme le missionne sur l’enquête, qui va emprunter d’inattendus tours et détours. L’équipe de policiers étant complétée par le sergent, Iain Shand, dont McCormack se méfie.



Pour comprendre le fonctionnement de la ville plus en profondeur, j’ai tenté une immersion dans les explications techniques, et autant vous dire que je n’ai pas compris grand-chose, du moins je n’ai pas pris le temps pour le faire. Économiquement parlant, Glasgow occupe une grande place en Europe, culturellement, elle se partage entre catholiques et protestants, l’Église d’Écosse représentant tout de même une majorité relative du christianisme. Ce que le Wikipédia ne nous dit pas, ce que le personnage de l’auteur écossais, McCormack, nous révèle en revanche, c’est cette animosité ambiante qui pèse lourd : McCormack est comme il le dit lui-même un Highlander catho. C’est là un autre point fort du roman, on pénètre vraiment aux conflits identitaires qui secouent le pays, les Taigs, catholiques irlandais. Dont les conflits de l’IRA, en plein dedans. Plus globalement, des pans d’histoire du pays, du Glasgow des années 30, aux gars des Highlands, les « cosaques » appelés en renfort pour tabasser du voyou jusqu’à la problématique IRA qui englobait même l’Écosse.



Si j’insiste sur le fait de comprendre l’identité de Glasgow, c’est que tout le roman se base sur les problèmes sociétaux de Glasgow, qui d’ailleurs rayonnent bien largement hors de ses frontières. La diégèse est lente mais dense, l’auteur prend le temps d’étudier, de décrire minutieusement chaque recoin de l’enquêteur et de ses tenants. Comprendre d’abord que la ville et la police sont vérolées jusqu’au moignon, par les mêmes groupes mafieux, et que de jouer les héros solitaires ne sert probablement à rien puisque le corporatisme est de mise et que personne n’aime ceux qui « balancent ». Dans le roman précédent de l’auteur slovaque, il était déjà question de clans mafieux, on la retrouve encore à Glasgow avec ses sbires locaux, aussi laids que les Slovaques, issus quant à eux d’une tradition de gangs violents.





L’ambiance est également rendue par de menus détails, qui ont leur importance, à l’image de tous ces Sir non-traduits, très protocolaires auxquels a droit McCormack : n’étant doté d’aucun titre de noblesse accordé par la reine, il s’agit en fait d’une façon de s’adresser à un supérieur hiérarchique ou à quelqu’un doté d’un grade militaire. Je n’avais encore jamais lu cela avant, ou peut-être était-ce rendu par un chef ou une autre traduction éventuelle ? Un Sir qui est d’ailleurs souvent rendu, aux hommes, par un fiston, très surprenant puisque l’expression est à la fois assez paternaliste et familière en français. De plus, j’ai beaucoup apprécié Duncan McCormack, un Écossais pur jus, un peu rustre mais droit, humain et plein d’autodérision, sa façon de se moquer de son accent, de revendiquer fièrement ses origines catholiques.



Un régal que de lire Liam McIlvanney : j’y ai trouvé plaisir à le lire autant dans le fil narratif, que l’ambiance très typique, la figure du lieutenant McCormack et de la découverte historique et culturelle de Glasgow, et plus globalement d’un pays que je ne connais que très superficiellement, toutes les facettes de son identité, de l’entêtement d’un policier qui apparaît mal dégrossi, mais finalement le plus intègre de tous, au milieu de deux mondes qui s’opposent, mais qui finissent par se mélanger inévitablement lorsque les consciences de ceux trouver les coupables deviennent poreuses.
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Retour de flamme

C’est grâce à Babelio et son opération Masse Critique que j’ai découvert Liam McIlvanney, l’auteur de « Retour de flamme ». Encore merci à eux ainsi qu’aux Editions Metailié pour l’envoi de ce livre.

De plus, ayant découvert qu’il s’agissait d’un tome 2, avant de me lancer dans cette lecture, j’ai d’abord commencé par le tome un des aventures de l’inspecteur principal Duncan McCormack.

Il s’est passé six années depuis la résolution de l’enquête du Quaker et Duncan est de retour de Londres où il a vécu depuis l’affaire citée précédemment.

Disons-le tout net : j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir cet inspecteur qui se qualifie de Highlander et qui essaye de se faire sa place dans la police de Glasgow. L’enquête et l’histoire sont pour ma part plus abouties que dans le premier tome.

Entre un incendie criminel dans un entrepôt, une bombe qui explose dans un pub, l’assassinat d’un policer, une guerre des gangs, et même l’IRA qui semble être de la partie, Duncan aura fort à faire pour s’en sortir d’autant plus qu’on ne peut pas dire qu’il bénéficie d’un soutien sans faille de sa hiérarchie.

La description de la ville ainsi que la restriction de l’ambiance de cette époque sont à souligner pour leur qualité et leur souffle d’authenticité.

Je me suis félicité à plusieurs moments d’avoir pris le temps de lire le tome précédent avant. En effet, certains éléments de ce deuxième tome auraient trop gâché ma lecture si je ne les avais pas lu dans l’ordre chronologique.

Auteur à suivre pour ma part ….



Challenge A travers l’Histoire 2024

Challenge Mauvais Genres 2024

Challenge Pavés 2024

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Le Quaker

Soyons clairs dès le début : je ne connaissais absolument pas Liam McIlvanney , ni son père, l’auteur William McIlvanney. Comment, me direz-vous, se fait-il que je me sois lancée dans la lecture d’un de ses livres ? La raison est toute simple : grâce à Babelio et son Opération masse Critique.

Alors, c’est vrai que je n’ai pas gagné ce livre-ci, mais « Retour de flamme ». Et c’est en voulant commencer sa lecture que j’ai découvert et réalisé qu’il s’agissait en fait d’un deuxième tome. Et s’il y a quelque chose que je n’aime pas trop dans mes lectures, c’est ne pas pouvoir commencer mes lectures par le premier tome d’une série.

Donc, je me suis lancée dans cette lecture et j’ai clairement beaucoup apprécié cette découverte.

Nous sommes en 1969, à Glasgow. C’est l’année des premiers pas sur la Lune, du festival de Woodstock et on danse sous la musique des Beatles et des Rolling Stones.

C’était d’ailleurs l’objectif de trois jeunes femmes, de danser les samedis soirs. Hélas, leurs corps vont être retrouvés dans différents lieux de la ville et l’enquête piétine très vite.

Histoire de donner un coup de collier à l’équipe en charge de cette enquête, l’inspecteur Duncan McCormack va être diligenté auprès de ce groupe de policiers.

Apres un début que j’ai trouvé légèrement poussif, j’ai bien adhéré à l’histoire et à l’intrigue. ( inspirée d’un fait divers ayant bien eu lieu )

L’auteur restitue fort bien la ville de Glasgow qui sert de décor à cette histoire ma foi fort bien ficelée et je me suis lancée dans la lecture du tome suivant dès la dernière page de celui-ci tournée.







Challenge A travers l’Histoire 2024

Challenge Mauvais Genres 2024

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Retour de flamme

Tout d'abord merci à Babelio et les éditions Metailié qui m'ont donné l'occasion de découvrir cet auteur. D'autant plus que cette maison est pour moi gage de qualité...

Effectivement ce fut une bonne lecture.

Glasgow en 1975

Duncan McCormack, après un passage à Londres revient dans sa ville. Cet inspecteur la connaît bien. Son équipe et lui vont devoir se confronter à une lutte entre gangs qui exploitent des trafics en tout genre ainsi qu'à des flics plus ou moins véreux.

A l'origine de cette enquête un incendie où quatre personnes trouvent la mort, un cadavre trouvé dans une décharge et une voiture piégée devant un bar.

Y a-t-il un lien entre ces événements ?



J'ai eu du mal au départ avec les noms des lieux, cela a étonnamment freiné ma lecture. Difficulté à me retrouver dans les lieux, les personnages. Le décor a été difficilement planté. Une fois l'acclimatation faite, et ce au tiers du livre, j'étais sur les rails.

J'ai bien évidemment apprécié le lien qui unit Duncan et son équipe, leurs recherches détaillées afin de solutionner l'affaire (les affaires..??)

Mon côté midinette a apprécié les petits moments intimes entre Duncan et son amour du moment.

L'auteur m'a bien embarquée dans les tours et détours de l'intrigue. Je n'imaginais absolument pas l'atmosphère pouvant régner à cette époque dans cette ville et les luttes entre communautés sont omniprésentes (pas de souci pour casser du "catho")sans parler d'homophobie, de sexisme etc..



J'espère que Duncan et son équipe vont oeuvrer à nouveau car Ils ont un sacré talent.



Mr. McIlvanney fait partie des auteurs de romans noirs à suivre.
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Retour de flamme

Après plusieurs années d’attente, voici enfin le retour de Liam McIlvanney et de son inspecteur Duncan McCormack. Quel plaisir de replonger dans le Glasgow d’il y a cinquante ans!



Retour de flamme (2024) est le quatrième roman du critique littéraire écossais et professeur de littérature à l’Université d’Otago en Nouvelle-Zélande après Les couleurs de la ville (2010), Là où vont les morts (2015) et Le Quaker (2019). Il s’agit du deuxième volet mettant en scène l’inspecteur Duncan McCormack, un policier atypique qui détonne doublement dans le Glasgow des années soixante et septante en raison de son orientation sexuelle qu’il doit à tout prix tenir cachée et de son appartenance à l’Eglise catholique romaine.



Retour de flamme (2024) se déroule six ans après les faits relatés dans Le Quaker (2019) et peut tout à fait se lire de façon indépendante, l’auteur rappelant à plusieurs reprises et de façon très explicite les faits antérieurs.



La suite sur le blog :
Lien : https://livrescapades.com/20..
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Retour de flamme

J'ai commencé la lecture de ce roman avec un apriori favorable car j'aime beaucoup Ian Rankin qui l'a salué, sans en faire des tonnes dans les compliments !



Et je n'ai pas été déçue et si j'avais déjà eu un aperçu de Glasgow au milieu du 20ème siècle, cette fois-ci rien de son côté sombre ne nous a été épargné puisque la ville est l'écrin de ce polar noir, très noir !



Il m'a manqué la lecture du 1er volume des enquêtes de Duncan MacCormarck pour être au fait de la personnalité de cet enquêteur atypique qui a osé prouver la corruption de l'ancien commissaire et ses relations avec le réseau mafieux de la ville ! Il est haï, il est parti à Londres, il est de retour !



L'incendie d'un entrepôt plein d'alcool de contrebande avec le décès de 3 personnes vivants dans le bâtiment voisin permet à son supérieur de l'éloigner de l'enquête sur laquelle planche son équipe depuis trop longtemps sans résultat. le bal est ouvert et les événements s'enchaînent jusqu'à la mort d'un de ses coéquipiers.



Avec une écriture assez rude, incisive, l'auteur ne laisse de côté aucun de ses personnages, ils sont tous mis en scène et il serait difficile de les oublier, surtout son équipière, rare femme policière dans les années 70 ! Un roman qui se lit aussi comme une étude de moeurs, peinture sociale mouvementée, tant au niveau des malfrats que des forces de police, chose que sait aussi très bien faire Ian Rankin qui nous avait déjà donné un aperçu des bas-fonds de Glasgow !



Je vais attendre le tome suivant avec impatience mais je vais aussi lire le précédent qui semble nécessaire pour bien appréhender personnages et intrigues ! Un polar bien noir, avec juste la violence nécessaire aux intrigues et sans un étalage complaisant que je ne supporte plus !



#Retourdeflamme #NetGalleyFrance



Jeux en Foli...ttérature XX

Challenge 50 Objets 2023/2024

Challenge Pavés volumétrique 2024

Lecture Thématique Polar mars 2024 : Tome d’une série
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Retour de flamme

McCormak ne se fait aucune illusion sur la nature humaine, celle des riches mafieux qui traitent les femmes comme des esclaves, celle des flics qui ferment les yeux pour ne pas perdre leur place.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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Retour de flamme



Sous la plume de Liam McIlvanney auteur écossais, nous retrouvons l'inspecteur McCormack précédemment rencontré dans Le Quaker. Nous sommes 6 ans plus tard dans le Glasgow des années 70 où l'on retrouve une jeune mère et son enfant dans les décombres fumant d'un entrepôt ainsi que le corps torturé de ce que l'on suppose être un SDF. La police pense que c'est le résultat sinistre de la guerre des gangs. Duncan McCormack est chargé de l'enquête de ces deux crimes c'est à ce moment qu'une explosion ravage un pub bondé, tuant un policier de son unité. L'auteur excelle a recréer l'ambiance d'un Glasgow où la pauvreté, la corruption, la prostitution sont la voie royale des gangsters et de l'IRA. Les personnages secondaires qui forment les membres de son unité sont plus vrais que nature et donnent une idée des rapports hommes femmes à l'époque, force à Nicol. Les dangers a être gay sont aussi évoqués. On en apprend un peu plus sur la vie privée de MccCormack et pourquoi il a quitté Londres. Personnellement j’adore sa pugnacité, sa droiture et son engagement, tout cela à une époque où il n'y avait pas la technologie actuelle, ADN, portables, GPS etc. Une histoire sombre et complexe avec beaucoup d’éléments réalistes qui donnent la chair de poule. Une page d'Histoire avec le rappel des activités terroristes de l'IRA, des grèves, des bidonvilles et de la religion. Un scénario bien construit, des personnages fascinants et une écriture atmosphérique qui provoque une lecture en immersion. De la première scène jusqu'au dénouement, ce polar historique vous prend aux tripes et ne relâche jamais la pression. Je recommande de commencer la lecture par le premier titre Le Quaker car on retrouve de nombreux personnages et certains éléments de l'intrigue. Un roman captivant qui donne envie de retrouver l'équipe dans le prochain tome.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Retour de flamme

L'auteur, le livre (592 pages, 2024, 2022 en VO) :

On ne connaissait pas encore Liam McIlvanney, un écossais qui vit en NZ.

Mais on connaissait déjà son traducteur : David Fauquemberg, l'auteur de Bluff, roman lu en 2019 (qui se passait non loin de la NZ justement), auquel on avait décerné un de ces coups de cœur dont nous sommes un peu avare.

Bref, nous voici partis pour ce Retour de flamme, qui passe à un cheveu du coup de cœur.

On vous conseille quand même de commencer par l'enquête précédente, Le Quaker (malheureusement pas lu ici), auquel il est fréquemment fait référence dans ce second épisode.



On aime beaucoup :

❤️ On retrouve avec McIlvanney tous les thèmes chers à son compatriote Ian Rankin au point de se demander si ce ne serait pas leur région, cette fameuse Strathclyde entre Edimbourg (le fief de Rankin) et Glasgow (celui de McIlvanney), qui les inspire tous deux : compromissions policières, mafieuses, politiciennes ou affairistes, guerre des gangs, ...

❤️ On apprécie l'intrigue à tiroirs, riche et complexe, construite peu à peu par McIlvanney qui possède parfaitement l'art de dessiner des personnages aux histoires sombres et denses, les bons comme les méchants. Tout cela pourra bientôt donner un long et superbe dénouement, quand tous les fils seront peu à peu dénoués, quand une justice presque divine sera rendue dans ce pays tiraillé entre deux églises.



L'intrigue :

Comme chez Rankin avec le tandem Rebus/Siobhan, nous voici avec un duo de flics : Duncan McCormack et une jeune collègue Liz Nicol.

McIlvanney y ajoute une touche toute personnelle puisque son enquêteur fétiche ... est gay. Mais nous ne sommes qu'en 1975 et ce n'est pas franchement dans l'air du temps.

D'autant que McCormack n'est plus trop bien vu de ses collègues après avoir dénoncé la corruption d'un grand chef à plumes ... Ça non plus ça ne se fait pas, à Glasgow, en 1975.

Ça démarre avec l'incendie d'un entrepôt qui fait quelques malheureuses victimes collatérales, et la découverte un peu plus loin d'un cadavre salement amoché et torturé.

Tout cela sent le règlement de comptes entre gangs, sauf que McCormack et son équipe, qui n'entendent pas se contenter des porte-flingues, ont bien du mal à coincer les chefs de bande, les caïds de Glasgow.

Quand une bombe explose devant le pub de l'un des gangs, certains invoquent même les fantômes de l'IRA.

Mais nous sommes en Ecosse, dans le Strathclyde, à Glasgow et les choses vont donc s'avérer bien plus complexes. L'intrigue bâtie par McIlvanney est particulièrement riche, matière d'un sacré bouquin, très noir.

Pour celles et ceux qui aiment les whiskies écossais.

Livre lu grâce à NetGalley et aux éditions Métailié.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Le Quaker

Le Quaker est un roman bien ficelé et très agréable, un exemple remarquable de Tartan Noir(1).Tout écrivain en herbe ayant l'intention de s'aventurer dans ce domaine ferait bien de l'étudier et d'en tirer des leçons, car McIlvanney est un excellent artisan qui sait exactement ce qu'il fait et comment le faire. Il y a un large éventail de personnages, plusieurs stéréotypes comme c'est presque inévitable dans ce qui est entre autres une procédure policière. L'intrigue est compliquée, au bord de l'improbable, sans jamais y sombrer tout à fait. La ville de Glasgow est elle-même un personnage principal et je suppose que si vous suiviez le récit avec un guide de rue à portée de main, vous ne trouveriez aucune erreur.

Le roman se déroule en 1975 et c'est, pour plusieurs raisons, une bonne chose. Le Glasgow d'il y a 45 ans est reconnaissable aujourd'hui, mais profondément différent. Le cœur était en train d'être dépouillé de la ville victorienne alors que les autoroutes la traversaient et que les quartiers étaient détruits. C'était une époque d'effervescence, l'époque aussi des Troubles de l'autre côté de la mer d'Irlande et Glasgow, comme McIlvanney le dit clairement, avait plus en commun avec Belfast qu'avec Édimbourg. Les chefs de gangs dirigeaient certaines parties de la ville, ou étaient censés le faire, et la police n'était pas contrainte par l'obligation d'enregistrer les entretiens avec toute personne amenée pour interrogatoire. La police n'a peut-être pas été aussi agressive dans la vraie vie que dans ces romans, mais elle était agressive et les aveux ont été obtenus par des moyens désormais illégaux. Il y avait des policiers corrompus, mais pas autant que vous en rencontrez dans la fiction.

Nous nous attendons maintenant à ce que tous les politiciens et avocats soient corrompus et méchants, que la prostitution et les prostituées figurent en bonne place, certaines des femmes comme victimes, et au moins une fille courageuse avec un cœur d'or qui sera persuadée, généralement par une jeune femme détective , de coopérer avec la police au péril de sa vie, et que tout foyer pour enfants abandonnés et endommagés sera un lieu d'horreur. Bref, même un roman aussi bien fait que celui-ci est aussi bourré de clichés.

Cela dit, le héros DI Duncan McCormack est l'un des policiers Tartan Noir les plus intéressants et les plus convaincants. En tant que catholique - quoique Highlander parlant gaélique plutôt que de souche irlandaise de Glasgow - il est considéré avec une certaine méfiance par ses supérieurs. Récemment revenu de six ans au Met, il y a un aspect de la vie de McCormack ignoré par ses collègues, et qui pourrait lui causer des problèmes à l'avenir si, comme je l'espère, il doit avoir le rôle principal dans d'autres romans.

En bref, un excellent polar, difficile à ne pas lire d'une traite.



1 Nom donnés aux romans policiers écossais


Lien : http://holophernes.over-blog..
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Le Quaker

Glasgow, fin des années 60. Une ville glauque dans laquelle les promoteurs immobiliers s’en donnent à coeur joie, dans laquelle tout le monde fume en pat’d’éph’ et où la population a peur car un tueur en série sévit que la police n’arrive pas à attraper. Un roman noir qui prend son temps (un peu trop peut-être), comme la police d’ailleurs qui se perd dans les détails ainsi que l’auteur. Une histoire qui ne m’a pas emballée mais qui plaira sûrement à quelqu’un d’autre.
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Le Quaker

Deuxième tentative, deuxième chance. Hélas ! Toujours la même farine. De la farine mélangée avec de l’eau, sans sel, sans levure. Résultat : un polar azyme. Ce n’est même pas mauvais, simplement ça n’a aucun goût. Beurk !



















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Là où vont les morts

Encore un polar de trois cents pages qui peut se résumer en trente, tout le reste est bavardage et remplissage : la vie de famille du personnage principal, sa bonne femme, ses chiares, quand il fait la vaisselle, quand il prend la voiture, description du trajet pas à pas et tout à l’avenant. Gonflant de vacuité. Les auteurs anglo-saxons ne savent plus écrire un livre sans brouiller l’écoute du lecteur. La vie de merde des personnages a-t-elle pour but de rassurer le lecteur et sa propre existence de daube avec marmaille, bonne femme et vie sans intérêt. Donc texte qui devrait se réduire à une nouvelle à lire dans la salle d’attente du dentiste, cela reste tout de même préférable à Closer.
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Là où vont les morts

Après Les couleurs de la ville, Liam McIlvanney nous adresse de Nouvelle-Zélande où il vit, son second opus dont l'action se situe à Glasgow, sa ville natale. Dans le rôle principal, il met à nouveau en scène Gerry Conway, journaliste au Glasgow Tribune, qui rentre au bercail après un intermède de trois ans. En son absence, son collègue et ami Martin Moir a pris de l'envergure professionnelle et fait partie des pointures de la rédaction. L'intrigue démarre au moment de la disparition de Martin, mystérieuse durant quelques jours, avant qu'il soit découvert mort dans sa voiture plongée dans une carrière inondée. le suicide est rapidement établi par la police tandis que ses proches et Gerry doutent. D'une part, comment Martin, tellement respectueux du bon usage des mots et connu pour son langage châtié, a-t-il pu rédiger un sms-charabia en guise de message d'adieu ? D'autre part, est-il possible qu'un homme attache ses mains au volant de son véhicule avant de l'immerger ?





Il s'agit d'un roman dense, aux nombreuses thématiques et ramifications et Liam McIlvanney n'a pas choisi l'année écossaise la plus paisible du siècle pour y planter le décor de son roman ! L'Ecosse s'apprête en effet à vivre un scrutin capital dans son histoire, avec le referendum du 18.09.14 « Should Scotland be an independent country ? », qui enflamme la vie politique et exacerbe les nationalismes. Elle s'apprête aussi à accueillir à Glasgow, en juillet et août, les XXèmes Jeux du Commonwealth. L'odeur des marchés juteux met en ébullition les spéculateurs immobiliers, les hommes politiques véreux, la pègre, la frontière entre leurs activités restant floue, dans une ville qui affiche en outre le plus fort taux d'homicides d'Europe de l'Ouest. Enfin, pour couronner l'ensemble, l'auteur a choisi de faire travailler son héros dans un secteur d'activité moribond, la presse écrite… Ca fait beaucoup.







Là où vont les morts est un très bon roman noir à l'intrigue robustement construite, qui restitue avec soin et véracité l'atmosphère d'une ville frappée par la récession. L'écriture de Liam McIlvanney est souple, empreinte d'humanité, et agréable à lire. J'ai personnellement regretté le trop grand nombre de thèmes abordés, ce qui m'a, dans certains chapitres, procuré la sensation que l'intrigue se disperse. Cet infime reproche n'a cependant pas pollué cette excellente lecture.
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