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3.31/5 (sur 26 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1943
Biographie :

Née à Paris, Liliane Guignabodet a passé ses douze premières années chez sa grand-mère, d'origine grecque, à Sofia en Bulgarie.

Après avoir obtenu une licence de lettres modernes à la Sorbonne et un certificat de langue et littérature anglaises à Cambridge, en Grande-Bretagne, elle se marie et part aux Etats-Unis où elle enseigne le français.

De retour en France, elle est chargée, pendant trois ans, de cours de culture générale à l'école technique d'I.B.M.

Elle a écrit de nombreux poèmes et récits en langue bulgare. Elle est l'auteur de romans : L'Ecume du silence (Lattès, 1977, qui à obtenu le prix George Sand), Le Bracelet indien (Albin Michel,, 1980), Natalia (Albin Michel, 1983, Grand Prix du Roman de l'Académie française).

Source : /www.bibliopoche.com
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Bibliographie de Liliane Guignabodet   (5)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
En y réfléchissant, ce qui le préoccupait pendant ce crépuscule superbe c'était la vicissitude du bonheur humain, sa fragilité, son inconstance. Les êtres s'unissaient par hasard, ils appelaient élan, préférence, amour, les sentiments qui les rapprochaient ainsi. Mais ces sentiments changeaient, divergeaient peu à peu, pourrissaient sous les alluvions des différences, du silence, des disputes, du refus d'oublier. Ils sapaient le bonheur qui dépendait d'eux, et d'eux seulement quand on avait eu la chance d'échapper aux fléaux, aux maladies, à la pauvreté.
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« tu empêche les hommes honnêtes de faire leur devoir, et les filles honnêtes de trouver le mari qu'elles meritent. depuis que tu as eu douze ans tous les hommeq te regardent, et maintenant ils savent que tu peux t'allonger sous eux. alor ça leq attire, forcement. un visage comme tu as,et une taille comme tu as, ce n'est pas Dieu qui les a faits, c'est le diable. » P.60
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L'Europe ressemble d'une certaine manière à la langue française, affirmait Hélène. Tout en elle, pays , villes, arts, lettres et même paysages, est précision et harmonie. C'était ainsi, du moins, avant la guerre. C'est ainsi que j'aime m'en souvenir. Ses peuples divers ne connaissaient pas la monotonie engendrée par la hâte et créaient des œuvres qui résistaient au temps. J'ai vécu deux guerres mondiales et je crois maintenant qu'elles ont laissé aussi un message d'éternité, puisque leurs ravages terribles ont épargné la plupart des monuments, des bibliothèques et des musées. Ce n'est peut-être pas un hasard si de tels visages, et eux seuls ont survécu tout au long des siècles. Je crois en la force de ce qui est beau...
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«craq-claq, craq-claq... seul les plus forts doivent vivre, car il est difficil de voler...»
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Un des médecins qui s'étaient occupés de Kenneth tout de suite après son retour d'Europe, et que Paul Sweeney avait présenté à Hélène, en cachette, lui avait dit :
"Il ne faut pas contrarier votre mari. Il a été blessé d'une manière incurable. Sa vie n'est pas en danger mais il peut devenir dangereux. Ne croyez pas, madame, que la guerre se termine pour tout le monde avec la signature d'un traité..."
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Kenneth se rappelait l'air bizarre de sa mère lorsqu'elle venait l'embrasser dans son lit, le soir, avant de sortir, vêtue d'une de ses robes suaves que Paul affectionnait, coiffée d'un lourd chignon sous un chapeau de teinte pastel, gantée de blanc. Elle ressemblait alors à une statue, tant elle était lisse et parfaite, tant son élégance sophistiquée exaltait le teint mat de son visage et son expression impassible, polie. Dhyani ne redevenait elle-même qu'ici, pensait-il à présent, dans cette vieille maison en bois, vêtue de son costume en peau de cerf, avec ses longues nattes et son visage nu. Il n'éprouvait aucune nostalgie pour ce qui en elle avait été indien, mais seulement pour ce qui avait été vrai...
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- Hello, dit-elle. Je travaille là-haut, je suis caissière. J'ai fini ma journée. J'ai l'impression que vous vous sentez un peu seul, non ?
- Un peu soûl, surtout, grommela Kenneth.
- Déjà ? Il n'est que huit heures, vous savez. On vous attend ?
- Non. C'est moi qui attends.
- Quelqu'un qui me ressemble ?
- Pour une heure au lit, et ce soir seulement, oui.
- Mais vous êtes un mufle !
- Je suis franc. A la guerre, si on tourne autour du pot, on est sûr de le recevoir en pleine gueule.
- Sale boiteux !
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le monde repose sur la respiration des enfants ki travail à l'écolel
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"War is hell", la phrase du général Sherman, qu'il avait lue jadis dans quelque manuel scolaire, tonna dans sa mémoire. Et il la comprit tout à coup, il sut pourquoi la guerre ressemblait à l'enfer. Parce qu'une fois allumée, elle devait bouillir pour l'éternité, comme un chaudron où causes justes, erreurs et péchés se mêlaient, se fondaient dans la lave informe des évènements gratuits, des hasards absurdes, de la souffrance aveugle.
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- Je ne suis pas comme les guerriers de jadis, habitués à tuer, tranquilles devant la mort violente, pour qui la conquête et la justice par le sang se confondaient avec leur respect d'eux-mêmes. Je ne suis pas comme les ancêtres de ma mère, comme les Indiens de notre pays et tous les hommes primitifs qui possédaient la pureté de la violence. La violence devient impure dès que l'on sort de l'état sauvage. Elle devient alors comme une maladie, incurable, contagieuse, un virus qui ronge les défenses de notre âme. Je suis contaminé et je la hais en moi...
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