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4.12/5 (sur 175 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , 1941
Mort(e) le : 27/06/2007
Biographie :

Linda D. Cirino a grandi à Brooklyn et a activement soutenu le mouvement pour les droits civiques pendant ses années d'université.

Elle est l'auteure de deux romans et de nombreux essais parmi lesquels une histoire littéraire de New York.

Son premier roman, "La Coquetière" ("Eva's Story", 1997), a été traduit dans de nombreux pays d'Europe et a reçu un excellent accueil des lecteurs.

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Bibliographie de Linda D. Cirino   (2)Voir plus

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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Nathanael posa doucement sa main sur mon épaule et me tourna vers lui. Je le regardai bien en face et, voyant en lui de la tendresse, je m’avançai jusqu’à ce que nos lèvres se rejoignent. Ce fut un baiser timide, doux et chaste. Un baiser qui marqua le début d’une passion mais fut en soi un échange d’une autre sorte. Ce baiser, auquel j’ai songé maintes fois, était pur et interrogateur. C’était Nathanael qui me demandait si j’accepterais son baiser, s’il pouvait exprimer son affection pour moi, si j’étais prête. C’était moi qui demandais à Nathanael s’il me témoignerait de la tendresse, si une émotion comparable à celle que je ressentais cheminait en lui ; c’était moi qui demandais à Nathanael s’il désirait ce que je désirais. Nos lèvres quand elles se frôlèrent de la façon légère dont elles le firent, nous portèrent en un lieu où nous pourrions nous rencontrer sans plus être la protectrice et l’évadé. Notre baiser, irrévocable, était l’aveu que l’attraction que j’avais senti flotter entre nous, que la force qui m’avait aveuglément incitée à la cacher étaient mutuelles et réelles. Nous échangeâmes notre baiser les yeux ouverts mais nos sourcils étaient froncés sous l’effet des questions en suspens.
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Quelque fois, j’allais au poulailler sans culotte pour lui faire la surprise. Quand il glissait la main sous ma jupe pour l’ôter et découvrait que je n’en avais pas, il était si ravi qu’il m’attirait à lui sans prendre le temps de m’enlever le reste. Cet été-là, je portais rarement une culotte car, même si je n’espérais pas que nous aurions l’occasion de faire l’amour, c’était pour moi un rappel intime pendant que je préparais le dîner à la cuisine ou que j’étendais la lessive. L’air qui coulait entre mes jambes pendant que je vaquais à mes occupations m’excitait.
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Je lui répondis simplement que ce qui m'excitait, c'était sa façon de me regarder, de me toucher, et ce que j'éprouvais auprès de lui. Je ne parvenais pas à analyser ce que Nathanael avait de si particulier et qui me donnait un tel plaisir, mais nul avant lui n'avait songé à me faire jouir plutôt qu'à jouir de moi.
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Quand je pense à ces années, je vois quelles étaient mes limites. J'étais encore en train d'apprendre la tendresse. J'étais une femme ployée sur son travail et sur sa vie, qui ne s'apitoyait jamais sur elle-même. Qui ne rêvait pas d'avoir davantage, ni de connaître un sort différent. Cette femme était étrangère à elle-même autant qu'à son entourage.
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- Tu dois faire ce qu'ils te disent, maman, sinon tu seras une opposante de l’État. Rappelle-toi : ils savent mieux que toi ce qui est bon pour nous tous. Le seul fait de penser que tu peux décider toi-même comment nourrir tes poulets est une trahison.
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Un moment encore et ses doigts caressaient le côté de ma poitrine, à la naissance de mon sein. Je n'avais pas envie de bouger. Je ne désirais pas qu'il pense que je voulais qu'il cesse. J'attendais, totalement immobile, me demandant jusqu'où irait la sensation. J'étais envoûtée, tellement terrifiée à l'idée qu'elle pourrait disparaître si je bougeais tant soit peu que je demeurai figée.
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- Je t'assure maman, ce sont des choses qu'on ne peut pas te raconter, protesta Karl.
- Surement pas si choquantes que je ne puisse les entendre. Donnez-moi ma chance ! Que je sache moi aussi ce qui arrive chez nous.
- Ils vont stériliser Elizabeth, murmura Olga, parce qu'elle a eu des relations avec un garçon qui a un grand-père juif.
- La stériliser ? murmurai-je à mon tour.
- Oui, maman, confirma mon fils. Comme ça, ils seront sûrs qu'elle n'aura jamais d'enfant. En fait qu'elle ne se mariera jamais. Une fille qui a eu des relations avec ce genre de gens, on ne peut pas lui faire confiance pour assurer la reproduction de notre peuple.
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Hans rapportait parfois à la maison les propos de tel ou tel ouvrier de l'atelier qui avait vécu en ville, mais nous faisions peu cas de ces racontars. Une fois, il m'a parlé d'une place, au centre d'une ville, où des milliers de personnes peuvent se rassembler. Il n'a pas discuté avec l'ouvrier qui dit l'avoir vue mais, quand il m'a raconté l'histoire, il m'a dit que lui-même n'y croyait pas. Que c'était pure exagération.
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Nous ne voyons pas la chose de la même façon. Le garde, quand il m'a regardé, a vu l'équivalent d'un chien ; moi, quand je l'ai regardé, j'ai vu un égal.
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C'était comme s'il oubliait que me toucher pourrait avoir des conséquences, pour moi ou pour lui...
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