Citations de Lisa Gardner (1580)
J'aime les défauts de mon appartement.
Il a des cicatrices. Comme moi.
Je sens la tristesse tapie au fond de moi, dans un endroit dont j'ignorais l'existence jusqu'alors. Je suis en train de le perdre. Je l'ai compris voilà quelque temps déjà. C'est pour cela que je fais des réserves d'alcool. Parce que pendant vingt-deux ans, cet homme a été tout pour moi. Mon unique compagnon, mon meilleur ami, mon plus gros tracas, mon plus grand réconfort. Il était toute ma vie.
Sauf qu'il y a quelque chose de malsain dans ce type de relation. Pour l'un comme pour l'autre.
Et je me rendis compte qu’après toutes ces années, ma soeur était toujours une inconnue et qu’en même temps je la connaissais très bien. C’est comme ça dans toutes les familles.
Tout le monde rêve. Les petits garçons, les petites filles, les enfants des ghettos, les gosses de riches. Tout le monde aspire à devenir quelqu'un, à faire quelque chose de sa vie.
Sans tristesse, il ne peut pas y avoir de joie et donc un bonheur éternel ne serait pas si heureux que ça. En fait, ce serait surtout ennuyeux, au bout d'un moment.
Car il n’est pas d’amour sans preuve de confiance […] Car il n’est pas d’amour sans persévérance […] Car il n’est pas d’amour sans pardon.
" Ces poignets liés semblent indiquer une absence de consentement.
- Désolée, mais avec le succès de "Cinquante nuances de Grey", je ne peux pas partir de ce principe.
"Elle n'est pas coupable."
DD leva un sourcil.
"Quand est-ce que vous avez pris la pilule qui rend bête et combien de temps il faut pour que les effets s'estompent ?"
Car il n'est pas d'amour sans preuve de confiance.
(..) : on sait que les bodybuilders prennent des anabolisants, ce qui peut entraîner toute une série de symptômes, notamment une hypertension artérielle et une hypertrophie cardiaque.
- Et une atrophie des testicules , ajouta D.D.
" Le nom de votre cavalier ?
- Monsieur On-ne-se-serait-pas déjà-vus-quelque-part ? murmura la fille.
Le père de Clarissa marchait avec raideur, comme au radar.
Son visage avait repris cet air muré, celui qui conduisait D.D. à se demander si c'était un psychopathe fini ou l'homme le plus stoïque qu'elle ait jamais rencontré.
Vouloir changer et changer réellement sont deux choses bien différentes. De même que vouloir retrouver son passé et être de taille à l'affronter.
Ce qui lui a valu d'être présentée à James Farias, un des plus beaux spécimens de mâle qu'elle ait jamais rencontrés. Balayage blond, mâchoires carrées , barbe naissante taillée avec art , regard bleu perçant , le tout avec des épaules et des bras sculptés comme on n'en voit rarement ailleurs qu'à Hollywood.
Malheureusement pour elle, elle a comme l'impression que la nature ne lui a pas donné l'équipement nécessaire pour attirer l'attention de James.
Peut-être que le bonheur est héréditaire .(...) Ou alors, c'est comme une maladie contagieuse . Pour l'attraper, il faut y être exposé.
Une femme ne peut pas ressusciter comme ça tous les quatre matins.
Tous les survivants ont leurs secrets. Des choses qu’ils ne peuvent pas dire tout haut parce que ça donnerait trop de réalité à ce qui s’est passé, non seulement aux yeux des autres, mais surtout aux leurs.
"Car il n'est pas d'amour sans preuve de confiance .
Car il n'est pas d'amour sans persévérance .
Car il n'est pas d'amour sans pardon."
Quand on est enfant, on a besoin que ses parents soient tout-puissants, qu'ils soient ces figures d'autorité qui nous protégeront toujours. Plus tard, à l'adolescence, on a besoin que ses parents aient des défauts, parce que ça paraît le seul moyen de nous construire, de couper le cordon.
(p. 83)
Ce qui était une vraie famille est aujourd'hui réduit à trois clichés : la femme qui se bourre de comprimés, le mari infidèle et l'adolescente enceinte.