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Citations de Lyman Frank Baum (82)


Dans les pays civilisés, je crois qu'il ne reste plus aucune sorcière, ni aucun magicien, ni aucune enchanteresse, ni le moindre enchanteur. Mais, vois-tu, le pays d'Oz n'a jamais été civilisé parce que nous sommes coupés du reste du monde. Voilà pourquoi nous avons encore parmi nous des sorcières et des magiciens.
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- Qui es-tu ? demanda l’Epouvantail après s’être étiré en bâillant. Et où vas-tu ?
- Je m’appelle Dorothy, et je vais à la Cité d’Emeraude demander au Grand Oz de me renvoyer au Kansas.
- Où est la Cité d’Emeraude ? Et qui est Oz ?
- Comment ? s’exclama la fillette, très étonnée. Tu ne le sais pas ?
- Non, je ne suis au courant de rien, répondit-il avec tristesse. Tu vois bien que je suis empaillé, alors je n’ai pas du tout de cervelle.
- Oh ! dit Dorothy. Je suis désolée pour toi.
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Bien sûr que je ne peux pas comprendre. Si vous aviez la tête pleine de paille, tout comme moi, vous habiteriez sans doute tous dans des endroits superbes, et le Kansas serait désert. C'est une chance pour le Kansas que vous ayez de la cervelle.
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Même quand notre patrie est morne et grise, nous autres les êtres de chair et de sang nous préférons y vivre plutôt que dans le plus beau des pays étrangers.
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Dans le grand champ de maïs qui s’étendait de l’autre côté, elle aperçut non loin de là un épouvantail perché sur un piquet afin d’éloigner les oiseaux des épis mûrs. Dorothy appuya son menton sur sa main et l’examina avec attention. Sa tête était formée d’un petit sac bourré de paille sur lequel étaient peints des yeux, un nez et une bouche. Le reste de sa silhouette consistait en un vieux chapeau pointu de couleur bleue, qui avait dû appartenir à un Munchkin, et en un costume bleu râpé, décoloré et lui aussi rempli de paille. Il était chaussé d’une paire de vieilles bottes à revers bleu, comme en portaient tous les hommes du pays, et un piquet enfoncé dans son dos le maintenait au-dessus des tiges de maïs.
Tandis qu’elle observait le visage peinturluré de l’épouvantail avec le plus grand sérieux, Dorothy eut la surprise de le voir lui adresser un clin d’œil. Elle crut d’abord s’être trompée, parce qu’au Kansas les épouvantails ne clignent pas des yeux ; mais bientôt le mannequin hocha la tête à son intention. Elle descendit alors de la clôture et marcha vers lui, pendant que Toto courait autour du piquet en aboyant.
— Bien le bonjour, dit l’Épouvantail d’une voix rauque.
— Tu as parlé ? demanda la fillette, stupéfaite.
— Certainement. Comment vas-tu ?
— Très bien, je te remercie, répondit-elle poliment. Et toi ?
— Je ne me sens pas très bien, dit l’Épouvantail en souriant. C’est très ennuyeux d’être perché là-dessus jour et nuit pour effaroucher les corneilles.
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Dorothée prit Toto solennellement dans ses bras, et après avoir dit un dernier au revoir, elle frappa trois fois les talons de ses souliers l’un contre l’autre, tout en ordonnant :
- Ramenez-moi à la maison, chez tante Em !


Dorothy now took Toto up solemnly in her arms, and having said one last good-bye she clapped the heels of her shoes together three times, saying:
“Take me home to Aunt Em!”
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Si seulement tu avais un peu de cervelle dans la tête,tu vaudrais autant que tous ces hommes,et peut-être même davantage que certains d'entre eux.Le cerveau est le bien le plus précieux en ce bas monde,pour les corneilles comme pour les hommes.
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Ce doit être inconfortable d'être humain, dit l'Epouvantail d'un air pensif. On est obligé de dormir, de manger et de boire. Mais enfin, tu as un cerveau, toi. Cela vaut bien quelques inconvénients.
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- Mais pourquoi ta tête est-elle hérissée de piquants? demanda l'Homme en Fer-blanc en remarquant les aiguilles qui dépassaient de la surface de son crâne.
- C'est la preuve que son intelligence est particulièrement aiguë, estima le Lion.
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« Vous autres qui avez un cœur, vous pouvez vous en servir pour vous guider et ne jamais nuire à personne. » (p. 50)
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Quand Tante Em était venue s’installer ici, elle était une jeune et belle épouse. Le soleil et le vent l’avaient changée, elle aussi. Ils avaient emporté l’étincelle de ses yeux où il n’était resté qu’un gris sobre, retiré le rouge de ses joues et de ses lèvres, et les avaient rendues grises elles aussi.
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- Et mon cœur? demanda le Bûcheron de Fer-Blanc.
- Je pense que tu as tord de vouloir un cœur, répondit Oz. C'est ce qui rend malheureux la plupart des gens. Si seulement tu savais la chance que tu as d'en être privé.
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Quelque part, au-delà de l'arc-en-ciel, bien plus haut,
Il y a une contrée dont j'ai entendu parler une fois dans une berceuse.
Quelque part, au-delà des arcs-en-ciel, les ciels sont bleu,
Et les rêves que tu oses rêver deviennent vraiment réalité.
Un jour je ferai un souhait en regardant une étoile,
Et je me réveillerai à l'endroit où les nuages sont loin derrière moi,
Où les ennuis fondent comme des gouttes de citron
Bien au-dessus des cheminées.
C'est là où tu me trouveras.
Quelque part au-delà de l'arc-en-ciel, les merle-bleus volent,
Les oiseaux volent au-delà de l'arc-en-ciel,
Alors pourquoi, oh, pourquoi ne le puis-je pas ?
Si de joyeux petits merles bleus volent
Au-delà de l'arc-en-ciel,
Pourquoi, oh, pourquoi ne le puis-je pas ?
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- Ces routes sont curieuses... et il y en a tant ! Où croyez-vous qu'elles mènent ?
- Les routes ne vont nulle part, affirma l'Homme Hirsute. Elles restent où elles sont afin que les gens puissent les emprunter.
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Les grognements se rapprochèrent, et ils étaient facile de deviner qu'ils étaient poussés par des animaux en colère. Alors, le Lion se mit à trembler de tous ses membres et leur chuchota que c'était le pays des Kalidahs.
-Le pays des...quoi? demanda Dorothy, car le lion claquait des dents de frayeur et on ne comprenait pas ce qu'il disait.
-Des Kalidahs. Ce sont des bêtes monstrueuses et féroces. Elles ont un corps d'ours et une tête de tigre et des griffes si longues et si pointues qu'elles pourraient me déchiqueter avec autant de facilité que,moi, je pourrais tuer Toto. Il n'y a qu'aux petites filles qu'elles ne font jamais de mal.
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Lorsque tante Em vint vivre là, c'était une jeune et jolie femme. Le soleil et le vent l'avaient transformée, elle aussi. Ils avaient éteint l'éclat de ses yeux, décoloré le rouge de ses joues et de ses lèvres. A présent, amaigrie et maussade, tante Em ne savait plus sourire. Quand Dorothée, qui était orpheline, vint habiter chez elle, la pauvre femme fut tellement saisie par le rire de l'enfant, qu'elle poussait de petits cris d'effroi en pressant sa main sur son cœur, chaque fois que la voix joyeuse de Dorothée retentissait a ses oreilles; et elle regardait la petite fille avec de grands yeux, s'étonnant qu'on pût trouver quelque chose risible.
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"Il existe des exemples connus de fées qui se montrèrent aux êtres humains et conversèrent même avec eux; mais elles sont supposées remplir leur rôle sans être vues de leur protégés, à leur insu, et si elles favorisent certaines personnes, c'est parce que celles-ci se sont tout particulièrement distinguées, car les fées sont justes et impartiales." p.27
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Elle se trouvait au milieu de la pièce lorsque le vent hurlant secoua la maison si fort qu’elle perdit l’équilibre et atterrit sur les fesses.
Alors une chose étrange se produisit.
La maison tourna deux ou trois fois sur elle-même et s’éleva lentement dans les airs. Dorothy eut l’impression de décoller à bord d’une montgolfière. Le vent du nord et le vent du sud se heurtèrent à l’emplacement de la ferme et en firent le centre exact de la tornade. D’ordinaire, l’air est calme dans l’œil du cyclone, mais la pression des vents sur les côtés continua à soulever la maison de plus en plus haut, jusqu’à ce qu’elle atteigne le sommet de la tornade ; perchée tout là-haut, elle fut emportée comme une plume sur des kilomètres et des kilomètres.
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-Ep-pe, pep-pe, pak-ke ! prononça-t-elle en levant le pied droit.
-Que dites-vous là ? demanda l'épouvantail sans comprendre.
-Hil-lo, hol-lo, hel-lo ! continua Dorothée en levant le pied gauche.
-Hello ! répondit placidement le Bûcheron
-Ziz-zu, zuz-zy, zik ! dit Dorothée, campée sur ses deux pieds.
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Le cyclone
Dorothy vivait au milieu des grandes prairies du Kansas avec oncle Henry et tante Em, un couple de fermiers. Leur maison était petite, car il avait fallu apporter de très loin le bois de construction dans des chariots. Il y avait quatre murs, un plancher et un plafond, ce qui faisait une pièce ; et cette pièce contenait un fourneau rouillé, un placard à vaisselle, une table, trois ou quatre chaises et les lits. Oncle Henry et tante Em avaient un grand lit dans un coin, Dorothy un petit dans un autre coin. Il n’y avait ni grenier ni sous-sol – à l’exception d’un trou creusé sous la maison et baptisé « cave anticyclones », qui pouvait abriter la famille lorsque s’élevait une de ces grandes tornades capables de broyer tous les bâtiments situés en travers de leur chemin. Une trappe aménagée dans le plancher et une échelle donnaient accès à cette petite cavité obscure.

(Incipit)
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