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Citations de Lyman Frank Baum (82)


Ces mots tourmentèrent bien un peu Dorothy, mais elle savait que seul le grand Oz pouvait l'aider à retourner chez l'oncle Henry et elle décida bravement de ne pas revenir en arrière. Elle dit adieu à ses amis. Hier, la bonne sorcière du Nord, aujourd'hui ceux-là, comme c'était triste de toujours devoir quitter les gens qu'on voudrait aimer.
Mais Dorothy était courageuse, et elle se remit en marche sur la route de briques jaunes. Quand elle eut fait plusieurs lieues, elle eut besoin de repos. Elle grimpa sur une des barrières qui bordait la route et s'y assit. De l'autre côté de la barrière s'étendait un grand champ de blé, et, tout près d'elle, Dorothy vit un épouvantail à moineaux planté au bout d'un long bâton pour éloigner les oiseaux ravageurs de blé mûr.
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Tout autour d'elle s'étendaient des pelouses charmantes et des vergers aux arbres chargés de fruits mûrs. De chaque côté du chemin, des massifs de fleurs déployaient leurs corolles, et des oiseaux rares au plumage chamarré voletaient en chantant parmi les fleurs et les branches des arbres. A quelque distance de là, un ruisseau argenté coulait entre deux rives verdoyantes. 
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Elle lui décrivit donc le Kansas, comment tout était gris là-bas et comment le cyclone l'avait amenée jusqu'à cet étrange pays d'Oz. L'Épouvantail lui prêtait une oreille attentive et dit :
— Je n'arrive pas à comprendre pourquoi vous désirez quitter ce beau pays, pour retourner dans cet endroit sec et gris que vous appelez le Kansas.
— C'est parce que vous n'avez pas de cervelle, répondit la fillette. Peu importe si, chez nous, c'est gris et lugubre, nous qui sommes faits de chair et de sang préférons ce séjour à toute autre contrée, fût-elle la plus belle. Il n'y a rien de tel que son pays.
L'Épouvantail soupira.
— Bien sûr, je ne peux pas comprendre cela, dit-il. Si vos têtes étaient bourrées de paille, comme la mienne, sans doute préféreriez-vous vivre dans de beaux endroits et alors le Kansas serait complètement dépeuplé. C'est heureux pour le Kansas que vous ayez de la cervelle.
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There is no living thing that is not afraid when it faces danger. The true courage is in facing danger when you are afraid.
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A un moment donné, cependant, le Bûcheron de fer blanc écrasa un scarabée qui rampait sur la chaussée. La mort de cette malheureuse créature lui fit beaucoup de peine, car il était toujours soucieux de ne nuire à aucun être vivant. Ses regrets lui firent verser des larmes qui coulèrent lentement sur son visage et sur les charnières de ses mâchoires.
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Nous sommes perdus, dit le Lion à Dorothy. Ils vont sûrement nous tailler en pièces avec leurs griffes tranchantes. Tiens-toi juste derrière moi, je vais lutter jusqu’à la mort.
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Pour leur plus grande joie, les arbres devinrent de moins en moins denses. Au cours de l’après-midi, ils tombèrent soudain sur une large rivière aux eaux rapides. Sur l’autre rive, la route de brique jaunes se prolongeait au milieu de prairies verdoyantes parsemées de fleurs éclatantes : elle était bordée de chaque coté d’arbres chargés de fruits appétissants. Ce joli paysage les enchanta.
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Mon grand désir est de retourner au Kansas, car tante Em doit croire qu’il m’est arrivé quelque chose de terrible et va vouloir s’acheter des vêtements de deuil. Or, à moins que la récolte ne soit meilleure que celle de l’an dernier, je suis sure qu’oncle Henry n’en a pas les moyens.
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You are welcome, most noble Sorceress, to the land of the Munchkins. We are so grateful to you for having killed the Wicked Witch of the East, and for setting our people free from bondage.
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Dorothy croyait naïvement que c'était pour avoir une servante obéissante que la sorcière la gardait près d'elle. Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'en vérité son ennemie voulait rentrer en possession des souliers d'argent de la sorcière de l'Est que Dorothy portait maintenant.
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Ce que vous savez très bien faire : tuer une sorcière, la méchante sorcière de l'Ouest, répondit Oz.
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Il m'a dit qu'il vous accorderait une audience quand vous voudrez, à la condition que vous vous conformiez à son désir de ne vous recevoir que séparément et de ne recevoir qu'un seul d'entre vous par jour.
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Ce qu'elle vit donc, ce fut un grand lion qui bondit sur la route et s'élança vers eux.
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Il faudrait que vous vous procuriez une burette d'huile et huiliez bien mes articulations, répondit-il. Elles sont rouillées. J'ai été surpris par la pluie l'année dernière, je ne peux plus remuer mes membres, mais si je suis bien huilé, je retrouverai toute ma souplesse. Il y a une burette d'huile sur une étagère dans ma hutte, tout près d'ici.
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Dorothy regarda les souliers d'argent qui étaient sur la table. Bien qu'elle fût une naine, la sorcière de l'Est avait de larges chaussures, parce qu'elle avait les pieds déformés par son très grand âge, et Dorothy se demandaient si elles lui iraient. Mais, quand elle les essaya, elle les vit se rétrécir, se raccourcir et se mettre juste à sa pointure.
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Oui- et la sorcière, se rapprochant, baissa la voix comme pour une confidence d'importance. Il y a dans Emeraude-Ville, qui est la capitale de notre pays,un magicien, un grand magicien, plus puissant à lui seul que nous tous réunis. Il se nomme Oz, il est notre roi, notre maître.
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Dorothy n'avait jamais vu de nains.Elle devait apprendre plus tard l'existence de ces petits êtres qui ne grandissent qu'en sagesse et raison, alors que leur corps reste semblable à celui d'un tout jeune enfant. Elle en avait quatre devant elle, trois hommes et une femme, tous drôlement vêtus. Leurs chapeaux pointus, à larges bords, étaient garnis de petites clochettes tintinnabulantes. Ceux des hommes étaient de couleur bleue.Celui de la naine était blanc, et elle portait une robe blanche à gros plis avec un joli semis d'étoiles qui étincelaient au soleil. Les habits des hommes étaient bleus comme leurs chapeaux et ils portaient des bottes vernies à large revers bleu.
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Je ne sais pas où se trouve la Contrée du Kansas et je n'en ai même jamais entendu parler. Dites-moi, est-ce un pays civilisé ?
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La campagne qui s'étendait devant eux était blanche, brillante et lisse comme le fond d'une immense assiette. Çà et là s'élevaient des maisons de porcelaine, peintes de couleurs vives et gaies. Elles étaient toutes petites : les plus élevées atteignaient à peine un mètre de haut. On voyait également des granges entourées de charmantes barrières de porcelaine, et tout autour, se tenaient des vaches, des moutons, des chevaux et des poules en porcelaine.
Mais le plus étonnant était sans doute l'aspect des habitants de ce pays. Il y avait des fermières et des bergères au corsage chamarré et au jupon semé de motifs dorés ; des princesses vêtues de robes d'argent, d'or et de pourpre ; des bergers en culotte rayée de bleu, de jaune ou de rose, avec des chaussures à boucles d'or ; des princes à la tête couronnée d'or et de pierres précieuses qui portaient des manteaux d'hermine doublés de satin ; enfin de drôles de clowns en tunique plissée, le nez et les joues barbouillés de rouge, coiffés de chapeaux pointus. Chose étrange, ils étaient tous faits de porcelaine et hauts à peine de quarante centimètres.
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