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Citations de Lyman Frank Baum (82)


Quelque part, au-delà de l'arc-en-ciel, bien plus haut,
Il y a une contrée dont j'ai entendu parler une fois dans une berceuse.
Quelque part, au-delà des arcs-en-ciel, les ciels sont bleu,
Et les rêves que tu oses rêver deviennent vraiment réalité.
Un jour je ferai un souhait en regardant une étoile,
Et je me réveillerai à l'endroit où les nuages sont loin derrière moi,
Où les ennuis fondent comme des gouttes de citron
Bien au-dessus des cheminées.
C'est là où tu me trouveras.
Quelque part au-delà de l'arc-en-ciel, les merle-bleus volent,
Les oiseaux volent au-delà de l'arc-en-ciel,
Alors pourquoi, oh, pourquoi ne le puis-je pas ?
Si de joyeux petits merles bleus volent
Au-delà de l'arc-en-ciel,
Pourquoi, oh, pourquoi ne le puis-je pas ?
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L'Épouvantail lui prêtait une oreille attentive et dit :
- Je n'arrive pas à comprendre pourquoi vous désirez quitter ce beau pays, pour retourner dans cet endroit sec et gris que vous appelez le Kansas.
- C'est parce que vous n'avez pas de cervelle, répondit la fillette. Peu importe si, chez nous, c'est gris et lugubre, nous qui sommes faits de chair et de sang préférons ce séjour à toute autre contrée, fut-elle la plus belle. Il n'y a rien de tel que son pays.
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"Il existe des exemples connus de fées qui se montrèrent aux êtres humains et conversèrent même avec eux; mais elles sont supposées remplir leur rôle sans être vues de leur protégés, à leur insu, et si elles favorisent certaines personnes, c'est parce que celles-ci se sont tout particulièrement distinguées, car les fées sont justes et impartiales." p.27
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Ak, Maître Forestier du monde:
"Il m'est arrivé de secourir les plus jeunes, "les enfants" comme les appellent les mortels, mais je ne me soucie pas des hommes et des femmes: ils doivent supporter le fardeau que la Nature leur a imposé. Mais leurs petits sans défense, ces enfants innocents, ont le droit d'être heureux jusqu'à ce qu'ils soient en âge d'endurer les épreuves de l'humanité. Vpoilà pourquoi je me sens autorisé à les aider." p.20
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Dans le grand champ de maïs qui s’étendait de l’autre côté, elle aperçut non loin de là un épouvantail perché sur un piquet afin d’éloigner les oiseaux des épis mûrs. Dorothy appuya son menton sur sa main et l’examina avec attention. Sa tête était formée d’un petit sac bourré de paille sur lequel étaient peints des yeux, un nez et une bouche. Le reste de sa silhouette consistait en un vieux chapeau pointu de couleur bleue, qui avait dû appartenir à un Munchkin, et en un costume bleu râpé, décoloré et lui aussi rempli de paille. Il était chaussé d’une paire de vieilles bottes à revers bleu, comme en portaient tous les hommes du pays, et un piquet enfoncé dans son dos le maintenait au-dessus des tiges de maïs.
Tandis qu’elle observait le visage peinturluré de l’épouvantail avec le plus grand sérieux, Dorothy eut la surprise de le voir lui adresser un clin d’œil. Elle crut d’abord s’être trompée, parce qu’au Kansas les épouvantails ne clignent pas des yeux ; mais bientôt le mannequin hocha la tête à son intention. Elle descendit alors de la clôture et marcha vers lui, pendant que Toto courait autour du piquet en aboyant.
— Bien le bonjour, dit l’Épouvantail d’une voix rauque.
— Tu as parlé ? demanda la fillette, stupéfaite.
— Certainement. Comment vas-tu ?
— Très bien, je te remercie, répondit-elle poliment. Et toi ?
— Je ne me sens pas très bien, dit l’Épouvantail en souriant. C’est très ennuyeux d’être perché là-dessus jour et nuit pour effaroucher les corneilles.
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Elle se trouvait au milieu de la pièce lorsque le vent hurlant secoua la maison si fort qu’elle perdit l’équilibre et atterrit sur les fesses.
Alors une chose étrange se produisit.
La maison tourna deux ou trois fois sur elle-même et s’éleva lentement dans les airs. Dorothy eut l’impression de décoller à bord d’une montgolfière. Le vent du nord et le vent du sud se heurtèrent à l’emplacement de la ferme et en firent le centre exact de la tornade. D’ordinaire, l’air est calme dans l’œil du cyclone, mais la pression des vents sur les côtés continua à soulever la maison de plus en plus haut, jusqu’à ce qu’elle atteigne le sommet de la tornade ; perchée tout là-haut, elle fut emportée comme une plume sur des kilomètres et des kilomètres.
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Le cyclone
Dorothy vivait au milieu des grandes prairies du Kansas avec oncle Henry et tante Em, un couple de fermiers. Leur maison était petite, car il avait fallu apporter de très loin le bois de construction dans des chariots. Il y avait quatre murs, un plancher et un plafond, ce qui faisait une pièce ; et cette pièce contenait un fourneau rouillé, un placard à vaisselle, une table, trois ou quatre chaises et les lits. Oncle Henry et tante Em avaient un grand lit dans un coin, Dorothy un petit dans un autre coin. Il n’y avait ni grenier ni sous-sol – à l’exception d’un trou creusé sous la maison et baptisé « cave anticyclones », qui pouvait abriter la famille lorsque s’élevait une de ces grandes tornades capables de broyer tous les bâtiments situés en travers de leur chemin. Une trappe aménagée dans le plancher et une échelle donnaient accès à cette petite cavité obscure.

(Incipit)
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Au bout de quelques heures, l'état de la route se dégrada et la marche devint si pénible que l'Epouvantail ne cessait de trébucher sur les briques jaunes très inégales. Elles étaient parfois cassées, voire carrément arrachées, de sorte que Toto sautait par-dessus les trous tandis que Dorothy les contournait. Quant à l'Epouvantail, faute de cervelle, il avançait droit devant lui, se prenait les pieds dans les trous et s'étalait de tout son long sur les briques rugueuses. Heureusement, il ne se blessait jamais; Dorothy le ramassait, le remettait debout, et il repartait en riant joyeusement de sa mésaventure.
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- Parle-moi de toi et du pays d'où tu viens, demanda l'Epouvantail lorsqu'elle eut fini de déjeuner.
Elle lui expliqua donc à quoi ressemblait le Kansas, à quel point tout était gris là-bas, et comment le cyclone l'avait conduite dans cet étrange pays d'Oz.
Après l'avoir écoutée attentivement, l'Epouvantail déclara :
- Je ne comprends pas pourquoi tu veux quitter ce beau pays et retourner dans cette contrée toute sèche et grisâtre que tu appelles le Kansas.
- C'est parce que tu n'as pas de cervelle, répliqua la fillette. Même quand notre patrie est morne et grise, nous autres les êtres de chair et de sang nous préférons y vivre plutôt que dans le plus beau des pays étrangers. Rien ne vaut son chez-soi.
L'Epouvantail soupira :
- Bien sûr que je ne peux pas comprendre. Si vous aviez la tête pleine de paille, tout comme moi, vous habiteriez sans doute tous dans des endroits superbes, et le Kansas serait désert. C'est une chance pour le Kansas que vous ayez de la cervelle.
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– Oh ! non, ma chère enfant ; je suis un très brave homme, mais un très mauvais magicien, je dois le reconnaître.
– En ce cas, vous ne pouvez pas me donner de cervelle ? demanda l’Épouvantail.
– Vous n’en avez pas besoin. Chaque jour vous apprend quelque chose de nouveau. Un bébé a une cervelle, mais il ne connaît pas grand-chose. Seule l’expérience instruit, et plus vous vivrez sur cette terre, plus vous acquerrez d’expérience.
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– J’ai bien cru que j’allais rester dans la rivière pour toujours, dit-il, mais la brave Cigogne m’a sauvé, et si jamais j’ai de la cervelle, je la retrouverai pour lui témoigner ma reconnaissance.
– Vous plaisantez, dit la Cigogne qui les suivait en volant. Cela me fait plaisir d’aider les gens dans l’embarras.
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– Je ne sais pas où se trouve le Kansas, car je n’ai encore jamais entendu parler de ce pays. Mais, dites-moi, est-ce que c’est un pays civilisé ?
– Oh oui, répliqua Dorothée.
– Alors tout s’explique. Dans les pays civilisés, je crois bien qu’il ne reste plus de sorcières, ni de magiciens, ni d’enchanteresses ni d’enchanteurs. Par contre, voyez-vous, le pays d’Oz n’a jamais été civilisé, car nous sommes coupés du reste du monde. C’est pourquoi il existe encore des sorcières et des magiciens parmi nous.
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Une fois seul, Oz ne put retenir un sourire : il avait réussi à offrir à l'Épouvantail, au Bûcheron et au Lion exactement ce qu'ils attendaient de lui. - - Comment pourrais-je arrêter d'être un charlatan, songea-t-il, alors que tous ces gens me demandent l'impossible? Rien de plus facile que de les rendre heureux, tous les trois, puisqu'ils me croient capable de tous les exploits. Mais je vais devoir faire preuve d'un peu plus d'imagination pour renvoyer Dorothy au Kansas, et pour l'instant je n'ai pas la moindre idée en tête.
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-Ep-pe, pep-pe, pak-ke ! prononça-t-elle en levant le pied droit.
-Que dites-vous là ? demanda l'épouvantail sans comprendre.
-Hil-lo, hol-lo, hel-lo ! continua Dorothée en levant le pied gauche.
-Hello ! répondit placidement le Bûcheron
-Ziz-zu, zuz-zy, zik ! dit Dorothée, campée sur ses deux pieds.
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- Mais pourquoi ta tête est-elle hérissée de piquants? demanda l'Homme en Fer-blanc en remarquant les aiguilles qui dépassaient de la surface de son crâne.
- C'est la preuve que son intelligence est particulièrement aiguë, estima le Lion.
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Ce doit être inconfortable d'être humain, dit l'Epouvantail d'un air pensif. On est obligé de dormir, de manger et de boire. Mais enfin, tu as un cerveau, toi. Cela vaut bien quelques inconvénients.
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Toto did not really care whether he was in Kansas or the Land of Oz so long as Dorothy was with him; but he knew the little girl was unhappy, and that made him unhappy too.
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There is no living thing that is not afraid when it faces danger. The true courage is in facing danger when you are afraid.
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A heart is not judged by how much you love; but by how much you are loved by others.
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A chaque fois, mon bon ami le ferblantier me répara et je finis bientôt totalement fait de métal. Lors de sa dernière intervention, il me changea la poitrine et j’y perdis mon coeur et mon amour.
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