Ce n'est pas la thérapie que j'accepte, seulement la carte de Monopoly "Vous êtes libéré de prison".
Je la joue maintenant.
Il a pris cette part de moi, ma haine du monde, et se l'est appropriée. Maintenant, quand je le vois, c'est comme s'il voulait me punir, me faire du mal, me le faire regretter.
Je comprends que sur le mont Olympe il n’est nul besoin de se définir. Il n’existe pas d’homosexualité pour la simple raison qu’il n’est pas question d’hétérosexualité. Les individus sont spontanément bisexuels. Seule la société moderne nous oblige à nous définir et à nous placer dans une case. La notion de fidélité est également absente dans la Grèce antique. Chaque être est libre de laisser s’exprimer son corps.
IL DEVAIT ME SAUVER, IL EST DEVENU MON HANDICAPE
Aussi loin que remonte ma mémoire, j'ai toujours voulu être psychiatre. La faute à Hannibal Lecter dont je ne me lassais jamais de suivre les aventures. Enfant, je m'ennuyais auprès de camarades que je qualifiais d' « ordinaires » car je savais déjà qu'un autre monde existait et que c'était dans celui-ci que je voulais évoluer au quotidien.
À trop regarder le Silence des Agneaux, mon esprit s'est façonné. J'ai toujours été fasciné par l'esprit humain, ses multiples facettes, les maladies mentales, l'hypnose, la suggestion. Je voulais tout savoir pour devenir, moi aussi, quelqu'un de spécial.
Je ne rêvais pas de guérir les malades mais plutôt de devenir le confident de ces personnalités singulières. Je voulais être le Watson d'un Sherlock, le Docteur Reid d'un esprit criminel, le Will Graham d'Hannibal.
Pourquoi est ce que le mariage doit-être une finalité ? Cette logique de se lier à quelqu'un pour la vie me dépasse. Surtout considérant qu'il s'agit d'amour et que c'est un sentiment par définition incontrôlable.
Cette histoire avec une fin en conte de fées est la plus sombre des romances, et je déconseillerais à quiconque de tenter l'expérience...
Le bonheur, c'est ce silence tout autour de nous et surtout dans ma tête. Je ne me réveille plus en sueur.
- Quoi qu'il arrive, je crois que rien ne peut nous séparer, soufflé-je sur ses lèvres avant de me hisser sur la pointe des pieds.
- Vous cherchez des excuses pour ne pas m'aimer.
Il se laisse complètement dominer, et je sais donc qui je suis en train d'embrasser : un homme que je n'aurai jamais à craindre.
C'est bon de savoir que je ne suis pas l'une de ces folles qui se laissent séduire par le mal absolu.
Si je continue de rêver, je n'aurai pas le temps de vivre, soufle-t'elle. Mais si j'arrête de rêver je n'aurai plus aucune envie de vivre. Dites moi quel est le bon choix et je vous écouterai.
Il est horrible de penser que le crime nous attire comme un aimant, mais ça s'explique en grande partie par la satisfaction incroyable à résoudre des énigmes. On se sent utile, unique, fort et puissant.
Matt n’avait pas tort, peut-être que l’on ne peut me plaire que si on a un côté monstrueux. Ou bien que je n’apprécie la vie que si elle a un côté dangereux.
– Tu es fou de venir ici.
– Je devenais fou de ne plus te voir.
J’envie l’inconscience collective. Tous ces gens n’ont pas une montagne de dossiers qui les attendent. Ils n’ont pas à sauver le monde. Aucune pression ne pèse sur leurs épaules.
On ne peut pas vivre comme tout le monde dans l’innocence, poursuit-elle. Les gens regardent la télévision, ça les fait frissonner, mais nous…
Sans honte, il vit également sans crainte.
Je n’ai jamais eu peur de la morale. Nombreux déjà sont ceux qui critiquent mon mode de vie.