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Critiques de Maëlle Desard (471)
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Attention : livre-anti-morosité !

Je me doutais bien avec un titre pareil que j'allais bien rigoler; un énorme fou-rire plus tard, je confirme : dés que je retombe sur ce passage , je me marre mais je me marre ...



Esther Parmentier, dix-neuf ans , environ quatre vingt kilos, a trop la loose.

Fuyant sa Bretagne natale depuis que sa mère lui a piqué son petit copain, elle est stagiaire dans un cabinet de comptabilité et le moins qu'on puisse dire , c'est que ce n'est pas l'éclate totale. Mais la loose-attitude s'évapore depuis que, rentrée dans un centre commercial , elle est prise pour une sorcière et qu'elle est enrôlée à l'ACDC ( Agence de Contrôle et de Détection des Créatures) en tant que stagiaire de l'agent Loan, un vampire - beau-gosse comme il se doit pour un vampire [ ahhhh, Robert.....] . C'est que la Esther n'a pas été engagée par hasard, elle est vraiment sorcière, mais une sorcière nulle, de catégorie 2 sur l'échelle des compétences de sorcières.

Mais Esther est courageuse, loyale , sympa et grande gueule aussi parfois... mais, faut au moins ça pour tenir tête à toutes les bébettes présentes dans cette histoire ( loup-garous, faes, fantômes, banshees, djinns, goules, goupires, etc..) et ça tombe bien parce que sa mission, si elle l'accepte, sera de trouver le tueur d'adolescents . Et Esther est futée aussi , et ,comme c'est une jeune créature ( par rapport à ses collègues, c'est pas difficile !), elle maîtrise le langage "jeuns", les activités "jeuns" elle comprendra des choses qui leur passent au dessus de la tête et elle fera sacrément avancer l'enquête...



Servie par une écriture jeuns et dynamique , cette histoire n'offre aucun temps morts.

Et on s'attache à cette bande ACDC, qu'on aimerait bien revoir dans d'autres aventures. On s'attache à Esther qui a un gros faible pour son vampire de mentor, tout en ayant , grâce à ses 2% de dons de sorcière, le pouvoir de lui rabattre son caquet par des réparties impayables, ultra marrantes. Esther est une héroïne qui dépote et qui contrebalance son "physique-pas-terrible" par un humour décapant et un courage extraordinaire....

Et on s'attache à l'agent Loan, hyper fiable , hyper séduisant..

Et on s'attache au djinn exhibitionniste parce que les djinns opèrent toujours en tenue d'Adam pour une mission, c'est comme ça ...

Et on s'attache au fantôme qui conduit la voiture, et qui s'exprime en kaomojis (petits dessins figuratifs écrits grâce aux touches de clavier), tellement amusants, créatifs , inattendus.

Un style frais, novateur, péchu et très amusant .

A la fin du bouquin, l'autrice remercie ses lecteurs et espèrent bien les revoir. Moi , elle me reverra, c'est sûr, je ne refuse jamais une bonne "marade" ( et puis j'aime bien Esther ...enfin Loan...)

Merci à elle pour ce fou-rire nocturne.... Depuis "Queen Betsy", je n'avais pas autant ri en compagnie de vampires et autres créatures....
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À un cheveu

Lorsqu'on lui dit qu'elle est le sosie de son père, Emma, elle, ne voit pas trop de ressemblance. À part peut-être sa calvitie... Souffrant d'alopécie, son année de seconde au lycée d'Orange a été un véritable enfer. Harcelée, moquée, martyrisée parfois par les autres élèves. Christophe, son frère aîné, a tout fait pour la protéger, ce qui lui a valu une exclusion. Pour faire bloc autour d'elle et commencer une nouvelle vie, toute la famille déménage dans le nord, c'est à dire Strasbourg. Mais cette année, c'est armée de sa Précieuse, autrement dit sa perruque qu'elle chérit et bichonne, qu'Emma compte arpenter les couloirs de son nouveau lycée. Et tant pis si elle est dispensée de sport, elle qui était pourtant championne de natation. Parce que Christophe a redoublé sa première, les voilà tous les deux dans la même classe. Si lui se lie facilement, Emma, plus réservée, presque sur la défensive, essaie de se faire discrète. Au cours d'arts plastiques, elle va pourtant faire connaissance avec Anis, une jeune fille excentrique, et va très vite craquer pour le beau Jacob...



L'alopécie, un sujet rarement abordé dans la littérature jeunesse et pourtant, comme le souligne Maëlle Desard, cette maladie touche 16 à 20 % des femmes. Et ce chiffre augmente grandement aux États-Unis puisqu'elle touche presque 50 % des femmes et filles noires. « À un cheveu » traite, avec humour, sensibilité et intelligence, de ce sujet et l'on suit, le temps d'une année scolaire, la jeune Emma qui, suite au harcèlement dont elle a été victime, décide, désormais, de taire sa maladie et de cacher son crâne sous une perruque. Outre les effets plus ou moins supportables, elle va vite se rendre compte qu'il ne lui sera pas facile de faire face aux situations de la vie quotidienne. Heureusement que son frère, Christophe, est là pour la soutenir, lui venir en aide. D'ailleurs, la relation entre eux est tout simplement magnifique et touchante. Par le biais du personnage d'Anis, l'auteure aborde également le cyber-harcèlement, par celui de Charlotte, des relations toxiques, mais aussi celui de l'amitié, du paraître, de l'amour, de l'intolérance, de la différence. Autant de sujets traités, à la fois, avec profondeur et légèreté. La galerie de personnages est très attachante, notamment Emma, adolescente courageuse, pétillante et drôle. À l'image de ce roman, empreint de tendresse et de fraîcheur.
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Dents de soie

Nous partons pour un monde imaginaire, celui des Mondes brisés où vivent sanguis (vampires) et fées. En totale harmonie ? C' est ce qu'on verra ...



Le début, mon immersion dans cet univers est un peu confus, mais très vite, je m'accroche à Nevi, une minuscule (mais irrésistible ) petit bout de fée, tout de rose vêtue, à la chevelure rose, et aux yeux... roses ! Tout mon côté "fille" explose de joie devant tant de "rose-attitude", mais très vite je déchante, c'est que l'autrice n'a pas prévu de nous embarquer dans un conte de fées classique ...

Oubliez la belle princesse aux cheveux longs blonds qui cascadent (voir la Belle au bois dormant de Disney), la Princesse dans l'histoire sera ... un homme ! Oui, un vrai , bien viril et tout, et tout ( à qui il manque tout de même ses canines, il faut noter), car pour un Sanguis ( un vampire, faut suivre !), c'est LA punition, l'humiliation extrême .

Devin était un noble puissant , aujourd'hui , il n'est plus rien, et va être envoyé, prisonnier , dans un endroit dont on ne revient pas .

Nevi est une petite fée dodue, très jolie et extrêmement douée. Hélas pour elle, elle a été affectée au service " Fée des dents", la honte absolue, et n'a qu'une envie : prouver au monde féérique qu'elle vaut mieux que ça. Aussi doit-elle trouver, fissa, une princesse à sauver, donc pauvre, dont le seul espoir serait d'épouser un prince (riche). le destin , farceur, lui mettra dans les pattes, Devin, un "prince" sans pouvoir, dont la seule solution pour récupérer sa vie d'avant et d'épouser le pouvoir, donc une princesse. Mais si on s'en référe aux contes, il y a inversion des rôles au niveau puissance et c'est lui la " Princesse" à marier !





Renverser les codes du genre, de la tradition, y ajouter une touche d'humour, tout cela Maëlle Desard le manie à la perfection et les débuts étaient prometteurs.

Hélas,ce ne sera pas un coup de coeur (habituel avec cette autrice ), je me suis embourbée dés que l'aspect psychologique a disparu , dés que les petites étincelles de leur rencontre sont retombées, pour laisser la place à l'action, mais cela doit venir de mon grand-âge, ce roman étant destiné aux adolescents, c'est normal qu'il y ait un peu d'action, des combats. Moi ça ne me plaît pas trop, mais eux si, sûrement.

Autre chose qui m'a fait me sentir dépassée, c'est le côté non-genré, amusant parce que décapant et créatif, au début, très vite m'a mise mal à l'aise , inconfortable, et lassé . Un siècle me sépare de la nouvelle génération, et finalement, force est de constater que moi j'en suis restée aux (vraies) princesses, aux (vrais) princes charmants, aux rôles bien codifiés, et me faire bousculer , ça me va au début, ça satisfait ma soif de fraicheur et d'originalité, mais point trop n'en faut ! Un vampire édenté , non mais !!!!!

D'autant que Devin le sanguis, est bien moins travaillé que Navi la petite fée au niveau psychologique . A part qu'il veut se venger et qu'il est beau (mais l'autrice n'insiste pas trop ), et fait vraiment le service minimum de ce côté-là, préférant s'attarder sur sa fée assez rondouillette (mais très séduisante), on ne sait pas grand chose de lui.



Nevi, on la cerne bien, son entourage, le décor , on visualise très bien sa vie. Je l'ai imaginé comme l'une des trois fées de la Belle au bois dormant (avec trente ans de moins), toute ronde et toute mignone. le fait que ce soit ce physique qui plaise, renverse un peu la table , et fera du bien aux adolescentes en surpoids et/ou voluptueuses.

Nevi, c'est le point fort de ce roman, sa personnalité "attachiante", les gaffes qu'elle peut fairre pour son bien (et pas pour le bien commun ), tout ça m'a séduit , et puis le ton de l'autrice que je suis depuis ses tout débuts.





Frais, décapant, inventif, ce roman saura plaire aux adolescents et les amuser.

Pour ma part, j'ai préféré la série "Esther Parmentier sorciére stagiaire", de Maëlle Desard, qui vise un lectorat un peu plus "adulte" que "Dents de soie", ce qui est normal , vu que je suis ne suis plus une adolescente depuis belle lurette .

(cette expression "vintage " visant à illustrer mon propos ;-)



Merci à Fleurdesiles97120 pour cette LC...
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À un cheveu

Emma aurait pu gagner le jackpot à la loterie génétique et hériter des grands yeux verts de son père, mais non... A la place, elle a hérité d'une maladie, l'alopécie, qui fait qu'elle a des poils normalement sur tout le corps, sauf là où c'est "normal", , sur la tête. Emma est chauve.

Comment vivre avec ça au lycée ?

Et bien : mal ...

Violemment moquée et harcelée dans son ancien bahut à Orange, ses parents et son frère ( archi solidaires,) ont tous fait bloc autour d'elle, et toute la famille a déménagé à Strasbourg.

Nouvelle vie, nouveau départ, nouveau lycée, nouveaux amis... (ou pas ).

Ultra complexée, Emma porte une perruque et vit dans la hantise qu'on la lui arrache ou qu'il y ait un accident.

Aussi, pas de natation pour elle, qui fut championne dans une ancienne vie. Elle ne prendra aucun risque.

Ce roman raconte son année au lycée, l'amitié, le premier amour, et la famille.



Grace à ce qui s'est passé aux Oscars, et la blague malheureuse sur la femme de Will Smith, je connais cette maladie. Mais j'ai honte de dire que je ne savais pas que ça touchait les femmes à ce point-là. Honte de penser que seule la communauté noire peut aider ces jeunes filles à "gérer" leurs perruques. Honte que des jeunes femmes noires soient obligées de mettre des perruques pour sortir dans la rue, au lieu de vivre leurs cheveux courts avec fierté...

C'est une histoire qui m'a beaucoup touchée d'autant qu'elle est très personnelle pour l'auteure.

Une auteure que j'avais découverte avec une série jeunesse mettant en scène , une sorcière : rien à voir. Mais j'ai retrouvé son ton humoristique, frais, tendre et décapant. Une auteure qui a du caractère, ça se voit dans sa plume. Un roman très riche en thèmes abordés : différence, tolérance , complexe physique, parents démissionnaires, harcélement sexuel , harcélement moral , qu'est ce que la norme ? , l' amitié, le féminisme ...

Ces ados ne se laisseront pas faire. C'est la victoire de la profondeur sur la superficialité, de l'entraide face à l'égoisme de certains.



Un vrai , beau roman, et qui en plus fait sourire .

(pleins de fois).



Merci aux Editions Slalom et à Babelio pour m'avoir permis de rencontrer Emma.
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Mais quel plaisir de retrouver Esther et cela dès les premières pages. J'avais hâte de lire ce deuxième tome et autant vous dire que quand il a été disponible sur NetGalley, j'ai sauté sur l'occasion et j'ai été aux anges quand ma demande a été acceptée. Et ni une, ni deux, je me suis lancée dans Trafic sanglant - Vampires sur les dents ! Je l'ai dévoré, et donc bien entendu : adoré.



Le ton est donné dès le départ. Caustique, drôle, mordant, voire révolutionnaire - oui, il faut commencer en fanfare, c'est toujours mieux. Esther et ses collègues se voient donc affublés d'un inspecteur du CRIS et l'agent Loan décide de revenir après une longue absence. Oui, comme ça, comme une fleur. Autant vous dire que notre Esther est loin d'être contente et son franc-parlé nous réjouit de plus belle. Sans compter qu'un trafic chez les vampires met l'Agence sur les dents. Une nouvelle enquête sous tension commence et les enjeux sont peut-être beaucoup plus grands que prévus...



Comme avec le premier tome, j'ai été totalement charmée par le ton que Maëlle Desard. J'adore la façon dont elle fait parler Esther et également toutes ces petites références à notre pop-culture. Je me sens personnellement très proche de notre héroïne, et cela joue énormément dans mes lectures. Avoir ce lien, et très souvent synonyme de passer un très bon moment. Et la magie opère, car au final, Esther est comme nous, catapultée dans un monde étrange dont les règles sortent de l'ordinaire. C'est aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur l'agent Loan qui reste toujours très mystérieux (oui, cela fait partie de son charme, je sais...). Car les vampires sont mis en avant ici avec un trafic qui pourrait chambouler tout le monde "magique". On apprend ainsi leur mode de fonctionnement, leur hiérarchie, ainsi que ce qu'il a pu se passer lors de la signature des accords après la guerre. Et j'aime beaucoup le fait que petit à petit on en apprenne plus sur l'univers. Les tribulations d'Esther Parmentier est plein d'humour, mais il y a aussi cette dimension politique qui donne plus de poids à l'histoire.



La nouvelle mission de l'Agence est également pleine d'action. On ne s'ennuie pas une seule seconde entre courses poursuites et affrontements. Les enjeux sont sérieux et Maëlle Desard joue très bien sur les deux tableaux. La dérision n'empêche pas l'émotion. Esther n'est pas du genre à se laisser aller, c'est quelqu'un qui va de l'avant, mais ses blessures et le vide laissé par certains de ses proches (Mozzie, tu me manques aussi) sont bien palpables. L'enquête montre aussi combien notre héroïne s'est bien intégrée, et la voir interagir avec notamment Dario et Marine est vraiment plaisant. Quand on sait ce qu'elle a subi avec ses parents, voir qu'elle a su se former une seconde famille fait chaud au coeur.



Trafic sanglant - Vampires sur les dents nous permet de découvrir un nouveau personnage : Wolfgang. Sa mission d'audit fait qu'il n'est pas du tout dans nos petits papiers au tout début. Mais au fur et à mesure, l'exploitation du personnage nous donne une tout autre vision du loup-garou. L'alchimie improbable entre lui et Esther donne un coup de fraîcheur indéniable, sans compter qu'il nous donne l'occasion d'élargir notre horizon. Quant aux autres personnages... Esther est toujours pétillante et débrouillarde. On voit qu'elle a plus d'assurance et que sa place au sein de l'Agence est devenue quelque chose de normal. Dario se dévoile aussi un peu plus, et clairement la nouvelle dynamique autour de Marine est juste géniale. Je trouve toujours le grand chef trop mignon dans son rôle de nounours bourru, et Loan reste Loan. Attention, c'est une bonne chose, j'entends bien.



Il y a juste deux petites choses qui m'ont un peu déstabilisée. La première le physique de Wolfgang. Je ne sais pas mais lors de sa première apparition, il n'avait pour moi, rien de ragoutant, et pourtant plus tard, il apparaît comme étant un beau gosse. Un peu décontenancée donc, il faudrait que je relise le passage pour voir ce qui m'a échappé. Et cette sensation s'est renouvelée à la fin, où j'ai été un peu perdue avec "l'affrontement" final et les explications données sur les événements. J'ai dû relire deux fois le passage et j'ai encore quelques doutes sur le pourquoi du comment. Rien de bien méchant, je vous rassure, cela ne m'a pas empêché de passer un excellent moment avec nos héros.



Quant à la toute fin ! Non seulement, elle donne envie d'avoir le troisième tome des Tribulations d'Esther Parmentier là, tout de suite, mais en plus elle nous offre un petit quelque chose, que personnellement, j'attendais depuis très longtemps. J'en suis donc ravie. Un des personnages devrait pouvoir s'ouvrir un peu plus à nous, et j'attends vraiment de voir ce que cela pourrait donner. Clairement, si vous cherchez un roman qui sort de l'ordinaire et avec du mordant, je ne peux, comme avec le premier tome, que vous inciter à lire l'oeuvre de Maëlle Desard. Des héroïnes comme Esther, moi, j'en redemande !
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Une fois n'est pas coutume, je ne sais pas pourquoi, j'ai commencé par la fin ... c'est à dire par le petit mot de remerciement de l'auteure. Et mal m'en a pris, parce que j'ai appris que c'était la fin ! la fin d'une trilogie , donc, ( (que je trouvais bien sympathique et je n'ai pas lu ce tome-ci avec autant de décontraction que les autres). En effet, non seulement, j'étais peinée (même si je comprend l'auteure qui a sûrement envie de passer à autre chose) , mais aussi parce que pour le petit dernier , on attend une sorte de bouquet final.

Et même si les relations entre Loan et Esther évoluent, même si Esther prend du galon au niveau professionnel, les dernières pages n'ont pas été au niveau des débuts.

A part cela, il y a toujours autant d'action, autant de danger pour Esther (toujours aussi courageuse, ou inconsciente, c'est selon ...). Un peu moins d'humour que dans les autres tomes.

Un peu moins le côté farfelu que j'aime tant dans cette série.

Mais cela reste une série très sympathique, dont les deux premiers tomes sont vraiment , vraiment marrants..

Je quitte à regret Esther, que j'aimais beaucoup.

Je suis impatiente de voir la suite des aventures de l'auteure, qui a prouvé avec "A un cheveu", qu'elle était une grande dans la littérature jeunesse ...
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À un cheveu

J'ai découvert cette jeune auteure, Maëlle Desard, avec un roman aux antipodes de celui-ci : "Les tribulations d'Esther Parmentier, sorcière stagiaire", reçu à l'époque en MC privilégiée. Et ce fut un gros flop, hélas, je n'avais pas du tout adhéré à cette histoire pleine de créatures étranges et dont l'écriture truffée de références qui m'étaient inconnues m'avait laissée sur le bas-côté. Par contre il plaît énormément au public ciblé, c'est-à-dire les ados/jeunes adultes, notamment ceux qui fréquentent mes CDI.



C'est donc avec une certaine méfiance que j'ai abordé ma lecture, après avoir découvert la critique enthousiaste de @Marina53, mais aussi du fait que ce roman ait été sélectionné par le comité de lecture ado dont je fais partie. Soulagement, on n'est pas du tout dans le même univers, (même si le récit se déroule aussi à Strasbourg, ma ville natale où l'auteure a passé une partie de sa vie). Non, ici on est bien ancré dans le réel, le quotidien d'une jeune fille de 16 ans atteinte d'alopécie, cette maladie qui se manifeste par la chute des cheveux, et dont on apprend qu'elle touche bien plus de femmes que je ne l'aurait pensé (environ 20%, et bien plus chez les femmes Noires).

Cette jeune fille, c'est Emma, sorte d'alter ego de l'auteure à quelques détails près. Dans son ancien lycée, à Orange, elle en a tant bavé, victime d'un harcèlement particulièrement odieux, que sa famille a décidé de lui offrir un nouveau départ en déménageant à Strasbourg. Pour mettre toutes les chances de son côté, Emma a décidé de porter une perruque et de cacher sa maladie à ses nouveaux camarades. Elle peut compter sur l'aide de son frère Christophe, qui ayant redoublé sa première est maintenant dans la même classe qu'elle. Mais les choses ne sont pas aussi faciles qu'elle l'envisageait ! Déjà, il va falloir renoncer à la natation, alors qu'elle était championne dans sa catégorie précédemment. Et d'autres situations potentiellement "à risque" vont se présenter, notamment lorsqu'elle va croiser d'anciennes connaissances qui risquent de la trahir. Et comment gérer une relation amoureuse naissante sans se trouver confrontée à un moment donné à un douloureux dilemme : continuer à mentir, ou risquer de faire fuir son crush ? Et ses parents, bienveillants mais parfois un peu maladroits, ne sont pas toujours les meilleurs conseillers, du moins à son avis. Emma va se faire une nouvelle amie, Anis, jeune fille assez atypique férue de streaming, mais qui elle aussi cache de douloureux secrets. On passe toute l'année de première en compagnie de cette petite bande et de leurs camarades, au rythme de leurs émois et de l'évolution de leurs relations.





Je n'aurais pas pensé être aussi séduite par ce roman dont la seule originalité est de s'axer autour d'une maladie méconnue, surtout auprès des ados. Mais le ton est malicieux, l'écriture agréable bien que le vocabulaire soit forcément celui des jeunes, cela ne m'a pas du tout heurtée, alors que dans "Esther Parmentier" j'avais été excédée. L'auteure a mûri, et n'abuse plus des références hermétiques à tout lecteur de plus de 20 ans, ni des kaomojis, dont l'usage immodéré m'avait tant gênée. Le récit est structuré, ça ne part pas dans tous les sens, et des thèmes graves sont abordés sans lourdeur : harcèlement et cyber-harcèlement, complexes dont souffrent de nombreux (et sutout nombreuses !) adolescent(e)s, parents négligents, difficultés à faire admettre sa différence, etc. On s'attache aux personnages, notamment l'héroïne, Emma (narratrice pleine d'humour très caustique) et son frère Christophe, victime lui aussi, mais d'une admiratrice indésirable !



J'ai acquis ce roman pour le CDI, je viens de le mettre en circulation et j'ai hâte d'avoir les premières réactions d'élèves. J'ai mis quatre étoiles, non que j'aie des bémols, mais simplement parce que ce n'est pas mon genre de lecture favori, mais si je l'avais découvert à l'adolescence j'aurais peut-être eu un coup de coeur !



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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Il est rare dans une série que le tome 2 soit à la hauteur du 1, par son inventivité, sa créativité. Souvent , ils déçoivent parce qu'on sent que l'auteur va étirer son histoire pour que l'on achéte le plus de tomes possible.

Ou bien, l'auteur va tout donner dans le premier, et stagnera pendant des kms de page, dans le même monde...

Mais pas Maëlle Desard .

Si j'ai moins ri que dans le premier, j'ai souri souvent, très souvent.

Et puis, la fin promet une histoire qui se renouvelle ( même ambiance mais pas tout à fait pareille. )



On retrouve Esther ma sorcière-stagiaire préférée, et son beau Loan de vampire-mentor au mileu de toutes les bébettes surnaturelles que les auteurs ont pu inventer au cours des siècles : sorcières, vampires, goules, faes, djinns, loups-garous,( et j'en oublie d'autres sûrement ...)

De par son côté métissée, mi sorcière/mi goule, Esther a un sang unique (croyait-elle), mais les vampires ont eu vent de ce léger détail anatomique, et du pouvoir qui en résulte, et en ont fait un trafic,

Un trafic sanglant.

L'agence, en la personne de Loan assisté d'Esther, va essayer de faire tomber quelques "méchants", à moins que ce ne soit bien plus compliqué que cela..



Avec le premier tome, le décor était planté, on sait à peu près, ce qui est possible ou impossible, on connait les personnages principaux (les membres de l'agence ).

C'est l'action qui domine, on ne s'ennuie pas une seule seconde dans le monde merveilleux d'Esther où l'on croise à peine quelques humains...

Rythmé, marrant, malicieux, sarcastique, plein de tensions ( vampire viril / stagiaire énamourée mais pas cruche !) , ce roman est un régal au niveau des réparties, des répliques, des sous-entendus, des références culturelles.



Juste délicieux, avalé en une soirée...

A dévorer sans modération (canines aiguisées ou pas !;-)
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Qu'est-ce que j'ai ri, mais qu'est-ce que j'ai ri ! Et cela dès le départ. Et commencer un roman avec un style aussi frais, moderne et plein d'humour, cela fait un bien fou. Surtout que cela ne gêne absolument pas l'histoire, bien au contraire. Il y a un dynamisme pétillant et on se laisse happer dans les aventures d'Esther les yeux fermés.



Maëlle Desard donne le ton dès les premières lignes. Son héroïne, Esther Parmentier, est une jeune femme au caractère bien trempée, qui a de la réparti et un sens de l'humour auquel j'adhère entièrement. Et je l'ai adoré dès la première page. Ce petit bout de femme qui ne ressemble pas aux héroïnes stéréotypées, mais qui n'a rien à leur envier, qui râle, avec plein de petits défauts comme nous, qui est un amour, entière, franche, spontanée, pleine de ressources... Difficile de ne pas tomber sous le charme. Et puis Esther a quand même le don de se retrouver aux mauvais endroits aux mauvais moments, entraînant ainsi des situations parfois très rocambolesques. Passer de stagiaire en compta, à stagiaire dans une organisation secrète de régulation des créatures surnaturelles, avec pour tuteur un vampire pas très coopératif... C'est un peu la poisse... Ou pas ?



Et c'est là que le roman est génial. Parce que clairement, Esther se serait bien passer de découvrir qu'elle est une sorcière, d'être enrôlée de "force" dans tout ce bazar. Mais au final, si c'était aussi la chance de sa vie. Une aventure qui permettrait de lui donner un but, de découvrir combien elle est géniale notre petite héroïne. Alors on embarque dans ce nouveau monde un peu fou avec des personnages haut en couleur, mais tellement attachants, chacun à leur manière. Et on voit non seulement notre Esther grandir, s'affirmer, mais aussi se construire une famille, un peu névrosée, un peu bizarre... mais une famille quand même. Et je me suis prise au jeu. C'est tellement fun, avec une petite dose de frissons, d'enquête, de découvertes. Tous les ingrédients sont là pour rendre l'histoire palpitante et pour nous faire passer un excellent moment.



Le côté décalé est ce que j'adore vraiment. L'auteur donne parfois l'impression de se moquer gentiment de ses héros, mais on sent la bienveillance qu'il y a également derrière. Et je trouve cela très chouette, dans le sens où je pense qu'il faut pouvoir se moquer de soi-même pour s'accepter vraiment. Et puis, les personnages sont quand même attendrissants au possible, même les plus ronchons. Une grosse préférence pour Mozzie d'ailleurs que j'ai trouvé absolument adorable. Marine est aussi clairement un personnage dont j'aimerai en apprendre plus, tout comme Dario. Même le chef de la division de Strasbourg sait se montrer tout mignon malgré le fait qu'il soit un loup-garou alpha. Loan a un côté antipathique qui ne laisse pas indifférent, mais j'avoue que ce n'est pas forcément le personnage vers lequel j'ai eu le plus d’atomes crochus. J'attends de voir ce que pourra donner la suite.



L'histoire principale est plutôt sympathique également. On apprend, bien entendu, pas mal de choses sur l'univers que Maëlle Desard a créé, mais sans se sentir perdu par le flux d'informations. Il n'y a pas non plus de temps mort, ce qui donne un bon rythme mais qui permet également de nous garder accrocher à notre livre. Pour ma part, j'ai eu du mal à le lâcher, et pas forcément parce que je voulais découvrir le fin mot de l'histoire, mais parce que je me sentais bien dans cet univers.



Un premier tome fort réussi avec un petit pied de nez à ce que l'on peut lire habituellement dans le genre, et cela fait un bien fou. Comme quoi, on peut allier l'humour sans être vulgaire, et construire un univers et une histoire qui captive. J'en redemande.

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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

J'ai reçu ce roman jeunesse par le biais d'une Masse Critique privilégiée, et j'en remercie Babelio ainsi que les éditions Rageot.

Alors, désolée de l'exprimer aussi crûment, mais je n'ai pas du tout accroché ! Déjà la couverture, surchargée et d'un goût douteux, avec quatre titres-sous-titres : Les tribulations d'Esther Parmentier, Sorcière stagiaire, Cadavre haché vampire fâché, Une enquête sang pour sang...ouf ! C'est à l'image du contenu, où on a l'impression que l'auteure voulait à tout prix fourrer toutes ses idées quitte à faire frôler l'indigestion au lecteur. Et ça part dans tous les sens, je me suis perdue, à certains moment j'étais obligée de retourner en arrière pour comprendre qui était avec qui et faisait quoi. Je vais même avoir du mal à résumer l'histoire.

Essayons tout de même.

Esther, la narratrice, a 19 ans, elle est en stage de compta à Strasbourg depuis deux mois et s'ennuie ferme dans sa vie. Son physique n'est pas vraiment attrayant (c'est martelé toutes les 5 pages), et elle passe son temps libre à jouer en ligne. Mais un jour, après avoir perçu une brume dorée à l'entrée d'une galerie commerciale, sa vie va radicalement changer. Elle apprend qu'elle est en fait une sorcière sous-douée, et va entrer en qualité de stagiaire à l'ACDC (Agence de Contrôle et de Détection des Créatures), les Créatures en question étant des Vampires, des Djinns, des Goules, des fantômes, des Loup-Garous et des Sorcières croisés avec des humains. Ah oui, j'oubliais les Banshees. La plupart de ces êtres sont fabuleusement beaux (le physique est manifestement très important pour l'auteure). Tout ce beau monde est en pleine enquête concernant la disparition d'adolescents impliqués dans un défi stupide nommé le "Ghost challenge". Certains d'entre eux seraient transformés tout à fait illégalement en "nouveaux-nés" ou en "goupires", à l'insu de l'agence. Et le 15 août approche, une date-clé où le monde d'origine des êtres surnaturels (les Vrais, pas les mixtes-humains) vient s'approvisionner avec les ressources terriennes par le biais de "portails", ouverts par les Sorcières. Quel rapport avec tout le reste ? Des dissidents qui veulent faire passer les nouvelles recrues en force sur Sidh, ce fameux monde des Faës.

Je n'ai pas tout compris, j'avoue, et encore là je vous l'ai fait simple.

Le tout est écrit dans un style humoristique djeun's, avec des références à pleins de jeux et de séries que je ne connais pas. Et pour en rajouter une couche, un des personnages un fantôme, invisible, s'exprime par le biais des téléphones portables à grand renfort de symboles incompréhensibles à qui a plus de 20 ans. Un exemple :

-\_("/)_/-, parmi les plus simples...et il y en a plein certaines pages !

C'était presque un pensum de lire ce bouquin, et pourtant j'aime beaucoup la littérature jeunesse (il vaut mieux d'ailleurs, étant donné mon métier !) et on y trouve des ouvrages de grande qualité.

Je ne doute pas qu'il y a un public pour ce genre particulier, mais j'hésiterai beaucoup à l'acheter pour un CDI. Au niveau du vocabulaire et de l'intrigue, ce serait plutôt destiné à des collégiens un peu branchés jeux et fantastique, mais les protagonistes sont plus proches de lycéens.

Une déception, ce livre n'était pas pour moi. Ce n'est jamais de gaieté de coeur que j'écris une critique négative, mais cela n'aurait pas été honnête de ma part de prétendre avoir aimé.
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Et le voici le dernier tome des aventures de notre chère Esther Parmentier ! Un peu fébrile avant de le commencer car j'avais adoré les deux premiers tomes de la trilogie et je ne voulais pas finir sur une déception... Mais j'ai fini par me lancer, en grande partie pour retrouver l'humour décapant de notre stagiaire préférée. Et je peux maintenant respirer de nouveau car la fin de cette saga a encore été un super moment !



Trafic sanglant ; vampires sur les dents nous avait laissé sur une fin assez intenable à plusieurs niveaux : le baiser tant attendu, puis la disparition de Loan. Sadique à souhait Maëlle Desard. Mais on le sait, nos auteurs ont un malin plaisir à nous torturer. Et le début de Crime prémédité ; vampire recherché n'est pas trop rassurant non plus. Notre Esther est toujours à la recherche de Loan, sans grand succès, et les ennuis ne sont pas très loin de lui péter aux fesses... Bon, elle a l'habitude mais tout de même. On veut la voir heureuse et épanouie notre Esther surtout après tout ce qu'elle a vécu. Heureusement, elle est accompagnée de son équipe de choc ce qui permet tout de même de compenser.



Et c'est ce que j'ai le plus apprécié dans Crime prémédité ; vampire recherché, le fait qu'Esther a su se créer sa petite famille au sein du CRIS, des amis sur qui elle peut compter et qui sont là pour elle. Wolfgang a été un vrai amour d'ailleurs. Le duo fonctionne très bien, et même si les piques entre Loan et Esther m'ont manqué, voir la jeune femme plus épanouie et plus confiante était vraiment très sympa. Malgré ses défauts, notre héroïne a vraiment du potentiel et elle n'a absolument pas volé sa place au sein de l'agence. Elle prend pas mal d'initiatives, quitte à se mettre en danger, mais cela est toujours payant.



L'intrigue a ses hauts et ses bas, mais j'ai trouvé que dans l'ensemble cela permettait de clôturer tous les gros problèmes mis en avant dans les précédents tomes : les vampires et leurs trafics, plus la succession autour de Loan, et aussi le retour d'un certain personnage. Les enjeux sont vraiment plus grands ici, et on a des petits pics d'adrénaline qui ont de quoi nous faire frémir. Le tout, bien entendu, toujours pimenté par l'humour mordant de notre chère Esther Parmentier.



La relation entre Loan et Esther était tout ce que j'attendais ! Les retrouvailles sont mignonnes, les échanges tordants, l'évolution parfaite. C'était le moment que j'attendais le plus et même s’il tarde, il ne m'a pas du tout déçu, bien au contraire.



Deux petites choses m'ont moins plu par contre dans ce dernier tome d'Esther Parmentier. La première, il y a quelques longueurs pour moi au début, le temps que tout se mette en place. J'attendais peut-être un peu trop de ce final, mais j'avoue que la première partie a été moins entrainante pour moi, même si elle est sympa, j'entends bien. Luana... mon dieu que j'avais envie de lui mettre des claques, et tout ce truc autour des réseaux sociaux et de la traque des beaux gosses vampires et loups-garous... Alors oui, on se moque un peu de notre société actuelle, mais j'ai plus eu envie de lever les yeux au ciel qu'autre chose. Si c'était censé être drôle, ça a été raté pour moi. J'ai aussi trouvé dommage que les Conservateurs soient si peu exploités au final. J'ai eu l'impression qu'ils étaient là pour servir l'intrigue alors qu'il y avait un bon potentiel derrière ce groupe.



Quant à la fin, je l'ai trouvé très réussie, surtout que l'on a droit à un épilogue aussi drôle qu'attendrissant qui clôture très bien les aventures d'Esther Parmentier notre stagiaire sorcière, ce petit bout de femme sans complexe qui détonne un max.

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L'École de Minuit

Grâce à Rageot Editeur, que je remercie, j'ai eu le plaisir de lire : L'école de Minuit de Maëlle Desard.

Siméon, quinze ans, mi-humain mi-vampire, attendait avec impatience d’entamer sa première année à l’école de Minuit pour échapper à l’emprise de sa mère et avoir, enfin, une vie sociale.

Ses espoirs se concrétisent quand il se lie avec deux élèves de sa promo : Joël, un mort-vivant, et Colin, un garçon sirène.

Mais très vite Colin, dont les écailles valent de l’or, disparaît.

Eir, une louve garou protégée par un feu follet agressif, est-elle dans le coup ? Siméon tente d’obtenir des réponses.

Quand sa sœur aînée, vampire jusqu’au bout des ongles, disparaît à son tour, il se lance avec ses alliés dans une enquête dont les dessous vont le mener plus loin qu’il ne l’avait imaginé.

L'école de Minuit est un roman jeunesse absolument génial dont j'ai adoré l'ambiance et les personnages.

Nous suivons Siméon, 15 ans, qui a la particularité d'être à moitié humain et à moitié vampire. Il vit avec ses parents et sa sœur (qui elle, est une sacrée vampire) sur Midi. Il a une mauvaise vision, ne supporte pas la lumière du soleil.. Ce jeune garçon est impatient (et c'est peu dire) d'intégrer la fameuse École de Minuit.

Il ne s'attendait pas à tomber sur une promo très spéciale composée d'être très divers : sirein, mort-vivant, géante et même.. une louve garou ! Or, les deux peuples sont ennemis, et ne se côtoient pas du tout. Cela donne des passages.. explosifs lol Surtout quand les feux follets des élèves sont agressifs et s'en prennent directement aux autres élèves. Avec Siméon et ses camarades, on ne s'ennuie vraiment pas.

J'ai adoré l'ambiance, qui est très particulière. C'est bon enfant mais parfois un peu moins. Il y a des coups bas, tout est permis ou presque, ce qui donne de bons moments de lecture ; les jeunes lecteurs vont adorer.

La grande enfant que je suis a été charmée par cette école, le fait que de nombreuses créatures différentes cohabitent. Les personnages sont attachants, pas tous, hein ! Mais on peut aussi apprécier par moment les méchants ;)

L'histoire est très bien ficelée, il y a des rebondissements jusqu'à la fin.

Tout, vraiment tout, m'a plu dans ce roman que je note cinq étoiles :)
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Peut-on faire aussi bien que le premier tome qui fut un coup de cœur grâce à son ton aussi caustique que drôle ? La réponse est clairement oui ! Si vous avez aimé les aventures d’Esther, alors cette suite devrait vous ravir autant que moi, notamment grâce à l’ambiance, le bestiaire, le rythme de l’intrigue, le mélange polar fantastique, les geekeries en tous genres, les notes de bas de page et la plume aussi fluide que fraîche et humoristique de Maëlle Desard. Je n’ai qu’un regret : la suite n’est pas encore là ! Frustration extrême ! Si j’avais pu, j’aurais volontiers enchaîné les volumes, ne serait-ce que pour continuer de profiter de la joyeuse bande…



Cette nouvelle enquête reprend peu de temps après le volet précédent. Esther et ses collègues cohabitent comme ils peuvent et sont toujours sous le joug de leur patron lycanthrope tyrannique. Or, celui-ci va les lancer dans une nouvelle affaire mettant en scène un trafic étrange chez les buveurs de sang. À leurs côtés, on distinguera un nouveau personnage qui m’a autant plu qu’intriguée. Wolfgang possède un petit côté gameur qui m’a charmée… On est sur un profil puissant, mais loin d’être invincible, sympathique, capable de passer du temps derrière un écran avec notre héroïne rafraîchissante à la langue acérée. Certes, je sens déjà le triangle amoureux pointer le bout de son nez dans le T3, mais qu’importe ! (De toute manière, pour l’instant, je n’ai pas de crush favori.) Quoi qu’il soit, il forme un bon duo avec notre pétillante sorcière au franc-parler déroutant. Je suis donc vraiment curieuse de voir l’évolution du tandem. Les autres personnages secondaires sont toujours aussi attachants et dynamiques. (Dario, je t’adore !) (Loan aussi, même si tu es assez cliché pour un vampire… Et que je suis plutôt team lycan… #DesopasdesoLoan) Les retrouver ou les voir prendre part à l’enquête fut un réel bonheur !



Si l’on met de côté la narratrice qui m’a arraché plus d’un sourire et son entourage génial, le reste du roman comporte de nombreux atouts. C’est notamment le cas de cette affaire sans temps-morts qui m’a surprise plus d’une fois, que ce soit pour ses révélations (encore une fois, la nature d’Esther est un mystère !), ses situations rocambolesques (la course-poursuite…) ou ses actions de grande envergure (espionnage, séduction, infiltration, etc.) ! L’ensemble est vraiment très plaisant ! Certes, il me manquait un petit fantôme cher à mon cœur toutefois, son successeur amusant/barbant fut assez sympathique. Enfin, on notera que l’autrice a peaufiné son univers, notamment pour tout ce qui est hiérarchie dans les pouvoirs, l’Agence ou dans les espèces surnaturelles. Bref, le cocktail est encore une fois vraiment au top ! J’en redemande et croise les doigts pour que le troisième tome sorte bientôt. À découvrir, notamment si vous cherchez du polar sauce bit-lit avec de l’humour décapant !
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Une pépite pleine d’humour ! (。◕‿◕。) Grâce aux lecteurs du PLIB, j’avais entendu parler d’Esther Parmentier. Or, les avis étaient dithyrambiques et affirmaient que l’on se marrait tout au long de la lecture… Et c’est vrai ! La narration est à l’image de l’héroïne : franche, bavarde, sarcastique, intelligente et pétillante ! Esther, en plus d’être une jeune femme geek et gameuse est une véritable boule d’énergie. Elle m’a directement conquise, m’emportant sans effort dans le monde de l’ACDC… Non, pas le groupe de musique : l’Agence de Contrôle et de Détection des Créatures ! Aux côtés d’un vampire peu loquace, séduisant, vieux jeu et cassant, notre héroïne pimpante va découvrir qu’elle est une sorcière et qu’il existe tout un monde d’occultes. Pour mon plus grand plaisir, le bestiaire est riche (djinn, loup-garou, vampire, goule, banshee, fantôme, etc.) et chaque créature possède ses propres capacités comme la séduction ou la capacité de retracer la vie d’une victime en croquant un morceau de chair. Je me suis régalée à découvrir chaque espèce surnaturelle. Les membres de l’ACDC sont intéressants, sympathiques et fascinants… Mais mon chouchou est clairement Mozzie, un fantôme adepte des smileys/kaomojis. Je vous invite fortement à le rencontrer si ce n’est pas déjà fait !

‘’ヽ(´▽`)ノ’’



Comme dans tout ouvrage de bit-lit qui se respecte, la narratrice va enquêter sur une bien étrange affaire mêlant le monde des humains et celui des créatures fantastiques. Cependant, Esther ne saura pas vraiment compter sur ses qualités physiques ou sur son don magique… Mais plutôt sur son esprit d’analyse, son sens de l’observation, son courage, sa détermination et ses coéquipiers ! (•̀ᴗ•́)و ̑̑ On a enfin une héroïne « normale », qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui, malgré son attirance pour le beau vampire froid comme la mort, n’hésite pas à s’affirmer en le rembarrant. J’ai également apprécié le fait qu’Esther soit ronde, avec une tignasse indisciplinée et avec toute une panoplie de références pop-culture que j’approuve. On apprécie son côté naturel, voire on s’identifie facilement à elle.



En plus de posséder une chouette ambiance, le récit est dynamique. ʕᵔᴥᵔʔ On oscille entre découvertes du monde magique, enquête, rapprochement des personnages, action, etc. Le dosage est bon. En plus de rire souvent, on ne s’ennuie jamais ! D’ailleurs, on en redemande !! Maëlle Desard, il faut ABSOLUMENT que vous fassiez une suite. Je vous l’ai déjà dit, mais je le clame haut et fort : vos personnages principaux et votre univers ont énormément de potentiel ! Vous pourriez aisément écrire une saga sur cette super stagiaire… ♥ƪ(ړײ)‎ƪ​​
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Je voudrais avant tout remercier l’opération Masse critique de Babelio ainsi que les éditions Rageot pour l’envoi de ce roman jeunesse (Word souligne et me propose « cette romane jeunesse »…)

***

En traversant un centre commercial, Esther Parmentier, tire-au-flanc assumée, tignasse indomptable et pas mal de kilos en trop par rapport aux canons actuels de la séduction, va se retrouver mêlée à une enquête sur un meurtre et devenir la stagiaire de l’agent Sloan, un vampire extrêêêêmement séduisant ; il comprend le premier qu’elle est une sorcière. Pas une sorcière très douée, pas une sorcière très efficace, mais enfin, une sorcière : si elle a bien peu de pouvoirs, elle voit cependant des « traces » et des créatures que les autres ne voient pas. Elle possède aussi un esprit logique et une solide intuition, ce qui lui permettra de sortir ACDC (Agence de Contrôle et de Détection des Créatures), son employeur, de situations pour le moins compliquées…

***

Ce roman part vraiment dans tous les sens et c’est bien difficile d’en faire une synthèse. On se retrouve dans un monde où semblent s’être réunies toutes les créatures imaginaires que l’on connaît déjà (sorcières, vampires, fantômes, djinns, loups-garous, etc.), mais peuplé aussi des variantes de goules, de faës et d’encore plus étranges créatures, mélange des précédentes et des humains. Des portails sont ouverts entre deux mondes (la Terre et Sidh), et la LLC (la Ligue de Libération des Créatures) tentera un coup de force dont je ne vous dirai rien ici. L’enquête proprement dite, qui porte sur le meurtre d’un adolescent et la disparition de plusieurs autres, se perd dans des détails, et j’ai été submergée par une foultitude de personnages dont le rôle n’est pas clairement nécessaire…

***

Comme l’orthographe de « faës » m’intriguait, j’ai googlisé le mot et j’ai trouvé qu’il s’agissait de personnages d’un roman de Sandy Williams, La Diseuse d’ombres : Sidhe, tome I, classé par Google Books dans le genre « Romance paranormale » (sic), livre auquel, j’imagine, Maëlle Desard a voulu rendre hommage. J’ai d’abord cherché un sous-texte (plaidoyer contre le racisme et la grossophobie, lutte contre le sexisme, etc.), mais c’est à peine esquissé et ça ne tient pas la route. On tombe au contraire très vite dans les clichés sexistes : la grassouillette moche tombant raide dingue amoureuse du très beau (et mince, forcément) Loan. L’écriture prend le parti du mélange des niveaux de langue et de l’humour, humour auquel je suis restée la plupart du temps imperméable. En revanche, certains des kaomoji du fantôme m’ont amusée (ʕ•ᴥ•ʔ, ◔_◔), mais d’autres sont parfaitement incompréhensibles pour tout individu d'une génération née avant le début de ce millénaire (j'exagère à peine).

***

Je ne suis assurément pas le bon public pour ce genre de romans, mais je ne suis pas certaine que ma perception négative soit seulement due à une question de génération. J’aurais lâché ce livre avant la centième page si je n’avais pas eu à donner mon avis : j’ai trouvé l’enquête bâclée et le style trop approximatif.

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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Un roman qui sort totalement de mes habitudes littéraires. Souhaitant lire quelque chose donnant le sourire, j’ai été ici très bien servie. C’est une histoire totalement décalée avec une héroïne pas comme les autres. Les histoires fantastiques/paranormales ne sont pas du tout ma tasse de thé, mais j’ai tout de même bien apprécié, car c’est avec légèreté que nous entrons dans ce monde. L’intrigue est simple, efficace, le récit dynamique et l’action arrive très rapidement dès les premières pages.



Le personnage d’Esther, au caractère bien trempé et totalement attach(i)ante. Ne gardant pas sa langue dans sa poche, elle n’hésite pas à dire tout haut ce qui lui passe par la tête. Pauvre Loan qui doit la supporter la majorité du temps ! Mais elle nous fait beaucoup rire !

Vous allez aussi faire la rencontre de Mozzie, un personnage qui nous attendri rapidement (。◕‿¬。)



Pour ma part, le Tome 1 m’a largement suffi et je ne pense pas lire le Tome 2, car le côté paranormal m’a freiné. Par contre si vous êtes fans de ce style de roman, vous allez bien entendu vouloir lire le 2 car il y a tant d’autres choses dont nous souhaitons en savoir plus.

Fraicheur, humour et aventure sont trois maîtres mots qui résument assez bien cet ouvrage.



Bravo à Maëlle Desard pour sa pointe d’humour décalée et sa fraîcheur malgré la chaleur traversée par Esther !

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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Reçu dans le cadre d’une Masse critique exceptionnelle, je remercie Babelio et les éditions Rageot.



Publié en ce début de mois de juillet 2020 aux éditions Rageot, » Les tribulations d’Esther Parmentier, sorcière stagiaire Tome 1 : cadavre caché… vampire fâché « est le premier roman de Maëlle Desard. J’ai d’abord été attirée par la couverture. Et puis cette lecture, mais quel humour ! Excellent ! Un page turner fantastique.

Esther Parmentier a quitté sa Bretagne natale pour effectuer un stage de comptabilité dans une entreprise strasbourgeoise. Entre la chaleur intenable de cette journée d’été et les tâches qu’on lui confie, Esther attend avec impatience de rentrer chez elle. Dotée d’un physique plutôt ingrat, elle use de l’auto dérision avec beaucoup d’humour.

» Et pour ne rien arranger, mes cheveux avaient décidé de me dire merde. J’y avais coincé autant de pinces, d’élastiques et de barrettes que j’avais pu trouver dans mon appartement – sans succès. Mètre après mètre, mes longues mèches bouclées retournaient à la vie sauvage et venaient me narguer en se plaquant sur mon front ou ma nuque en sueur. »

Mais ce jour-là, en passant au centre commercial, une étrange pluie de paillettes recouvre des passants. Elle a à peine le temps de réaliser la singularité de la situation qu’elle est embarquée par un agent spécial. Mais quand je vous dis spécial, c’est un euphémisme. L’interrogatoire n’est qu’un pur moment d’échanges stériles…

» – Contentez-vous de la décrire.

– J’en sais rien, grommelai-je en observant l’étrange phénomène qui déversait des litres de paillettes à la minute comme un Coca dans lequel un coquin aurait enfilé un Mentos. C’est très beau, haut… comme ça, continuai-je en positionnant ma main au niveau de mon front.

– Quelle précision, vraiment ! Merveilleux.

– Mais je vous emmerde !

– Non, non c’est parfait. Donc je note : « hauteur : comme ça. »

Esther va finalement apprendre qu’elle est une sorcière incroyablement sous-douée (du jamais vu même) et intégrer l’ACDC (Agence de Contrôle et de Détection des Créatures) comme stagiaire. Son tuteur n’est autre qu’un vampire du nom de Loan, et au physique très avantageux, qui a la fâcheuse tendance (ou pas, selon le point de vu d’Esther) de circuler très légèrement vêtu.

» Trois jours. J’avais passé trois jours avec le vampire, et je m’y étais attachée comme une moule à un rocher particulièrement confortable. «

Pour résoudre cette enquête concernant la disparition des adolescents et la découverte d’un cadavre, Esther va faire équipe avec des Vampires, des Djinns, des Goules, des fantômes, des Loup-Garous et des Sorcières et des Banshees !

Dans ce roman on ressent pleinement l’influence de la littérature fantasy, chère à l’auteure. Pourtant assez hermétique à ce style, j’ai été embarquée dès les premières lignes par l’humour. Certaines répliques sont d’une telle spontanéité qu’il est impossible d’y résister. Vraiment une très belle découverte. Vivement le tome 2 !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Esther Parmentier, 19 ans, sorcière non répertoriée, est embauchée pour un premier stage dans une agence très spéciale... Délires assurés !



Esther Parmentier a quitté sa Bretagne natale pour un stage à Strasbourg dans une société informatique quand elle est repérée par l’Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles. Car Esther est une sorcière. À peine remise de cette découverte, et des tests visant à déterminer ses capacités, Esther apprend qu’elle n’a pas plus de pouvoirs qu’une allumette mouillée. Sa note sur l’échelle des pouvoirs est historiquement basse : 2 sur 82. Mais Esther est dotée d’un caractère de cochon, de solides capacités de déduction et est capable de résister aux pouvoirs de séduction des Créatures. Malgré son faible score, l’Agence décide donc de l’embaucher comme stagiaire.



J'ai beaucoup ri en lisant ce livre. C'est avec une plume pleine d'humour, fluide et directe que l'auteure dépoussière les clichés. Les tournures de phrases fond mouche à chaque fois. L'histoire est simple mais pleine d'actions et ne comporte aucun temps mort. Les personnages sont courageux, attachants,taquins et drôles. Ce livre est destiné à la jeunesse mais peut être lu par un large public. J'ai hâte de lire la suite. Vous êtes encore en train de lire cette chronique ? Mais qu'attendez- vous ??? Allez-vous vous le procurer et lisez le !!!
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Cet ultime opus reste dans la lignée de ses prédécesseurs : un condensé d’humour, d’auto-dérision, de magie, d’action, de situations loufoques, de références, de notes de bas de page rigolotes et de personnages secondaires. Certes, ce T3 n’est pas le meilleur (le premier reste the best), mais je me suis bien amusée aux côtés d’Esther et ses compagnons. Il est presque frustrant que ce soit terminé !
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Les tribulations d'Esther Parmentier, sorci..

Décidément, j'aime beaucoup suivre les aventures d'Esther Parmentier. Après un premier tome réussi, ce tome deux nous replonge dans la même ambiance un brin potache et l'on suit avec bonheur les nouvelles tribulations d'Esther et de son mentor Loan, suivi cette fois par l'agent Wolfgang, chargé de faire un audit sur leur travail.

Je me suis beaucoup amusée à la lecture de ce roman, avec des péripéties toujours aussi farfelues, une héroïne ingénieuse, mais toujours avec des idées tordues pour s'en sortir et des personnages secondaires haut en couleurs qui offrent de plus en plus d'épaisseur au monde créé par Maëlle Desard. Quant aux notes de bas de pages, elles sont vraiment tordantes.

Bon, et puis la fin, franchement... J'ai juste envie de dire "enfin" ! Mais évidemment, il faut maintenant attendre le tome trois. Et çà va être long...
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