AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Maëlle Guillaud (93)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Lucie ou la vocation

Lucie est une jeune fille sage, qui a perdu son père dans la prime enfance et qui a toujours suivi le chemin tracé par son entourage. La voici en Khâgne, soumise à la pression des concours et à la rivalité avec ses camarades. Loin de son amie Juliette, partie à Sciences Po, elle souffre, elle doute.



Lucie a la foi, elle a fréquenté l’aumônerie du lycée, les JMJ et a séjourné à Taizé, Là-bas, elle sentait la présence de Dieu la soutenir, et elle découvrait la fraternité du partage. Guidée par une amie de classe, Mathilde, elle se réfugie peu à peu dans une communauté religieuse, où elle franchit toutes les étapes, depuis un séjour parmi les novices jusqu'à la prononciation de ses vœux éternels.



Tour à tour Lucie fait le récit de sa progression dans la hiérarchie du couvent, alors que les mots de Juliette nous racontent la désintégration de son amie. Comment trouver la liberté dans l'enfermement ? Des trois vœux, pauvreté, chasteté, obéissance, c'est ce dernier qui est le plus pénible et compliqué pour Lucie. Elle se perd dans les méandres de la vie en communauté, avec ses mesquineries, ses jalousies, la cruauté et l'ambition de certaines, la lutte pour le pouvoir, les manipulations.



Quel mystère, que celui de la vocation religieuse !

C'est avec la curiosité du découvreur que j'ai abordé ce livre, comme j'aurais dévoré un récit chez les papous de Nouvelle-Guinée.

Par mon travail, je côtoie tous les jours des religieuses, mais je ne connais pas grand-chose de leur vie quotidienne, et encore moins celle des religieuses cloitrées.

J'ai découvert un monde terrifiant, livré aux luttes intestines et donc terriblement humain, malgré l'omniprésence de Dieu. Au lieu de voir Lucie s'élever par sa foi, j'ai eu le sentiment qu'elle se perdait.
Commenter  J’apprécie          20
Lucie ou la vocation

Lucie, jeune étudiante en khâgne, décide de se couper de la société et de vivre pleinement son amour pour Dieu, en entrant dans un prieuré.

Elle s’engage ainsi dans un choix certes difficile mais surtout lourd de conséquences : elle devra faire face à l’incompréhension de sa famille et ses amies, et se couper de la vie extérieure.

Pourtant, l’amour de Dieu n’est visiblement pas un long fleuve tranquille, et lui apportera son lot d’espoirs mais aussi de désillusions. Alors qu’elle était venue chercher une forme de paix et d’absolu, elle se retrouve dans une autre forme de société : fermée et régie par des règles et des luttes de pouvoir allant jusqu’à la manigance et la trahison, au final ce prieuré ressemble largement à la société qu’elle a quittée. Sur la forme, Maëlle Guillaud a opté pour un style original alternant le récit de Lucie avec des chapîtres en italique donnant la parole à Juliette, l’amie indéfectible. Celle-ci nous offre une très belle leçon d’amitié : même si elle ne partage pas le choix de Lucie, elle l’a soutiendra tout au long du livre.

Avec des mots simples et un style fluide, Maëlle Guillaud traite certes de l’amour de Dieu mais ce récit peut être extrapolé d’autres formes d’amour et de renoncement.



https://accrochelivres.wordpress.com/2016/08/31/lucie-ou-la-vocation-maelle-guillaud/
Commenter  J’apprécie          50
Lucie ou la vocation

Du premier roman de Maëlle GUILLAUD, "Lucie ou la vocation" je n’ai fait qu’une bouchée mais je l’ai savouré et m’en suis régalée du début à la fin.



Le titre porte en lui seul l’histoire. C’est celle de Lucie, étudiante en khâgne, amie de Mathilde et Juliette. Elle est dans le doute quant à son avenir, ses études, les luttes et la rivalité lui pèsent. Elle se sent amoureuse, amoureuse non pas d’un homme, mais de Dieu. Lucie a la vocation et entre au couvent. A partir de là, une autre vie commence.



Je le dis d’emblée, ce roman m’a fascinée, captivée, emportée. L’auteur, à coup de jolies phrases courtes, précises, à l’aide de réflexions parfaitement agencées et documentées, nous fait pénétrer dans la vie communautaire d’un couvent. Je me suis trouvée totalement embarquée au cœur de cette institution où, contrairement à ce que l’on pourrait penser, tout n’est pas amour. J’ai souffert au même titre que Lucie, qui entrée là pour se donner totalement à son "grand amour", se trouve confrontée aux bassesses humaines fussent-elles religieuses. Car, elle n’a pas hésité, pour accéder à ce fiancé extraordinaire au sens premier du terme, à faire vœu de chasteté, de silence, de pauvreté, d’obéissance. J’ai partagé toute la sensualité présente dans sa recherche de la foi, les prières, les sacrifices. J’ai douté en même temps qu’elle et j’ai espéré, espéré jusqu’au bout qu’elle quitte ce monde aux espérances bafouées.



Le récit est bouleversant de confiance trahie, d’oubli de soi, du pouvoir de l’église capable des pires stratagèmes pour faire plier ses brebis, les humilier, les retenir. La fin, que naturellement je ne divulguerai pas, prend une force particulière au moment où l’actualité fait souvent état de foi, de religion, de spiritualité.



L’honnêteté me pousse cependant à reconnaître que, sans cette aventure des "68 premières fois", je serais passée à côté de ce fabuleux roman et c’eût été une grossière erreur. Mais ce n’est pas de Dieu dont je suis tombée amoureuse mais bien de l’écrit de Maëlle Guillaud, une magnifique plume.

Un véritable bijou.

Commenter  J’apprécie          30
Lucie ou la vocation

C'est désormais sous le nom de soeur Marie Lucie que Lucie se fait appeler. Elle vient d'entrer dans les ordres... Et pas dans la plus légère des congrégations : lors de ses voeux, elle accepte la pauvreté, le silence et l'obéissance. Et il lui en faudra du courage pour accepter toutes les humiliations, l'abandon de soi, la rupture avec une vie qui n'était pas si triste et solitaire, la dureté d'une mère supérieure machiavélique... du courage ou de la foi ? Car là est le coeur de ce roman : jusqu'où peut on aller pour l'amour de Dieu ?

Maëlle Guillaud réussit avec ce premier roman à nous envoûter. Elle dépeint avec justesse ce monde clos des congrégations religieuses, soumet son personnage à tous les questionnements sur la foi et l'amour du Tout Puissant en nous laissant spectateur d'une vie difficile et sans appui. Un roman fort et très bien écrit !
Commenter  J’apprécie          430
Lucie ou la vocation



DERANGEANT : Le livre de Maelle Guillaud nos interpelle : comment peut on tout abandonner pour vivre sa foi, famille, amis, valeurs, soi ...

Le thème à priori ne m'intéressait pas et malgré tout je l'ai lu en une nuit ....

écriture vivante - le récit alterne la vie de Lucie et de son amie - personnages sincères, bref j'ai tout aimé





Commenter  J’apprécie          30
Lucie ou la vocation

J’ai découvert ce premier roman grâce à un service de presse et j’ai également assisté à une rencontre avec l’auteur. Je suis contente d’avoir eu cette occasion car je ne sais pas si la thématique m’aurait attirée de prime abord. Et pourtant, je suis ravie d’avoir pu faire cette découverte : je suis tout de suite entrée dans l’histoire et je l’ai dévoré dans la soirée !



Le récit alterne le point de vue de Lucie et celui de sa meilleure amie qui ne comprend pas son choix mais continue de lui rendre visite afin de ne pas perdre le lien. L’auteur nous propose donc les deux opinions : Lucie, convaincue de trouver dans cette vocation un épanouissement et un accomplissement, Juliette qui y voit un emprisonnement, un suicide social. Je trouve que l’auteur a traité ce sujet avec beaucoup de pudeur et une réelle volonté de ne pas faire un portrait à charge. Les intrigues de la congrégation ne mettent bien sûr pas à l’honneur l’Eglise mais le roman s’intéresse plutôt à la psychologie des personnages. Les deux amis sont très touchantes, chacune à leur manière, et l’on s’y attache très rapidement. Je n’ai pas pu fermer le roman avant la fin, complètement captivée par cette histoire et ce portrait de femme. La forme est également travaillée : l’écriture est sobre, rythmée et bien ciselée. Ce roman se lit donc avec beaucoup d’aisance. Une belle découverte parmi cette rentrée littéraire !
Lien : https://lecturesdemistinguet..
Commenter  J’apprécie          20
Lucie ou la vocation

Je me suis toujours méfiée des livres parlant de foi et de vocation. Il est vrai que le plus souvent on tombe soit sur le livre d'un fan béat de tel ou tel saint soit sur un auteur dont les fantasmes nous pondent un énième opus des "oiseaux se cachent pour mourir" en plus, le hasard fit que ce livre est écrit par une éditrice or ma dernière critique concernait "le sourire du diable" dans lequel je me posait la question de savoir si un éditeur est capable d'écrire un roman.



Par quoi commencer ?



D'abord j'ai lu le livre en quelques heures seulement, c'est vous dire comme il m'a passionné mais pas uniquement par son écriture.



Le livre de Maelle Guillaud pose de façon élégante et sensible des questions telles que "qu'est-ce que la foi ?", "jusqu'où peut-on aller pour la vivre ?" et surtout "comment rester fidèle à soi-même ?" et y répond avec justesse et émotion.



Pourtant ne croyez pas que vous n'allez que lire un livre sur les questionnements de Lucie par rapport à sa foi. En effet, un mystère (que je ne dévoilerai pas) va bousculer toutes nos certitudes, et celle de l'héroïne, et accélérer le rythme de ce livre au point de nous faire dévorer les pages qui prennent tout à coup un goût de roman policier.



Parlant de rythme d'ailleurs, ce qui m'a le plus frappée dans ce livre c'est qu'il est écrit, comme le serait un morceau de musique classique : chaque personnage, chaque voix a sa propre histoire, sa propre opinion sur le sujet mais ensemble ils forment la plus belle des compositions.



Que ce soit la voix pleine de grâce de Lucie, celle pleine de rancune et d'amour de Juliette son amie ou de douleur de sa mère. Que ce soit celles des nonnes unies ou discordantes ou même celle du Vatican distant mais stoique, toutes sont nécessaires et complémentaires pour comprendre notre héroïne et ce qu'elle traverse. Cependant, alors que la question religieuse est d'actualité et qu'il serait tentant dans un roman sur ce sujet d'y inclure sa propre opinion, l'auteure se garde bien de parler pour elle ou à la place de ses personnages ce qui les rends totalement crédibles. Tout au plus entend on un peu sa voix au travers de celle du père Simon qui dira page 184 "....lorsqu'il parle d'absolu. De cette vaine quête qui ne conduit qu'à l'embrigadement....".



"Lucie ou la vocation" est un vrai joyau pour premier roman. Il traite d'un sujet sensible avec émotion, grâce et élégance. C'est avec un pincement au coeur que je quitte Lucie au moment où sa vie prend un nouveau tournant et je me prends à espérer d'être le témoin des nouvelles questions que le futur amènera sur sa vocation et sur le monde en général.



Je mets 1 étoile pour l'écriture fine et élégante de l'auteure et sa capacité à nous rendre passionnants les moindres questionnements de Lucie



Je mets 1 étoile pour l'histoire qui a su poser les bonnes questions sans tomber dans la mièvrerie ou le fait divers



Je mets 1 étoile pour les personnages, tous plus attachants les uns que les autres.



Pour la couverture (dont la photo de cette silhouette en blanc dans une forêt glacée, illustre à elle seule l'état d'esprit de l'héroïne) il y aurait beaucoup de choses à dire mais elle représente tellement bien l'histoire du livre que ce serait totalement le spoiler aussi c'est avec plaisir que je donne cette étoile et j'espère voir beaucoup de commentaires dessus sur le blog.



Je mets 1 étoile sans hésiter pour la recommandation car c'est pour moi un livre qu'il faut avoir lu.
Commenter  J’apprécie          00
Lucie ou la vocation

Lucie est une jeune femme aimée de sa mère, de sa grand-mère et de sa meilleure amie, Juliette. Après une année difficile dans une grande école, Lucie laisse tout tomber pour suivre celui qu'elle aime éperdument : Dieu. Cet amour, cette passion l'a conduit à rentrer dans un Prieuré. Mais cette décision n'est pas sans conséquence et ouvre des portes que Lucie n'aurait jamais imaginé...



Maëlle Guillaud, éditrice de métier, signe ici son premier roman. Et quel roman pour cette rentrée littéraire 2016 !

On y découvre la personnalité complexe de Lucie qui est prête à tout par amour. Le thème de la passion religieuse est bien évidemment au cœur du livre. et interpelle complètement les lecteurs. On pense immédiatement à l'actualité... et cela dérange et nous amène à nous poser beaucoup de questions. Durant ma lecture, je laissais souvent le livre de côté pour y réfléchir, pour y penser. C'est un roman qui marque beaucoup... Lucie est un personnage psychologiquement très fragile. Parfois, je l'ai aimé, comprise, parfois, elle m'a énervé... Lucie ne laisse définitivement pas de marbre.



Maëlle Guillaud dresse aussi le paysage stricte et rude des couvents religieux. On découvre alors un monde cloisonné et méconnu et ,des religieuses avides de pouvoir mais qui sont très seules au nom de Dieu.



Maëlle Guillaud construit son roman autour de deux voix : celle de Lucie, bien évidemment et celle de sa meilleure amie; Juliette. Cette dernière, très proche de Lucie, ne comprend pas et se sent abandonné. Malgré cela, elle continue à la voir. Cette amitié m'a beaucoup touché et m'a interpellé..



Vous l'aurez compris, Lucie ou la vocation est un roman dérangeant, perturbant mais captivant ! Je le recommande sans problème et d'en parler autour de vous. Une vraie et belle découverte pour cette rentrée littéraire 2016 !
Commenter  J’apprécie          70
Lucie ou la vocation

" Ce livre nous interroge sur nos limites, sur jusqu'à nous sommes prêts à aller pour vivre notre vie comme nous l entendons ou comme elle est dictée par un engagement. ..

En effet, je trouve que renoncer à sa famille,à ses amis est un choix dur, atroce qui m'arracherait le coeur. Je me pose la question de savoir si je serais vraiment prête à tout sacrifier au nom d'un idéal, d'une personne, un boulot et je ne pense pas. En effet, qui si ce n'est nous même, peut décider de l'orientation à donner à notre vie? Le renoncement à nos habitudes , nos repères est une décision difficile à prendre mais Lucie a réussi à surmonter cela... Malgré ses doutes, ses peurs qu'elle a combattu à la force de son caractère, elle a découvert d'autres choses, une vie totalement différente, d'autres facettes d'elle-même,. LE dépassement de soi et de ses limites est souvent positif, encore faut il pouvoir faire céder ses propres barrières. Se lancer des petits défis quotidiens est un bon entrainement selon moi!

"Il fait écho à notre douloureuse actualité bouleversée par certains au nom d'une vocation ou d'une foi les entrainant parfois à franchir les limites légales."

(effectivement mes propos ne sont pas clairs donc je vais reformuler le tout différemment)

Ce texte fait écho à notre quotidien où des centaines de personnes se battent tous les jours, souvent seules de leurs côtés pour combattre une maladie, un fléau climatique, une injustice, qu'elles soient ou imprégnées de foi . D'autres sont prêts à sacrifier leur vies, à se dépasser afin d'aider les autres et ce courage, cette bravoure est à saluer et à faire croitre. Mais la foi ou tout autre idéal ne peut pas non plus tout justifier et tout légaliser: les limites judiciaires doivent être respectées (c'est bien les seules.. après franchir nos limites personnelles est propre à chacun-e)" Ce livre nous interroge sur nos limites, sur jusqu'à nous sommes prêts à aller pour vivre notre vie comme nous l entendons ou comme elle est dictée par un engagement. ..

En effet, je trouve que renoncer à sa famille,à ses amis est un choix dur, atroce qui m'arracherait le coeur. Je me pose la question de savoir si je serais vraiment prête à tout sacrifier au nom d'un idéal, d'une personne, un boulot et je ne pense pas. En effet, qui si ce n'est nous même, peut décider de l'orientation à donner à notre vie? Le renoncement à nos habitudes , nos repères est une décision difficile à prendre mais Lucie a réussi à surmonter cela... Malgré ses doutes, ses peurs qu'elle a combattu à la force de son caractère, elle a découvert d'autres choses, une vie totalement différente, d'autres facettes d'elle-même,. LE dépassement de soi et de ses limites est souvent positif, encore faut il pouvoir faire céder ses propres barrières. Se lancer des petits défis quotidiens est un bon entrainement selon moi!

"Il fait écho à notre douloureuse actualité bouleversée par certains au nom d'une vocation ou d'une foi les entrainant parfois à franchir les limites légales."

(effectivement mes propos ne sont pas clairs donc je vais reformuler le tout différemment)

Ce texte fait écho à notre quotidien où des centaines de personnes se battent tous les jours, souvent seules de leurs côtés pour combattre une maladie, un fléau climatique, une injustice, qu'elles soient ou imprégnées de foi . D'autres sont prêts à sacrifier leur vies, à se dépasser afin d'aider les autres et ce courage, cette bravoure est à saluer et à faire croitre. Mais la foi ou tout autre idéal ne peut pas non plus tout justifier et tout légaliser: les limites judiciaires doivent être respectées (c'est bien les seules.. après franchir nos limites personnelles est propre à chacun-e)

" Ce livre nous interroge sur nos limites, sur jusqu'à nous sommes prêts à aller pour vivre notre vie comme nous l entendons ou comme elle est dictée par un engagement. ..

En effet, je trouve que renoncer à sa famille,à ses amis est un choix dur, atroce qui m'arracherait le coeur. Je me pose la question de savoir si je serais vraiment prête à tout sacrifier au nom d'un idéal, d'une personne, un boulot et je ne pense pas. En effet, qui si ce n'est nous même, peut décider de l'orientation à donner à notre vie? Le renoncement à nos habitudes , nos repères est une décision difficile à prendre mais Lucie a réussi à surmonter cela... Malgré ses doutes, ses peurs qu'elle a combattu à la force de son caractère, elle a découvert d'autres choses, une vie totalement différente, d'autres facettes d'elle-même,. LE dépassement de soi et de ses limites est souvent positif, encore faut il pouvoir faire céder ses propres barrières. Se lancer des petits défis quotidiens est un bon entrainement selon moi!

"Il fait écho à notre douloureuse actualité bouleversée par certains au nom d'une vocation ou d'une foi les entrainant parfois à franchir les limites légales."

(effectivement mes propos ne sont pas clairs donc je vais reformuler le tout différemment)

Ce texte fait écho à notre quotidien où des centaines de personnes se battent tous les jours, souvent seules de leurs côtés pour combattre une maladie, un fléau climatique, une injustice, qu'elles soient ou imprégnées de foi . D'autres sont prêts à sacrifier leur vies, à se dépasser afin d'aider les autres et ce courage, cette bravoure est à saluer et à faire croitre. Mais la foi ou tout autre idéal ne peut pas non plus tout justifier et tout légaliser: les limites judiciaires doivent être respectées (c'est bien les seules.. après franchir nos limites personnelles est propre à chacun-e)



" Ce livre nous interroge sur nos limites, sur jusqu'à nous sommes prêts à aller pour vivre notre vie comme nous l entendons ou comme elle est dictée par un engagement. ..

En effet, je trouve que renoncer à sa famille,à ses amis est un choix dur, atroce qui m'arracherait le coeur. Je me pose la question de savoir si je serais vraiment prête à tout sacrifier au nom d'un idéal, d'une personne, un boulot et je ne pense pas. En effet, qui si ce n'est nous même, peut décider de l'orientation à donner à notre vie? Le renoncement à nos habitudes , nos repères est une décision difficile à prendre mais Lucie a réussi à surmonter cela... Malgré ses doutes, ses peurs qu'elle a combattu à la force de son caractère, elle a découvert d'autres choses, une vie totalement différente, d'autres facettes d'elle-même,. LE dépassement de soi et de ses limites est souvent positif, encore faut il pouvoir faire céder ses propres barrières. Se lancer des petits défis quotidiens est un bon entrainement selon moi!

"Il fait écho à notre douloureuse actualité bouleversée par certains au nom d'une vocation ou d'une foi les entrainant parfois à franchir les limites légales."

(effectivement mes propos ne sont pas clairs donc je vais reformuler le tout différemment)

Ce texte fait écho à notre quotidien où des centaines de personnes se battent tous les jours, souvent seules de leurs côtés pour combattre une maladie, un fléau climatique, une injustice, qu'elles soient ou imprégnées de foi . D'autres sont prêts à sacrifier leur vies, à se dépasser afin d'aider les autres et ce courage, cette bravoure est à saluer et à faire croitre. Mais la foi ou tout autre idéal ne peut pas non plus tout justifier et tout légaliser: les limites judiciaires doivent être respectées (c'est bien les seules.. après franchir nos limites personnelles est propre à chacun-e)





Commenter  J’apprécie          10
Lucie ou la vocation

Lucie aime et Lucie aime sans retour, sans compter, sans peur de se tromper… mais Lucie aime celui pour lequel il faut donner sa vie sans compter, sans retour, et qui sait peut-être sans peur de se tromper… Contre l’avis de tous, alors qu’elle est une brillante étudiante en Khâgnes, Lucie découvre sa vocation, son amour inconditionnel pour ce Dieu à qui elle décide de dédier sa vie. Au grand désespoir de sa mère dont elle est la fille unique et qui rêvait déjà de petits enfants à dorloter, au grand désespoir aussi de Juliette, son amie de toujours, sa presque sœur, qu’elle abandonne sans regrets en rentrant dans les ordres.

Car Lucie va rentrer dans les ordres, et pas n’importe où puisqu’elle choisi une congrégation de sœurs qui font vœu de silence et s’enferment au couvent. Amour absolu et incompréhensible pour la plupart de ceux qui l’entourent, mais avouons-le aussi pour la plupart d’entre nous lecteurs qui nous pensons libres et éclairés. Pour moi en tout cas, qui n’imagine pas qu’une telle vie puisse être rêvée par des jeunes filles d’aujourd’hui. Voilà donc un livre étonnant qui nous plonge dans une communauté et un univers que j’ai ressenti comme quasiment carcéral, avec ses tentions, ses rancœurs, ses jalousies, entre femmes qui ont fait vœu de pauvreté, abstinence et … obéissance. Jeux de pouvoir au sein de ce couvent, entre la mère supérieure et toutes celles qui espèrent un jour accéder au titre, dominer les autres. Car l’univers d’un couvent est conforme à la société, avec ses tensions et ses jalousies, son amour absolu pour un Dieu omniprésent et pourtant absent, avec ses doutes quant à la justesse du chemin choisi. Et au dehors, mais si proche, les doutes d’une adolescente qui pressent sa vocation puis l’assurance d’une presque adulte qui affirme sa vocation, l’amitié plus forte que tout, l’amour inconditionnel d’une mère, de celles ou ceux qui ne comprennent pas mais qui doivent accepter pour ne pas perdre….

Je n’ai pas pu m’empêcher de faire la comparaison avec ceux qui s’embarquent pour faire le Jihad… sûrs de leur choix, terrible et incompréhensible pour leurs proches, ou ceux qui se convertissent quand ils pensent qu’ils ont trouvé la lumière, la voie. Ah, l’absolu pouvoir d’une religion et de ses extrêmes. L’incompréhension face à celui qui s’engage sans possibilité de retour. Voilà un livre assez dérangeant. Je pensais ne pas aimer, et en fait je me suis laissée happer par Lucie, sa foi qui l’emporte là où tant auraient abandonné, sur des chemins difficiles et si compliqués, si tendus, loin finalement de son idéal religieux d’amour absolu et joyeux, mais dans un univers dont on ne ressort pas si facilement.

Cette vie ou une autre, laquelle vaut le coup d’être vécue ? Et si elle avait raison ? Lesquels sont dans le vrai finalement, ceux qui doutent ou Lucie qui va au bout de son amour ? Je n’ai toujours pas de réponse. Même si « Lucie ou la vocation » est réellement un livre qui interroge le lecteur, j’avoue que je l’aurai bien parfois secouée un peu pour qu’elle réagisse !
Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          62
Lucie ou la vocation

LUCIE OU LA VOCATION DE L’AUTEUR MAELLE GUILLAUD 200 PAGES EDITIONS HELOISE D’ORMESSON SORTIE LE 18 AOUT 2016



Un premier roman, un livre excellent, coup de cœur
Commenter  J’apprécie          10
Lucie ou la vocation

A l’âge où les jeunes filles rêvent Liberté, prince charmant et études, à l’âge où elles se projettent dans un avenir tout tracé, Lucie, élève de la prestigieuse khâgne, va choisir un autre Destin en répondant à l’Appel de Dieu. Elle espère alors trouver la Paix intérieure et se prémunir de souffrances , comme celle liée à la mort de son père.



« Ma vie a pris un sens ».



Elle va alors devenir Sœur Marie-Lucie, une novice parmi tant d’autres, qui va subir humiliations et brimades, au nom de Celui auquel elle a choisi de s’unir.
Lien : http://nathdelaude.canalblog..
Commenter  J’apprécie          30
Lucie ou la vocation

Lucie vit dans la pression de Khagnes... un jour, elle tombe amoureuse... elle découvre la foi en dieu et décide d'y vouer sa vie. Ce livre est le récit des mises à l'épreuve de sa foi. Ces mises à l'épreuve viennent autant de ses proches, des autres soeurs que d'elle même. J'ai l'impression aussi que ce livre est un combat entre les croyants et les non-croyants à certains egards. En effet, Lucie est la naratrice principale mais à plusieurs reprises, les points de vue de sa meilleure amie et de sa mère viennent se greffer au récit.

Au fil du livre, on voit que Lucy fait tout pour effacer sa personnalité pour son Amour de Dieu, son dévouement à Dieu. En parallèle de cet effacement, on voit dans le regard de ses proches l'incompréhension, la tristesse. On a presque l'impression qu'ils font le deuil de Lucy. A chaque cérémonie, juliette, sa meilleure amie est présente comme si elle venait à un enterrement.

Le désoeuvrement de la mère de Lucy est aussi très poignant. On l'empêche de voir sa fille. On lui enlève la chair de sa chair.

Bien plus qu'un choix de vie, en choisissant la foi, Lucy renonce à elle même.

Je suis pas vraiment croyante et pourtant dans ce livre, j'ai reussi à me reconnaitre. Au fond, ce n'est pas seulement un questionnement sur la foi, l'amour de Dieu. C'est aussi et surtout un livre sur l'influence qu'ont les autres sur nous, sur la volonté de suivre nos idées et nos choix sans culpabiliser des réactions des autres. C'est aussi un libre sur l'amitié. Car Juliette ne comprend pas le choix de Lucy et pourtant elle fait tout pour essayer.. pour ne pas la perdre.

Un roman touchant et un belle écriture qui nous fait oublier que l'on tourne des pages. Nous nous questionnons nous aussi sur le sens d'une vie.

Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Maëlle Guillaud (250)Voir plus

Quiz Voir plus

detective conan en 10 questions

comment d'appelle conan en vrai

conan edogawa
sinichi kudo
ran mouri
kogoro mouri
naruto uzumaki
monkey.d.luffy

11 questions
43 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , détective , Enquêtes criminellesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}