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3.32/5 (sur 244 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Barbastro , le 19/07/1962
Biographie :

Manuel Vilas Vidal est un écrivain, poète et romancier espagnol.

Il a étudié la philologie hispanique et a travaillé pendant plus de vingt ans comme professeur du secondaire dans divers instituts.

Dans ses interviews, il a expliqué qu'à l'âge de treize ans "Je voulais former un groupe de rock and roll, mais comme je n'avais aucun talent, je me suis consacré à la littérature, ce qui était le plus proche possible de ce que je recherchais." Après avoir lu Rimbaud et Baudelaire, il commence à écrire de la poésie et se plonge dans la littérature, déclarant croire en la « littérature transmédia », ainsi que des suppléments littéraires (2019). Il collabore également avec Cadena Ser. El País. Il est également collaborateur de ABC et El País, La Vanguardia, les journaux du groupe El MundoHeraldo de Aragón​ Il a collaboré à divers médias,

"On Air" ("Aire Nuestro", 2009), lauréat du Premio Cálamo - Libro del año 2009, est son premier roman et le premier traduit en français.

Dans "Ordesa", alors en deuil de ses parents, il ravive le souvenir d’une modeste famille espagnole à l’heure du franquisme déclinant. Pour ce roman, il reçoit le prix Femina étranger 2019.

Il vit dans l'Iowa où il enseigne l'écriture créative.
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Rencontre animée par Sophie Joubert Interprète : Manuela Corigliano Quand Marcelo disparaît, Irene rassemble ses économies, quitte Madrid et embarque pour un voyage autour de la Méditerranée à bord d'un cabriolet. de restaurants en hôtels de luxe, de la Cinecittà à Sète, des décors de Ben-Hur aux cimetières marins, chaque escale a son lot de solitude et de rencontres. Telle une sorcière de l'amour invoquant le fantôme de Marcelo, elle ressuscite l'homme de sa vie dans le corps consommé des amants qu'elle collectionne, jusqu'à ce que le roman d'amour prenne des allures de thriller dramatique… En partenariat avec l'Institut Cervantes. À lire – Manuel Vilas, Irene, trad. de l'espagnol par Isabelle Gugnon, éditions du sous-sol, 2024.

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Citations et extraits (109) Voir plus Ajouter une citation
Je pense que la chute de l'érotisme se fait graduellement et qu'il faut avoir vécu toutes ses étapes, tous les degrés de la descente jusqu'à atteindre le degré zéro, stade de l'adieu profond.
Notre amour a duré le temps d'un flacon de Chanel N° 5. On se croirait dans un boléro.
Je pourrais me battre pour elle, c'est ce que je me dis: bats-toi pour elle, tu n'as rien tenté.
Je pourrais lui téléphoner un millier de fois.
Je ne le ferai pas. (...)
J'ai choisi de l'exalter à travers ma mémoire.
Je préfère le souvenir d'un amour.
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" L’amour rend la laideur et la méchanceté du monde invisibles. "

(page 22).
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Il y a de la beauté dans l'hypocondrie, car tout humain, à la moitié de sa vie, passe son temps (peut-être avant de s'endormir, le soir, ou quand il prend les transports publics ou s'assoit dans un cabinet médical) à affabuler sur le genre de maladie qui l'arrachera du monde. Il invente, ourdit des histoires à propos de sa propre mort, qui vont du cancer à l'infarctus, de la mort subite à la vieillesse interminable.
Nul ne sait comment il mourra, et notre appréhension devient mélancolie; la tradition de la mélancolie devrait être remise au goût du jour. C'est un mot que plus personne n'emploie.
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Ce qui peut arriver de pire à un pays est également valable pour un humain. Le pire reste immuable au travers des époques et de l'histoire: le pire, c'est être pauvre. (...) les hommes ont besoin de maisons, de placards, de vêtements, de draps, de serviettes, de chaussures, de voyages, de voitures, d'avions. Ils ne se contentent pas d'être au monde, ils ont besoin d'être comblés.
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Irene,
Quand je regarde la mer, tout m’est égal.
Quand je regarde la mer, le temps n’existe pas.
Quand je regarde la mer, je peux tout inventer.

(page 138).
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(...) l'intensité étant le carburant de la passion, aucune passion amoureuse qui en soit réellement une ne dure.
Si nous avions toujours été ensemble, nous n'aurions pas été heureux.
Nous nous sommes séparés mais n'avons pas été heureux pour autant.
Il ne nous reste plus qu'à nous raccrocher sauvagement aux mots en répétant inlassablement une phrase en anglais, The way we were, "Tels que nous étions", ou, de manière plus déchirante, comme dans le vers d'Idea Vilariño: "Je ne te verrai pas mourir."
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Des silences s'installent toujours entre nous, dans lesquels s'aventurent la densité de la vie et les horribles questions, comme de se demander jusqu'où nous pourrons aller, si nous sommes susceptibles de nous meurtrir avec indifférence, si nous nous aiderons l'un l'autre en cas de besoin, autant d'interrogations contenues dans ces silences, elle et moi en avons conscience car nous sommes des adultes, nous savons que le temps de l'ignorance de ces questions est celui de la jeunesse, l'époque dorée de l'amour puisque ces doutes en sont absents.
Maudit soit l'âge mûr, celui des précautions incessantes qui effraient l'amour.
L'âge d'un million de garde-fous.
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Le système nerveux d'un être humain est fragile, et cette fragilité n'est pas une faiblesse, non, elle ne l'a jamais été. C'est une délicatesse qu'ont certains humains, une solidarité envers d'autres créatures fragiles telles que les zèbres, les moineaux ou les fleurs.
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Les yeux des humains se plissent lentement. Ceux des bébés sont comme d'immenses soleils. Ceux des enfants également, alors que les yeux des adolescents sont déjà plus petits et se ferment au fil des années. Au début c'est imperceptible, seule la photo révèle cette dimension non officielle de la sénescence et de l'approche de la fin. (...)
A quarante ans nos yeux ne sont plus des sphères.
Ils deviennent peu à peu des amandes.
Ils se ferment lentement, et à cinquante ans nous avons tous un regard oriental, l'amande de la décrépitude.
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La paix est une utopie. Il n'y a pas de paix pour celui qui a vécu et vit toujours, juste une cohabitation avec le mal, mais pas de paix.
La paix n'existe pas.
C'est une superstition des humains.
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