Citations de Marc-Antoine Mathieu (176)
Le rire : la plus belle échappatoire à l’excès de lucidité.
- Je cite : « Un Dieu qui pourrait être prouvé serait un Dieu qui n'existerait pas... ou alors ce serait un faux dieu... une idole. Prouvez -moi et je cesserai d'exister... »
- Provocation !
- Non... un défi intéressant.
- « si mon existence arrivait à être prouvée scientifiquement, elle risquerait de se voir un jour réfutée, comme n'importe quelle autre certitude scientifique... »
Quelqu'un a dit un jour : Avec une campagne de presse bien menée, au bout de deux mois les gens croiraient en Dieu.
(Dieu)
- Et si je n'existais que parce que l'humanité m'a fait exister ? ... Vous ne pouvez accepter l'idée d'infini. Il vous faut absolument un début, une origine... cela vous rassure, vous épargne un vertige qui ne vous convient pas...
La conscience est une formidable machine à tisser du sens, surtout quand elle n'en trouve aucun.
Le hasard c’est Dieu qui joue incognito.
Albert Einstein
Dieu, c’est la solitude des hommes.
Jean-Paul Sartre
Nous sommes toujours en retard aux rendez-vous fixés par la fatalité. Ainsi, lorsque son ami Édouard le quitta, Émile ne souffrit pas tout de suite. Il fut comme anesthésié par la douleur trop soudaine.
Ici il n'y a rien...
... Hormis peut-être un espace que je ne peux que supposer.
Tout mon destin était là, mis à plat, écrit… et il m’avait été donné pour un instant d’y échapper.
Je songeai alors que si toutes ces pages étaient là, je devais pouvoir trouver celle qui contenait la suite de l’histoire, celle qui me permettrait peut-être de réintégrer mon rêve. Je me mis donc en quête de cette page, en prenant bien barde de marcher entre les cases.
La vie rêvée des nuages est exactement la même que la vie qu’ils mènent. Ils se font et se défont, entre-temps ils visitent toutes les formes possibles.
Ils sont un doux chaos. Ils sont le mouvement fantasque et majestueux de l’immuable.
"Si on était seul à croire, croirait-on encore?" Voilà bien une question que ne se posent plus les foules. Grâce à Dieu, il suffit maintenant de le voir pour le croire !
J’ai pensé à l’astronaute Michael Collins….le grand oublié de l’aventure lunaire.
Celui qui est resté seul à bord du vaisseau spatial 107… Apollo 11.
C’est lui le vrai héros de l’histoire.
Les deux autres étaient ensemble, ils pouvaient se rassurer en faisant des bonds d’enfants dans le sable lunaire.
Mais lui, Collins….lorsque le vaisseau est passé du côté de la face cachée de la lune…
Il est resté seul, sans voir ses équipiers, sans voir la Terre….
…seul sans pouvoir communiquer avec eux, ni avec elle….
…totalement séparé du monde
...tous ces livres, toutes ces mémoires entreposées firent germer en moi une interrogation étrange... étais-je, comme eux, écrit ?
602.614 zettaoctets: C'est le poids de la mémoire de l'ancien monde.
Les véritables héros ne choisissent jamais de l’être.
Et si l'infini était à la fois continu et discontinu?
Potentiel et actuel?
C'est possible:
L'infini se gausse des horizons.
" - Ah ! vous les hommes et votre raison ! Vous vous êtes déjà interrogé sur la raison des questions ? La raison a-t-elle une raison d'exister ?.. Pourquoi faudrait-il que les choses n'aient plus de pourquoi ?
- Pourquoi pas ?
- Ce n'est pas une raison "
J’eus la sensation soudaine qu’il me fallait faire marche arrière sans réfléchir, fuir immédiatement pour détruire l’inexorable et stopper cette histoire, mais tous ces livres, ces mémoires entreposées firent germer en moi une interrogation étrange... étais-je, comme eux, écrit ?
Convaincu du parfait désintérêt dont son livre ferait l'objet, il fut très surpris de découvrir que la totalité des exemplaires s'étaient vendus dès les premières semaines.