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Critiques de Marc Roche (37)
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Un ménage à trois

Madame, mademoiselle, monsieur ! C'est ce mercredi 29 juillet 1981, à la cathédrale Saint Paul, que va se dérouler le mariage de Lady Diana Spencer et du prince Charles d'Angleterre.





Entendez la foule, 700 millions de spectateurs et le "God save the Queen"...

Le voile de la mariée est retenu par une tiare de diamants...

" Vous étiez inquiète, Madame ( Diana), rassurez vous, vous étiez superbe."

C'etait Léon Zitrone en direct, à vous l'antenne...





Diana avait de quoi être inquiète... Elle n'ignorait pas l'existence de sa rivale, Camilla, mais quand on épouse un prince, comme dans un conte de fées, on n'imagine pas qu'il puisse en transformer... en crapaud?





"Honni soit qui mal y pense" C'est la devise sur le ruban bleu de l'ordre de la jarretière, qu'arbore Charles pour son mariage !





Où est le 3ème personnage, Camilla, de ce qui semble un vaudeville, "Un ménage à trois" ou une pièce de Shakespeare comme "Beaucoup de bruit pour rien"...

Mais, qui se terminera par un naufrage comme "La tempête " du dramaturge...





Au mariage du siècle, "la robe de Camilla était couleur de cendres, comme à des funérailles. " Dira Lady Diana.

Diana, "l'oie blanche", disait Camilla.





La nuit de noces des nouveaux mariés se déroula dans le manoir des Mountbatten, à Romsey. Pourquoi ?





Parce que "c'est là que Charles a fait l'amour pour la première fois, à Camilla, en 1971."





Diana est vierge. La nuit de noces est un échec...

"Rien de spécial, plaisant certes, mais elle était si naïve." Avouera Charles !

Un crapaud ? Un vrai crapaud buffle, alors...

Ou un crapaud muffle ( grâce à mcd30, merci!)





Quatorze ans plus tard, Diana lâchera, avec son charmant sourire:

" Dans ce mariage, il y avait embouteillage. Nous étions trois."





Et dans toute fable, il faut une Reine mère, des parents trop distants et froids, un garde du corps (Barry Mannakee)...

Et sans doute plus tard, un "maure", Dodi al-Fayed comme dans... un drame de Shakespeare?





Comment Camilla a pu séduire Charles, comment Lady Diana a lâché un scandale ?(Schoking!)

Comment la Reine a pu tolérer cet état de choses? A cup of tea, darling?





" Good-bye, England rose

May you ever grow in our hearts."

Et tu n'as jamais su à qui te raccrocher

Quand la pluie ne s'arrêtait pas."

Elton John pour Lady Diana.
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Elizabeth II : Une vie, un règne

Une biographie de plus, mais joliment écrite par Marc Roche, correspondant au Monde, mélant habilement anecdotes et faits historiques et surtout capable de nous remplir d'empathie.



Des détails surprenants comme les stratégies du palais pour regagner l'adhésion du peuple ou le rôle religieux de la reine comparée à Mohamed VI!



Cette grande dame travailleuse et irréprochable m'évoquait notre 'dynastie' De Croo, ce brave Alexander!

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Elle ne voulait pas être reine !

Elisabeth II... Elle n'aurait pas dû être reine..C'est son oncle le roi Edward VIII qui était roi et le père d'Elisabeth était le deuxième fils du roi précédent George V. Mais lorsque Edward VIII abdique en 1938 pour pouvoir épouser Wallis Simpson, américaine et divorcée, c'est le père de la future Elisabeth II qui arrive sur le trône d'Angleterre sous le nom de George VI et Elisabeth devient tout naturellement la princesse héritière.



Et quelle carrière de reine! Son père George VI meurt en 1952 et Elisabeth est couronnée reine d'Angleterre le 2 juin 1953 car la coutume veut qu'on laisse une période de un an entre la mort du souverain et le couronnement de son descendant. Elle devient ainsi le quarantième monarque depuis Guillaume le Conquérant.



Une carrière de plus de 60 ans donc, fait très rare...Elisabeth va connaître 13 présidents américains, depuis Harry Truman jusqu'à Donald Trump.

Deux Premiers ministres auront une place particulière parmi tous ceux qu'elle va cotoyer: Winston Churchill et Margaret Thatcher..

Churchill en premier lieu bien sûr: c'est lui qui va guider ses premiers pas de reine et lui servir en quelque sorte de mentor.

Avec Margaret Thatcher les relations seront différentes. Mme Thatcher a été chef de l'opposition conservatrice entre 1975 et 1979 puis Premier Ministre entre 1979 et 1990. Deux femmes plutôt timides (malgré les apparences) et qui aiment s'entourer uniquement d'hommes dans leur travail.

La reine a apprécié la fermeté de Mme Thatcher pendant la crise des Malouines (les îles Falkland) lorsque les dictateurs argentins avaient occupé cet archipel de l'Atlantique situé à plus de 13 000 km des côtes anglaises.

Par contre la reine avait appelé Mme Thatcher à plus d'humanité lors de la mémorable grève des mineurs de 1984-1985.



Ce livre de Marc Roche, journaliste belge, longtemps correspondant du Monde à Londres et qui travaille maintenant pour Le Point, met en relief les étapes importantes de la vie de la reine, ses traits de caractère, sa manière de gouverner, ses rapports avec les dirigeants d'autres pays et ses rapports avec son entourage, ses relations souvent difficiles avec ses belles-filles et son affection entière pour le prince William, son petit-fils, futur roi, tout en ne remettant pas en cause la légitimité de son fils Charles à lui succéder.



On apprend ainsi qu'elle a eu d'excellentes relations avec Jacques Chirac et François Mitterrand (qui lui était d'ailleurs un peu apparenté) mais beaucoup moins bonnes avec le Président Giscard d'Estaing par exemple dont elle n'appréciait pas les manières de "faux aristocrate".



La reine a un style bien à elle, inimitable comme ses tenues vestimentaires, qui suscite admiration et envie.



Elle cultive l'art de la distance, évite toute familiarité car pour elle cela entraîne le mépris mais pour autant se montre très soucieuse du bien-être de son peuple.

Elle est attachée à un certain univers conservateur, loin de l'atmosphère multiculturelle des grandes villes comme Londres.



L'auteur nous montre une femme croyante qui a toujours considéré sa fonction comme religieuse.

Elle tient à perpétuer la monarchie constitutionnelle même si cela a parfois un prix: ainsi elle a réduit fortement le nombre de bénéficiaires de la liste civile.

Elle arrive à faire cohabiter deux univers antagonistes, celui élitiste d'antan et celui d'une nouvelle société méritocratique.



Un de ses (rares?) défauts est de ne pas savoir parfois taper du poing sur la table comme lors du coup illégal réalisé par le gouverneur en Australie John Kerr qui, en 1975 avait limogé le Premier ministre travailliste Gough Whitlam.



Un livre passionnant donc, qu'on lit d'une traite...

Plus de 60 ans de la vie de l'Europe et de l'Angleterre, l'adhésion à l'Union Européenne en 1973 et le Brexit maintenant...

Une hypothèse de l'auteur: la Reine serait secrètement favorable au Brexit...mais elle a gardé toute la neutralité sur ce sujet, ne devant pas intervenir sur les sujets politiques...

Un magnifique portrait d'une femme qui force l'admiration pour son courage pendant la guerre et sa popularité.

Quel vide cela va faire quand elle ne sera plus là.......



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La Banque : Comment Goldman Sachs dirige le..

C'est avec la biographie d'Elizabeth II que j'ai découvert Marc Roche. Je poursuis avec celle de Goldman Sachs.



Pas vraiment de structure dans ce livre, biographies des PDG principaux, rapport avec les autres géants, JP Morgan, Barklays..., (et de celles-ci avec la religion), la culture des 'moines banquiers' chez Goldman et ses 14 règles dont l'intégrité mise à mal notamment par les écoeurantes commissions que se sont attribués les cadres après le renflouement par l'argent du contribuable de la crise des subprimes et la vigoureuse réplique d'Obama en 2010.



Des côtés plus techniques également pour que la Grèce puisse intégrer l'Europe, la fusion Arcelor Mittal, les spéculations sur le sous-sol africain et le pétrole... mais tout est admirablement documenté par ce journaliste qui avait ses entrées presque partout.

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La Banque : Comment Goldman Sachs dirige le..

Comment résumer ce livre et vous parler de ces vautours de Goldman Sachs ? Et encore, "vautours" est insultant envers ces charognards (je parle des oiseaux) qui rendent service, se contentant d'arracher la chair de bête morte et remplissant un rôle d'utilité publique.



Le terme de "tique" serait plus appoprié pour Goldman Sachs (GS)... ça vous pompe de votre vivant... et ce parasite est capable de survivre durant longtemps, en plus.



Pour résumer les types de Goldman Sachs, on pourrait dire que c'est la société qui affrète votre navire, remplit vos soutes, engage l'équipage, finance le voyage, agite son mouchoir sur le quai... tout en sachant que, de l'autre côté, lorsque vous serez en pleine mer, ses propres flibustiers attaqueront votre bâtiment, le pilleront et le couleront.



Le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière (et ses économies, tiens, tant qu'à faire !).



Goldman Sachs, c'est le dieu romain Janus, le dieu aux deux visages : d'un côté, elle aide la Grèce à magouiller sa comptabilité (avec un procédé simple, en fait) et dans son dos, elle spécule sur sa chute. La spéculation provoquant la chute...



Tout le temps, alors qu'elle se dit "au service de son client", elle magouille dans son dos. Le client pourrait claquer la porte, pensez-vous... Que nenni ! Ils sont les meilleurs dans leur job ! Cherchez pas mieux, vous trouverez difficilement. Alors, on tolère que tout en vous servant, ils vous b****** pour ne pas dire qu'ils vous en******.



Responsable de la crise financière de 2008 (les subprimes Abacus, c'est GS), responsable aussi durant la crise de 1929... Je me dis que si elle avait existé en l'an 33, elle aurait conseillé un certain Jésus tout en spéculant sur sa suspension...



Sa force ? Tout le système est gangrené par des anciens de LA banque.



Romano Prodi ? Un ancien de Goldman Sachs.



Mario Monti ? Idem !



Mario Dragi ? Aussi !



LA banque, c'est une pieuvre, elle a des "anciens" partout, surtout à la Maison-Blanche, aux Finances, of course !



Certes, j'étais au courant de certaines choses (j'ai mes sources sérieuses et éclairées), mais pas de tout... je comprend mieux cet ami qui riait en me disant que les gouvernements ne servaient plus à rien puisque le monde était dirigé par des financiers...



Il a raison. Le monde est gouverné par les banques, en particulier GS.



Avez-vous lu "La firme" de John Grisham ? Et bien, en lisant le livre, j'avais l'impression de me retrouver dans le livre de Grisham ! LA banque, c'est un peu "La firme"... en vingt fois pire !



Marc Roche, l'auteur, je le connaissais de par ses articles dans le journal "Le Monde" - La lettre de la City - que je lis toujours avec plaisir.



Pourtant rétive à l'économie, j'ai dévoré ce livre, ingurgitant toute cette masse d'horreurs, apprenant toujours plus sur cette crise qui nous a déjà coûtée bonbon et qui est loin d'être finie. Tout en me disant que, bien qu'excellent journaliste, Roche n'était pas dans LA banque et que, donc, nous ne saurons jamais tout.



Heureusement... Un autre exemple de truc dégueu ?



L'assureur AIG (le plus gros) fut renfloué par les contribuables américains... En fait, le fric injecté à juste servi à payer les créanciers (des banques, dont GS) qui ont touché 100% de leur créance, du jamais vu dans une faillite ! Henry Paulson, Ministre américain des Finances, est un ancien de GS... ceci explique cela.



Lehman Brothers ? Elle aurait pu ne pas se casser la gueule mais GS avait envie de voir couler sa rivale... On a sauvé GS mais pas Lehman.



Sérieusement, elle est responsable de bien des choses, mais ne se sens pas coupable parce qu'elle n'a aucune éthique et que franchir la ligne rouge lui est tout à fait égal.



Ses dirigeants sont imbus de leur personne, se sentent plus haut que tout le monde et bien que ce qu'ils fassent ne soit pas toujours moral, ils s'en moquent. "La spéculation est peut-être amorale, mais ce n'est pas un crime", voilà leur ligne de conduite, de défense.



Les "travailleurs" de LA banque, se sont un peu des moines soldats, parce que on rentre dans LA banque comme on entre en religion.



A la fin du livre, vous aurez droit à l'histoire de GS depuis ses débuts (comment la petite société est devenue cette hydre tentaculaire) ainsi que toute la chronologie de la crise.



Je sors de ma lecture éclairée, mais dégoutée !



Je conseille ce livre à ceux et celles qui veulent en savoir plus sur le système qui a pourri l'économie mondiale, sur la spéculation à gogo qui a fait écrouler le système, sur le fait que GS vendait du vide (ou du vent) avec ses subprimes Abacus (crées par Fabrice Tourre, un français et Jonathan Egol)...



Non, non, je ne chante pas victoire parce que Fabulous Fab est Français. Mon pays qui n'a pas de montagne mais n'est pas tout à fait plat vient d'emprunter pour payer les intérêts de sa dette... Le cercle vicieux.



Nous sommes tous dans la même galère... merci qui ? Merci Goldman !


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Elle ne voulait pas être reine !

Elizabeth II est sans doute un des personnages du XXème siècle que je trouve le plus fascinant et ce livre m'a donné de quoi assouvir ma curiosité envers cette mystérieuse femme. Dans son livre Marc Roche retrace le destin de Lilibeth, arrivée sur le trône par un malheureux concours de circonstances et qui aura tout traversée, le bon comme le tragique. J'ai d'ailleurs l'impression que le livre met plus en avant le négatif que le positif. Ce livre est passionnant, très bien documenté, pas toujours flatteur pour la monarque, mais cela montre bien la personnalité de cette femme qui ne valait mieux pas embêter. J'ai passé un très bon moment de lecture et j'ai appris beaucoup de choses sur elle, notamment les relations qu'elle entretenait avec les présidents français (et certains en prennent pour leur grade). L'ajout de photos auraient cependant été un vrai plus. J'ai aussi été surprise par la construction du livre, les chapitres sur son enfance étant à la fin, alors qu'à mon sens, ils auraient eu plus sa place au début.



Merci Babélio et Albin Michel pour cet envoi.
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Les Borgia à Buckingham

A vrai dire, je ne suis pas très fier d'avoir lu ce livre. Pour ma défense, je peux invoquer la double influence de la série Thé Crown, que j'avais beaucoup appréciée, et de la présentation racoleuse de l'ouvrage, que ce soit au niveau de la quatrième de couverture, de l'introduction rédigée par l'auteur, et du titre lui même, qui confine à l'escroquerie. Parce que les Borgia, franchement...(*)

Non, on pourrait plutôt comparer la vie des Windsor à l'une de ces sagas un peu ennuyeuses relatant les heurs et malheurs de dynasties bourgeoises de fiction dont le prototype pourrait être les Oberlé de René Bazin, ou encore Les Thibault (mais on a fait bien pire depuis. Mais remarquez que ça se vend, comme d'ailleurs tout ce qui touche aux Windsor.

D'autant que finalement il n'y a pas de révélations fracassantes, que tout ce que raconte le livre est déjà connu, et ne diffère pas sensiblement de la série TV (série qui a réussi le prodige, bien que cela n'ait pas été l'intention du réalisateur, au contraire, de rendre les Windsor pesque sympathiques.)

Quant à la forme, celle de dialogues imaginaires, Marc Roche n'a rien inventé; les Dialogues aux Enfers (par exemple entre Jules César et Napoléon) furent longtemps un des Ponts aux Anes de notre littérature, et aussi un sujet de dissertation qui fit pâlir beaucoup de lycéens jusqu'aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale.

Et on ne peut que constater la lourdeur avec laquelle l'auteur la manie; on croirait un recueil de mauvaises scènes d'exposition de pièces de théâtre calamiteuses.

Enfin j'aurai au moins tiré de ce livre une critique vengeresse, et c'est toujours ça







(*) en ce qui concerne cette illustre famille, l'image qu'on en a d'après l'historiographie du XIXème siècle et la culture populaire différe sensiblement de la réalité; les Borgia de l(histoire étaient beaucoup plus intéressants et brillants que les Windsor, qui ne méritent pas non plus l'indignité d'être comparés aux Borgia de la légende noire.

Pour les Borgia historiques, rappelons seulement que César Borgia fut pour Machiavel le modèle même du Prince pour son ouvrage homonyme
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Les Banksters. Voyage chez mes amis capital..

Marc Roche est un journaliste financier, il se définit comme un libéral qui a toujours admiré le monde de la finance et ses opérateurs. Pourtant, il est revenu de ses idéaux capitalistes, il a assisté à leurs magouilles, il a vu ce qu'ils ont fait et qui a conduit à la crise sans précédent, il a vu à quel point le capitalisme est moribond. Excellent livre. Je le conseille à tout le monde. Cependant ce livre ne se lit pas sans effort et sans le net à proximité pour googler à tout va afin de bien comprendre les contours et détours de ce monde qui nous gouverne plus que nos propres gouvernements et qui nous dépasse malheureusement tous, pour la plupart.
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Elle ne voulait pas être reine !

Je me souviens, gamine, d’un bref séjour en Angleterre au cours duquel ma mère a pointé le drapeau royal de Buckingham en me soufflant : "ça veut dire que la Reine est là."

La Reine est là.

J’étais si fière, à l’époque, de me trouver à quelques mètres d’elle et cette fascination s’est agrandie au fil des années. Ce n’est pas tant la richesse de cette grande famille qui m’étourdit, c’est la prestance, le mystère, le charme qui l’enveloppe.

Dès les toutes premières pages du livre, les anecdotes fourmillent, toutes plus délicieuses les unes que les autres, et on a vraiment la sensation de pénétrer le sublime Windsor. Ainsi, le protocole voudrait que l’on converse avec le voisin de gauche lors de l’entrée et celui de droite pour le plat principal. Des feux de signalisation cachés dans des décorations florales indiquent au personnel le moment où il doit entrer en scène. Étrange ballet dont Marc Roche nous livre quelques petits secrets aussi surprenants qu’amusants.

Sa plume est terriblement efficace, fluide, pleine de légèreté et d’humour, et nous fait tourner les pages sans effort. On a l’impression que le journaliste écrit le sourire aux lèvres et c’est passionnant, c’est frais, c’est surtout teinté de cette aura magnétique qui enrobe la Reine depuis son couronnement en juin 53. On en apprend beaucoup sur les personnalités qu’elle apprécie et ceux qu’elle ne porte pas dans son cœur. On s’initie à l’une de ses journées parfaitement composées et on fouille même sa garde-robe. On se faufile dans les couloirs, on écoute un peu aux portes et on découvre la petite "Lilibet" – déjà experte en discipline au point de se relever la nuit pour vérifier que ses chaussures sont bien alignées – devenue cette femme aux 68 ans de règne.

Marc Roche écrit : "Garder ses distances tout en se montrant accessible sans jamais en faire trop : cette gageure, elle l’a réussie à la perfection." Et en effet, quel personnage, quelle femme et quel destin… "Elle ne voulait pas être Reine" mais immanquablement elle possédait toutes les qualités pour en devenir une. Cela dit, ce livre n’est pas non plus une ode à Elizabeth II et l’auteur a tenu à consacrer un chapitre entier à ce qu’il a appelé sa « face cachée. » Captivant, émouvant et drôle ; une très belle découverte pour moi.

Merci aux éditions Albin Michel et à Babelio pour cette lecture.
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Elizabeth II : Une vie, un règne

En juin 2012, on célébrera au Royaume-Uni le jubilé de diamant d'Elizabeth II. Montée sur le trône à l'âge de 25 ans, à la mort de son père, ses 60 années de règne auront tour à tour été joyeuses, sereines, exaltantes ou bien catastrophiques.

S'il est une chose à faire remarquer à propos de la reine d'Angleterre, c'est son incroyable discrétion. A l'heure où les journalistes et/ou paparazzi sont au courant de tout très vite (on se souvient notamment du rapatriement du prince Harry d'Afghanistan en 2008, après que la presse eut révélé sa présence sur le front), la vie de la reine reste assez protégée, et aussi privée que possible.

Comme le démontre admirablement Marc Roche, la reine a (presque) toujours réussi à rester au-dessus de la mêlée sans qu'aucun scandale ne vienne entacher son image. Et, quelles que soient les polémiques, les sujets restent somme toute assez attachés à leur souveraine. Certes, le mariage du prince Charles et de Lady Diana, et plus encore leur divorce, a fait couler beaucoup d'encre; l'absence de réaction du palais suite à la tragique nouvelle du décès de l'ex-princesse de Galles, n'a fait qu'envenimer une situation déjà tendue. Mais la monarchie a toujours su retomber sur ses pattes, comme l'a démontré la suite de l'histoire.



Cette biographie s'attache à dessiner un portrait de la reine d'Angleterre dont on n'a pas l'habitude; il s'attache aux petits détails qui font (ou défont) une réputation, analyse en profondeur les conséquences de telle ou telle décision. Il nous montre une reine montée sur le trône pour accomplir son devoir, comme une mission sacrée du temps des chevaliers. Or, c'est peut-être ce temps révolu qui gouverne la reine Elizabeth II. Enfant d'une autre époque (celle de l'Empire britannique, des colonies en Inde, etc.), elle subit plus les changements qu'elle ne les anticipe, tel est le propos du biographe.

Si la monarchie anglaise parvient à garantir la démocratie, elle n'est forcément pas symbole de modernisme. Preuve en est le respect de l'étiquette au palais, et la survivance de traditions aussi charmantes que désuètes. Traditions qui auto-alimentent le fantasme collectif de la royauté, par ailleurs. Combien de touristes se pressent pour voir la relève de la garde, appareil photo en main?



Voilà le délicat exercice auquel s'est livré Marc Roche. Nous dépeindre l'histoire d'une reine, de son pays et de son peuple, toujours entre désir de modernité et retour aux valeurs traditionnelles. Le but n'est pas de dénigrer, de pointer du doigt des traits de caractère ressentis comme des défauts, mais de comprendre et surtout, de faire comprendre. D'une plume fluide non dépourvue de style, l'auteur nous dépeint les multiples facettes de cette souveraineté qui continue de fasciner les foules et, par extension, de la souveraine qui en est la garante.

Une biographie fort enrichissante, bien menée et intéressante. Si certains chapitres sont moins emballants que d'autres, c'est certainement imputable aux nécessaires explications des intérêts diplomatiques et économiques qui les sous-tendent. Les planches en couleur, au centre de l'ouvrage, font un agréable retour photographique sur la vie de la reine, la montrant aussi bien dans sa vie de souveraine que dans sa vie normale, ce qui permet peut-être de désacraliser quelque peu le personnage.


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La Banque : Comment Goldman Sachs dirige le..

L'argent, encore, encore et toujours plus... Voilà ce qui motive ces banquiers d'affaire qui ont défrayé la chronique ces derniers temps. On aurrait pu penser que la crise allais mettre un frein à toute cette spéculation, mais il faut bien se rendre à l'évidence que les politiques ont de la peine à réguler ce grand casino mondial, pour le plus grand plaisir (et surtout enrichissement) des traders qui, il faut bien l'avouer, ont bien souvent laissé l'éthique au vestiaire...

Acheté sur un coup de tête, j'ai eu de la peine à lacher ce livre une fois commencé. Le propos y est clair et précis et très bien écrit, Avec clairvoyance Marc Roche démontre les méchanismes qui permettent à Goldman Sachs de diriger le monde en sous mains...

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Les Borgia à Buckingham

Aujourd'hui je vous propose une lecture qui ne manque pas de piment ! Pas un roman, mais plutôt un documentaire qui traite des dessous de la famille royale d'Angleterre. Il s'agit de "Les Borgia à Buckingham" de Marc Roche.

A travers de courtes saynètes, l'auteur nous propose de revenir sur quelques scandales et autres vilains petits secrets de cette famille qui en public nous donne l'impression d'un clan assez uni. Et c'est absolument jouissif, grinçant, irrévérencieux et légèrement choquant ! Un peu comme dans l'excellente série "The Crown", Marc Roche, pour servir enfin la vérité n'hésite pas à égratigner quelques uns des membres de la famille Windsor. Quand le vernis craque, les petits défauts se révèlent et la vérité n'est pas toujours belle.

Le départ de Harry et Meghan, le mariage arrangé de William et Kate, le ménage à trois de Diana, Charles et Camilla, les dessous du couple formé par la reine et le prince consort, les mauvaises fréquentations d'Andrew... Tout, absolument tout est passé au crible et rendu de manière très crédible par les saynètes qui nous donnent l'impression de nous trouver dans les pièces des appartements royaux et de compter les points dans ces véritables luttes de pouvoir.

Remarquablement documenté, précis et bien écrit, ce précieux document vous permettra de comprendre les dessous de la monarchie, de percer les caractères de chacun et de comprendre les alliances et les jeux de dupes pour savoir qui tire vraiment les ficelles dans cette famille complètement dysfonctionnelle.

Si pour vous famille royale rime avec conte de fées, nul doute que cet ouvrage changera à jamais votre regard !

En bref, un document extrêmement documenté par des recherches avancées et des sources fiables et vérifiées, qui va même plus loin que l'excellente série "The Crown". Une écriture sous forme de saynètes qui apporte rythme et fluidité et donne à découvrir un véritable feuilleton. C'est croustillant, choquant, drôle et vraiment très addictif. A la manière d'un article dans Paris Match ou Gala, ça se dévore et satisfait parfaitement notre petit côté amateur de vilains petits secrets et autres scandales dans ce monde qui nous semble si inaccessible !

A découvrir de toute urgence !
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Elle ne voulait pas être reine !

Pour les amateurs de la famille Royale d'Angleterre, ce livre est une pépite! Et j'en suis une! Pas une pépite, une amatrice de la famille Royale d'Angleterre! Ce livre nous dit tout sur tout! On parcourt le côté historique de la famille, le côté plus privé, people, les grandes idées de la monarchie et l'avenir de cette monarchie qui existe depuis si longtemps. Le récit est ponctué d'anecdotes de l'auteur qui a, à plusieurs reprises été invité à des réceptions. C'est parfois drôle et parfois moins. J'ai à certains moments été un peu perdue quand on entrait dans l'Histoire un peu plus poussée. J'avoue qu'avoir vu une saison de la série The Crown m'a parfois aidée (même si bien sûr, cela reste pour certains éléments de la pure fiction).

Je n'ai pas réussi à rester plongée dans le livre très longtemps mais rien d'anormal pour moi. Je l'ai plutôt lu de façon morcelée comme je le fais habituellement pour ce genre d'ouvrage.

Une belle lecture, très instructive!

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre.
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Elizabeth II : Une vie, un règne

Pour ma part, je ne suis pas trop amateur des biographies de contemporain.

Ce que j'aime dans l'idée des bios c'est lorsqu'elles me parlent des humains, de leur vie, leurs amours, le contexte socio économinque de leur époque.

Je n'adore pas les détails quant aux mouvements politiques ou militaires.

Dans cette bio, j'ai aimé l'enfance d'Elisabeth II, les références à ses parents, sa vie d'enfant, d'ado, son couronnement.

J'ai moins aimé l'aspect "people" par rapport à Charles et Diana.

Je suis plutot à tendance pro Diana et j'aime qu'un biographe sois le plus impartial possible, j'ai eu l'impression que l'auteur de ce livre était pro Charles et ça m'a dérangé.

Sous certains aspects, le livre a tendance à se trainer en longueur, notamment lorsqu''on parle de la guerre des Malouines.

Il est toutefois intéressant, mais il manque de photos, il y en a quelques unes mais j'aurais apprécié qu'il y en ait plus.
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Les Borgia à Buckingham

Alors ce livre, soit ça passe, soit ça casse. On est loin du documentaire annoncé. Je parlerais plus de docu-fiction au vu du contenu. Après, j'ai aimé ma lecture mais, il ne faut pas trop prendre cela au sérieux.

Attention, je ne dis pas que ces situations n'ont pas existés. Bien au contraire même, elles ont eu lieu. Là où je doute, c'est sur le contenu et l'exactitude des échanges rapportés. Les mots choisis ne sont pas cohérents. On n'imagine pas Kate dire "pimbêche".

Comme je le dis, il faut prendre ce livre au second degré. Il y a un fond de vérité qui met en exergue des relations fausses et remplies de mensonges. J'ai tout de même passé un bon moment. J'ai encore plus envie de lire le livre de Harry qui est, à mon avis, un reflet exact de la famille royale.
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Elle ne voulait pas être reine !

J’ai toujours été intéressée par la royauté et particulièrement la famille royale anglaise que je trouve fascinante! J’ai donc plongé dans ce livre avec des étoiles dans les yeux et je n’ai pas été déçue. J’ai appris énormément de choses en découvrant le portrait complexe de la reine Elizabeth II.



Elle accède au trône britannique malgré elle à la mort de son père, le monarque George VI. En effet elle n’était pas du tout destinée à régner vu que son père était le deuxième fils du roi précédent George V. Par conséquent, à la mort de ce dernier, c’est son oncle le roi Edward VIII qui lui a succédé. Cependant abdique en 1938 pour pouvoir épouser l’américaine Wallis Simpson. C’est à ce moment que son père devient roi et qu’elle devient à son tour princesse héritière.



On découvre alors l’histoire d’une femme ambitieuse dont le dévouement pour son pays inspire le monde entier. J’ai été épatée par la richesse des informations sur son enfance, ses traits de caractère, sa manière de gouverner, ses relations avec les présidents ect… Marc Roche a fait un excellent travail de recherches qu’il a ensuite très bien romancé. Le portrait de la reine n’est pas tout beau tout rose et c’est ce qui m’a le plus plu. L’auteur n’a pas essayé d’enjoliver la réalité mais de dépeindre un portrait vrai et objectif d’Elizabeth II.



En bref c’est une lecture très instructive, bien documentée et agréable à lire !
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Les Borgia à Buckingham

Pour autant que l'on fasse confiance aux sources de l'auteur, ce bouquin nous fait connaitre d'assez pres le vide existentiel de la famille royale britannique. Pour ses membres, tout tourne en effet autour de la contrainte plus ou moins intériorisée de correspondre a l'image qu'il est convenu de donner de leur royauté aux citoyens britanniques mais aussi aux populations du Commonwealth et meme - au diable la fausse modestie - au reste du monde. Ainsi donc, le protocole et un paquet de regles non-écrites encadrent de tres pres la vie de ceux que le hasard a fait naitre dans cette famille couronnée. Lorsque l'un de ses membres refuse de vivre sous la férule de ces regles écrites et non-écrites comme c'est le cas actuellement de Harry, le fils rebelle de Charles devenu entre-temps le roi Charles III, celui-ci est proprement éjecté du nid doré au risque de ne pouvoir s'habituer a la dure réalité du commun des mortels dont sa "haute" naissance l'avait jusque la protégé.





Deux remarques négatives a propos du livre. D'abord, le titre est un bluff éditorial car le livre lui-meme nous montre que les Windsor n'ont rien a voir avec les sulfureux Borgias. Loin des exces de ces derniers, les Windsor ne sont préoccupés que de correspondre au plus pres a l'image d'honorabilité patriotique d'une dynastie voulant représenter l'idéal guindé de l'hymne national "God Save the Queen" (désormais the King). Il y a bien-sur le scandale des ballets roses du prince Andrew, mais cela lui a valu les foudres de la reine et de perdre ses privileges ainsi qu'une grande partie de ses revenus. Quant au malheureux mariage princier de Diana qui a fait le bonheur des tabloids pendant des années, il n'y a vraiment pas de quoi évoquer les fantomes des Borgia. Deuxieme remarque, la technique de baser le livre sur des chapitres qui sont autant de dialogues imaginaires auxquels participent les membres de la famille royale me parait aussi etre une sorte de bluff dans la mesure ou la qualité totalement fictive de ces dialogues n'est que peu explicitée.





En définitive, c'est un livre intéressant si l'on est curieux de ce qu'il peut y avoir derriere le paravent doré de la famille royale britannique, mais les amateurs de scandales bien épicés risquent néanmoins d'etre décus car, avouons-le, il est difficile de trouver une famille plus obsédée par l`idée d`honorabilité et de patriotisme meme si, inévitablement, ses membres font aussi parfois des faux pas comme tout le monde.
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Le capitalisme hors la loi

Intéressant. Mais le titre est à mon sens plutôt trompeur. Car dans tout ce que décrit Marc Roche, il n'y a finalement pas tellement de fois où le capitalisme est "hors-la-loi", et c'est bien là le problème !



Excepté peut-être les formes de collusion entre les gens de pouvoirs et ceux de la finance, le livre révèle davantage les défauts de notre capitalisme qui prône la concurrence mais qui la verrouille par le copinage et les luttes de pouvoir. Les montages fiscaux exotiques ? Mais c'est autorisé, et pas besoin d'aller jusqu'aux Caïmans pour ça, si on tapait un peu sur nos voisins luxembourgeois, irlandais et néerlandais... Mais en laissant faire on créée un flou juridique qui rendent les choses légales par défaut.



Donc plus qu'une démonstration en règle, le livre est un petit inventaire des mastodontes qui se sont faits une place au soleil, dans les "règles de l'art". L'intitulé plus exact à mon sens serait alors "la vie des grands fauves"... Est-ce moins vendeur ? Peut-être.
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Elizabeth II : Une vie, un règne

Un livre d'actualité puisque le jubilé de la reine Elizabeth II, c'est pour 2012, tout comme pour les prochains JO de Londres. Il fait un peu solennel avec sa couverture qui est différente que celle que j'ai mis en illustration (la version que j'ai eu entre les main était avec un portrait d'Elizabeth II lors de son couronnement) et pourrait rebuter, cependant, j'aime beaucoup les biographies bien écrites. Je suis une historienne de formation donc je n'en suis pas à mon bout d'essai.

Ici, c'est presque plus un article de presse, de magazine qui serait vu façon XXL qu'une véritable biographie car oui, le style reste journalistique à mon sens. Cela devrait en réconcilier quelques-uns avec le genre.

On trouve même au centre de l'ouvrage quelques photos. Un livre avec des images !



C'est très plaisant à lire, distrayant même. On pourrait presque croire que c'est de la fiction, mais non tout est bien véridique.

On renoue avec le respect de la personne, on y découvre des tonnes d'informations, mais sans passer par la case : publication de feuilles de chou qui aime le scoop, le crash et autre scandale qui fait vendre.



J'avoue quand même que j'ai préféré toute la première partie de l'ouvrage, celle qui retrace l'enfance, et la jeunesse de la reine. C'était sans nul doute la partie que je connaissais le moins. J'ai donc pas mal appris de petites choses.

La suite n'est absolument pas inintéressante, c'est juste que lorsqu'on arrive au mariage de Charles avec Diana, on commence un peu à connaître la chanson et elle n'est pas si agréable que cela. Certes, il y a quand même des détails que l'on découvre, mais cela m'a beaucoup moins passionné.

J'ai toutefois renoué avec le plaisir dans les deux derniers chapitres ce qui fait que cette lecture fut un bien agréable moment dans l'ensemble, avec juste un petit effet "montagnes russes" (haut, bas, haut) et comme, on conclut avec une note positive, je suis ravie.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Elizabeth II : Une vie, un règne

Marc Roche peint le portrait d'Elizabeth II, reine d'Angleterre avec une plume adroite, littéraire, très agréable à lire, touchante. Son écriture est recherchée, travaillée. De l'enfance d'Elizabeth à nos jours, nous sommes conviés à mieux comprendre les codes de la royauté anglaise, de l'aristocratie dans son ensemble. Les différents chapitres qui composent cet ouvrage, offre un regard distancié des événements que nous avons pu voir à la télévision ou lire parfois dans les journaux "people". Le point de vue employé est celui de l'éducation aristocratique anglaise. Je m'explique : en ce qui concerne l'épisode le plus proche de nous et qui a fait couler beaucoup d'encre- à savoir l'épisode Diana- les événements sont expliqués du point de vue des moeurs aristocratiques, de codes insoupçonnés pour des non-initiés. En effet, il est mentionné qu'une fois que Charles a fait deux enfants à Diana, il était autorisé à avoir un comportement adultère, si ce dernier restait secret. Or Diana, nourrie de l'idée de mariage fidèle et d'amour, espérait que Charles ne la trahirait pas en retournant dans les bras de Camilla une fois le mariage consommé. Une femme bafouée, trahie a utilisé les médias pour dénoncer une situation qui aurait due rester du domaine du privé. Voici les faits exposés dans le livre. Mais plus que tout, ce livre s'attache à dépeindre la reine discrète dans ses apparitions. On voit qu'elle a été instruite d'un rôle qu'elle aurait à tenir, mais qui lui a incombé plus tôt qu'elle ne l'avait imaginé. Elle a toujours essayé de faire au mieux, mais un leitmotiv scande le récit : Elizabeth est dépassé par la modernité, elle n'anticipe pas. Elle est quelque peu étriquée dans un certain conservatisme.
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