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3.5/5 (sur 23 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Lagos de Moreno , le janvier 1873
Mort(e) à : Mexico , le 1/03/ 1952
Biographie :

Romancier mexicain, Mariano Azuela a d'abord suivi des études de médecine avant de s'intéresser à la littérature. Il est le premier représentant de la mouvance des « romanciers de la révolution ». Médecin de formation, il débute dans la carrière littéraire sous la dictature de Porfirio Díaz, avec un premier roman, María Luisa qu’il publie alors qu’il est encore étudiant.
Visionnaire, il annonce dès 1911 dans Andrés Pérez, madériste le bouleversement révolutionnaire à venir, alors que le démocrate Madero, en qui les premiers révolutionnaires avaient mis tous leurs espoirs, vient tout juste d’être porté démocratiquement au pouvoir après le renversement de Díaz.
Lorsqu’éclate la deuxième phase de la révolution mexicaine, en 1913, Azuela s’engage comme médecin dans les forces de Pancho Villa et écrit le roman qui lui conférera la célébrité, Ceux d’en bas (Los de abajo, 1915).
Avec cet ouvrage, un style nouveau est inventé, en accord avec la lutte armée, ponctué de tableaux rapides, violents et réalistes : c’est ce qu’on appellera le « roman de la révolution ».
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Luego se hablaba de los aeroplanos de Villa.
—¡Ah, los airoplanos! Abajo, así de cerquita, no sabe usted qué son; parecen
canoas, parecen chalupas; pero que comienzan a subir, amigo, y es un ruidazo que lo aturde. Luego algo como un automóvil que va muy recio. Y haga usté de cuenta un pájaro grande, muy grande, que parece de repente que ni se bulle siquiera. Y aquí va lo mero bueno: adentro de ese pájaro, un gringo lleva miles de granadas. ¡Afigúrese lo que será eso! Llega la hora de pelear, y como quien les riega maíz a las gallinas, allí van puños y puños de plomo pa’l enemigo… Y aquello se vuelve un camposanto: muertos por aquí, muertos por allí, y ¡muertos por todas partes!
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– Que la Révolution est belle, même dans sa barbarie, dit Solís avec émotion.
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Le geste de Valderrama est dédaigneux et solennel comme celui d’un empereur :
- Villa ?… Obregon ?… Carranza ?... X… Y… Z… ? Qu’est-ce que j’en ai à foutre ?... J’aime la Révolution comme j’aime le volcan en éruption. Le volcan parce qu’il est le volcan ; la Révolution parce qu’elle est la Révolution !… Mais les pierres qui restent, debout ou couchées, après le cataclysme, que m’importe ?...
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« Sur son cheval zain, Demetrio se sent rajeunir. Ses yeux recouvrent leur éclat métallique particulier, et sous ses joues cuivrées d’indigène de race pure coule à nouveau un sang rouge et ardent. Tous les hommes dilatent leurs poumons, comme pour respirer les vastes horizons, l’immensité du ciel, le bleu des montagnes et l’air frais, embaumé par les arômes de la sierra. Et ils font galoper leurs chevaux, comme s’ils voulaient, dans cette course effrénée, s’emparer de la terre entière. »
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