Marie Dorléans

Très jolie ode à la nature et à la biodiversité. Et si on suivait l’exemple de la famille Piquenpointe ? Arrêter de tondre, de tailler, de discipliner son jardin pour laisser un peu de folie réinvestir les lieux. Ainsi petit à petit, la vie sauvage reprendra ses droits et mettra du bonheur aux fenêtres. Grand format, empli de beaux dessins très colorés, faisant la joie des grands et des petits.

Un album jeunesse peu commun mais qui fait du bien, voilà comment résumer ce livre !



Marie Dorléans nous rappelle durant quelques pages que parfois, il faut savoir lâcher prise et se laisser porter par la vie, un message qui fait du bien autant pour les enfants que pour les parents ! Facile à dire mais difficile à faire, voilà ce que retranscrivent les illustrations et les dialogues mettant en scène la famille Piquenpointe… Ici, on rentre dans un univers où rien n’est laissé au hasard, où la fantaisie n’a pas sa place. Que c’est triste ! Et, effectivement il n’y a rien de pire qu’un quotidien tout tracé et sans aucune surprise.



Sous forme de métaphore, tant dans les dialogues que dans les illustrations, cette histoire est pleine de sagesse et délivre également un message essentiel concernant l’écologie. Ce livre nous rappelle que vivre dans un monde artificiel, mutilé par la main de l’homme, nous mène dans le mur.



Un album envoyant des messages forts et qui sensibilisera les enfants sur ce qui est important ou non dans notre monde. Eh oui, la nature est bien plus belle quand on ne lui enlève pas sa liberté d’expression !



Et comment ne pas évoquer ces illustrations qui parlent également d’elles-mêmes ? Les membres de la famille Piquenpointe, dans leur volonté de maîtrise sont tous vêtus de noir et de blanc, leurs habits, sans excentricité et sans relief ; ils s’opposent de façon frontale aux couleurs punchy et vivantes de la nature !



Un très bel album à mettre entre les mains des bambins dès 3 ans !
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Cet album a fait le choix du noir et blanc, sauf le cheval, qui est rouge. Ceci permet de rendre visible le phénomène de l'invasion de l'esprit du narrateur par son "cheval-idée", car d'un petit point rouge, le "cheval-idée" va bientôt emplir tout l'espace de la page... Une histoire à double sens, donc, un peu subtile, peut-être, mais bien réalisée. La chute est bien trouvée et amusera certainement les enfants. Un album exigeant, bien vu, sur un thème peu abordé.
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Ce récit décalé qui hésite entre tristesse de la solitude et plaisir du non sens, s’appuie sur une opposition plastique forte entre le trait extrêmement fin du décor, du personnage et la masse rouge, vive sans violence du cheval encombrant congédié d’une pichenette.
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Une oeuvre toute en douceur et poésie.

Les illustrations sont épurées et envoûtantes. Tout comme le texte, sur la liberté de l'imaginaire, de l'évasion...

Superbe!

Synopsis:La première fois que cela m'est arrivé, j'étais à l'école. Je fus pris d'une terrible envie d'être ailleurs...

L'enfant est un doux rêveur et le restera même adulte....

Album hymne au rêve, à la liberté, à l'envol et à l'anticonfinement.et très poétique. Les textes sont courts mais en parfaite adéquation avec les illustrations.

Le graphisme est agréable à regarder, doux et les aspects réels (adultes) sont en noir et blanc tandis que ce qui a trait à l'imaginaire du personnage est en couleurs primaires (jaune, bleu, rouge).

Un très bel album tout en poésie. Les illustrations sont magnifiques avec un jeux de couleurs pour montrer différents univers. Où va-t-on- quand on est "ailleurs" ? le personnage principal en fait la découverte et ne comprend pas ce qu'on lui reproche. C'est tout simplement magnifique !

Les jeunes amateurs d'imaginaire jetant et levant fraîchement l'encre, nouveaux marins de mers de beaux textes poétiques, doivent probablement encore ignorer celui de la grande chanson de Alain Bashung que leurs parents ont probablement déja navigué, "la nuit, je mens".





"La nuit je mens



Je prends des trains à travers la plaine

La nuit je mens

Je m'en lave les mains

J'ai dans les bottes des montagnes de questions...".







L'album de Marie Dorléans trempe dans ce mensonge, si commun, à tous et si peu honteux, l'imaginaire. Nous nous faisons complice donc de ce jeune personnage rêveur, ce petit garçon qui s'évade de ses chaussures pour voler vers d'autres azurs que ceux du siège de son école.



La directrice se plaint de ses absences répétées à ses parents inquiets.



Et lui, de plaider coupable et d'avouer que bon gré malgré son forfait le porte avec des ailes d'oiseau couleur de soleil, loin au dessus des chevaux libres pourpres qui galopent sauvagement, à s'égarer dans des courses contre les poissons, à percer entre les nuages...



Le talent d'illustratrice de Marie Dorléans, tendant dans l'humour décalé mais aussi dans un charme très décoratif, nous transporte. Si il faut garder les pieds sur tête, elle ne rend pas service, c'est certain. C'est très captivant.







Les grisailles du réel du personnage, élégantes en chevrons et à carreaux, prennent alors des couleurs et de frais rouges, bleus et jaunes éclairent aussitôt les images qu'il nous fait partager.



C'est très agréable.



Toutefois, le petit garçon s'évade le jour au lieu du temps accordé durant son sommeil et pour une école, c'est un problème.







Le vent souffle et nous emporte avec le tête en l'air qui se sauve à la moindre occasion et en tous lieux, dès que le temps le permet, dès que la fenêtre s'ouvre.



Comment guérir de ce "mal" qui le rend sourd à l'appel de ses pauvres parents?



Les lectures de l'auteure dépasse l'ennui et nous pouvons aller plus loin dans le diagnostique de ces douces évasions pathologiques.



La fin nous enchante et Marie Dorléans pousse loin le "problème" de cet excédent d'imaginaire qui finalement à sa solution.



Une belle solution très contagieuse.



Ah ben bravo.



Nous comprenons le propos et le message que l'auteure-illustratrice décide d'y planter et c'est un véritable hommage aux histoires racontées, à la Lecture et l'écriture.



Très très chouette.

Un enfant est rêveur à l'école, il ne peut s'empêcher de regarder par la fenêtre, de laisser ses penser s'envoler, et de s'inventer des histoires. Ca ne change pas lorsqu'il devient adulte. De là, un peu par hasard, il se découvre un don (et une prolixité) pour l'écriture... qui fait s'envoler quelqu'un d'autre, à son tour!



La tête ailleurs, de Marie Dorléans, est un album sublime. Le monde des adultes est en crayonné Noir & Blanc, alors que les rêves du personnage, tout ce qui a trait à son imagination, sont en bleu, jaune et rouge (on remarque l'utilisation des couleurs primaires, les plus importantes, celles qui servent de base à toutes les autres couleurs, et donc à tout ce qui colore notre monde), toujours très douces.

C'est ouvrage est une ode à l'écriture, à l'imagination, au rêve et à l'anti-cloisonnement.

Dégustez, et imaginez la suite...

Un superbe ouvrage, hymne à la liberté et à l'originalité. Les superbes illustrations de Marie Dorléans m'ont fait penser à celle d'Edward Gorey.



Ce livre donne envie de s'envoler...
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Invité à un anniversaire, Achille se sent exclu car il n’arrive pas à gonfler son ballon de baudruche. Sous les ricanements de ses amis, il tente en vain. Lorsque ses camarades se lassent de l’observer, il parvient enfin à gonfler son ballon et celui-ci devient énorme. Achille s’envole et commence alors pour lui, un grand voyage. Il croise montgolfières, oies sauvages, ours blanc, animaux exotiques avant de revenir dans le jardin de Rosalie. Pour elle, il a alors ramené un magnifique cadeau... 

Mais est-ce bien réel ? Ou alors Achille a-t-il trop d’imagination et l’utilise pour attirer l’attention ? Ou bien encore notre jeune héros utilise-t-il ce procédé pour s’évader d’une fête qui l’ennuie ?



Un album léger et aérien à lire à voix haute. Une super lecture partagée dans la classe de GS de ma fille. Succès garanti 😉



À partir de 4 ans 

D'emblée un sourire se dessine sur nos lèvres.

Marie Dorléans, on aime assez son style d'album par nos bois et nos prés de lecteur.

L'auteure illustratrice nous fait d'ordinaire bien rire avec son humour plein d'absurde et piquant.

Qu'en sera t-il du "Ballon d'Achille"?



L'aventure semble bien démarrer avec la première de couverture, notre Achille est accroché à un petit ballon comme Mary Poppins à son parapluie et il se trouve pris dans une tempête d'oies sauvages.

Ca va secouer!



L'auteure renversera à l'excès ce qui été à l'occasion un talon pour le petit Achille dans l'histoire, une faiblesse risible devant les copains.

Pour l'anniversaire de Rosalie, Achille ne fut pas capable de gonfler les ballons avec ses camarades.



Nous avons l'impression que tout peut être prétexte à se moquer de lui, il vient en retard et se met à part du cercle.

Nous savons aussi à quel point cela peut -être difficile de gonfler certains ballons.

Rappelez-vous vos heures de gloire: votre souffle à pleine puissance pousse à peine l'objet à se gonfler, le rouge aux joies et aux front commencent à pointer, nous laissant aussi à plat qu'un pneu crevé.



C'est pourtant, ses camarades le dos tourné, qu'Achille gonflera un ballon comme jamais.

La surprise devait être telle qu'Achille ne pensera pas à retenir l'air qui s'en échappera et le propulsera comme une fusée dans les airs.

Incroyable, non?

Comment Achille va t-il retomber sur ses pattes?



Vous l'aurez compris, la situation est absurde mais la drôlerie permettra de rire un peu de ses petites situations qui nous minent parfois l'humeur.

En tout cas, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Achille a de l'imagination en stock.

Le grand voyage d’Achille baigne dans l’humour décalé et espiègle de Marie Dorléans. Les dessins très élégants et aux lignes claires fourmillent de détails étonnants et drôles. Les pages sont très épurées renforçant tout le jeu de couleurs et de formes élaboré par l’autrice. Passé la première page, le réalisme est abandonné pour laisser place à un imaginaire fantaisiste. Comme le lecteur, Achille ne comprend pas vraiment la situation mais l’accepte. Il tente de se sortir de situations assez folles et cocasses pour retrouver la fête et son amie. Sa seule envie est de retourner à l’anniversaire de Rosalie. Sa volonté ne faiblit pas face aux nombreux aléas et la dernière page rend justice au merveilleux de l’enfance. Achille offre un cadeau aussi simple que mystérieux à son amie. Marie Dorléans pose également un point d’interrogation sur cette aventure, laissant le choix à chacun de préférer le rêve fantaisiste à une réalité trop bornée.
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Lorsqu'Achille arrive à la fête d'anniversaire de Rosalie, les invités sont occupés à gonfler des ballons colorés pour décorer le jardin. Achille se joint à eux mais éprouve quelques difficultés à gonfler son ballon. Alors que les autres ont le dos tourné, Achille souffle si fort que le ballon devient énorme et l'emporte haut dans le ciel...



C'est une histoire à conseiller à ceux qui aiment les grandes aventures, car Achille va être emporté aux quatre coins du monde et faire d'étranges rencontres. Le texte se prête bien à la lecture à voix haute et les illustrations nous font retenir notre souffle, car elles montrent un petit Achille souvent en mauvaise posture !



"Le ballon d'Achille" est une agréable découverte qui plaira aux petits comme aux grands.

Un livre CD vraiment rigolo avec des illustrations très très sympa ! Un nouveau voisin toute une aventure, au moindre bruit on imagine tout un monde. Le" voisin" mystère entre les mystères !
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Quand un nouveau voisin aménage, l'oeil est aux aguets et les oreilles sont à l'affût du moindre bruit. C'est ce qui arrive au héros de "Mon voisin " de Marie Dorléans, dont l'imagination va être mise à l'épreuve par les bruits incongrus qui surgissent régulièrement derrière les cloisons.

Tout dans cet album a un côté vieillot, hors d'âge, des héros en passant au dessin délicat et sage, du propos à la chute gentillette. Cela a un parfum très années 60, époque où rien ne dépassait et où tout devait rester bien sagement à sa place. Cet album fait figure d'ovni dans la production actuelle. Aucun animal, pas un gamin, pas l'ombre d'un héros musclé pour appâter le client, rien qui puisse attirer le jeune lecteur avide de sensation ou d'originalité, juste la voix de Guillaume Gallienne pour nous narrer cette histoire....

Je ne vous l'avez pas dit, mais j'ai "lu" "Mon voisin" dans sa version numérique (Il existe une version livre/cd). Et c'est en traînant sur l'ibooks store que j'ai cédé à cet achat impulsif (5.99 euros contre 18.30 pour la version classique!). J'ai pu noter en passant, que le choix d'album jeunesse n'est guère affriolant dans la boutique virtuelle, les éditeurs n'ayant quasiment pas numérisé leur production, le format jeunesse, se prêtant assez mal à cette nouvelle technologie.

Quand je dis "lu", je ne suis pas certain que le terme soit bon. Ce livre numérique pour enfants de 5 à 7 ans (selon l'éditeur) ressemble plus à un court métrage d'animation doublé d'un vague jeu. C'est très joliment fait. Ca débute par un joli travelling, accompagné par la voix de la star actuelle de la Comédie Française et ça continue comme un jeu où finalement la lecture est quasiment absente (quoiqu'en dise l'éditeur). On sent que cette histoire a vraiment été créée pour le support tablette et dans cet objectif c'est très réussi, ludique et créatif. Cependant, le jeune public lira-t-il pour autant le texte qui apparaît (incomplet ou même différent) ? J'en suis moins sûr et c'est là où le terme "livre numérique" semble ambiguë. Ce n'est pas de la lecture car rien ne nous y incite : la voix parfaite de l'acteur talentueux, les stimuli visuels ou sonores, le côté ludique, tout est en place pour une expérience rigolote et intéressante mais pas une expérience de lecteur au sens usuel du terme.

La fin sur le blog
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Un homme assiste à l’emménagement de son nouveau voisin. Leurs appartements sont mitoyens. Bientôt, d’étranges bruits s’élèvent à travers les murs. L’homme, intrigué, vaguement inquiet, laisse courir son imagination : d’où viennent ces bruits, que fait son voisin ? Emploie-t-il des haltérophiles ? Est-il ornithologue, entomologiste, etc ?

Sur une base en noir et blanc très distinguées, l’auteur-illustratrice applique des couleurs pour mettre en lumière les divagations de son héros. Voilà un bel arbre rouge sur lequel frappe un pic-vert qui étend ses branches dans la bibliothèque du voisin, des chevaliers, une gigantesque pieuvre dans la baignoire…

Avec beaucoup d’humour, le récit montre le pouvoir de l’imagination et souligne combien il est facile de se faire des films à-propos des gens qu’on ne connaît pas. Au passage, Marie Dorléans trouve une façon amusante d’élargir le vocabulaire des enfants ! Le dénouement est plein d’humour, ravira les petits et pourra être l’occasion d’un concert d’onomatopées !

Les éditions des Braques éditent ici cet album de la jeune auteure-illustratrice Marie Dorléans. Sur le CD, le comédien Guillaume Gallienne raconte brillamment cette histoire loufoque, accompagné par des bruits naturels. Les illustrations dessinées au stylo noir très fin contrastent avec les grands aplats colorés produits par l'imagination du narrateur. Livre et cd se complètent bien et forment un ensemble très réussi.

M. Brunel
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Belles illustrations

Trois amis décident d'aller jouer dans leur cabane par une belle journée de printemps. Pour la rejoindre, c'est tout un périple ! L'aventure commence dès le portail franchit. Il faut passer devant la maison de la voisine dont le chien est attaché et aboie férocement, longer le pré des moutons et couper à travers champs dans les hautes herbes. Sur le chemin, les enfants discutent entre eux, font des paris, se racontent des histoires. Quand tout à coup, le ciel s'assombrit, les corneilles s'envolent et le vent se lève. Les enfants s'agrippent comme ils peuvent. Puis, aussi vite que c'est arrivé, le ciel s'éclaircit de nouveau, les oiseaux chantent. Les trois amis peuvent reprendre leur route, mais ils s’interrogent : La cabane aura-t-elle résisté aux bourrasques ?



Marie Dorléans signe un album aussi beau et poétique que le précédent « Nous avons rendez-vous » et met une nouvelle fois à l'honneur une histoire d'escapade dans la nature. Le livre est un grand format qui met en exergue les magnifiques illustrations. Les enfants semblent petits dans cette vaste campagne car la faune, la flore et le ciel occupent une place importante des doubles pages. L'auteure a essentiellement utilisé des teintes bleues et vertes. J'apprécie beaucoup ses dessins légèrement rétros sur le papier mat car je trouve qu'ils dégagent de la nostalgie et de la douceur.



Les dialogues entre les trois enfants rendent le texte très vivant. Les personnages nous entraînent avec eux et le lecteur ne s'ennuie pas durant la promenade menant à la cabane. Le scénario est simple mais le texte et les illustrations sont de qualité et très bien pensés.

« Notre cabane » est une superbe ode à l'enfance : à ses jeux, à l'imagination, à la créativité, à l'autonomie mais aussi à l'amitié.