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Citations de Marie-Lorna Vaconsin (18)


Il reconnaît la Foresta Erivan du lycée et il ne la reconnaît pas du tout.
Les choses sont presque pareilles et radicalement différentes.
C’est ce qui est troublant : il comprend et il ne comprend pas.
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Marie-Lorna Vaconsin
"Et c'est vrai que Pythagore sent son cerveau rugir comme un fauve. Il se sent investi d'une clairvoyance profonde qui lui donne la compréhension intuitive de la vie, de la mort, des temps reculés où s'enracinent notre race; de la petitesse de la vie humaine au regard du parcours des étoiles; de la grandeur des particules qui s'assemblent pour faire des atomes - et, avec ces atomes, des corps vivants et des corps célestes; de la mécanique universelle qui fait que le mouvement des cellules de son corps répond à celui des étoiles dans l'univers."
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Je n'avais pas envie de vivre comme les autres , au premier degré, je n'avais pas envie de me reconnaitre dans l'immédiateté du réel, j'avais envie de travailler les secondes,de me nourrir d'un décalage, de vivre à la marge, en recul, sur un autre mode , une autre partition. Je ne me reconnaissais ni dans les groupes, ni dans les foules, je voulais rester en sursis de la vie .
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L'aiguillon,le pic,la vrille de jalousie .

La perfection du dessin de ses lèvres , les ombres légères, qui caressaient le dessous de ses yeux, l’éclat de son front offert au soleil, chaque détail me griffait un peu plus l’intérieur du cœur, là ou la chair est délicate .
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Mais c'est précisément à cet instant ....qu'il sent l'appel. L'angle mort.

Il voudrait poursuivre son mouvement vers le cou de Foresta; s' agripper à la seconde précédente ; mais il sait que c'est déjà trop tard. Il ne peut plus bouger : ils sont happés par le courant d'air.
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Du point à l'étoile, de l'étoile au point. L'infini résonne au coeur de l'atome.
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Il découvre que les émotions ont une odeur, une signature vibratoire, qui se transmet comme un son.
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- Mieux vaut brûler franchement que s’éteindre à petit feu
Un Adjinn d’Outre-Atlantique
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"Le vide n'est pas vide. Il est le siège de la physique la plus violente. - John Archibald Wheeler"
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Pythagore bouge, il se sent comme dans l’eau, en apesanteur ; il ressent le mouvement d’infimes vibrations tout autour de lui.
Foresta attrape le battant et le fait pivoter tout doucement. Un souffle doux les enveloppe, une brise qui les caresse et les pousse.
Dans le reflet de la vitre, se dessine une perspective.
C’est le passage dévoilé par l’angle mort.
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Pythagore sent le mouvement du courant qui le guide.
Il vient d'embrasser Foresta Erivan.
Il s'enfonce dans la profondeur du fluide.
Il vient d'embrasser Foresta Erivan.
Il garde les yeux ouverts sur la lumière qui fluctue.
Il vient d'embrasser Foresta Erivan.
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Je suis la fille d’une île et d’un bateau.
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L’infini fait le tour et revient.
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Sous les pieds nus de Pythagore, l'étoffe molletonneuse de l'herbe grasse libère des parfums de sèves et de mousse. Une odeur de fruits emplit ses poumons. La profusion des branches caresse ses cheveux; la force des couleurs fait ciller ses paupières.
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La faune est ahurissante : cheveux de toutes les couleurs et coiffures invraisemblables, avec des mises en scène allant du sobre au spectaculaire; foisonnement de bijoux, piercing, bagues, boucles d'oreilles; de maquillages de tous styles.
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Pythagore enlève son sweat rouge et Jordanie, sa veste d'ouvrier.
Elle est en sous-vêtements.
Pythagore essaie de rester de marbre, mais la semi-obscurité, l'écho embué de la piscine et le caractère inattendu de la situation le grisent.
Jordanie Serra est censée être la plus belle fille de seconde. Ils se sont déjà embrassés une fois... Elle est à côté de lui, en soutien-gorge...
Le temps s'étire.
Les bras de Jordanie sont fins, musclés comme il faut ; l'attache de ses épaules est précise ; ses clavicules sont élégantes.
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Ils vont et ils viennent ; les groupes se forment et se déforment. Pythagore est heureux de retrouver la vie, après quinze jours de solitude. Il aime observer la diversité des gestes, des rires, la façon dont les uns parlent par-dessus les autres. Il aime regarder sans être obligé de participer. Écouter les conversations sans avoir à donner son avis. Est-ce que oui ou non Anne-Laure Savoie a embrassé Avril Alençon à la fête de Marie-Ange Cardinet, comme l'affirme Amel Dali à une autre fille de seconde ?
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Depuis deux nuits, Pythagore rêve de Foresta Erivan. Toujours le même rêve, qui commence au centre commercial de Petit-Château. Foresta se tient de dos ; il n’entrevoit que ses cheveux rouges à cause des allées et venues des passants.
Soudain, des silhouettes s’approchent d’elle et la menacent. Elle se tourne et se met à les gifler. Une fois, deux fois, trois fois, avec des bruits de coups qui font mal à la tête ; quatre fois, cinq fois, six fois, jusqu’à ce que Pythagore se réveille en sursaut.
Son lit est posté dans la cour de l’école, juste sous la statue du cardinal Pichon de Bury.
Foresta Erivan apparaît. […] Pythagore essaie de se réveiller, pour de bon ; il ouvre les yeux, retrouve son lit.
Mais son lit est encore dans la cour des Prophètes ; et Foresta s’est approchée de lui.
Elle avance un peu plus à chaque fois que la boucle du rêve recommence. […] Ce manège le rend fou et le conduit invariablement à commettre quelque chose d’absurde – soit il se met à gifler la statue du cardinal Pichon de Bury, de la même façon qu’elle a giflé Maxence Vidal-Daguerre ; soit il retire ses vêtements en plein milieu de la cour et les cache sous son lit ; soit il se recouche avec Mme Solilaisse et se réveille pour de bon.
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