Marie Vingtras

Le blizzard est un vent accompagné de tourmentes de neige, dans lequel se retrouvent piégés tous les personnages de cette histoire. Mais cet évènement climatique est surtout un prétexte pour arrêter le temps et revenir sur la vie de chacun d’entre eux.



Dans ce coin très isolé, aux conditions météorologiques extrêmes, tout est exacerbé. Face à la nature et à ses propres congénères, l’Homme n’a pas de moyen d’échapper à son destin. Les personnalités se côtoient de près et ils doivent s’entendre… ou pas !



L’autrice attribue chaque court chapitre à un des acteurs de ce drame. Ils parlent à la première personne et le lecteur est dans leur tête. On assiste à leurs visions, à leurs pensées et aussi à leurs souvenirs. Ainsi, alors que cette histoire paraissait banale, leurs témoignages nous en révèlent petit à petit les tenants et les aboutissants. On comprend que chacun porte en lui un lourd secret et que de ce fait, les enjeux sont beaucoup plus importants.



C’est la première fois que j’écoutais une lecture à plusieurs voix. Comme chaque partie est racontée par une personne différente, le changement de narrateur est légitime. Cette manière de raconter le texte offre une meilleure représentation des protagonistes et une meilleure compréhension de l’énigme. Le rendu est donc parfaitement adapté au texte et m’a permis de me laisser prendre par l’intrigue.



C’est un court roman choral empli d’humanité qui n’hésite pas à montrer la face sombre de l’être humain. Marie Vingtras a une plume admirable et délicate. Elle sait dépeindre avec justesse la complexité des Hommes et l’ambiance de ces lieux reculés. Prisonnier de ce huis-clos extérieur, je suis resté en apnée tout au long de l’aventure jusqu’au final, qui réserve de grosses surprises. Ce premier roman est une véritable réussite. Vivement le prochain !
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Pour un premier roman, j'ai trouvé ça très bien.

D'emblée, on est plongé dans l'action, dans le blizzard en Alaska, on rencontre le premier personnage Bess puis Benedict puis Freeman, Cole...

Un chapitre est consacré à chaque personnage ; petit à petit on apprend à connaître leur passé, leurs secrets.

C'est très bien écrit, assez violent et dur.

Moi j'ai bien aimé, en tout cas.

Vous avez lu Huis clos de Sartre? Vous avez lu Terres fauves de Patrice Gain? Vous faites un mélange des deux, vous faites parler 4 personnes tour à tour et vous laissez infuser autour d'un enfant égaré dans le blizzard en Alaska... Entre nature writing et thriller: un premier roman étrange et bien écrit, à lire de toute urgence sous la couette!

« Je l’ai perdu. J’ai lâché sa main pour refaire mes lacets et je l’ai perdu. » Un blizzard souffle; la visibilité est considérablement réduite, voire presque nulle. Bess sort dans la nuit avec Thomas, le fils de Benedict, et alors qu’elle se penche pour attacher ses lacets, il disparaît. Construit sous la forme d’un roman choral, quatre personnages – Bess, Benedict (le père), Cole et Freeman (un ancien policier à la retraite) -, à la recherche de l’enfant, vont faire avancer le récit, et peu à peu nous faire sortir de la tempête (c’est une belle métaphore que celle du blizzard), au fur et à mesure que nous allons comprendre les raisons qui les ont amenés à vivre en ces terres inhospitalières. Marie Vingtras signe avec Blizzard un premier roman impressionnant et palpitant que j’ai lu d’une traite. Vraiment à lire.

Dans les rudesses du climat de l'Alaska, le roman commence par la disparition d'un enfant dans le blizzard. On ne comprend pas pourquoi une jeune femme sort avec un enfant dans de telles conditions connaissant les risques encourus. Inconscience? Folie? Quel motif impérieux a bien pu la pousser à une telle initiative?



Quatre personnages prennent tour à tour la parole pour nous livrer leur témoignage aux airs parfois de confession. Les interventions sont assez courtes (une à trois pages au maximum) et permettent ainsi de suivre le récit de chacun des protagonistes sans effort ni risque de confusion. Un premier bon point pour l'autrice.



On apprend assez vite que l'un des points communs de Bess, Benedict, Cole et Freemann est d'être lesté par un passé douloureux et compliqué. Chacun a perdu un être cher et, dans ce contexte morbide, on craint une issue fatale pour l'enfant.



Au début du roman, on a du mal à trouver une cohérence entre les quatre récits puis, peu à peu, ceux-ci s'enchevêtrent et convergent vers un même point final. L'intrigue de départ ne me séduisait pas d'emblée car j'avais l'impression d'un thème moult fois abordé. Mais le fait d'impliquer quatre narrateurs différents donne parfois un aspect épistolaire au roman (ce que j'aime bien) et permet de changer de point de vue, de se sentir maître de la situation car on sait des choses sur chacun ignorées des trois autres; bref, on se croit lecteur omnipotent. Illusion !! Car le suspens est bien entretenu et l'on se fait quand même surprendre par la tournure des événements. Clifford, un autre des personnages principaux, n'a pas la parole et l'on se demande bien pourquoi il n'apporte pas son propre témoignage. La fin de l'histoire nous le fait comprendre... Blizzard et bêtes sauvages du grand Nord sont-ils vraiment les pires dangers pour un enfant d'Alaska ?

Protéger tant son corps que son âme des tempêtes qui agitent les êtres , les pétrifient et les morcellent, avancer au cœur des rafales d'un territoire hostile, qu'il soit l' Alaska glacial reculé ou notre psychisme accidenté et torturé est une survie face au blizzard qui tourmente.



Blizzard dans un huis-clos de personnages jetés dans la gueule des réminiscences givrées, privés de verdure et de chaleur réconfortante, cheminant tels des marins égarés dans une mer blanche glacée, immaculée.

De la survie d'un jeune garçon dépend celles de certains , débordent alors les blessures enfouies, rêves échoués, vies avortées, idées injectées et esprits submergés alors qu'ils résistent face aux fureurs du vent pénétrant, de la mémoire impactante.

Dans l'innocence de l'immensité du blanc se terre chez les autres, au creux du blizzard, la noirceur des misérables , galvanisée elle se fait l'écho de la brutalité se calquant alors aux déferlements ambiants pour mieux assourdir la douleur des crimes subis.



Blizzard, roman choral écoulant les blessures au goutte à goutte rend l'infime mortel dans cette immensité menaçante infiniment éclatant, endurci par la réclusion d'une geôle limitée par les falaises, les failles et les secrets éclosent au rythme lent des tourments.

C'est beau, c'est pur et dur sans fioriture. Par une écriture épurée , sans enjolivure, Marie Vingtras se fiance avec les éléments et marie sa trame aux déchaînements naturels unissant alors les hommes dans leur version la plus sombre et la plus inaltérée.



Un premier roman implacable et bouleversant maîtrisé par une plume d'une justesse aiguisée.

Un énorme coup de cœur.

Pourquoi Bess est-elle sortie dans la neige et le froid alors que le blizzard fait rage dans ce coin perdu de l’Alaska et avec un gamin en plus ! Et comment, ayant lâché sa main quelques secondes et aussitôt perdu de vue, va t-elle le retrouver au milieu de cette tempête ?

Deux hommes partent à leur recherche tandis qu’un troisième , ignorant ce qui se passe , reste calfeutré chez lui .



Ces quatre personnages, Bess, Bénédict, Cole et Freeman , seront les quatre voix du roman, quatre monologues intérieurs qui petit à petit dévoilent leur histoire personnelle et les raisons, pas toujours avouables, pour lesquelles ils se sont installés au beau milieu de nulle part ! L’occasion pour l’auteure de décliner le thème de la culpabilité sous toutes ses formes .



Si les personnages masculins sont un peu stéréotypés (le taiseux, la brute épaisse, le vétéran du Vietnam), il faut reconnaître que l’auteure sait nous tenir en haleine avec ses chapitres ultra courts et son écriture fluide et nerveuse . On a envie de savoir comment ça va finir et ce n’est qu’à la toute fin du roman que se mettent véritablement en place les différentes pièces du puzzle.



Marie Vingtras se dit nourrie de littérature américaine et ça se sent dans ce premier roman qui m’a fait penser à du Ron Rash.

Bref, un bon moment de lecture .

J'ai repéré ce livre depuis sa sortie et j'avoue avoir hésité à plusieurs reprises à l'acheter lors de sa sortie en poche, lors d'une virée en bibliothèque j'ai trouvé celui-ci mis en avant j'ai donc sauté le pas.



Je pensais me rafraichir avec ce récit prenant place en Alaska et celui-ci étant court il m'a duré un petit après midi.



Malheureusement je n'ai pas été embarqué dans ce récit, je pensais vivre quelque chose d'oppressant malgré l'immensité de la nature mais je n'ai au final pas eu ce sentiment.



Il est en difficile de faire passer des émotions ou de s'attacher aux quatre personnages dans un récit si court, c'est souvent ce qu'il fait défaut pour moi sur les courts romans, rare sont ceux on l'on arrive à avoir beaucoup d'empathie pour les personnages.



Ce récit prend place en Alaska ce qui devrai en faire un récit singulier, cependant à mes yeux cela aurai pu se trouver dans n'importe quel autre lieu.



Ce récit n'est pas mauvais pour un premier roman mais malheureusement je suis resté hermétique à celui-ci.

Roman choral court, simple et très efficace !

Nous entrons dans l’action dès la première page: tempête de blizzard au cœur de l’Alaska, une jeune femme Bess lâche la main d’un enfant pour faire son lacet, il disparaît.

L’action se déroule sur quelques heures, plusieurs personnages entrent en scène dans un huis clos palpitant.

Les protagonistes sont ruraux, sombres avec des secrets inavouables que nous découvrirons lors de l’avancée de la lecture.

Très bon moment et belle découverte

Un enfant disparaît en pleine tempête en Alaska. Dans ce bout du monde désolé, quatre personnes se lancent à sa recherche : Bess, Benedict, Cole et Freeman. C’est l’occasion d’entendre leur voix, singulière, sans mensonge, par l’intermédiaire de monologues intérieurs. Les chapitres sont courts, l’écriture fluide, les voix se succèdent et le temps passe, à la recherche de l’enfant…

L’éditeur parle d’un « huis-clos en pleine nature », on peut même ajouter que la nature est particulièrement hostile dans ce coin paumé de l’Alaska où viennent échouer les gens qui n’ont plus rien à perdre, mais beaucoup à cacher. Tout le monde, ou presque, a un cadavre dans le placard, et c’est pas beau à voir. Mais on apprend à les connaître, on s’attache même à certains, mais on sait que le blizzard ne les laissera pas indemnes. C’est très bien mené. C’est un livre à lire d’une traite, sans reprendre son souffle.

Alaska, Bess a la très mauvaise idée de sortir au mauvais moment avec un jeune garçon. Au mauvais moment car en Alaska quand une tempête se prépare, vaut mieux vite se calfeutrer au chaud.. Quand elle lâche la main du petit pour refaire son lacet et qu'elle se retourne, elle comprend directement le drame : le gosse n'est plus là, disparu dans le blizzard.



Instinctivement, Bess part à sa recherche, à tâtons dans ce blizzard froid, venteux, où on n'y voir rien à un mètre. Bess est suivie par Benedict et Cole, un vieil ami.. Une course contre la mort est lancée..



Huis clos en plein blizzard, Marie Vingtras signe un premier roman glacial et efficace, où au fil des heures se dévoile par petits chapitres la vérité de chaque personnage. Comme caché derrière le brouillard, le passé de chacun refait surface..



"Blizzard" est un véritable thriller, absolument addictif car lu d'une traite, il m'était impossible de lacher ce roman sans en connaitre le final. Marie Vingtras peint avec sensibilité et finesse l'histoire secrète de ses personnages.



L'auteure a compris les codes d'un vrai "page-turner" : des chapitres courts, des sentiments, du suspense, une plume fluide à l'histoire haletante. Un premier roman choral époustouflant entre thriller et interrogation sur les relations homme-femme, sur la paternité ou encore sur le rapport à la nature.



Quelle réussite que ce premier roman !

Grand Nord de l’Alaska. Théâtre de "Blizzard". Neige abondante, vent violent. Tous les habitants qui vivent là, le savent, il faut se terrer dans les maisons, et avoir rentré suffisamment de bois pour se chauffer pendant plusieurs jours. Mais le plus important ne pas sortir !



Bess fille de Californie, rousse à la peau dorée. Une originale pour les locaux, Ceux qui la connaissent se demandent les raisons de sa présence dans cette contrée peu hospitalière. Bess, une jeune femme par qui le drame arrive. Une main lâchée et l'enfant disparaît le temps d'un battement de cil dans un déluge de neige. Cette disparition du petit Thomas va créer un branle-bas de combat et deux hommes du hameau vont partir à la recherche de l'enfant. Ce temps de la recherche va devenir peu à peu le temps de l'introspection et les habitants de ce minuscule village vont prendre la parole tour à tour laissant peu à peu se dessiner une tragédie chorale.



Quand Benedict comprend qu’ils ne sont plus dans la maison, il demande l’aide à Cole et partent à leur recherche. Benedict est un homme du Grand Nord qu’il connaît et aime profondément.



Freeman, une personne de couleur, un vétéran du Vietnam qui dit n’avoir pas eu d’autre choix que d’habiter loin des autres. Homme plein de ressources malgré son âge avancé.



Le roman est structuré comme un thriller, avec des chapitres courts. Sa construction est particulièrement habile, mécanique, astucieuse, qui prend le lecteur au piège dès les premières pages. Les événements sont narrés sous forme orale par chacun.



Marie Vingtras distille au compte-goutte, faisant monter la tension. Chacun a une raison de se lancer dans la tempête : une culpabilité, une dette, un engagement, une affection bien cachée, une responsabilité, une haine bien recuite. Pour retrouver l’enfant, ils sortent de leurs vies isolées, se confrontent à la tempête, au blizzard que sont leurs secrets et la confrontation à eux-mêmes.



Marie Vingtras nous livre un premier roman angoissant, aussi glacial que le blizzard, aussi noir que la neige est blanche.



Un roman à lire et une autrice à suivre !!

bonjour les babeliophiles petit retour sur "BLIZZARD". Je ne vous cacherais pas que j'ai adoré. Roman qui monte en intensité au fil de la lecture. 1 enfant disparaît au cours d'une tempête en Alaska malgré la présence de Bess.

4 protagonistes 4 histoires qui petit a petit au fil du roman s´embriguent et nous laisse découvrir leurs histoires.

L'auteure à coups de crayon soigné nous livre un roman haletant et bien écrit. Pour ma part aucune déception à lire BLIZZARD mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel

Rentrée littéraire ● 6ème titre.

Après tant d'éloges à la Grande Librairie, j'ai fait comme tout le monde : j'ai lu le grand coup de cœur de François Busnel. Et j'ai été déçu. Pourtant, jusqu'à la fin j'ai tenté de l'aimer, de lui pardonner tous les défauts qui me sautaient au yeux. Mais rien à y faire, "Blizzard" ne m'a pas plu.



Tout d'abord, j'ai trouvé l'écriture surfaite. Marie Vingtras a choisi de conter son histoire avec les points de vue des différents personnages. Ainsi, elle a tenté d'adopter différentes manières de s'exprimer selon les personnes qui servent de narrateur. Mais tout cela est surfait, ne fait pas naturel, le style de chacun s'essouffle en fin de livre. Bref, l'intention était bonne mais c'est un échec. Fred Vargas fait la même chose dans ses dialogues, où chaque personne a ses tics de langage, mais la différence est qu'elle y parvient parfaitement.



Et puis ce roman se veut à suspens mais je ne l'ai pas du tout ressenti, tant tout est surfait. La fin n'est pas particulièrement "incroyable" ou "totalement inattendue" comme disent certains, je me suis dit "tout ça pour ça". 170 pages à tenter de faire monter un suspens qui ne vient pas simplement pour une révélation qu'on pourrait avoir dès le début et qui nous épargnerait les dizaines de pages sans intérêt qui m'ont fait perdre mon temps. Je me suis carément ennuyé...



Les seuls passages intéressants sont ceux dans lesquels Bess raconte son passé : il ne sont pas trop mal écrits et plutôt bien pensés. C'est ce qui m'a fait mettre 1.5 au lieu de 0.5...

Bess, Benedict, Cole, Freeman, 4 êtres humains, 4 culpabilités.

Tout ce qu'on a déjà vécu influence notre comportement.

Marie Vingtras le démontre parfaitement dans de courts chapitres où les personnages s'expriment successivement. .

Leur passé se dévoilera petit à petit.

Le présent, un enfant disparait dans le blizzard en Alaska. Mais pourquoi Bess l'a t'elle emmené alors que la neige s'abat avec violence?

Et un futur que l'on espère plus optimiste et moins violent que le dénouement.

Très bonne histoire, j'ai été accroché rapidement et n'avais qu'une envie, avancer dans ma lecture. Premier roman très réussi.

Il souffle un sacré vent glacial, et même glaçant parfois, dans cette courte histoire. On est, dès les 1ères pages, emporté dans un tourbillon.



Quand vous tenez ce roman, vous ne pouvez plus le lâcher, contrairement à la jeune femme Bess, qui elle, a bêtement lâché la main du petit garçon en pleine tempête. Mais que diable faisaient-ils dehors ces deux là, alors que l’on n’y voyait pas à un mètre dans ce

coin hostile, très enneigé, perdu au fin fond

de l’Alaska dont ils ne sont même pas natifs ?

Deux hommes vont alors affronter cet impressionnant blizzard pour partir à leur recherche tandis que leur vieux voisin reste bien au chaud, ignorant le drame se jouant proche de chez lui.



Ce roman est très habilement construit, les courts chapitres donnent la parole à ces 4 taiseux et l’on avance à tâtons avec eux dans le brouillard et dans leur vie cabossée, glissant entre le blanc du paysage que l’on devine et le noir de l’âme humaine.

C’est une sorte de thriller psychologique.

Pour un 1er roman, c’est vraiment réussi !

La tempête fait rage en Alaska, Bess est sortie avec le petit Thomas, dix ans. Elle a lâché sa main un instant pour refaire ses lacets et le garçon a disparu dans la blancheur environnante, Bess se met immédiatement à sa recherche. Benedict son ami et père du petit connaît les dangers de cette terre hostile, il appelle son ami Cole pour l’aider à retrouver au plus vite les disparus qui sont en danger de mort. De son côté, Freeman, un vétéran du Vietnam et ancien policier venu passer sa retraite dans ce hameau perdu se prépare à affronter la tempête dans sa maison.



Dans ce roman choral construit comme un thriller américain, avec des chapitres courts et un suspens croissant, nous suivons chaque personnage à tour de rôle. Ils ne vivent pas au bout du monde par hasard et ils révèlent leurs secrets peu à peu pour un final éblouissant. On est complètement immergé dans ce récit et on partage les angoisses des protagonistes, qui ont tous un lourd passé. Benedict en veut à son frère Thomas d’avoir quitté l’Alaska, ils se sont peu à peu éloignés à l’adolescence jusqu’à finalement ne plus se comprendre. Leurs parents lui ont demandé de partir à sa recherche, il a parcouru tout le pays mais est toujours arrivé trop tard. Il le considère comme un lâche qui s’est défilé de toutes ses responsabilités.



Les protagonistes sont pris dans l’urgence de retrouver Bess et le petit, c’est un huis clos dans lequel ils vont surtout se retrouver eux-mêmes au fur et à mesure que leurs secrets se dévoilent. Le suspens monte tout au long de ce beau roman choral. Confrontés à l’hostilité de la nature, les personnages vont révéler leurs sombres vérités et les fautes cachées qui les ont poussés à venir habiter cet endroit perdu au bout du monde. La thématique principale du livre est la culpabilité et la difficulté d’être père. La tempête de neige est évidemment une métaphore de la vie intérieure des héros. Les morts et les disparus ont une grande place dans l’intrigue, car Benedict a la nostalgie de son enfance heureuse quand la scierie était en activité et que le village comptait de nombreux habitants. Les différents personnages sont très travaillés et réalistes, ils ont une grande profondeur.



Ce premier roman est coup de maître, il m’a tenue en haleine de la première ligne à la dernière. Je l’ai lu en audio avec quatre lecteurs différents pour les quatre personnages principaux. J’aime beaucoup ce procédé qui permet une écoute encore plus immersive. J’ai tout aimé dans ce roman qui est un grand coup de coeur.



#Blizzard #NetGalleyFrance !


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Au fin fond de l’Alaska, par une nuit de blizzard Besse quitte la maison de Benedict avec le môme.

Elle stoppe sa fuite un bref instant pour refaire son lacet et lâche la main du gosse qui disparait aussitôt.

Dans la maison, Benedict s’aperçoit de l’absence de Bess et du garçon. Il demande à Cole et Clifford de l’aider à les retrouver.

Dans cette atmosphère de fin du monde chacun voit défiler les grandes lignes de sa vie. Des vécus peu banales, des existences cabossées.

Qui sont-ils, qu’est-ce qu’ils font là, dans cet endroit hostile, que cachent-ils, que fuient-ils ?



Cette histoire commence à avoir un « petit » succès amplement mérité. La plume est très belle, la narration du récit est parfaite. On débute dans le brouillard le plus complet, on se pose mille questions auxquelles on veut obtenir très vite des réponses, ce qui en fait une lecture addictive. Les chapitres sont très courts, ce qui fait défiler l’histoire à un rythme effréné.

Les personnages sont crédibles, à chaque chapitre qui les concernent, on en apprend un peu plus sur eux, ce qui nous éclairent sur la personnalité de chacun.

Une auteure à surveiller parce que ce premier livre est un joli coup de maître.

Un jeune garçon d'une dizaine d'années disparaît en Alaska un jour de blizzard. La jeune femme qui l'accompagne dans cette équipée part immédiatement à sa recherche, bientôt suivie du père de l'enfant et de quelques habitants du voisinage.

Dans les chapitres très courts qui composent ce roman, les protagonistes de cette intrigue prennent tour à tour la parole, chacun révélant ses propres secrets, souvent douloureux et empreints de violence, ainsi que la raison de sa présence dans ce coin perdu du Grand-nord américain. Cette alternance de voix donne à ce récit toute son humanité, en même temps qu'une réelle proximité avec le lecteur.

Par petites touches, Marie Vingtras parvient ainsi à mettre en place les pièces d'un puzzle, un peu disparates au départ, mais dont la parfaite unité va se dévoiler peu à peu.

Un 1er roman très réussi et prometteur.

Nous sommes en Alaska en plein blizzard, un jeune garçon a disparu. Bess, la jeune femme qui en avait la garde, son père Bénedict ainsi que des connaissances se mettent à sa recherche.



C’est un roman à plusieurs voix, dont les chapitres courts alternent entre les personnages, le début du roman laisse planer un certain mystère, il va nous falloir un peu de patience afin de découvrir les relations et les rôles de chacun. A tour de rôle les protagonistes prennent la parole et rapidement j’ai été intriguée par leurs propos énigmatiques, on sent que chacun cache quelque chose. Bénédict, le père du garçon semble être un homme tenace et décidé, son histoire personnelle va, au fil des pages me conforter dans cette idée, les autres intervenants ont tout autant à nous raconter sur eux-mêmes et sur leur passé, on sent au fil des confidences, certaines velléités et rancœurs poindre, la tension se resserre d’un cran... La suite sur Livresque78
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