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Citations de Marie de Palet (127)


Et puis il avait aussi été déçu par la terre.
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Elle devait bien reconnaître qu'elle avait toujours protégé François. Il était le plus petit et ne savait pas se défendre, pensait-elle, elle se considérait un peu comme sa mère.
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Le ciel était d'un bleu limpide. Des milliers de mouches y tourbillonnaient en un ballet sans fin.
L'air portait tout le poids des senteurs de l'été commençant. L'odeur entêtante des ajoncs incitait à la somnolence et les stridulations monotones des grillons noyaient tous les bruits à des lieues à la ronde.
Peu à peu, ce calme et cette paix l'apaisèrent et, pour la première fois depuis bien longtemps, la lourde chape d'angoisse qui la submergeait relâcha son étreinte...
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Toute sa vie, Yvette avait assisté à ces scènes continuelles qui avaient brouillé sa famille avec plus de la moitié du village. Elle revoyait son père fanfaronnant, n'écoutant personne et la mère, les bras au ciel, essayant vainement de le calmer tout en cachant mal une jubilation féroce.
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Elle était donc "montée à Paris" !
Et aujourd'hui, elle revenait vers ce pays qui l'avait vu naître et qu'elle avait oublié !
La grand-mère n'y était plus, mais il restait toujours les parents...Comment allaient-ils l'accueillir ?...
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Agnès avait compris que son cousin cachait un secret et, sans rien savoir, devinait qu’il souffrait comme elle souffrait de l’absence de celui qu’elle aimait…
Ils ne parlaient pas, ils avançaient vers les champs, vers la liberté.
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Quand sa bronchite était revenue, il avait tout de suite su que, cette fois, c’est elle qui aurait le dernier mot ; aussi, il avait voulu connaître cet enfant qu’il avait abandonné à sa belle-sœur. Il avait réuni ses trois enfants autour de lui et cela avait été la plus grande joie de sa vie : tout était en ordre, il pouvait partir.
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Les trois femmes, avec leurs motivations différentes, priaient avec la même ferveur. Marie croyait déjà serrer son fils sur son cœur ; Agnès se repentait de sa faute et priait pour revoir son Espagnol ; quant à Solange, elle vivait cette fin de guerre comme dans un rêve : après avoir longtemps, et avec impatience, attendu le retour de son mari, elle en venait presque à douter de sa libération prochaine. Elle en était malheureuse, mais ne pouvait se défendre d’une appréhension qui la paralysait quand elle pensait au retour de Jules.
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Demeurée veuve très jeune, son mari Louis était mort à la guerre de 14, elle avait élevé Jules seule, travaillant d’arrache-pied pour maintenir la ferme en état de marche pour son fils.
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Elle s’effrayait à l’idée de devoir quitter cette maison et ce pays qu’elle avait eu tant de mal à aimer mais qui, aujourd’hui, étaient entrés dans son cœur. Abandonner cette vallée où coulait la rivière, ne plus voir les montagnes du Lozère avec leur chapeau de neige en hiver et oublier à jamais les couchers de soleil mauve et rouge lui déchiraient l’âme.
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Que Jean veuille qu’elle redevienne sa femme ou pas n’y changerait pas grand-chose. Elle ne pourrait en aucune façon épouser René. Et cet homme, son mari, qu’elle n’avait pas revu depuis plus de vingt ans ? Elle n’avait plus aucun point commun avec lui !
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Jean était un beau parleur, mais le travail ne lui avait rien fait, alors il le laissait tranquille.
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Elle rentra en soupirant. Le travail ne manquait pas et il fallait encore soigner cette belle-fille alors que c’était elle qui aurait dû soulager un peu sa vieille carcasse.
Marie soupira encore. Le monde était mal fait : ses enfants chéris avaient disparu, il ne lui restait que le moins intéressant et elle avait hérité d’une belle-fille malade !
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La nouvelle, qui aurait dû la réjouir, la laissait indifférente : le printemps revenait. Et après ? Ce n’est pas lui qui lui apporterait le bonheur.
Il y avait longtemps qu’elle en avait oublié le goût ! Son homme était couché, un peu plus bas, dans le cimetière du village et il se moquait bien du printemps.
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Une mélancolie vague engourdissait Isidore. Il pensait que la vie qu’il menait et que tout le monde lui enviait avait un goût amer : celui de la déception…
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Isidore, le cœur serré mais les yeux secs, ne cessait de répéter dans sa tête : « ma mère est morte, ma mère est morte ! » Il était étonné de sentir ce gros poids sur l’estomac, lui dont sa mère ne s’était jamais occupée… Il croyait l’entendre encore lui lancer une méchanceté au visage… Et pourtant, il avait mal comme il n’avait jamais eu mal au cours de sa vie…
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Nous, on a rien eu et pourtant, on s’en est tiré mieux qu’eux… Alors, écoute-moi bien : laisse-les déverser leur bile ; ils ne peuvent rien contre toi !
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Ce pays lui avait pris son âme et, maintenant qu’il était revenu, il était pieds et poings liés, impuissant à partir, impuissant à abandonner cette vallée rongée par le froid de l’hiver qu’il avait reconnue, un soir d’automne, au soleil couchant, quand il avait posé son sac et s’était assis au pied d’un arbre pour admirer un panorama dont le souvenir ne l’avait jamais quitté.
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Je regrette, madame, fit-il en retrouvant ses esprits, j’ai juste essayé de m’occuper de ma mère qui, jusqu’à ce jour, vivait de votre charité et de renouer, çà et là, des liens rompus par le temps.
— Vous avez aussi déclaré vouloir acheter la plus belle ferme du pays.
— Je ne savais pas que c’était interdit », fit-il avec plus d’amertume qu’il n’eut voulu.
La comtesse éclata de rire : « Bien sûr que non ce n’est pas interdit ; mais vous avez constaté par vous-même qu’il y a certaines lois occultes qui sont plus dures que les lois officielles. »
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S’il achetait la ferme, ce serait pour y installer sa mère ; mais que ferait-elle dans cette immense maison ? Peut-être même refuserait-elle d’y habiter. Elle avait des préjugés d’autrefois, ceux où chacun doit rester à sa place : les nobles et les riches dans les châteaux et les belles maisons, les pauvres dans les masures...
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