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EAN : 9782844946157
360 pages
Editions De Borée (02/09/2007)
4.08/5   30 notes
Résumé :

Jean a disparu depuis trop longtemps. Il est sûrement tombé au champ d'honneur à Verdun. C'est du moins ce que pense son épouse, Amandine.

En attendant des jours meilleurs, elle se réfugie avec son fils chez sa belle-mère qui la déteste. Amandine n'a qu'un rêve: partir dans le Sud de la France dès que l'État lui accordera une pension.

Jusqu'à ce qu'elle reçoive une lettre anonyme prétendant que jean est bien vivant...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
A l'aube de la première guerre mondiale, Amandine a marié Jean, un bon à rien. de cette union, naît le petit Bernard .
Jean ne revient pas de la guerre et en attendant la pension de veuve de guerre, Amandine se réfugie chez sa belle-mère, Marie. Elle n'y est pas bien accueillie.
Des lettres menaçantes arrivent, signalant à la veuve que son mari est vivant.
A-t-elle seulement envie de le retrouver ?
Le récit est très agréable à lire, bien écrit, bien construit.
Le cadre se déroule dans les années 1920, 1930 avec une petite parenthèse intéressante sur l'installation de l'électricité dans les villages du Causse, sur les hauteurs de Mende.
L'auteure, Amandine de Palet a commencé à écrire après sa retraite en tant qu'institutrice. Par solidarité, je ne pouvais pas manquer le livre et c'est une belle rencontre littéraire, humaine aussi.
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Amandine est encore une toute jeune femme lorsque son mari Jean est porté disparu en 1916 dans une bataille de la grande guerre. A la fin de la guerre, cette jeune provençale sans ressources, puisque Jean n'est pas déclaré officiellement décédé, décide de partir s'installer en Lozère et demander l'hospitalité à sa belle mère, accompagnée de Bernard son jeune garçon, qui n'a pratiquement jamais connu son père puisqu'il était tout petit au début de la guerre. Très vite, Amandine voit bien qu'elle n'est pas la bienvenue chez Marie la mère de Jean, bien au contraire, celle-ci fera tout pour la décourager, et ce n'est pas Basile, le frère de Jean qui va la prendre sous sa protection, lui même sans cesse rabroué par Marie, qui semble lui reprocher d'être le seul survivant de ses trois garçons, et qui oublie son chagrin et son désespoir dans l'alcool. Pourtant Amandine est courageuse, participe aux travaux rudes de la ferme, et veille sur le bien-être de chacun.
Les années passent et avec elles, l'espoir de voir revenir Jean s'amenuisent.
Pourtant lorsque Amandine reçoit une lettre anonyme lui disant que son époux est toujours vivant, toute la famille va être ébranlée par la nouvelle. Est-ce possible ? Jean aurait-t-il perdu la mémoire et ne saurait pas retrouver le chemin de sa maison natale pour y retrouver sa famille ? Et qui est le corbeau qui joue ainsi avec les nerfs d'Amandine sans en révéler plus sur Jean ? Pour Amandine, partagée entre l'envie de croire que le père de son enfant est vivant et torturée à l'idée de voir revenir celui qu'elle n'a pas vu depuis si longtemps et qui l'avait tellement déçu aux suites de leur mariage, les sentiments sont confus.
Une fois de plus Marie de Palet nous raconte avec des mots simples une histoire des gens de la terre, cette fois-ci sur le thème de la première guerre mondiale et notamment sur les ravages que celle-ci à fait dans de nombreuses familles. Amandine, femme forte et fragile à la fois, pour qui on voudrait le meilleur, et pour qui on tremble et espère.
Un excellent roman de terroir !
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Amandine petite femme attachante aux amours contrariés. L'écrite est légère, très agréable à lire. Les personnages sont attachants - Ce monde paysan attaché à sa terre est prenant on y retrouve le respect des valeurs et des traditions, pas toujours justifiés et souvent lourdes à porter. Les personnages nous entraînent dans leur vie simple mais pour laquelle nous avons le plus grand respect.
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Je suis très très étonnée que ce livre n'ait pas séduit plus de lecteur Babelio que cela........
J'ai trouvé là un petit bijou littéraire......
Des personnages attachants, on ne peut plus réalistes, une histoires dramatique sur fond d'après 1ère guerre mondiale..... dans un décor campagnard que j'aime tant.....
j'ai vraiment adoré ce roman, que j'ai dévoré et dont je n'avais qu'une crainte, c'est qu'il ne se termine.....
Je conseille à toutes les personnes qui aime les romans du terroir de se pencher sur cet ouvrage, je suis certaines qu'elle ne seront pas déçues.....
Quant à moi, je viens de "dégoter" un autre livre de MARIE DE PALET.... donc, je vous laisse et me jette tête basse dans cette nouvelle aventure !!!!!
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La première guerre est finie, Amandine part avec son fils Bernard rejoindre sa belle famille. Elle est accueillie par la mère de Jean et du frère de celui-ci. Jean a disparu et sa mère accepte avec difficulté la présence de sa belle fille. La vie est dure, rien n'est épargné à Amandine. Amandine attend de pouvoir se déclarer veuve pour toucher une pension et partir avec son fils rejoindre son frère dans le midi. Mais elle reçoit une première lettre qui lui dit que son mari n'est pas mort. le doute s'installe, est-ce une mauvaise plaisanterie ou la vérité ?
Un roman délicat et touchant de l'après guerre où la vie doit reprendre quand tout a été détruit.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Voyant qu'il ne comprenait pas, un des ouvriers lui dit :
" Un de ces soirs, tu tourneras un bouton et la lumière jaillira de partout. Ici, c'est comme l'Évangile : " À ceci près que ce n'est pas Dieu, c'est l'électricité !
- Mais où sont les fils ? demanda Bernard intrigué.
- Un peu de patience, jeune homme, on plante les piquets ; ...
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Marie connaissant le vice de son homme, tenait la clé de la cave et lui mesurait le vin. Ce fut facile pour Paul d'envoyer le jeune Basile, à Rouffiac pour aller chercher une chopine. Pour le remercier, le père lui laissait boire une gorgée ou plus, suivant son humeur. Le gamin prit ainsi le goût de l'alcool.
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Elle s'en retourna, à la fois nostalgique et soulagée de ne plus être dans cet appartement qu'elle n'avait jamais aimé. Il lui rappelait trop de mauvais souvenirs : elle s'était laissé séduire et avait cru au grand amour. Elle s'apercevait aujourd'hui qu'elle avait été flouée et qu'elle seule s'était engagée véritablement. Jean avait accepté de l'épouser parce qu'elle était enceinte. Mais il l'avait continué ses affaires comme il disait. Et, de ses affaires, elle n'avait jamais rien su.
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Elle s’effrayait à l’idée de devoir quitter cette maison et ce pays qu’elle avait eu tant de mal à aimer mais qui, aujourd’hui, étaient entrés dans son cœur. Abandonner cette vallée où coulait la rivière, ne plus voir les montagnes du Lozère avec leur chapeau de neige en hiver et oublier à jamais les couchers de soleil mauve et rouge lui déchiraient l’âme.
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Que Jean veuille qu’elle redevienne sa femme ou pas n’y changerait pas grand-chose. Elle ne pourrait en aucune façon épouser René. Et cet homme, son mari, qu’elle n’avait pas revu depuis plus de vingt ans ? Elle n’avait plus aucun point commun avec lui !
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