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Citations de Markus Zusak (903)


Bizarre ou pas, Rudy était destiné à devenir le meilleur ami de Liesel. Une boule de neige en pleine figure est certainement la meilleure entrée en matière pour une amitié durable.
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-"Si l'on prend un risque en aidant un juif, dit papa peu après, j'aimerai mieux que ce soit un juif en vie"
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Je dois reconnaître que durant la période où Hitler fut au pouvoir, aucun être humain ne put servir le Führer aussi loyalement que moi. Il y a une différence entre le cœur d'un humain et le mien.Le cœur humain est une ligne tandis que le mien est un cercle, est j'ai la capacité infinie de me trouver au bon moment au bon endroit.. En conséquence, je trouve toujours des humains au meilleur et au pire d'eux-mêmes. Je vois leur beauté et leur laideur et je me demande comment une même chose peut réunir l'un et l'autre. Reste que je les envie sur un point. Les humains ont au moins l'intelligence de mourir.
(La Mort).
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On peut faire beaucoup de mal à quelqu'un en le laissant vivre
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Parfois, ça me tue, la façon dont les gens meurent.
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Les humains aiment bien le spectacle d'une petite destruction, me semble-t-il. Ils commencent par les châteaux de sable et les châteaux de cartes et ils vont de plus en plus loin. Ils sont particulièrement doués pour ça.
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- ... Je " Il avait du mal à s'exprimer. "Pendant que tout était calme, je suis allé dans le couloir. Le rideau du salon était entrouvert... J'ai pu jeter un oeil au-dehors, juste quelques secondes."
Cela faisait vingt-deux mois qu'il n'avait pas vu le monde extérieur.
Il n'y eu ni colère ni reproche.
Papa prit la parole à son tour.
"A quoi cela ressemblait-il ?"
Max releva la tête, avec une infinie tristesse mêlée d'étonnement. "Il y avait des étoiles, dit-il, elles m'ont brûlé les yeux."

(Max, un juif caché dans le sous-sol des Hubermann, après une alerte)
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Il y a pire qu'un garçon qui vous déteste
Un garçon qui vous aime.
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C'était le 5 janvier 1943, une journée glaciale comme une autre sur le front russe. Partout dans la ville, des Russes et des Allemands gisaient dans la neige, morts. Les survivants tiraient sur les pages blanches qui leur faisaient face. Trois langues s'entremêlaient. Le russe, les balles, l'allemand.
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J'aurais aimé parler à la voleuse de livres de la violence et de la beauté, mais qu'aurais-je pu dire qu'elle ne sût déjà à ce sujet ? J'aurais aimé lui expliquer que je ne cesse de surestimer et de sous-estimer l'espèce humaine, et qu'il est rare que je l'estime tout simplement. J'aurais voulu lui demander comment la même chose pouvait être à la fois si laide et si magnifique, et ses mots et ses histoires si accablants et si étincelants.
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Ensemble, ils regardèrent les humains disparaître à leur vue. Ils les regardèrent se dissoudre comme des comprimés effervescents dans l'atmosphère humide.
p592
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Force est de constater que les agonisants posent toujours des questions dont ils connaissent les réponses. Peut-être est-ce pour mourir en ayant raison.
p543
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Elle a lâché le livre.
Elle est tombée à genoux.
La voleuse de livres a hurlé.
Lorsqu'on a nettoyé la route, son livre a été piétiné à plusieurs reprises. Les ordres étaient de dégager seulement les gravats, mais le bien le plus précieux de la fillette a été jeté dans la benne à ordures. Je n'ai alors pu m'empêcher de monter à bord et de le prendre, sans savoir que je le garderais et que je le consulterais un nombre incalculable de fois au fil des ans. J'observerais les endroits où nos chemins se croisent et je m'émerveillerais de ce que la fillette a vu et de la façon dont elle a survécu. C'est tout ce que je veux faire - remettre ces événements en perspective avec ceux dont j'ai été témoin à cette époque.
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Elle n'osait pas lever les yeux, mais elle sentait leurs regards terrifiés accrochés à elle tandis qu'elle transportait les mots et les lâchait dans un souffle. Une voix jouait des notes de musique en elle. Ceci est ton accordéon disait-elle.
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"Je vais bientôt partir, lui dit Walter Kugler, son ami d'enfance. L'armée.
- Je suis désolé, Walter.
Walter Kugler posa la main sur l'épaule du lutteur juif. "Il y a pire, dit-il en le regardant dans les yeux. Je pourrais être à ta place."
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Parfois ça me tue, la façon dont les gens meurent.
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Ceux qui n'ont rien ne cessent de se déplacer, comme si leur sort pouvait être meilleur ailleurs. Ils préfèrent ignorer qu'au terme du voyage ils vont retrouver sous une nouvelle forme le vieux problème, ce membre de la famille qu'on redoute d'embrasser.
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Elle se rendit compte avec une immense tristesse que son frère aurait éternellement six ans, mais en y pensant, elle s'efforça aussi de sourire.
Elle resta sur le pont au-dessus de l'Amper, là où Hans Hubermann avait l'habitude de se pencher.
Elle sourit encore et encore, et, quand ce fut terminé, elle rentra à la maison et son frère ne revint plus jamais dans son sommeil. Il allait beaucoup lui manquer, mais ce ne serait pas le cas de son regard mort fixé sur le plancher du train ni du bruit déchirant d'une toux meurtrière.
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Jolis petits salauds.
Ne me rendez pas heureuse. Surtout, ne venez pas me remplir pour que je croie que quelque chose de bon peut sortir de tout cela. Regardez mes meurtrissures. Regardez cette écorchure. Voyez-vous l'écorchure que j'ai à l'intérieur ? La voyez-vous s'étendre sous vos yeux et me ronger ? Désormais, je ne veux plus espérer.
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Vous allez me dire que cela n'allait pas mal pour Liesel Meminger. Par rapport à Max Vandenburg, oui. Évidemment, son frère était pratiquement mort dans ses bras. Évidemment, sa mère l'avait abandonnée.
Mais il n'y avait rien de pire que d'être juif.
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