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Critiques de Martin Michaud (355)
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Il ne faut pas parler dans l'ascenseur

Martin Michaud, auteur de polars québécois, découvert par hasard en surfant sur Facebook, comme quoi tout n’est pas mauvais sur ce réseau… Québécois, polar… tout pour m’attirer et me donner envie de découvrir. J’ai essayé de démarrer avec son premier roman, première enquête de son inspecteur Victor Lessard. J’ai été un peu troublée car je cherchais "Il ne faut pas parler dans l'ascenseur", et je tombais sur "Les âmes traquées". En fait, c’est le même ouvrage, simplement il a changé de nom quand il a traversé l’Atlantique… je préfère le titre québécois "Il ne faut pas parler dans l'ascenseur"…

Policier qui a pour moi l’intérêt tout d’abord de se dérouler essentiellement à Montréal, ville que j’aime beaucoup… souvenirs, souvenirs. Mais pas seulement. C’est une très bonne intrigue qui nous tient en haleine jusqu’au bout, qui se teinte par moment de « fantastique », ou disons de paranormal…. juste un peu, rien d’effrayant, juste un peu d’étrange… j’ai beaucoup aimé aussi cet aspect là de l’histoire. On suit principalement 3 personnages… Le tueur, dont on ne sait absolument rien pendant pratiquement tout le livre, juste ses pensées et ses actes, le fameux inspecteur Victor Lessard, en rupture de vie qui essaie tant bien que mal de mener son travail à bien, tout en essayant de rester sobre, et Isabelle Fortin, l’une des victimes du tueur (sera-t-elle tuée ou non ?). C’est à elle qu’il arrive des évènements assez étranges et perturbants. Du coup, elle mène l’enquête, elle aussi… Je ne peux vous en dire plus, ce serait dévoiler l’un des aspects très important du livre. Et ce serait dommage.

Un suspens que j’ai aimé suivre, il est donc évident que je vais lire les autres livres de Martin Michaud. Une belle découverte que je vous souhaite. Et vive le Québec !

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Sous la surface

Ayant eu beaucoup de difficulté à accrocher sur l'avant-dernier roman de Michaud (Je me souviens), j'appréhendais un peu celui-ci.

Quand le quatrième de couverture a été accessible, ça n'a fait qu'accroitre mon appréhension... un roman policier traitant de politique?! Très peu pour moi!

Je lisais les critiques... toutes étaient en faveur du roman... mais c'était le cas aussi pour l'autre et pourtant, moi, il ne m'avait pas autant plu. Donc, je n'osais pas me l'acheter car mettre plus de 25$ sur un livre que je n'aimerais pas, ça me faisait suer un brin.

Puis, participant à un concours de Goelette, je fus l'heureuse gagnante de ce fameux roman en question!



Wow! J'ai été conquise!!



La protagoniste principale nous accroche dès le départ, le suspense est très présent et on ne veut pas décrocher avant la fin! Oui, ça tourne autour de la politique, mais même si on n'y connait rien (comme moi :P), on ne perd pas le f il du tout.

Franchement... c'est un roman à lire sans faute!

Chapeau M. Michaud! Je suis gênée d'avoir eu des doutes ;)
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Crimes à la librairie

Entre trois et deux étoiles. Crimes à la librairie est un recueil aux nouvelles de qualité très inégale. En fait, l'ennui est qu'il "tire" dans tous les sens. On a droit à quelques récits de détection classiques, d'autres qui frôlent l’espionnage et certains l'horreur. Trois facettes généralement destinées à trois types de lecteurs.



Si j'ai eu le bonheur de découvrir la plume de Richard Ste-Marie et de Jacques Côté, plusieurs déceptions ont gâché mon plaisir de lecture. Je songe, entre autres, aux textes très banals de Chrystine Brouillet et de Camille Bouchard, deux noms des lettres pourtant reconnus.



Le comble du malaise (involontaire) atteint son paroxysme avec la nouvelle de Ariane Gélinas qui nous offre une version maladroite du roman Le Parfum. N'y voyez pas là un hommage, mais plutôt un emprunt non-avoué qui pêche par excès.



Bref, Crimes à la librairie ne livre pas la marchandise. Dommage. Dommage.
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La chorale du diable

Martin Michaud m'avait plus qu'agréablement surprise avec son premier roman, Il ne faut pas parler dans l'ascenseur, lu dans le cadre de La Recrue du mois l'année dernière, finaliste au Prix Saint-Pacôme du roman policier. J'attendais donc avec une certaine impatience son deuxième ouvrage, histoire de repasser de nouveau quelques heures avec ce cher Victor Lessard, l'un de ces inspecteurs attachants parce que si imparfait.



Dans cette deuxième enquête, on le retrouve peut-être un peu plus sage (il ne boit que du décaféiné, a perdu du poids, s'est repris en main), mais ses opinions et son attitude se veulent tout aussi tranchées. Lessard enquête sur un drame familial des plus scabreux, une famille entière ayant été sauvagement abattue à coup de hache. Est-ce un quadruple meurtre suivi d'un suicide? A-t-on affaire à un tueur fou qui maquille les scènes du crime (et y déverse une quantité folle de mouches, détail non anodin)? Que vient faire là-dedans le SIV (Servizio informazioni del Vaticano)? Autant de pistes à explorer pour le lecteur, prisonnier consentant de cet écheveau assez habilement tissé par Martin Michaud.
Lien : http://lucierenaud.blogspot...
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Je me souviens

L'intrigue de ce roman policier québécois est irréprochable et son dénouement satisfaisant. L'écriture est fluide, les dialogues assez vifs et la construction très rythmée. Bref j'ai bien aimé mais il y a deux bémols qui me laissent un souvenir un peu mitigé. D'abord une invraisemblance dont on peut parler sans divulgâcher puisque c'est vraiment un élément mineur et sans grand rapport avec l'intrigue principale. Lessard agresse un agent de la GRC et lui donne une raclée.. point barre! Aucune conséquence, personne ne revient là-dessus, pas de plainte de la victime, pas de reproche de la hiérarchie; comme si c'était possible.... L'autre aspect qui m'a dérangé c'est le personnage de la grosse Taillon qui devient rapidement caricatural à force d'exagérations. D'ailleurs dans la télé série ce caractère a été édulcoré avec raison. Bref un bon polar avec des cotés moins réussis.
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Il ne faut pas parler dans l'ascenseur

Imaginez…Une jeune femme lancée dans une course folle pour retrouver un homme qui, selon toute vraisemblance, n’existe pas… Un enquêteur de la police de Montréal qui tente d’élucider les meurtres crapuleux de deux hommes tués de la même manière à une journée d’intervalle… Un chasseur impitoyable qui pense que chacun doit payer pour ses fautes… Imaginez encore…Un chassé-croisé haletant qui révèle fil à fil l’effroyable lien entre ces trois destins. Au coeur de ceux-ci, on trouve Victor Lessard, enquêteur tourmenté, rebelle, mais hautement moral du service de police de la Ville de Montréal

Ce titre, si c’est le second à paraître en France, semble être le premier de l’auteur. Ce qui explique peut-être que je l’ai trouvé un peu moins bon que le précédent ( Sous la surface) que j’ai lu au mois de novembre dernier. Pour autant, l’auteur tisse un bon polar ou il imbrique plusieurs enquêtes qui va nous permettre de suivre la brigade de Victor Lessard. Et découvrir Victor Lessard lui même. Un enquêteur un peu au bord du gouffre qui a vraiment du mal à ce remettre de son divorce.

Tout commence avec un simple accident de la circulation. Puis par une série de meurtre. Et puis il y a Simone Fortin, notre accidentée, qui après avoir passé une longue journée dans le coma, n’a qu’une obsession, retrouvé l’homme avec lequel elle a passé la journée précédent son accident et qui reste introuvable.

Si les intrigue parfois nous semblent confuse, la petite touche de paranormal qu’introduit l’auteur donne un nouveau souffle à ce roman. Et il se lit avec plaisir. Mais surtout on ne peut que s’attacher à notre enquêteur. Et ce Victor Lessard que l’on aura hâte de retrouver et de suivre ses prochaines enquêtes.

Alors ne boudez pas votre plaisir et poursuivez l’aventure avec « Sous la surface », un excellent thriller et un titre qui explique la réputation de Martin Michaud. Car cet auteur est reconnu par la critique comme le chef de file des écrivains de romans policiers québécois. Il voit son travail comparé à celui des auteurs internationaux Jo Nesbo, Michael Connelly, Fred Vargas, lan Rankin et Henning Mankell.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Violence à l'origine

Michaud Martin – "Violence à l'origine : une enquête de Victor Lessard" – Québec : Kennes, 2018 (ISBN 978-2-8758-0553-9) – format 23x15cm, 450p.



De la littérature standard, avec le vilain-vilain-très-vilain-grand-méchant, l'enquêteur tenace, des hectolitres de sang et d'horrrribles horrrreurs, très à la mode aujourd'hui dans ce créneau commercial.



A part ça, ce roman policier ne présente aucun intérêt, à l'exception du recours systématique à des tournures typiquement québécoises, parfois drôles, mais dont l'usage systématique paraît un peu forcé...

Encore un roman dont il est aisé de sauter à peu près un paragraphe sur deux, tant les clichés sont légion...



Lecture non-indispensable.



NB : Le roman signé Andrée Michaud intitulé "Bondrée", publié chez Payot / Rivages-noir en 2017 était infiniment plus intéressant (cf recension).

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Violence à l'origine

J'aime beaucoup Martin Michaud et sa série autour du sergent-détective Victor Lessard et son équipe, et en particulier sa coéquipière Jacinthe Taillon. Ils sont vraiment impayables tous les deux... Martin Michaud étant Québécois, leurs échanges fleurent bon le Québec ! J'adore....

Ici, l'enquête est particulièrement difficile et violente, le meurtrier mettant en scène ses crimes de manière bien étrange et machiavélique. Le suspens est bien mené et l'on découvre et comprend le dénouement qu'à la fin avec l'auteur. Bravo, j'aime bien beaucoup réfléchir sans forcément trouver la solution avant le dénouement, quand je le devine avant je suis un peu frustrée. En parallèle de l'enquête qui se déroule de nos jours, on vit l'enlèvement d'un petit garçon de 6 ans, Maxime, par le « Père Noël » de nombreuses années auparavant... quel rapport avec les meurtres ? Ce Père Noël, étrange et malfaisant, finalement qu'on retrouve dans les graffitis que le tueur dessine à chacun de ses crimes, comme pour donner une piste aux enquêteurs ou bien les narguer. Il est bon de retrouver un Victor Lessard relativement bien dans sa vie professionnelle et personnelle, même si cette enquête va beaucoup le secouer et remettre en question certaines de ses certitudes. Bref une belle longue enquête qui se lit avec plaisir. J'attends avec impatience de nouvelles enquêtes de Victor Lessard.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Quand j'étais Théodore Seaborn

J’aime beaucoup ce très talentueux auteur québécois dont j’ai déjà lu deux polars, Je me souviens et Violence à l’origine. Avec cet opus-là, il s’éloigne de l’univers de ses policiers fétiches qui sévissent à la section des crimes majeurs, Victor Lessart et Jacinthe Taillon. Il me semble aussi qu’on y perd un peu de la gouaille typique de nos cousins canadiens, mais qu’importe, voilà encore un sujet traité avec une belle maitrise de l’écriture et du suspense.



Théodore Seaborn est un jeune publicitaire de Montréal. Au chômage et dépressif, il ne quitte plus son domicile et passe ses journées devant sa télé, pas rasé, pas changé, il s’empiffre de Coffee Crisp… Jusqu’au jour où, à court de barres chocolatées, il est contraint de sortir enfin de chez lui et découvre tout à fait incidemment son sosie parfait. Dès lors, sa vie bascule et de péripéties en rencontres, le voilà embarqué par Samir, un inconnu, jusqu’en Syrie. Là vont interférer dans son quotidien les forces djihadistes de l’EI, les services de renseignements français, les réminiscences de son enfance au Liban, mais surtout le voilà confronté aux interrogations sur sa vie, sa famille, son couple, sa fille, et tout ce qui fait le sel et la valeur de ce qui nous entoure.



Propulsé terroriste ou au contraire engagé quasiment par hasard, mais pas forcément contre son gré, dans une opération aux côtés des français, à Racca, il va découvrir l’horreur de la vie des prisonniers de l’EI, subir les tortures, assister aux pires exécutions, et pourtant comprendre également au contact de Samir que dans chaque homme, et malgré ses convictions les plus profondes, un soupçon d’humanité peut encore émerger.



Une certaine incohérence apparait quelques fois dans l’enchainement des rencontres, certaines semblent même improbables, et pourtant un écheveau invisible tisse des liens et finit par rassembler les différents protagonistes. On le sait, Martin Michaud aime nous propulser dans des périodes de temps différentes pour mieux nous emmener dans son intrigue, et là encore il y excelle. Voilà donc un roman que l’on ne peut pas lâcher et qui se lit d’une traite. La déchéance, le fatalisme face aux difficultés, puis la rédemption et la transformation de Théodore Seaborn font un bien fou. La relation prisonnier-bourreau, passeur-émigré, les relations humaines entre les hommes, sont complexes et bien mises en évidence, on veut y croire et on se laisse emporter dans le sillage d’un Théodore d’abord anéanti, puis transformé et combatif, et de plus en plus attachant. Car finalement, aussi loin qu’il aille, c’est au fond de lui-même, de ses convictions, de ses envies, ses sentiments, ses croyances, en l’homme et en la religion, qu’il fait son plus important voyage, et c’est peut-être aussi pour ça qu’on s’y attache autant.
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Violence à l'origine

Sélectionnée dans le cadre de "masse critique" pour la lecture de ce roman, j'ai découvert Martin Michaud.

Dès les premières pages, le ton est donné : une intrigue construite comme dans un film...avec des retours-arrière. Un style dynamique avec des chapitres courts qui donne du rythme.

Commençant par un chapitre de la fin sans pour autant en dévoiler la chute, l'auteur nous invite à la poursuite d'un meurtrier en série dans un Montréal qui lui est familier. Nous sommes plongés dans le quotidien d'une équipe d'enquêteurs aguerris aux caractères bien trempés (on a envie d'en être) ! Les descriptions détaillées des différents lieux en même temps que cette langue familière aux expressions si particulières nous font voyager. Les réflexions philosophiques présentes tout au long de l'énigme, nous invitent au questionnement sur la nature humaine....

Je ne souhaite pas ici faire un énième résumé de l'histoire, simplement notifier que l'aspect psychologique est présent tout au long du livre, y compris à travers des citations, et laisse transparaître des "bascules" possibles : L'être humain à la personnalité fragile et influençable...la "pièce sombre" propre à chacun qui nous fait avoir un comportement ou un autre.

La fin de l'histoire aurait pu être différente si l'auteur avait souhaité respecter "la morale", mais il laisse au lecteur le loisir de se questionner à ce sujet...."Dans toute la magnificence de notre hideur et de notre pureté" (ch. 49).

Merci M. Michaud...je vais lire vos précédents ouvrages !
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Violence à l'origine

Je découvre Martin Michaud avec la quatrième enquête de Victor Lessard, et j’ai depuis très envie de lire les trois opus précédents. Sergent détective de son état, il est divorcé, père de deux grands enfants. Il vit avec une collègue et, ma fois, leur relation est harmonieuse, puisqu’ils sont tous les deux aussi passionnés par leur travail.L’un avec l’autre, ils ont trouvé un équilibre : Victor a mené des enquêtes difficiles, douloureuses, dont le souvenir le hante encore et l’ont fait sombrer.

Il a à faire à un tueur comme il en existe rarement dans les romans policiers. Je dirai même que c’est un tueur qui défie le manuel du parfait petit profileur, non parce qu’il fait peu de victimes, mais parce qu’il a une fâcheuse tendance à varier les méthodes d’exécution. De plus, il ne semble pas y avoir de liens entre les différentes victimes – mot féminin, pour désigner ici des êtres masculins. Non que les hommes ne puissent être victimes de tueur en série, l’histoire nous le prouve assez. Simplement, leur mort nécessite plus de ruse et de force physique, surtout que les hommes qui ont été assassinés n’étaient pas des tendres, chacun dans leur domaine.

Victor Lessard enquête donc, et si, contrairement à d’autres enquêteurs, il travaille à vaincre ses démons, ses collègues ont tous une forte personnalité, un peu barré, à commencer par Jacinthe, au franc parler réjouissant, au régime rempli de transgression, toujours prête à aider les siens – et les résultats sont là.

Je ne peux pas parler de ce livre sans parler de sa construction. Il commence presque à la fin, au coeur de l’action. Il nous replonge dans le passé aussi, quelques trente ans plus tôt, au plein coeur de l’hiver alors que le récit principal prend place en été. Comme en un jeu de piste avec le lecteur, les retours dans le passé, bien mis en valeur dans le texte, nous aide à reconstituer le passé de personnages clefs pour le présent de l’enquête.

Le dénouement devrait également faire réfléchir. Lessard fait un choix, et l’on serait bien en peine de se dire si ce choix est conscient ou non. Ce qui est sûr est que Lessard n’est pas un enquêteur conformiste, ceux qui nous donnent des leçons de morale ou qui résolvent les problèmes très facilement (j’ai quelques séries françaises en tête, heureusement, nous en sommes loin !). S’il est intransigeant envers les autres membres de la police, il a aussi des faiblesses. La différence ? Elles ne sont pas à son profit personnel, bien au contraire.

Violence à l’origine est un roman qui nous questionne sur notre sens de la justice, mais aussi sur cette origine de la violence, questionnement que des auteurs français développent aussi dans leurs romans. Sur ce plan-ci, pas d’angélisme non plus, ni de diabolisation – mais des personnages, des actes, des réflexions, qui tranchent avec ce que l’on a pu déjà lire. Bref, Violence à l’origine est un roman hautement recommandable.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Violence à l'origine

Merci à Babelio et aux editions Kennes pour la rencontre avec Martin Michaud.



Premiers pas pour moi dans l'univers Québécois et plus particulièrement dans celui de Martin Michaud.
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Je me souviens

Avant toute chose, je remercie "Masse critique" de Babelio et les éditions Kennes pour la découverte de ce livre et Martin Michaud.



"Je me souviens" est un polar complexe, aux ramifications très importantes, historiques d'abord (l'intrigue revient sur l'histoire du Québec et implique la voix de Lee Harvey Oswald, pour d'étranges raisons qu'il ne faut divulguer) mais policières surtout. Tout débute par le suicide d'un sans-abri, qui se jette du toit d'un immeuble en laissant derrière lui deux portefeuilles appartenant à deux autres victimes. L'inspecteur Lessard et sa truculente coéquipière vont être chargés de délier les fils étroitement imbriqués de cette affaire relevant du département des "crimes majeurs".



L'intrigue est complexe et la construction du roman la sert parfaitement : près de cent chapitres courts et intenses conduisent le lecteur à des allers-retours permanents entre présent et passés, victimes et bourreaux mystérieux, fiction et histoire. Il s'agit donc d'un "grand" polar (autant par son volume d'ailleurs que, surtout, du fait de la précision de sa construction).



Les personnages sont terriblement attachants : le ténébreux Lessard, sa gouailleuse coéquipière au vocabulaire gras et direct, mais aussi Montréal, véritable personnage à part entière de cette pure histoire québécoise. Se glisser dans l'intrigue est un véritable plaisir : la langue est choisie, contient de nombreuses images purement québécoises et des dialogues cocasses, sans pour autant être complexe à lire pour un européen, au contraire. Le voyage est d'autant plus délicieux que l'on se plonge volontiers dans l'ambiance de l'intrigue par cette langue imagée.



Mon seul bémol en réalité : l'opus s'intègre dans une série de romans. Concrètement, il est tout à fait possible de se plonger dans ce polar (et de s'en délecter) sans avoir lu les précédents. L'intrigue n'en pâtit pas du tout. Cependant, on ressent les références aux précédents numéros dans la construction des personnages et, parfois, on regrette de ne pas disposer des éléments nécessaires à leur compréhension parfaite. Autrement dit, j'aurais préféré lire ce volume à sa bonne place, après donc avoir dévoré les précédents.



Cette réserve reste tout à fait minime et n'aurait conduit qu'à un plaisir parfait, qu'il l'est déjà quasiment. C'est une très belle découverte, qui m'a entraîné plusieurs soirées dans une véritable aventure, prenante, surprenante et jamais lassante. Je recommande donc vivement cet auteur aux amateurs.
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Je me souviens

A Montréal, un homme est retrouvé assassiné puis une femme. Tous les deux paraissent avoir été torturés par un instrument de torture médiéval. Un SDF, avec des antécédents psychiatriques, se jette du toit d’un immeuble. Les différents événements semblent liés. Victor Lessard, sergent-détective, et Jacinthe Taillon, sa coéquipière, mènent l’enquête.



Ce roman a eu comme principal intérêt pour moi sa langue puisqu’il a été écrit par un romancier québécois et que les expressions québécoises sont conservées dans la version française. On se sent donc légèrement dépaysé en lisant ce roman et c’est plutôt agréable. L’intrigue est intéressante même si certains liens au moment de la résolution de l’énigme m’ont un peu échappé. Par contre j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages. S’ils paraissent sympathiques on entre finalement assez peu dans leur vie et c’est dommage. Mais peut-être que ça aurait été différent si j’avais lu les deux précédents romans de Martin Michaud.



Une lecture agréable que j’ai appréciée mais sans plus…



Merci à Babelio et aux éditions Kennes pour le dépaysement et cette découverte d’un auteur québécois !
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Je me souviens

A la suite d'un premier et terrible meurtre c'est toute une série de victimes qui finalement s'enchainent. Victor Lessard er Jacinthe Taillon mènent alors l'enquête en plein coeur de Montréal, mais celle-ci va rapidement s'avérer plus difficile et mystérieuse qu'on ne le croit entre un sans abri qui se suicide avec le portefeuille des victimes, une arme qui semble dater de plusieurs siècles déjà et des victimes qui s'accumulent sans lien apparent...



Je me souviens est le premier roman que je lis de Martin Michaud grâce à une opération Masse Critique de Babelio et je découvre alors un auteur qui semble parfaitement maîtriser le suspens et le mystère dans ses romans.



Avec Je me souviens nous sommes donc plongés en plein de coeur de Montréal pour une enquête bien difficile. Rapidement au fil des chapitres le lecteur plonge au coeur de cette affaire. Les meurtres s'enchainent, les indices et les suspects se font rares et on mène nous-même cette enquête également au fil de notre lecture mais en doutant de tout à chaque fois qu'on semble avoir une piste.



Bien que le suspens soit permanent, le roman a également quelques longueurs. Certains passages sont en effet très lents, ralentissent notre lecture apportant plus de lourdeurs dans l'histoire qu'autre chose. Les multiples personnages sont assez déstabilisants également au début, même si ils prennent chacun leur place au cours de l'enquête et de l'histoire, on se demande parfois si on ne se mêle pas les pinceaux avec les différents protagonistes.



Martin Michaud réussit à nous livrer un thriller de qualité mais pour lequel il faut bien s'accrocher. L'auteur en plus étant québécois, les expressions québécoises s'enchainent au fil de la lecture nous laissant parfois perplexe ou nous faisant sourire.



Avec une histoire des plus intrigantes et un suspens permanent et grandissant au fil des pages, Je me souviens est un excellent thriller qui vous surprendra plus d'une fois. Mais vous l'avez compris, il faut bien s'accrocher dans sa lecture pour garder le fil de l'enquête aux côtés de Victor et de Jacinthe qui eux-mêmes vous offriront également quelques grands moments au fil des pages.


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Je me souviens

Tout d'abord , merci à Babelio et aux éditions Kennes pour cet envoi.

A l'arrivée du pavé, un peu d'appréhension. Et si ce n'était pas bien ?

Ça vous rendrait presque tiède (oui, je sais , c'est un peu vaseux comme blague...)

Sans être réfractaire aux policiers, il y a plus inconditionnel que moi!

Toutefois, n'ayant jamais lu de "cousin Canadien", l'occasion était rêvée.

Et Tabarnac, révélation!

Tout d'abord, la langue est exotique , sans aucun souci de compréhension. C'est vivifiant.

Les personnages sont truculents. Si le héros peut être rencontré ailleurs (le policier à la situation amoureuse compliquée, les relations avec ses enfants distantes et le verre d'alcool prohibé mais bien tentant), ses coéquipiers ,ne manquent pas de piquant, du gnome au kid , en passant par Jacinthe, sorte de Homer Simpson dès que de la nourriture apparaît sur ses radars.

Bon, tout ça ne nous fait pas un bon polar. On pourrait malheureusement tomber sur une auteur britannique permanentée ou un homonyme de Kurt, à nous sortir toujours les mêmes histoires et les mêmes ficelles.

Là, on a deux zigouillés à la fourche hérétique , une cochonnerie venue du moyen âge. On a un suicidé qui radotait, un dessin énigmatique, un dossier d'une sous firme, une citation de Oswald( la seule passée à la postérité...), des personnages proches des zigouillés qui s'affolent, Jacinthe (la coéquipière gloutonne)) qui bouffe.... et de la "poudrerie " partout avec "ces méchants fuckés" qui sont introuvables.

C'est un très bon polar , un idée très originale et une enquête complexe avec une chute pas classique pour un sous . A recommander vivement.

Le meilleur lu depuis "le bonhomme de Neige de Nesbo". (Je ne mets pas Carlos Salem dans la catégorie polar!)

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Sous la surface

Dans l'ouverture nous sommes le 14 décembre 1999.Dans le prologue, nous assistons à un événement qui a eu lieu le 20 octobre 1991.

Tout le roman se déroule sur 48 heures, la veille et le jour même du super Tuesday, vingt-cinq ans plus tard.



Patrick Adams, favori pour l'investiture démocrate, arrive à Lowell Massachusetts pour le Super Tuesday.

Leah Hammett, sa femme depuis vingt-cinq ans, l'accompagne, mais la future première dame aurait-elle quelque chose à cacher? Lowell est la ville de ses origines, un visage dans la foule, des messages mystérieux sur son portable, font que ce retour à des airs de bombe à retardement.



Leah n'est pas juste une belle femme, faire valoir de son mari, elle dit ceci d'elle-même : "Il y a toujours eu deux forces en moi. Deux personnalités diamétralement opposées. Leah, la femme douce et effacée, cette façade que je présente en public. Et puis, il y a Lee, ce démon qui m'habite et que je m'efforce de contenir, cette femme dure et impitoyable. Cette femme au cœur de glace."

Avant de se marier elle fut top model puis écrivain.

Le lecteur remarque immédiatement le changement d'orthographe du prénom, et se met instantanément à l'affût de tout indice. Par cette subtilité le lecteur devient acteur.



Le monde politique est magistralement décrit et l'ambiance suffocante des meetings est angoissante car dans cette foule, le politique est à la merci d'un fou, de questions perverses, de son passé et de celui de son entourage (qui n'a absolument rien à cacher?), et un rien peut être explosif...Alors que peut-il arriver?

Un autre mérite de cette intrigue est de démontrer comment "On" manipule les médias et comment nous sommes de plus en plus désinformés; alors que les sources d'informations se sont multipliées.



Ce roman est magistralement bien construit, le diable a du guider l'auteur...

Même si le monde de la politique ne vous attire pas et si l'organisation des présidentielles américaines vous parait compliquée, pas d'inquiétude, le sujet est maîtrisé et sa lecture fluide.



Ce thriller venu du Québec est remarquable et son intrigue démoniaque; l'auteur nous mène à un train d'enfer, et le dénouement vous surprendra. C'est auteur est addictif.
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Violence à l'origine

C’est en 2010 que les Québécois ont découvert ce policier de quartier de Notre-Dame de Grâce qui, après un drame familial, avait sombré dans l’alcool. Cinq ans ont passé et il est maintenant responsable de la section des crimes majeurs au SPVM.

« Quels que soient notre éducation, notre niveau social, notre personnalité, nous sommes tous des menteurs pathologiques (souvenirs enjolivés, anecdotes améliorées par le passage du temps...) et nous avons tous en nous une pièce sombre, dans les tréfonds de notre conscience où nous enfouissons ces mensonges et demi vérités. » Partant de ce postulat, Martin Michaud construit un roman policier puissant où l’inconscient le dispute aux perversions.

Entrainé dans un dédale inextricable, l’inspecteur est confronté à des scènes d’une violence inouïe et à une tension permanente. Le tueur particulièrement sadique prend le temps de peindre, après chaque meurtre, de mystérieux et lugubres graffitis où apparait la figure du Père Noël. Ne laissant rien au hasard, Victor étudie minutieusement chaque scène de crime, envisage toutes les hypothèses possibles. Chaque détail est observé, notifié, il prend le temps de la réflexion comme s’il s’agissait de vaincre un redoutable adversaire aux échecs. Heureusement, Martin Michaud nous propose aussi quelques respirations grâce à des moments plus légers où l’humour de Jacinthe, sa coéquipière, vient désamorcer la tension ambiante.

L’auteur s’attarde également aux motivations du tueur, aux raisons de cette sauvagerie. Il confronte ses personnages, quels qu’ils soient, aux pulsions, aux conflits intérieurs, à leurs fêlures cachées. Il les tient en équilibre sur un fil tendu de manière presque permanente entre le bien et le mal.



L’intrigue est parfaitement maîtrisée et la chronologie est habilement perturbée dès les premières pages (le livre débute au chapitre 48). Martin Michaud joue avec le lecteur, l’emmenant où il le souhaite avec doigté et lui offrant un thriller passionnant où la tension et le rythme ne faiblissent jamais. Je vous le recommande chaleureusement.


Lien : http://argali.eklablog.fr/vi..
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Il ne faut pas parler dans l'ascenseur

Si je n’ai rien contre les auteurs scandinaves, il y en a d’excellents et j’en lis souvent, je me dis quand même qu’il serait grand temps que le torticolis qui touche les lecteurs français depuis plusieurs années et qui les oblige à regarder fixement vers le nord, cesse enfin.



Peut être alors pourront-ils opérer un léger mouvement de tête vers l’Ouest, vers l’Amérique du Nord et le Québec plus précisément, où ils pourront alors poser leur regard sur un gisement de jeunes auteurs de polars au potentiel particulièrement prometteur.



Il ne serait pas impossible d’ailleurs, que demain, la nouvelle vague (nouvelle mode ?) nous vienne d’outre-Atlantique !



Les éditions FIRST elles, ont eu cette curiosité et elles ont été bien inspirées puisque c’est à elles que nous devons aujourd’hui la parution en France du roman d'un de ces jeunes auteurs, « les âmes traquées » de Martin MICHAUD. Un premier roman qui laisse augurer une belle carrière pour ce jeune écrivain qui a déjà publié plusieurs livres au Canada.



Il y a des jours comme ca où rien ne tourne rond. Prenez par exemple Isabelle Fortin. Après une soirée bien arrosée avec sa meilleure amie et une nuit agitée par un étrange cauchemar, la voici qui se lève en retard pour aller au boulot ! Heureusement pour elle, elle arrive à rejoindre son bureau sans se faire remarquer. Alors quand une collègue l’invite à la rejoindre en bas de l’immeuble pour boire un café, plus de scrupules, elle accepte



Mais aurait-elle pu penser un seul instant que quelques minutes plus tard elle serait étendue sur la chaussée, renversée par une berline noire qui prendrait la fuite ? Aurait-elle pu envisager qu’elle se réveillerait sur un lit d’hôpital où on lui apprendrait qu’elle vient d'y passer plusieurs heures dans le coma ?



Sans doute pas ! D’autant que ses souvenirs ne correspondent pas du tout avec ce que les médecins peuvent lui rapporter des évènements. Isabelle elle, est convaincue de s’être relevée de son accident avec l’aide d’un individu appelé Miles, et d’avoir passé le reste de la journée en sa compagnie. Et tant pis si le corps médical lui explique qu’il s’agit d’une élucubration, un tour joué par son imagination dû au traumatisme subi, et si elle ne comprend pas ce qu’elle fait sur ce lit d’hôpital. Les choses étaient tellement réelles qu’elle refuse de croire ce qu’on tente de lui expliquer.



Alors elle va quitter l’hôpital et se mettre à la recherche de cet homme. Mais la quête va s’avérer ardue. Miles existe-t-il vraiment ? Pourtant, par son entêtement elle finira par attraper ce petit bout de fil sur lequel elle va tirer pour dérouler la pelote d’une vérité qui va s’avérer incroyable.



Victor Lessard, lui, est flic à Montréal. Ancien alcoolique, traînant avec lui le souvenir d’un drame personnel, c’est lui qui récupère l’affaire du délit de fuite dont a été victime Isabelle. Sans doute s’agit-il d’une conduite en état d’ébriété comme on en dénombre beaucoup dans la ville.



Pour lui de toute façon, l’urgence est ailleurs. Un tueur sévit en ville et laisse derrière lui des Michaud Martin cadavres abattus froidement d’une balle dans la tête. Sur place, des indices sont laissés volontairement comme pour se jouer de la police.



Pourtant quand on retrouve dans le coffre d’une Mercédès volée le cadavre d’un individu en lien avec l’affaire, et que cette voiture s’avère être celle qui a tenté de renverser Isabelle, l'enquête prend du coup une toute autre tournure. Et il devient dès lors urgent pour l’inspecteur de retrouver Isabelle.



Pour son premier livre, Martin Michaud s’en sort haut la main. Car le pari est osé. Mélanger deux histoires qui finissent en confluent des dernières pages est un exercice toujours périlleux, a fortiori pour un premier roman. Pourtant, un style concis, des chapitres courts donne au roman son rythme, quand l’alternance des temps et des narrateurs lui donne sa visibilité.



Mais faire d’un thème banal de prime abord, une histoire vraiment originale et haletante comme « les âmes traquées », demande d’avoir ce petit plus qui fait la différence. Et Martin Michaud est doté de cette imagination astucieuse qui lui permet d’introduire dans son roman une part d’inattendue qui donne à celui-ci une autre dimension.



En traversant l’atlantique ce roman a perdu son titre original. Peut-être était il trop long, mais j’avoue qu’ « il ne faut pas parler dans l’ascenseur », s’il n’était en rien évocateur du contenu du roman, l’était en tout cas de l’esprit de ce flic, personnage atypique et attachant que l’on se plairait à retrouver dans un autre roman de l’auteur.



Un premier essai concluant donc ! Gageons que nous puissions dans un avenir pas trop lointain découvrir les autres œuvres de cet écrivain québéquois.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Il ne faut pas parler dans l'ascenseur

Avec son premier roman, Martin Michaud aborde un genre peu traité au Québec : le polar. On pense connaître le genre, les codes, les lieux, et pourtant, avec Il ne faut pas parler dans l’ascenseur, l’auteur réussit à nous surprendre, mieux, à nous séduire. Une histoire de vengeance, un inspecteur sympathique et bougon, vaguement dépassé par les soubresauts de sa vie personnelle, une victime potentielle qui vit des expériences à la limite du paranormal, des liens qui s’établissent entre différents protagonistes, la toile dans laquelle Michaud tente de nous attraper est tissée avec une certaine minutie. Le style est enlevé, fluide, fait mouche presque à tout coup; on tourne les pages avec un plaisir presque coupable.



Je me suis attachée à l’inspecteur Lessard, ai été glacée par le tueur, troublée par Simone. J’ai surtout beaucoup aimé la façon dont l’auteur a réussi à transformer l’arrondissement Côte-des-Neiges- Notre-Dame-de-Grâce en témoin de ces histoires en chassé-croisé. J’y ai reconnu avec plaisir des lieux que je fréquente régulièrement, en ai cherché d’autres (pour réaliser que certaines libertés avaient été prises par l’auteur en lisant la notice en postface). J’avais l’impression, ce faisant, de devenir partie intrinsèque du récit, ce qui est rarement le cas avec un polar, genre abordé le plus souvent avec un certain détachement, conventions obligent. Une chose est certaine : je surveillerai avec plaisir la prochaine aventure de l’Inspecteur Lessard… en espérant qu’il ne soit pas réaffecté dans un autre quartier.
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