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Critiques de Martin Michaud (355)
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Je me souviens

Quand Babelio a proposé « Je me souviens » de Martin Michaud, j’ai pensé à mes cousins canadiens, à cette phrase longtemps inscrite sur la plaque de leurs voitures au Québec, et j’ai eu envie de découvrir ce maitre du polar proposé par les éditions Kennes. Apparemment un auteur qui marche bien chez nos cousins, et comme je les comprends. On a vraiment du mal à lâcher ce lourd et imposant pavé, et si le format peut laisser dubitatif face à l’effort qui s’annonce, j’avoue, je l’ai un peu laissé de côté, me demandant comment l’aborder ! En fait les pages tournent seules et il bien difficile de s’arrêter.

Montréal, à la veille des fêtes de fin d’année, la neige a commencé à recouvrir les rues et les paysages, habillant le récit d’une atmosphère particulière dont on s’imprègne au fil des pages. Le sergent-détective Victor Lessard est de retour à la Section des crimes majeurs, après quelques péripéties et un accident (à aller explorer dans les opus précédents pour ceux qui comme moi découvrent la série, mais sans que cela gêne la lecture). Il a une coéquipière, Jacynthe Taillon, forte femme au caractère bien trempé avec laquelle il forme un duo totalement désassorti mais qui fonctionne, nous faisant penser à Adamsberg et Rétancourt ou à l'inspecteur Thomas Lynley et à sa fidèle adjointe Barbara Havers.

L’enquête est multiforme, l’auteur nous plonge, après quelques scènes de meurtre assez sordides à la Jean-Christophe Grangé (et moi qui ne voulais plus en lire !) mais en légèrement plus soft, dans toutes sortes d’ambiances, meurtres au relents moyenâgeux, recherche d’un tueur en série, assassinat et enlèvement politiques, enquête dans un hôpital psychiatrique où se seraient pratiquées des recherches plutôt louches des années en arrière, recherche et expérimentations qui n’auraient pas été sans risques pour les cobayes, résurgences des théories du complot de l’assassinat de Kennedy, tout y est. Nous suivons Victor Lessard alors qu’il cherche à assembler les pièces du puzzle Avec son équipe de choc. Personnalités décalées et complémentaires, une équipe de flics comme on l’imagine, en cohérence avec des caractères et des relations de travail classiques.

Et bien sûr, en parallèle sa vie n’est ni calme ni sereine, divorcé, une petite amie plus jeune avec qui il faut assurer, des enfants qui s’embraquent sur des chemins un peu tordus, des collègues perturbés, il a malgré tout de l’empathie pour son supérieur dont la femme est gravement malade, il assure sur tous les fronts. Au début, j’ai eu un peu de mal à plonger dans sa vie privée qui me paraissait peu réaliste, comme s’il fallait meubler , mais finalement tout s’imbrique parfaitement.

Au final, un très bon polar, une écriture qui sait faire monter le suspense, découpé en chapitres courts qui font facilement intégrer la taille du bouquin. J’ai adoré les formules, les tournures, le langage, dans lesquelles je retrouvai avec un bonheur total les expressions entendues lors de rencontres avec ma famille canadienne, un régal !

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Je me souviens

Déjà avant de donner mon avis sur l’histoire en elle-même, je trouve que mettre une carte avec les principaux lieux, est vraiment une bonne chose. Cela permet aux lecteurs d’un peu plus s’imaginer les différents lieux où se passent les actions principales.

Ce que j'ai beaucoup apprécié aussi c'est la playlist à la fin du roman. Etant fan de musique je trouve ce genre d'information vraiment très intéressante.



J’aurais pu donner un avis sur chaque partie, comme c’est souvent le cas quand les romans sont séparés en parties mais je ne me sentais pas capable de le faire pour ce roman.

Donc en général les idées sont intéressantes mais je n’ai vraiment pas pris de plaisir à lire l’histoire.

L’auteur ne crée pas de suspense, j’ai vraiment eu l’impression de suivre une enquête qui pourrait être intéressante mais pour laquelle l’auteur a appuyé sur la touche ralenti. L’enquête manque d’actions, de suspense, de mouvements et surtout de retournements de situations.

J’ai vraiment eu l’impression que le duo d’enquêteurs assistait à tout cela sans forcément chercher à stopper le nombre de morts…



Les meurtres s’enchaînent dès le début et continuent de s’accumuler tout au long du roman. Personnellement j’ai beaucoup apprécié cela. Il n’y a pas vraiment de moments de relâchement et la routine ne peut pas s’installer.

Pourtant les enquêteurs ne se pressent pas et les recherches avancent à un rythme trop lent…

Ce qui est intéressant aussi c’est que l’auteur nous fait participer à la vie quotidienne des personnages. Il ne nous évoque pas seulement leur travail, les meurtres, ou l’enquête mais nous avons aussi leurs vies privées. J’aurais voulu par contre que l’auteur se concentre plus sur les enquêtes et les meurtres. Il y a un manque d’organisation dans les idées.



Ce qui m’a vraiment dérangée ce sont les mots de vocabulaire en québécois. Je ne connais pas du tout cette langue et il y a parfois des phrases entières que je n’ai pas comprises… Il n’y a pas eu de traducteur pour ce roman mais je pense que quelqu’un aurait dû ajouter de petites annotations à la fin des pages (mais dans ce cas il y en aurait eu vraiment beaucoup !) pour que l’on comprenne les choses…

Il y a aussi des phrases en anglais et moi qui ne parle pas beaucoup cette langue, j’ai aussi été bloqué à ce moment-là. Je pense qu’une traduction aurait été utile.



Ce que j’ai beaucoup apprécié ce sont les changements de points de vue. Même si ces derniers sont externes je trouve que le fait d’en changer comme le fait l’auteur donne une dimension à l’histoire et nous permet d’en savoir plus. Par contre on ne sait rien de plus que ce que connaissent les protagonistes, l’identité du tueur ne nous est pas du tout dévoilée, ce qui est une bonne chose !

En ce qui concerne les descriptions certains passages sont bien décrits mais la plupart du temps elles restent assez sommaires. Finalement nous assistons plus à des scènes longues et parfois sans intérêt qu’à des passages captivants avec des descriptions utiles.



La fin est intéressante, il y a enfin de l’action même si l’ensemble reste assez plat. J’ai eu l’impression de vivre cette scène au ralenti en ayant envie de crier aux personnages de se dépêcher, de réagir alors qu’ils vivaient leur vie tranquillement comme tout au long du roman…

J’ai beaucoup aimé par contre la scène du huis clos. Elle manque de ressenti et peut-être d’un peu plus de suspense et de tragique mais elle est bien écrite. J’aurais peut-être aimé que l’auteur change parfois de point de vue comme il le fait tout au long de son roman.

La toute dernière scène de fin m’a émue, elle n’est pas romantique ni tragique mais je l’ai beaucoup appréciée même si c’est une scène peut-être banale ou impensable pour certains.



En résumé même si ce roman ne m’a pas convaincu et que je n’ai pas vraiment pris beaucoup de plaisir à le lire il y a tout de même des passages intéressants et je pense qu’il saura trouver ses lecteurs.


Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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S.A.S.H.A.

Petit roman, beaucoup d’effet… Quelques heures de lecture à peine et ce livre m’a donné l’impression d’être un O.V.N.I dans le monde du roman noir. Lu en numérique, je n’ai pas prêté attention au départ au faible nombre de pages et j’ai donc été très surprise par la taille de ce livre, sur lequel je m’attendais à passer trois ou quatre jours… Un récit court et pourtant intense en émotion , en action et en réflexion, à mi-chemin entre le thriller et la science-fiction.



Aéroport de Montréal. Focus sur un homme, Elias Wallach, qui erre en compagnie d’un petit garçon nommé Sasha, ensemble ils attendent la mère de celui-ci, Luana, dont l’avion devrait bientôt arriver en provenance de Paris. Nous apprenons par bribes, à la manière d’un puzzle qui va se reconstituer sous nos yeux, les liens qui unissent l’homme et l’enfant et la raison pour laquelle ils sont en fuite.



Je reste toutefois perplexe quant à mes impressions face à ce roman. D’emblée, je suis séduite et conquise par l’écriture de l’auteur, le récit est empreint de finesse et de subtilité, l’essentiel est dit sans fioriture et de façon convaincante car j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour ces deux personnages. Le récit, sous forme de huis-clos (nous ne quitterons pas l’aéroport) est mystérieux, bien ficelé, intrigant… Trop intrigant à dire vrai car je me suis posé beaucoup de questions, pour lesquelles j’ai eu des réponses mais qui à mon goût auraient pu être développées sur 800 pages!!! On peut parfaitement se contenter de ce court roman et de ce que l’auteur nous offre car le résultat est très réussi et maîtrisé, mais comprenez ma frustration : on évoque un institut où des enfants doués de pouvoirs paranormaux vivent reclus et dans lequel Sasha a vécu, un lourd passé pour Elias qui souffre de problèmes psychologiques et pour lesquels nous n’aurons pas d’explication… J’ai donc vu les pages de ce livre défiler à une vitesse folle et, alors que s’élevait un potentiel énorme, j’avais l’impression de brûler les étapes, de sauter au-dessus de pistes très intéressantes, et j’ai le regret de ne pas savoir ce qu’il s’est passé avant l’aéroport, et également ce qui se pourrait se passer par la suite.



Ce livre si particulier vaut la peine d’être lu, (il est d’autant plus court que ce serait dommage de ne pas le découvrir) ! Je remercie Net Galley et les Editions Kennes pour la découverte de cet auteur que je ne connaissais pas mais dont la plume m’intrigue beaucoup!
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Je me souviens

Cette troisième enquête du policier Victor Lessard nous ballade dans des contrées psychologiques et historiques. alors que de grands nom de la finance, du barreau et de la médecine se trouvent disparus et mort, Victor et son équipe essaye de comprendre les liens qui tissent les différentes victimes et le puzzle qui se construit.

L'auteur nous perd un peu car il y a trop de longueur dans ce tome. Toutefois, l'enquêteur est toujours attachant et on continue la lecture pour en savoir plus et avoir le fin mot de l'histoire.
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Violence à l'origine

Pour ceux qui ont déjà lu les opus précédents, c’est un véritable plaisir de retrouver le sergent détective Victor Lessard, policier au profil atypique. Et pour ceux qui le découvrent, c’est juste un moyen d’avoir envie de lire les précédents !

Dans « violence à l’origine » Victor Lessard, qui semble avoir réglé ses comptes avec ses vieux démons, à fort à faire. Et le lecteur aussi, qui commence ce livre par le chapitre 48. Non, ce n’est pas l’erreur d’un éditeur malicieux ou d’un auteur perturbé, mais bien une étonnante façon de sauter à pieds joints au cœur de l’enquête. Viennent ensuite des flashbacks et des changements de points de vue, facilement intégrés dans le fil de l’intrigue.

Avec la ville de Montréal en trame de fond, Victor Lessart enquête sur la mort violente d’un policier haut gradé du SPVM, puis sur une succession de meurtres tous plus horribles les uns que les autres. Contre toute logique ses intuitions le guident vers des noirceurs que le commun des mortels refuse d’admettre. Guidé par un graffiti présent sur les scènes de crimes, par lequel le meurtrier annonce son prochain crime, le dernier à mourir devant être le père Noel, Lessart s’oriente vers un meurtrier qui ouvre des portes, comme un appel à l’aide, en contradiction avec les caractéristiques classiques d’un tueur en série. Les meurtres se succèdent, la hiérarchie souhaite des résultats rapides, les pièges sont cependant nombreux, y compris au cœur de la police pas forcément pressée de voir se rouvrir certains dossiers. Secondé par sa fidèle Jacinthe Taillon, par Loïc, et par son amie Nadja avec qui la relation semble apaisée, Lessard doit résoudre « l’affaire du graffiteur ».

Au cœur de ce roman, trois affaires s’imbriquent, qui permettent de refermer certaines portes laissées ouvertes dans les romans précédents, mais qui ne gênent pas la compréhension si on ne les a pas déjà lus.

L’auteur aborde différents thèmes, l’incapacité de la justice, qui peut inciter à se faire justice soi-même. Si c’est totalement inacceptable dans une société civilisée, la question est pourtant de savoir quelle part en nous accepte ou condamne, et jusqu’à quel point. Victor Lessard sera confronté à cette question difficile. Martin Michaud aborde également le sujet délicat de la manipulation psychologique, en particulier sur des enfants, où seule une dose de folie peut faire poser des questions telles que : avons-nous tous un potentiel de violence à l’origine, et si oui, existe-t-il un moyen de le faire émerger ? Enfin, la traite des êtres humains et les violences faites aux femmes en particulier violences sexuelles.

C’est sombre, mais comme nous le dit Martin Michaud lors de la rencontre, les sources sont à trouver dans la réalité. A Montréal, il y a quelques années des jeunes femmes ont disparu, sans que l’on trouve la moindre piste. Pour le père d’une fille de 18 ans, c’est un sujet sensible, car il ne faut jamais se dire que ça n’arrive qu’aux autres.

L’écriture est portée par cette gouaille typiquement québécoise qui allège en quelque sorte ce roman très noir. Parce que oui, c’est correct de parler et d’écrire comme nos cousins du Canada, et moi c’est simple, j’adore ! Ils sont bien savoureux ces dialogues entre Lessard et Jacinthe.

- Pis ? Tu l’as pas top magané j’espère ?

- Eille, méchante perte de temps …. C’est sûr qu’ils nous niaisent !

- Je t’attends dans le char, mon homme.

Voilà c’est certain un roman à dévorer, et qui donne encore envie de vite lire tous les autres.


Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je me souviens

Quelle fraîcheur ! Quel plaisir ! Voici une brique littéraire des plus surprenantes !

Alors tout d'abord...j'ai adoré le style, idéal pour ce type de roman, ni trop chargé, ni trop nu, le bouquin se lit facilement, et on progresse dans l'histoire sans avoir l'air d'y toucher.

Ensuite, cerise sur le gâteau, les expressions québécoises, à lire absolument à voix haute, afin de donner l'effet "kiss cool" recherché. Il faut parfois se creuser un peu les meninges, pour comprendre l'équivalent en français, mais cela donne un charme certain au roman.

Ajoutons à cela, une histoire bien structurée, des personnages riches en couleur, et une bonne dose de dépaysement...ahhhh la neige, le verglas, le vent....Un excellent roman, tout simplement !

Je vais de ce pas ajouter les autres romans de cet auteur

à ma liste de Noël !

PS : Un grand merci à Babelio pour la découverte de ce livre !





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Violence à l'origine

Violence à l'origine de Martin Michaud m'a été envoyé par net galley et Kennes Editions, que je remercie.

Responsable de la section des crimes majeurs en l’absence de son supérieur, le sergent détective Victor Lessard se voit confier la mission d’enquêter sur la mort d’un haut gradé du SPVM dont on a retrouvé la tête dans un conteneur à déchets. Il va être aidé d'une équipe, et va aussi devoir résoudre d'autres problèmes...

Violence à l'origine est un thriller québécois, et il me semble que c'est la première fois qu'en j'en lis.

Ce roman met en scène la police, avec ses bons... et ses mauvais cotés ! Car cette police là est noire, vraiment très noire...

Ce n'est pas le premier roman de la série et j'ai trouvé ça dommage car du coup, il me manque certaines références. J'aurais préféré découvrir cette série dans l'ordre.

J'ai aimé l'histoire, les personnages mais j'ai parfois été gênée par la violence car il y en a beaucoup.

Du coup, je ne mets que quatre étoiles mais je serais curieuse de découvrir les autres romans de l'auteur :)
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Violence à l'origine

« La violence à l’origine » nous plonge dans les égouts de Montréal et nous perd dans le labyrinthe glauque de la traite des êtres humains. Autant dire que ce chef d’oeuvre est à déconseiller totalement aux âmes sensibles.



Prostitution féminine, manipulation mentale des enfants, constituent le décor de « l’affaire du graffiteur » et très vite nous nous inscrivons dans les pas de Martin LESSARD et de son équipe et accompagnons Martin MICHAUD dans une réflexion sur l’autodéfense, l’auto justice, la peine de mort, et dans une méditation plus philosophique (Nietzschéenne) sur la violence, le désordre et ses ressorts moraux.



Au fur et à mesure que les sauvages sont exécutés par un mystérieux justicier, nous découvrons que la Justice, en tant qu’institution, est absente de cette enquête sans juge, sans procureur, sans avocat, et la nature ayant horreur du vide, un speaker radiophonique, caricature de « la voix de son maitre » et marionnette de l’establishment, mène un interrogatoire puis prononce un réquisitoire impitoyable contre le père d’une innocente victime, dans une des pages les plus révoltantes de ce roman policier.

Heureusement l’histoire se finit bien et la morale est sauve, car Martin LESSARD, très border line, est un juste.



Ecrit par un québécois, cette oeuvre francophone nous délecte d’une écriture riche de tournures locales et d’anglicismes savoureux.



J’ai dévoré en une nuit ce livre superbe et cet auteur que je n’avais pas le privilège de connaitre.



Merci à Masse Critique et aux Editions Kernes de nous offrir un aussi beau cadeau enchâssé dans une superbe couverture aussi intriquante qu’évocatrice.
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Il ne faut pas parler dans l'ascenseur

Cela faisait quelques années que je désirais découvrir les romans de Martin Michaud. J'avais son premier roman dans ma bibliothèque presque depuis sa sortie... C'est maintenant chose faite et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt.



Au début, je l'avoue, je me suis demandé où l'auteur s'en allait avec ses skis. Son histoire de coma me paraissait saugrenue et je peinais à trouver le fil conducteur de l'histoire. Finalement, en dépit de mon agacement initial, je pense que c'est justement ces incohérences qui m'ont attachée aussi solidement à l'histoire.



Même si l'explication que j'ai trouvée en bout de ligne me laisse quelque peu sur ma faim, je ne peux pas nier que j'ai dévoré ce roman d'un bout à l'autre. L'alternance entre ces histoires en apparence séparées me tenait bien accrochée.



Contrairement à d'autres, je n'ai rien à dire à propos de l'enquêteur. Sans nécessairement m'attacher à lui, je l'ai bien aimé. Oui, ses traits son stéréotypés, mais cela ne m'a pas dérangé.



Je pense que le simple fait qu'un roman ait réussi à m'accrocher à cette époque de l'année où je suis si brûlée au retour du travail est un exploit en soi. Ce n'est donc certainement pas le dernier livre de Martin Michaud que je lis.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Je me souviens

Critique démarrée avant les évènements dramatiques du 13 novembre 2015 à Paris et reprise ce jour, 1er jour de deuil national.

Difficile de reprendre, mais cette lecture m’a apporté énormément de plaisir, il ne faudrait pas que ma critique se ressente trop des attentats.

Son titre « Je me souviens » qui fait référence au peuple québécois, je le reprends à mon compte pour toutes les victimes de cette barbarie sans nom.



« Je me souviens » est le 2e thriller que je lis de Martin Michaud et je remercie vivement Babélio et son opération Masse critique et les éditions Kennes pour cet envoi. Car je m’étais promis de lire tous les livres de cet auteur québécois. Et cette lecture me donne encore plus envie de tous les lire.

J’avoue que le plaisir a tout d’abord été visuel car le « livre objet » est magnifique. Un gros pavé de 634 pages avec une classe folle. Noire, sobre tout en étant d’un style très élégant et épuré avec une petite silhouette rouge qui ressort, petite touche comme une goutte de sang. Et puis le nom de Martin Michaud juste en relief. Quand je vous dis classe… Oui j’ai eu un coup de cœur !

Cela ne s’arrête pas là. La lecture est un vrai plaisir, agréable, rythmée, haletante, parfois drôle, dramatique, tendre, poétique…. Et avec un côté exotique pour la Française que je suis, car truffée d’expressions québécoises, pur jus. Souvent durant cette lecture, j’ai eu le sourire aux lèvres, et puis avec Montréal comme décor, donc beaucoup de nostalgie heureuse avec mes souvenirs de voyage là-bas, dans ce si beau pays qu’est le Québec.

L’intrigue est un peu confuse au tout début. Mais je vous rassure cela ne dure pas. Les personnages se mettent bien en place, et on les suit tous dans leur complexité, leur souffrance, leur folie. Et puis le duo principal, l’enquêteur Victor Lessard et sa coéquipière, Jacinthe Tailllon. Rien que pour ces deux-là, il faudrait lire ce thriller. Mélange de complicité, de répulsion, d’énervement, de confiance et ma foi d’affection, ce mélange est explosif et très chouette à suivre. Autrement l’intrigue policière en elle-même est très bien menée de bout en bout, les crimes se suivent, pour certains relativement cruels et faisant référence au Moyen-Age, époque passée maître dans l’art de la torture et des meurtres horribles. Elle s’entrechoque avec les histoires personnelles des personnages de ce roman. J’ai aimé que tous les personnages prennent chaire et humanité. Même les plus salauds.

Voilà, que dire de plus…. J’ai beaucoup aimé et Martin Michaud devenu le maître du thriller québécois n’a pas usurpé sa place. Lisez-le, ça vaut vraiment le coup !

Bonne lecture.

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La chorale du diable

Volume de taille plus importante que le premier volet des enquêtes de Victor Lessard. L'auteur se confirme et s'affirme...



Le début est un peu trop lent mais cela permet au lecteur de se plonger lentement mais sûrement dans l'enquête et il va alors tenter de comprendre et de démêler les éléments qui s'ajoutent à la base au fil des pages, pages qui se tournent à un rythme certain non pas que le rythme soit haletant mais plutôt parce qu'on a envie de savoir finalement qui aura fait quoi et vers quoi tout cela va nous mener. Parce que les éléments sont vraiment diversifiés et restent malgré tout vagues sans que le lecteur puisse se dire "aaahhaaahh, ça y est, je sais qui est coupable" :-) faut attendre la fin



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La chorale du diable

Un drame, une famille décimée sauvagement et un nuage de mouches. Tout ressemble à un carnage provoqué par le père avant son suicide. Mais c’est trop simple, trop évident pour Lessard. Il ne peut se résoudre à penser qu’une famille normale et sans problème en arrive à cette extrémité. Peu après, Laila, une jeune fille vendant ses charmes sur le web est enlevée. Y a-t-il un lien entre les deux affaires ? Lequel ?

Victor Lessard replongé brutalement dans son passé par cette affaire sordide tient à découvrir le fin mot de ce quadruple meurtre. Passant outre les ordres de sa hiérarchie, il refusera de classer l’affaire en banal fait divers familial.



Dans ce roman, on retrouve les personnages du premier tome, Victor Lessard, son fils Adam et Fernandez, Sirois, Tanguay du SPVM. On fait aussi la connaissance de Jacinthe Taillon, ex partenaire de Lessard, qui lui voue une haine féroce depuis qu’une de leur filature a tourné au drame. Elle en rend Lessard responsable et ne lui a plus adressé la parole depuis qu’il a été viré de la section des Crimes majeurs où ils travaillaient ensemble. Chargée de l’enquête sur la disparition de Laila, elle va le croiser chez un suspect commun. Autant Lessard est minutieux et prudent autant Taillon est fonceuse et violente, menant ses interrogatoires comme peu d’hommes oseraient et jurant à qui mieux mieux. Malgré l’animosité qu’elle ressent à son égard, elle va devoir lui faire confiance et partager ses informations. En effet, les deux enquêtes semblent soudain avoir des points communs.



Sans temps mort, ce récit est addictif en diable. Une fois entamé, difficile de le lâcher. On découvre un Victor Lessard plus consistant que dans le premier opus ; sa personnalité se dévoile et s’affine et ses fêlures apparaissent. Cela accroit davantage son humanité et le rend définitivement sympathique aux yeux du lecteur.



Fidèle à son style, Martin Michaud nous offre des chapitres courts, dynamiques et joue sur la temporalité. Pour garder notre attention, il anticipe les événements pour mieux revenir à leur genèse ensuite. Et cela fonctionne à merveille.



Pourtant, je ne suis pas aussi enthousiaste après cette lecture qu’après les précédentes. Le sujet très complexe mettant en lumière les dérives de certains membres éminents du clergé laisse des zones d’ombres. A vouloir multiplier les actes crapuleux et les personnages, on vire vers une mauvaise série B. Les liens entre les protagonistes sont-ils si innocents ? Le tueur choisit-il vraiment ses victimes au hasard ? Des pistes sont ouvertes et jamais clairement refermées. Que vient faire Millet dans tout cela ? Était-il utile ?

Et puis deux choses m’ont mises mal à l’aise : la multiplication des gros mots et de la vulgarité (je n’avais pas remarqué un tel afflux dans les autres romans de l’auteur) et la surenchère dans l’horreur et le gore. La violence faite aux enfants passe difficilement chez moi et je me serais bien passée d’en connaitre les détails sordides.

Si quelqu’un a lu ce tome et s’en souvient, j’en parlerais volontiers avec lui par courriel pour échanger nos points de vue.



Au final, un roman efficace au style percutant mais une histoire trop touffue manquant de précision et qui me laisse sur ma faim.

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Il ne faut pas parler dans l'ascenseur

J’ai décidé de lire l’intégralité des enquêtes de Victor Lessard, écrites par l’auteur québécois Martin Michaud en reprenant les affaires à leur début.



Drôle de phrase-titre : Il ne faut pas parler dans l’ascenseur… Une réflexion de l’héroïne principale qui servira d’écrin au récit.

Un mélange de thriller et de roman policier et sur fond de vies parallèles.

Un chassé-croisé autour de plusieurs intrigues qui se recoupent.



Victor Lessard enquête sur un délit de fuite quand une jeune femme, Simone Fortin, est renversée par un chauffard et qu’il trouve l’amie proche de la victime plutôt séduisante. Il peine aussi avec toute son équipe sur les meurtres crapuleux de deux hommes, tués de la même manière à une journée d'intervalle.

Simone, une fois remise plus ou moins de son traumatisme crânien, se lance à la recherche d’un homme qui n’existe que dans ses souvenirs. Elle-même semble avoir des choses à cacher, un passé douloureux, une culpabilité enfouie.

Et si le lien était ce tueur impitoyable qui pense que chacun doit payer pour ses fautes...



L’écriture alterne les points de vue entre l’enquête policière, le parcours du tueur et les recherches de Simone. Ainsi Martin Michaud passe de la réalité à la para-normalité… Personnellement, je crois aux évasions du subconscient pendant les phases de coma et j’ai adoré cette balade un peu particulière.



Dans la version audio, chez Audible Studio, les expressions québécoises sont mises en valeurs par l’accent de Louis-Karl Tremblay



Une excellente mise en bouche pour la suite de la série !


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Jusqu'au dernier cri

J’aime le Québec et les romans de Martin Michaud fleurent bon le Québec ! Je ne pouvais que le découvrir et aimer beaucoup ses thrillers. D’autant qu’ils sont bien écrits. Dernièrement, une bonne nouvelle est tombée : Le tome 6 des aventures de Victor Lessard et de sa partner (à la Québécoise !) Jacinthe Taillon venait de sortir. J’avais tellement hâte de les retrouver que j’ai dévoré « Jusqu’au dernier cri » en très peu de temps ! J’ai adoré. On les retrouve encore plus complices si c’est possible, inséparables comme les deux doigts d’une main. Et Jacinthe, malgré une santé déclinante, n’a rien perdu de sa gouaille ! Un vrai plaisir ! Alors qu’ils attendent tous les deux à l’hôpital des résultats pour Jacinthe, ils sont envoyés dans le nord du pays en pleine tempête de neige pour une prise d’otages. En effet le preneur d’otages ne veut parler qu’à Victor. Trop contente de ne pas voir le médecin, Jacinthe s’est embarquée avec Victor pour cette nouvelle enquête. Des trafiquants de drogue ont été abattus dans une voiture. Un seul survivant qui semble poursuivi par des complices qui veulent se venger et récupérer une valise a donc pris des otages. Il ne veut avoir comme interlocuteur que Victor car ce dernier est le demi-frère d’Abel qui a été son supérieur quand il était en Afghanistan. Pendant la négociation, le preneur d’otages est abattu. Juste avant de mourir, il confie une mission à Victor concernant sa fille. Tenu par cette promesse Victor Lessard n’aura alors de cesse d’aller au bout de cette enquête qui va s’avérer très dangereuse. Les conditions climatiques sont épouvantables, les trafiquants sont pugnaces et violents, la police fédérale semble infiltrée par les truands et la santé de Jacinthe s’altère… Que des ingrédients pour rendre cette enquête difficile à mener par le duo du SPVM. A l’arrivée, beaucoup d’action, de beaux moments de tendresse et d’humanité et un si délicieux accent québécois. Bref tout pour passer un très bon moment de lecture. Coup de cœur pour moi, à vous de voir !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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La chorale du diable

Voici le 2e livre de la série Victor Lessard, pas mal meilleur que le 1er!



Encore une fois, deux enquêtes : un drame familial et l'enlèvement d'une adolescente sans lien apparent, finissent par se rejoindre. J'ai eu un peu peur que ce soit redondant après avoir lu le 1er livre (Il ne faut pas parler dans l'ascenseur), mais pas du tout.



L'auteur nous transporte jusque dans de sombres recoins de l'homme : la pédophilie, les sectes, la possession par le malin, l'extrémisme religieux, etc.



J'ai beaucoup aimé, mais je suis restée un peu sur mon appétit à la fin, car plusieurs questions demeurent sans réponse.
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Violence à l'origine

Quel bon polar Martin Michaud peut s'affiché avec les meilleurs du genre, sans être chauvin le Québec a d'excellent auteurs parmi la crème pour la plupart. Violence à l'Origine est une histoire sombre avec un atmosphère glauque ou la vérité s'insinue à travers les mailles du mal. De l'enlèvements d'enfants à l'apprentissage du mal aux gangs de rue sponsorisé par le pouvoir de certains qui approuve le trafic humain sur le Deep Web et en tire avantage dessine à elle seule l'éternel lutte du bien et du mal. Plus on tourne les pages de ce bouquin plus on s'enfonce dans la recherche de la vérité qui nous fait réfléchir aux comportements des humains.
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Je me souviens

C'est toujours très complexe de résumer un polar. D'une part, parce qu'il ne faut pas en dire trop pour les personnes qui ne l'ont pas lu... et d'autre part, parce que pour résumer un livre il faut avoir tout compris... Je rigole, bien sûr... je pense que j'ai tout compris, d'ailleurs l'auteur y veille.



Michaud nous emmène dans l'Histoire... il revisite quelques moments-clés de la politique québécoise, et dévie allègrement sur les thérapies incroyables mises en place dans les années 60 (comme celles de Milgram ou de Zombardo à Stanford). Lassés d'expérimenter des trucs sur des souris ou des lapins, nombreux sont les scientifiques qui ont testé des trucs sur des humains, soit démunis, soit marginaux, en général. Et avec l'assentiment de la CIA et des services secrets... De là à imaginer que l'on puisse conditionner nu type (ou plusieurs) pour tuer un président d'une grande puissance voisine du Canada... Comment? De la science-fiction, bien sûr.



Ici, Michaud nous emmène dans le "lavage de cerveau avec les idées réimprimées au-dessus"... Et cela peut faire des dégâts. Surtout quand on aime s'adonner à ces exercices, que l'on y prend un plaisir extrême et que l'on a de plus en plus de mal à distinguer la frontière entre bien et mal, entre science et fantasme.



L'auteur nous balade dans le Montréal de 2012, avec quelques incursions dans le passé provincial. C'est toujours juste, très peu d'humour, on n'est pas dans Adler-Olssen. On n'est quand même pas dans le social d'un Mankell ou d'un Nesbo. Michaud a son ton bien à lui. Une signature perso. Avec le tandem Victor Lessard-Jacinthe Taillard, il a créé un beau duo de polar. Et les personnages qui gravitent autour sont également riches et complexes, comme on les aime.



Je n'en dévoile pas davantage.



Au gré des 633 pages, on ne s'ennuie pas une seconde. On suit pas à pas, les errements de l'enquête, les fourvoiements, les peines de coeur, les échecs personnels... C'est souvent bien vu, juste. Et avoir gardé l'écriture riche de mots québécois, d'expressions pittoresques, avec moult méchant fucké, tabarnac ciboire... c'est bien vu aussi.



Un très chouette moment, et même si le pavé peut rebuter, il est vite expédié.
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Violence à l'origine

Oups ! Plus qu'un jour pour écrire ma "critique" de Violence à l'origine de Martin Michaud. Voilà, voilà.

Je remercie Babelio qui m'a envoyé le livre et permis de rencontrer le sympathique auteur.

J'ai commencé à le lire de bon coeur, le début était prometteur. Mais, assez rapidement, je me suis ennuyée. A part le personnage principal, le sergent-détective Lessard, les personnages manquent d'épaisseur, ce qui confère au roman une impression de voyage à toute vitesse dans un

tunnel sombre. Une écriture plate, banale pour raconter des faits archi violents, la teinte de philosophie populiste qui m'a énervée, eh ben non, j'ai pas aimé du tout ce roman. Mas c'est pas grave hein ? :)

P.S. : Ce serait bien, pour les lecteurs français, de proposer un petit lexique des expressions québécoises utilisées car elles tombent parfois à plat faute de compréhension
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Je me souviens

Merci à Babelio et aux éditions Kennes pour m'avoir sélectionner pour ce roman qui :



Me laisse sans voix. J'ai adoré la manière dont Martin Michaud écrit. Une plume fluide, des chapitres au nombre de 95, courts, succincts, directs et qui donnent le rythme à l'ouvrage.



On a souvent lu des romans sur l'assassinat du Président Kennedy, du complot autour de ce dernier mais jamais avec une telle force de persuasion.



Des armes médiévales détournées pour mieux faire souffrir en juste retour. Un duo d'assassins insoupçonné, une histoire dans l'histoire mais tout est neuf.

Rien ne ressort d 'un ancien livre sur l'assassinat de Kennedy.



Une histoire originale qui sur des faits historiques se veut peut-être réaliste. Cette vision de ce moment de l'histoire d'Amérique est bien occulte.



C'est avec ce parlé Québéquois, dont on saisi quand même les expressions et qui bien souvent nous amène le sourire aux lèvres, que l'auteur nous fait passé pendant 634 pages, une enquête haletante, pleine de rebondissements, d'insoupçonnés et de tragiques.



On ne lâche pas ce roman d'une superbe qualité comme sa couverture qui en relief nous annonce déjà que l'auteur joue et nous fait jouer dans la cours des grands.



Le blizzard bien présent ainsi que la neige.

On sent le froid nous transpercer au premier meurtre puis par la suite pour les autres y compris lors du suicide de Lortie.



Il n'y a pas de répits pour les meurtriers, les meurtres et la police et ce même pendant les fêtes de fin d'années.



Victor Lessard est un sergent-détective qui mène l'enquête, avec pour le meilleur et le pire, la colorée Jacinthe Taillon son adjointe.

Et dans la Crow Victoria sous la conduite de Taillon, personne ne peut leur échapper.



Nous avons ici, un auteur Québéquois de polar dès plus talentueux et que l'on peut qualifier à juste titre de maître du polar.



On se contente plus d'auteurs scandinaves on va plus loin pour notre plus grand plaisir.



Ce roman est un chef d'œuvre et en attendant la sortie de son prochain roman en 2016, je vais m'attaquai à la chorale du diable , du même auteur.



Je suis conquise.

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S.A.S.H.A.

Je fais, encore et toujours, de belles découvertes dans les abysses de ma liseuse… S.A.S.H.A. de Martin Michaud y figurait depuis plus de deux ans…



Quelques recherches m’apprennent que ce court roman fait partie d’une série, « Vol 459 », réunissant quatre auteurs aux univers différents, parue chez VLB en 2014. Les autres auteurs étaient Claudia Larochelle, Pierre Szalowski et Aline Apostolska. Je lis le récit proposé par Martin Michaud grâce à NetGalley et aux édition Kennes que je remercie.

Le thème de la série, une prémisse commune : un avion qui n'arrivera jamais à Dorval, le vol 459, assurant la liaison Paris-Montréal, s’abîmant en mer de façon inexpliquée…

Qui étaient les voyageurs dans cet avion ? Pour quelles raisons avaient-ils entrepris ce voyage ? certains étaient-ils menacés ? De quelle façon la vie des gens qui restent se retrouve-t-elle changée à jamais ? Voilà les pistes évoquées plus précisément par Martin Michaud.



Un titre en forme d’acronyme dont le sens ne nous apparaitra qu’à l’approche du dénouement et que je ne dévoilerai pas pour ne rien divulgâcher.

Sasha est aussi le prénom d’un petit garçon, venu avec Élias, un homme qui n’est pas son père mais qui s’occupe de lui, chercher sa mère à l’aéroport. Luana devrait arriver par ce fameux vol 459. Sasha espère et craint à la fois car Luana ne donne plus de nouvelles depuis longtemps, qu’elle ne s’est pas présentée aux derniers rendez-vous, qu’Élias et Sasha sont en fuite, qu’Élias pense qu’ils sont surveillés…

Un huis-clos dans les halls de l’aéroport de Dorval, une menace omniprésente, un suspense captivant, une ambiance de récit de science-fiction, des personnages tracés au cordeau et pourtant d’une grande présence…

Une intrigue à la fois complexe par ses ramifications et épurée par sa brièveté…

Un dénouement ouvert



C’était ma première incursion dans l’univers de celui que l’on surnomme « le maître du thriller québécois », mais vraisemblablement pas la dernière ; en effet, Il ne faut pas parler dans l'ascenseur vient de rejoindre ma PAL.



Pour en revenir à la série initiale autour de la catastrophe aérienne, j’ai lu que si Vol 459 regroupe quatre romans très différents, ils se complètent car les quatre auteurs ont travaillé ensemble pour bâtir chacun leur histoire, mais également pour s’assurer qu’elles tissent des liens entre elles. Tous les personnages font minimalement une apparition dans les autres romans, certains détails sont mentionnés à plusieurs reprises, etc. Ainsi chacun des romans, même s’il peut être lu individuellement, fait vraiment partie intégrante d’une série, qui mériterait d’être lue au complet.







#SASHA #NetGalleyFrance


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