Violence à l'origine est le 4e tome de la série mais il peut se lire indépendamment des autres puisque les références sont peu nombreuses et n'empêchent pas la compréhension.
Comme dans le roman précédent, Je me souviens, on retrouve le même duo d'enquêteurs formé du sergent-détective Victor Lessard et de sa coéquipière Jacinthe Taillon, auxquels on ajoute quelques collègues. Pour autant, les personnages ont évolué et ont pris de bonnes résolutions : Victor ne touche plus à l'alcool et Jacinthe s'est mise au régime. Ces personnages sont donc moins caricaturaux qu'avant, bien que Jacinthe m'exaspère toujours autant.
Comme son titre l'indique, ce roman est une réflexion sur les origines de la violence, les protagonistes s'interrogeant notamment sur son caractère inné ou acquis.
A partir d'un meurtre, plusieurs affaires se dévoilent et donnent lieu à une enquête à plusieurs facettes. Mais, en tant que lectrice, je ne me suis pas sentie impliquée, les liens entre les protagonistes étant trop complexes pour je puisse imaginer des hypothèses. Je me suis donc laissée porter par cette histoire qui ne trouve son dénouement qu'à la toute fin du roman.
Ce qui est sympa, avec Martin Michaud, c'est qu'il revendique ses origines canadiennes et que ses romans ne sont donc pas traduits pour les francophones. le texte est donc truffé de délicieux québécismes, qui ne provoquent pas de problèmes de compréhension même si certaines expressions restent nébuleuses pour moi.
En définitive, je dois avouer que j'ai trouvé que Violence à l'origine était un peu long et manquait de peps. J'ai eu du mal à me concentrer jusqu'au bout et j'en ressors un peu déçue.
Remerciement à Babelio et aux Editions Kennes pour cette lecture.
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