Martine Delomme

La chance m'a enfin souri lors d'une masse critique qui m'a permis de découvrir Martine Delomme et je voudrais, à ce titre, commencer par remercier Babelio car recevoir un livre avec pour seul contrepartie de le lire et d'en parler n'est qu'un pur plaisir.



Le vol des oeuvres d'art possédées par les juifs durant la Seconde Guerre mondiale est une partie de l'histoire qui sans être passée sous silence est rarement abordée dans les romans qui traitent de cette période. Martine Delomme remédie à cela avec Après les ténèbres, entre histoire d'amour et enquête.



Marion, étudiante en droit et en histoire de l'art à Bordeaux, s'apprête à rentrer passer l'été dans sa région natale où elle a obtenu un stage au sein de l'étude notariale de la petite ville d'Apt où habitent ses parents. Très enthousiaste à l'idée de cette expérience qui l'intéresse beaucoup elle va par ailleurs être troublée par le charme que dégage son patron. Ce dernier, Fabien Gosberg, notaire mais aussi maire de Goult (petite ville voisine d'Apt) et fils d'un réputé marchand d'art, n'étant pas insensible à la spontanéité et à l'assurance de la jeune fille décide de l'invité à un apéritif donné dans le cadre de ses fonctions de maire. Au cours de cette soirée ce déroulant dans la grande demeure familiale, il fait découvrir à Marion la collection privée de son père. Le regard de Marion s'arrête alors sur un Matisse, le Soleil couchant sur collioure… Troublée, ses pensées vont directement vers les recherches que mènent sa soeur au sein d'une association s'intéressant aux oeuvres d'art disparues durant la guerre, cette toile n'en ferait-elle pas partie ?



Marion, très proche de sa famille au sein de laquelle elle se sent très heureuse, va alors être tentée de parler de sa découverte avec sa soeur mais son attirance pour son patron la fait hésiter. Pousser par le désir de vérité elles va finalement lui faire part de ses suspicions et ensemble elle vont entreprendre des recherches sur la toile du célèbre peintre. Au risque de mettre en péril son entourage…



L'intrigue est un peu longue à se mettre en place, mais le début du roman à l'avantage de nous présenter une série de personnages très attachants à commencer par Marion, jeune fille dynamique à qui tout réussit mais aussi Fabien, homme solitaire dont on découvrira un passé douloureux. Le seul point négatif ressenti durant cette lecture est l'opposition très nette, voir exagérée, des gentils contre les méchants où la famille de Marion est tellement parfaite qu'elle en frise le cliché et où l'agressivité du père de Fabien est poussée à l'extrême… Il n'en reste pas moins que l'écriture est belle, fluide et que la lecture de ce roman est un moment très agréable avec une fin inattendue que nous avons plaisir à découvrir.

Marion, engagée comme stagiaire chez un notaire près de chez ses parents dans le Lubéron, voit un jour chez les parents de son patron, un tableau de Matisse disparu pendant la seconde guerre mondiale.

La jeune femme étudie l'Histoire de l'art et sa sœur, avocate fait partie d'une association qui restitue les biens confiqués aux Juifs par les nazis.

Commence alors tout doucement une enquête mais c'est sans compter sur l'amour qui s'installe.

Marion a levé le voile sur une affaire qui va bouleverser sa vie et la vie des descendants d'escrocs.

J'ai lu cette histoire avec beaucoup d'intérêt pour le thème, pour la région bien décrite par l'auteure.

Le personnage de Marion est sympathique, celui du notaire également bien que tout cela soit rempli de clichés mais ce point ne m'a pas trop dérangé.

La famille de Marion est adorable.

Martine Delomme avait en main un thème riche, celui de la recherche de biens de valeur volés aux Juifs mais elle l'a trop enrobé de détails mielleux.

Dommage !

N'empêche, je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt, me laissant distraire par des détails inutiles, mais je fais partie de la gent féminine et je craque encore pour les romances même si elles sont teintées de noir.

À la faveur d'un stage et d'un travail d'été chez le notaire Fabien Goldberg, Marion 25 ans et étudiante, revient s'installer quelques mois chez ses parents. Elle y retrouve l'entreprise familiale de fruits confits où son père travaille avec son frère, ainsi que les joies de la vie familiale avec ses parents et ses neveux. Sa grande sœur Béatrice, devenue avocate, passe son temps libre en s'engageant dans une association qui recherche les œuvres d'art disparues pendant la guerre. Marion faisant des études d'arts, se passionne également sur ce sujet avec sa sœur. Et lorsque que Fabien Goldberg l'invite à visiter le domaine de son père, célèbre marchand d'art, il lui propose de lui faire voir les toiles privées de sa famille.

Elle se trouve intriguée par une toile de Matisse, en fait part à sa sœur... et c'est le début d'un retour vers le passé.

Marion se sent déchirée entre son amour naissant pour Fabien et la quête de la vérité à propos de ce tableau. Est-ce une œuvre volée pendant la seconde guerre mondiale? Est-ce un faux tableau ? Comment est-il arrivé dans la collection privée de la famille de Fabien ?



Je trouve que ce roman débute assez lentement, il tourne à l'histoire d'amour et ce n'est que vers la fin que l'action se met en place.

Les personnages sont assez superficiels. Marion la jeune étudiante tombant amoureuse de l'homme d'âge mur, Fabien, le très sympathique quadra sous le charme de sa jeune stagiaire. Il y a aussi le père de Fabien, un homme dur, sûr de lui et de son pouvoir, la mère de Marion refusant de voir sa fille avec un homme nettement plus âgé...

Heureusement la seconde partie du livre est plus dans l'action et j'ai pris du plaisir à finir cette lecture. J'ai apprécié ce monde particulier des toiles de maîtres, les recherches sur les œuvres d'art volées pendant la guerre, les secrets familiaux...

Finalement, on croit à la belle histoire d'amour entre Marion et Fabien. On veut savoir ce qui s'est passé avec ces œuvres d'arts. Mais la fin m'a totalement dérouté et je ne m'attendais pas du tout à cela. Elle me laisse une impression bizarre, c'est un livre qu'on n'oubliera pas !



Si je le conseille ? Oui, c'est une belle écriture. La lecture est fluide, mais c'est un livre déroutant...

La fin est inattendue, mais c'est à l'honneur de l'auteure, et nous permet de penser encore à son roman bien après la fin de la lecture ! Il est assez bouleversant.

Un livre qui ne se classe ni dans les romans d'amour, ni dans les romans policiers, il plaira donc à un plus grand nombre !

Merci à LP Conseils et L'Archipel pour la découverte de ce roman.
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Marion était loin de se douter qu'en posant ses yeux sur un tableau de Matisse, elle allait déterrer de terribles secrets... Marion est étudiante en droit et en histoire de l'art. Elle a fait son stage chez Fabien Goldberg qui est notaire et un homme politique dont la carrière semble prometteuse.







Il est troublé par cette jeune étudiante qui a beaucoup de charme. Il l'invite à venir regarder des œuvres d'art dans la demeure familiale où se trouvent de nombreuses peintures de grand maîtres de renom.







Une toile de Matisse va attirer l'attention de la jeune étudiante. "Ce Soleil couchant à Collioure" ne fait-il pas partie des œuvres d'art disparues pendant la seconde guerre mondiale ? Une chose est sûre, depuis sa découverte, Marion a changé le court de son destin ainsi que celui de ses proches...







Ce roman est très lent au début, je me suis légèrement ennuyée. Malgré tout, j'ai poursuivi ma lecture parce que je voulais savoir où l'auteur voulait nous mener. Puis quand l'histoire a réellement commencé, cela allait beaucoup mieux !







Les œuvres d'art volées par les nazis durant la seconde guerre mondiale aux familles juives est une idée forte intéressante. Pour moi, c'est le point fort de l'histoire où l'auteur a fait un travail remarquable à ce niveau. L'intrigue est intéressante et rondement bien menée. A côté de ça se mêle l'enquête sur la famille de Fabien, ce notaire qui ne laisse pas Marion indifférente à ses charmes.







Cette enquête va mener à de macabres découvertes qui pour le coup m'ont étonné, dans le bon sens du terme d'autant plus que la fin m'a laissé ébahie, surprise ; je ne m'y attendais pas. Bravo à l'auteur !







Pour ce qui est de la plume de l'auteur, elle est simple, un peu lente au début, on ne sait pas où on va, ça fait un peu brouillon jusqu'à ce que la véritable histoire prend forme et la plume de l'auteur devient plus dynamique, intéressante, captivante.







En conclusion, sous couvert d'enquête, l'auteur nous offre une belle histoire d'amour où les relations familiales, des œuvres d'art et les nazis auront leur part dans le récit.
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J’ai découvert Martine Delomme sur ce roman. Ça a été une belle découverte.



Même si j’ai trouvé le début très long et que j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages j’ai bien aimé cette lecture. Le monde de l’art et les faits historique rendent l’enquête très addictive.

Dans ce roman on a de la romance, du thriller, de l’histoire, des secrets de famille…. Comment ne pas aimer ?

On sait tous que les nazis ont volés les œuvres d’art mais on ne connait pas les dessous de tout ça et là on rentre vraiment dans cette horreur de l’humanité. On voit ce côté-là de la guerre dont on parle moins souvent.



Cette enquête est très bien menée et vraiment passionnante.



La fin est surprenante et dérangeante en même temps…



En conclusion, même si j’ai trouvé le début long le reste est vraiment très intéressant. Une très bonne lecture !!

Ce roman commence comme une histoire d'amour assez classique pour ensuite prendre une tournure qui m'a plus intéressée, un roman policier aux ramifications historiques.

L'héroïne, Marion, est attachante dans sa détermination à trouver la vérité malgré les implications que cela engendre dans sa vie personnelle et j'ai vraiment aimé découvrir tout le travail des organismes chargés de retrouver les ouvres d'art volées pendant la Seconde Guerre Mondiale.

C'est mon premier livre de Martine Delomme et son style est agréable, ponctué de moments de suspense et de rebondissements inattendus. C'est ce qui m'a un peu manqué dans la première partie, plus fleur bleue...

J'avais choisi ce livre lors d'une masse critique car le sujet des œuvres d'art spoliées aux juifs par les nazis m'a toujours intéressée mais surtout car l'héroïne s'appelle Marion et qu'elle est originaire d'Apt, tout comme ma cousine : la coïncidence était trop forte pour passer à côté et je trouvais cela très drôle (mais la comparaison s'arrête là) ! Je ne regrette pas mon choix car j'ai finalement passé un très bon moment de lecture. Je remercie d'ailleurs Babelio et les éditions de l'Archipel qui m'ont permis de découvrir cet auteur.

Je pense que je n'aurais jamais découvert ce roman si les éditions de l'Archipel n'avaient pas fait un appel à blogueurs pour certaines de leurs parutions de Janvier.



Je dois tout de suite avouer que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire... On suit deux point de vue différents : ceux de Marion et Fabien, deux personnes que tout oppose mais qui vont se rapprocher malgré leur grande différence d'âge. Mais il faut dire que ce n'est pas vraiment gênant car Marion est une jeune femme éprise de liberté vraiment mûre pour son âge (24 ans).



Ce roman relate une sombre histoire de famille datant de la Seconde Guerre mondiale après la découverte d'une oeuvre d'art disparue depuis cette époque : le père de Fabien possède un tableau de Matisse dont on a plus entendu parlé depuis le passage des nazi en France.



Au fil des pages, on se rend compte que beaucoup de choses sont en jeu : le tableau de Matisse, les élections législatives auxquelles Fabien va participer et l'histoire d'amour naissante entre Fabien et Marion. Et, s'ajoutent à tout cela leurs histoires de famille respectives.



A la fin de ma lecture, j'ai eu l'impression d'être passée complètement à côté de cette lecture. C'est sans doute dû au fait que la romance m'ai laissée de marbre. Mais l'enquête n'en est pas moins intéressant, ce qui fait que je suis ressortie de cette lecture avec un avis mitigé... Même si la fin réserve son lot de révélations intéressantes, ce roman ne l'a malheureusement pas fait avec moi et j'en suis un peu déçue...
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Voilà un livre où les thèmes que j'affectionne sont quasi tous présents : suspense, un secret de famille, un lien avec la seconde guerre mondiale, une enquête et une histoire d'amour. Naturellement j'ai passé un bon moment de lecture, même si dans l'ensemble l'histoire est convenue, prévisible à souhait. le style est agréable, les personnages sont attachants. J'ai particulièrement bien aimé le sujet en lien avec la seconde guerre mondiale : la recherche des oeuvres d'art appartenant aux familles juives et qui n'ont pas été restituées après la guerre. Une fin d'histoire qui ne se déroule pas comme je l'avais pensé, mais bien quand même.



Challenge Plumes Féminines 2020

Marion, une étudiante en droit et histoire de l’art, commence un stage de quatre mois dans l’étude notariale de Maître Goldberg. Elle est enthousiaste et pleine de joie de vivre.





Sensible à son charme, Fabien Goldberg l’invite à une réception dans le domaine de sa famille. Alors que Marion admire les toiles de maître du père de son patron, un tableau de Matisse retient son attention. Elle croit se souvenir qu’il fait partie des œuvres d’art disparues depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle en parle à sa sœur aînée. Cette dernière, avocate, est très impliquée dans une association qui tente de retrouver les œuvres spoliées par les nazis afin de les rendre à leurs propriétaires.





L’intrigue, qui semble simple et agréable, au départ, prend de l’épaisseur au fil des pages. En effet, l’histoire qui semblait être une romance difficile, en raison des vingt ans qui séparent les amoureux et de leurs différences de milieux sociaux, devient plus complexe et trouve ses ramifications dans le passé.





Vaut-il mieux déterrer les secrets pour rendre justice avec le risque de détruire ce que l’on a construit ou les laisser enterrer et vivre en paix ?





Après les ténèbres traite, avec brio, de la disparition des œuvres d’art après la guerre. Il décrit les actions de l’OCBC, l’Office Central de lutte contre le trafic de biens culturels, ainsi que celles des associations qui tentent de rendre justice à toutes ces familles spoliées pendant la guerre. […]





La suite sur mon blog
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Ça commence dans la banalité du quotidien, et dans les moindres détails. Une famille française de notables du Vaucluse dans laquelle les personnages sont lisses et sans défaut, rien ne pique, rien ne gratte.

L'auteure passe beaucoup de temps à la description un brin admirative de ce milieu ou le séduisant notable (Fabien Goldberg) peut tomber amoureux d'une jeune étudiante admirative (Marion Tourneur), mais ce milieu la n'est pas tout blanc, loin de là.

Les sentiments, les relations, les rapports entre hommes et femmes sont datés. La quasi totalité des femmes sont dans un rapport de domination qui, en 2020, laisse quand même dubitatif.

La découverte du fameux tableau va devenir rapidement insuffler au livre un autre couleur, avec une intrigue policière, une histoire familiale pas claire de Fabien, mais toujours dans un fond de bons sentiments [/et une idylle convenue avec Marion], pas de quoi réveiller mon intérêt de lecteur, sauf à la toute fin du livre... mais franchement c'est trop tard.

Il y a des choses intéressantes sur la spoliation des biens juifs, sur la période trouble d'après guerre, mais ça reste un peu superficiel.

Le style est fluide et plutôt agréable à lire, quoique certains tics de langage puissent agacer parfois ; et malgré une fin qui réveille le suspens, ce genre de livre n'est vraiment pas pour moi.

Malgré une entrée en la matière un peu longue, j'ai vraiment apprécié ce roman à tous points de vue: le style de l'auteur (un des meilleurs découverts ces derniers temps), les personnages et un thème peu souvent abordé dans les romans: le vol des œuvres d'art possédées par les Juifs durant la deuxième guerre mondiale.

D'autres thèmes sont aussi abordés: les liens familiaux, l'amour, les secrets familiaux,...

J'ai choisi de lire ce livre après en avoir lu le résumé dans le catalogue de Belgique Loisirs et je ne le regrette pas. Cet auteur sera d'ailleurs ajouté à ma liste d'auteurs préférés à lire en priorité!

un beau plaisir de lecture. !!!

sans savoir pourquoi, je résistais à ce livre, je le regardais mais ne l'ouvrais pas. Pourtant que je suis heureuse d'avoir vaincu cette première défiance. ce livre est plein d'émotions et d’interrogations.

le début m'a apparu un peu trop comte de fée. Une famille unie, une famille ou tout le monde s'entend, bref une famille idéale. Les disputes ne m'ont pas fait changées d'avis sur ce ressenti mais parfois cela fait du bien de rêver un peu et de penser que de tels mirages existent. Pourtant on s'attache à la famille de Marion qu'ils se disputent ou soit complices. Marion justement est au coeur de l'histoire. C'est une jeune fille avec laquelle on peut facilement s'identifier, elle a des rêves plein les yeux.

On croit en elle, en son histoire d'amour. alors que les autres doutent elle nous emporte dans ses certitudes. les familles critiques, les proches doutent mais derrière cette façade, ces prétextes c'est le passé que l'on interroge, les mensonges de nos aïeuls. les comptes qui ne sont pas réglés et les blessures qui restent ouvertes.

seulement, les victimes ne sont plus celles d'autrefois, le victimes sont les nouvelles générations et elles payent amèrement les erreurs du passé, les mensonges des aïeux.

Cependant, de même que Marion, je ne crois pas qu'il devait partir. elle a toujours montré qu'elle était capable de surmonter ce que la vie mettait sur son chemin. il n'est pas son père, il n'est pas son grand père. on aurait aimé qu'il soit libre de créer sa propre route et ne demeure pas entraver par le fantôme de son aïeux.

mais la société n'est pas prête, elle ne sais pas encore pardonner les descendants des crimes de leurs familles!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ce livre m'a été imposé comme sélection, parce que je n'avais pas acheté le livre trimestriel de club.Soit. J'ai donc entrepris la lecture, mais, je l'avoue, avec quelques a priori et de l'agacement.



Le roman, qui est censé être un policier, démarre vraiment lentement, et je n'ai pas tellement adhéré à l'écriture, certes agréable mais sans reliefs et pas exempte de clichés, comme la mère, Victoire, contente de réunir " sa nichée " ;et quand Marion, la plus jeune de ses enfants , tombe amoureuse du beau notaire ténébreux plus âgé, dans l'étude où elle est stagiaire, je me suis dit" aïe!", un sirop bien gluant encore!



Cependant, je me suis accrochée, car le thème me plaisait, à savoir les oeuvres d'art volées par les nazis durant la seconde guerre mondiale aux familles juives. C'est cet aspect qui est pour moi le point fort de l'histoire.Celui qui fait rebondir l'intrigue, l'enquête menée sur la famille de Fabien ( le charmant notaire au regard mélancolique ...) par Marion ( la jeune étudiante énamourée...) et sa soeur , avocate,bénévole dans une association s'occupant des biens dont les Juifs ont été spoliés .Cela les conduira à de bien surprenantes ( et glauques) révélations. ..qui bouleverseront tous les projets.La fin est pleine de surprises!



Un avis finalement en demi-teintes, car si le thème est prenant, le style et le convenu des situations ne m'ont pas convaincue.Mais j'ai une remarque à faire: je suis respectueuse et admirative de ces auteurs, comme Martine Delomme, qui sont venus tard à l'écriture, et ont réussi à être publiés. Bravo à eux, c'est si difficile de se faire éditer!

Ce livre est arrivé un peu par hasard dans ma "pile à lire", pioché dans un arbre à livre. Un peu roman historique, vaguement saga familiale, un poil roman policier, l'intrigue nous tient et le suspens ne manque pas !

La rencontre d'une étudiante en histoire de l'art et d'un notaire quarantenaire, qui aurait pu être banale, va faire basculer leurs vies et celles de leurs familles. On se balade dans le Lubéron, le Bordelais, on visite une usine de fruits confits, on replonge dans la seconde guerre mondiale en faisant un détour par Compiègne. Tout ceci donne incontestablement du rythme à l'histoire ! On sent que l'auteur a fait des recherches approfondies sur les thèmes qu'elle aborde sans tomber dans le travers de l'étalage de culture.

Une lecture agréable mais qui compte quelques manques : certains passages de l'histoire sont comme amoindris par l'auteur, seulement évoqués : c'est étrange et bien dommage.

Malgré tout je recommande !

Une belle histoire d'Amour actuelle sur fond de traffic d'art pendant l'occupation, une intrigue policière, une belle histoire de famille. Autant de thèmes abordés dans ce beau roman, le tout se déroulant en Provence.

Il pose la question du poids de la culpabilité de nos aînés sur nos vies.

Les personnages de Fabien et Marion sont très attachants et j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman.

Après les ténèbres, un titre qui ne me semblait pas attirant, mais le résumé un peu plus. Alors je l'ai lu, et en 4 fois... Tellement bien écrit, avec des personnages attachants. Une lecture fluide, pas de blabla qui meuble. J'ai beaucoup aimé l'intrigue, et ai été bouleversée par la les derniers chapitres. Je recommande vivement ce livre qui est un de mes préférés. Merci Madame Delomme pour ce beau récit.

Je vous parle aujourd’hui d’un roman de Martine Delomme, dont je découvre la plume aux éditions l’Archipel.

Une lecture que j’ai pris plaisir à découvrir, mais il faut le dire difficilement classable, c’est un roman, une histoire, telle qu’en vivent beaucoup de personnes comme vous et moi, tous les jours. C’est un moment de vie, où se croisent des destins de tous bords, où se font des rencontres inattendues.

Difficiles de savoir si on fait les bons choix en écoutant ce que nous dicte notre instinct, c’est ce que va découvrir Marion, qui pense agir comme il se doit sans savoir si cela ne va pas modifier son avenir ainsi que celui de Fabien. Le monde de l’art sur fond de seconde guerre mondial, des œuvres volées, vendues par les Allemands, dont on n’a plus aucune trace.
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Un très bon moment de lecture, avec des personnages attachants, du suspense et des thèmes originaux.

Marion partage sa vie entre Bordeaux, ville où sa sœur est avocate et où elle est encore étudiante , et la région d'Apt où ses parents tiennent une confiserie familiale prospère.

Marion va rencontrer Fabien Goldberg, notaire et maire de la commune, à l'occasion d'un stage dans son étude près d'Apt. Malgré la différence d'âge, ils vont être attirés l'un par l'autre. Mais à l'occasion d'une fête chez Fabien, Marion découvre un étrange tableau ...

On va notamment suivre une enquête avec de nombreux rebondissements sur une collection d'œuvres d'art et un mystérieux galeriste. L'enquête va plonger Marion et sa sœur Béatrice, mais aussi la famille de Fabien, dans un passé bien trouble, au temps de la Seconde Guerre mondiale.

J’ai commencé ma lecture sans savoir où j’allais, le début fut un peu long et je me suis inquiétée pour la suite, pourtant sans prémisse un meurtre a lieu et tout le récit prend une autre tournure et j’ai littéralement dévoré ce roman. En effet j’étais partis pour lire une petite heure et j’ai fini devant les grilles de l’école de mon fils à faire mon antisociale avec mon livre en main … Il faut dire aussi que les retournements de situation et les secrets de famille sont bien présents, cela amène un côté suspense agréable.



De plus pour une novice comme moi en histoire je ne connaissais que peu la partie de la guerre où il est question de vol de tableau célèbre appartenant à des Juifs. J’ai donc pu découvrir cette part historique.



Et puis pour alléger un peu tout ça, une romance fait son appartition, mais pour pimenter encore un peu l’histoire cette romance est un peu décalée. Mais pour moi c’est cet amour qui m’a permis de m’attacher aux personnages.



Néanmoins malgré tous ses côtés positifs il y a quelques points qui m’ont dérangé, tout d’abord j’ai trouvé dommage que l’enquête soit surtout menée par la sœur de Marion, donc un personnage secondaire. Ensuite l’enquête est un peu facile, tout comme les révélations, mais ce coté-là est vite oublié grâce à une plume fluide qui nous rend addicte. Et surtout cette fin qui m’a surprise et que je ne vais pas oublier de sitôt.
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Lorsque le passé rencontre le futur, le silence qu’il engendre n’est jamais de bon augure. Lorsqu’il chamboule cette quiétude, Marion était loin de se douter que le chaos surgirait de ces portes closes et lourdes de secrets.





Marion est l’image même de la jeune femme pimpante, dynamique, intelligente, sérieuse, travailleuse, acharnée et têtue. Issue d’une famille modeste d’un petit village du Roussillon, Apt. Elle a passé son enfance dans les vergers et l’entreprise de confiserie créée par ses parents. Dernière d’une fratrie de trois, elle est l’enfant choyée, admirée. Loin d’être la petit princesse, elle rayonne par son fort caractère et par sa gentillesse et son empathie. Marion adore vivre et apprendre. Dans les pas de sa grande sœur, Béatrice, elle part à Bordeaux où elle se dirige vers des études de droits et d’histoire de l’art. Passion qu’elle partage avec sa sœur et notamment, lorsque bénévolement, elle aide l’association « seconde chance » à retrouver ou enquêter sur des biens culturels introuvables depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Toujours soucieuse d’acquérir les qualités dans le domaine du droit, elle déniche un remplacement pendant quatre mois à l’office notariale de Maître Goldberg, dans la paisible petite ville de Goult, où vit également les grands parents maternels. De retour sur ses terres natales, ces quatre mois vont changer à tout jamais sa vie.





Formée par la vieille mégère acariâtre, représentée en la personne de Corinne Dubois, qui doit prochainement subir une intervention, Marion prend rapidement ses marques au sein de l’office. Toujours disponible, bosseuse et méticuleuse, Fabien Goldberg, la quarantaine, ne tarde pas à la féliciter de son professionnalisme. Elle égaye avec cette touche de fraîcheur et d’innocence, les bureaux bien trop ternes. Fabien a tout du célibataire endurci, notaire soucieux de la perfection et maire attaché à sa ville, le travail est prioritaire au détriment de relations sentimentales ou autres. Issu d’une famille juive mais pas trop pratiquante, il fait office de vilain petit canard. Son père et son demi-frère ont repris l’affaire familiale. De renommé internationale, leur galerie d’arts à Avignon est un de cet héritage familiale qui perdure. Fabien est un de cet homme qu’on remarque par sa prestance et non par sa beauté physique. Impressionnant, il dégage lors de ses oratoires un charisme qui ne tardera pas à charmer Marion. Insidieusement, une relation timide se met en place. C’est lors d’une invitation au mas des Goldberg, que leurs vies vont être bouleversées. Fabien invite Marion à découvrir la collection personnelle de Simon, son père. Eblouie par tous ces tableaux et autres, elle en sera davantage lorsqu’elle se retrouve en face de ce Soleil couchant à Collioure, tableau de Matisse introuvable depuis 1945.





Après les ténèbres est un de ces romans qui se place dans la perpétuation du souvenir. Au travers de l’art, Delomme nous plonge dans un univers méconnu, où les biens culturels ont été détruits sans aucune raison valable ou vendus au marché noir. On redécouvre la seconde guerre mondiale sous cet aspect là. L’atmosphère s’alourdit au fil des pages, au fil de découvertes. Delomme explore ce côté sombre par la présence de la grand mère maternelle atteinte d’Alzheimer et qui ressasse inlassablement le souvenir de sa première fille décédée lors du terrible drame d’Oradour-sur-Glanes. Marion et Béatrice remontent les années, enquêtant davantage sur cette famille ou le doute et les secrets planent. Et les ténèbres s’ouvrent de nouveau, semant le chaos sur sa route.





Je découvre pour la toute première fois, le talent et la plume de Marine Delomme. J’apprécie son récit et sa manière de l’accoster. Si l’aspect thriller prédomine tout au long des chapitres, la romance prend une place essentielle. Comme si l’auteure voulait en quelque sorte affronter le beau contre le laid. Delomme nous mène part le bout du nez jusqu’au point final. Un final déstabilisant, touchant, émouvant et horrible. C’est une effusion d’émotions.





Peut être qu’après les ténèbres, la lumière peut les percer ? En mon sens, le personnage à l’origine de ces troubles, ne m’apparaît pas comme étant cruel ou déloyal. Je le considère comme une personnage qui a été dans l’optique de réparer les erreurs et de panser les maux. Mon ressenti final n’est peut être pas celui que l’auteure aurait voulu, mais bien après la fin de ma lecture, je n’ai pu penser que l’espoir et l’humilité étaient préférable à l’anéantissement.





Ce roman est une très belle découverte. Un roman que je recommande fortement pour les nombreux points évoqués au dessus. Un thriller qui vous plonge au cœur d’une intrigue magnifiquement ficelée. Conquise à 200%.
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