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Citations de Martine Pilate (58)


Que l'on soit homme ou chat, on a besoin d'être reconnu, accepté, respecté et surtout aimé. (p.160)
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Les racines d'un homme ne sont pas toujours uniquement là où il est né ou bien là où il a grandi, elles peuvent être là où les émotions et les sentiments auront empli son existence. (p.265)
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L'anxiété conduit à la déprime et l'imagination devient nuisible. Il faut savoir laisser les choses arriver si elles doivent se produire et ne pas aller à leur devant. (p.167)
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L'espérance et le bonheur, tout comme le malheur, provoquent l'anxiété. (p.134)
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Nos cinq mistigris savaient aussi interpréter les expressions que prenaient les lèvres de leur ami, le regard qu'il lançait à son entourage, les moments de tristesse et de déception qu'il essayait de dissimuler. L'amitié est de se comprendre sans avoir à prononcer un mot, seul le cœur parle, et ce courant passait entre les félins et le jeune homme.
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Avec l'âge, on devient le spectateur de sa propre vie. Un "je me rappelle" et le spectacle commence.
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Bien des gens n'aiment pas les chats par ignorance. Cependant, quand ils apprennent à les connaître, tel André, ils en deviennent des inconditionnels. D'autres en ont peur : d'ailleurs, tout au long de l'histoire des hommes, les chats n'ont-ils pas été tantôt adorés, voire déifiés comme en Egypte, tantôt tellement haïs qu'au Moyen Age on les assimilait à Satan et qu'on les brûlait avec les sorcières !
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Les papés ne perdaient jamais une occasion pour refaire le monde à leur façon, souvent avec la sagesse de leur âge et de leurs observations. En fait, le luxe de la vieillesse n'est-il pas de retrouver ce naturel et cette spontanéité des jeunes années ? Peut-être est-ce pour cette raison que l'on dit "retomber en enfance", alors que les années s'amoncellent. Avec en plus cet acquis de connaissances dû à une existence bien remplie : la philosophie de la vie.
Ceux qui ont consacré tant d'heures à leur labeur, accèdent enfin à la capacité de ne consacrer désormais leur temps qu'à eux-mêmes et à ceux qui les entourent. C'est le grand retour sur soi-même, sans masque. C'est là que nous retouchons à l'enfance, à ses bouderies, à l'assurance de son bon droit et à son impatience. La vieillesse rejoint bien l'enfance. A la différence qu'elle ne soupire pas après les années à venir.
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Tiger - attention à bien prononcer à l'anglaise, avec le son "aÏ ", monsieur y tient, c'est son côté snob de chat de gouttière -, ils avaient voulu l'appeler Tigrou quand ils l'avaient recueilli. En fait de recueillir, c'est lui qui les avait séduits et qui s'était imposé en se blottissant contre elle, puis dans ses bras à lui, en ronronnant à s'époumoner et les marquant tous les deux de ses phéromones. Enfin, si ça leur fait plaisir de croire que c'est eux qui l'ont choisi... L'essentiel est qu'il soit là, la panse repue, sans souci du lendemain, à se prélasser sur leur, pardon, sur "notre" canapé.
Tigrou, c'est un nom de chaton, de petit minet, pas d'un gros matou tigré qui avait réussi à échapper aux chasseurs et dont les deux plombs qu'il portait toujours sous son jabot attestaient de sa capacité à survivre. Il aurait eu l'air de quoi en acceptant de répondre à des "Tigrou, Tigrou" puérils et avilissants ! Question de dignité !
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Il taisait l’indicible peur, l’odeur de la mort et celle du sang, se limitant à des « C’était dur ! » et esquivant par « On s’en est sorti, c’est l’essentiel ». Les détails sordides n’avaient plus leur place dans leur existence. La mémoire fécondait l’histoire, mais cette histoire-là n’était plus la sienne. Mariette buvait ses paroles. Elle ne le quittait pas des yeux et, à la moindre occasion, allongeait la main pour le toucher comme pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un mirage.
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"Dieu a fait le chat pour donner à l'homme le plaisir de caresser le tigre" (Joseph Méry). Page 176
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L'homme malheureux n'est pas celui dont les mains sont vides mais celui dont l'âme ne vibre plus de désirs, d'espoirs.
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Les racines d'un homme ne sont pas toujours uniquement là où il est né ou bien là où il a grandi, elles peuvent être là où les émotions et les sentiments auront empli son existence.
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Comment faire pour ne pas vivre au travers du regard des autres ?
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Point de matou chez les brutes, les agressifs, les égoïstes, quel que pût être leur milieu : ces matous épicuriens choisissaient toujours là où il fait bon vivre.
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Insensiblement, ils s’étaient rapprochés jusqu’à se frôler. Puis, subitement, tout avait basculé et ils s’étaient enlacés. La passion revenait, les entraînant dans un monde irrationnel, guidés par leurs sens. Elle le précéda dans la chambre et ils s’écroulèrent sur la courtepointe du lit. Vincent s’abandonnait, retrouvait spontanément ses gestes d’antan et une virilité sans défaillance. Il était fort tard quand la fatigue eut raison d’eux.
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« On ne fait rien de bien quand on a la tête ailleurs », se répétait-il et il concentrait ses pensées sur Mariette. Ce n’était pas un sentiment d’expiation qui l’enchaînait à son épouse, mais une tendresse incommensurable qu’il ne voulait surtout pas risquer de remettre en cause et dont il était persuadé qu’elle leur permettait d’éloigner une fatalité contre laquelle il pensait pouvoir lutter. Mais le destin en avait décidé autrement.
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Un malaise l’envahit à l’idée qu’elle était désormais sortie de sa vie. Il n’avait jamais joué les séducteurs ni recherché les aventures amoureuses. Il ne s’étonna même pas que l’on puisse s’éprendre de deux femmes à la fois. Il n’avait pas l’impression d’avoir trompé Mariette. Toutes les deux lui étaient chères. Il avait simplement découvert autre chose dans les bras de Clarisse. Elles étaient complémentaires, mais son engagement pour l’une l’éloignait de l’autre.
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La faim tenaillait les estomacs, et le ravitaillement de ces hommes en cavale s’avérait aléatoire et relevait parfois de l’impossible. Sa vie avait basculé dans l’univers glauque et insensé de la guérilla. Il avait découvert la révolte et la violence, lui qui n’avait toujours aspiré qu’à la paix. Il avait appris à contenir la rage qui bouillait en lui, à rester constamment sur le qui-vive, à ne plus s’abandonner, malgré la fatigue, à un sommeil lourd qui occultait les dangers.
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Les cris sont l'arme des faibles lorsqu'ils se trouvent à bout d'arguments.
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