Mary Higgins Clark

Il sourit à l'idée d'en terminer bientôt avec ce cas gênant. Chaque détail était parfaitement planifié, même la décision de nommer vendredi l'infirmière Renge à la garde de nuit de l''étage. Elle était jeune, sans expérience, et il la terrifiait.

Il était près de vingt-trois heures, et il n'avait pas encore dîné. La pensée de ce qu'il allait faire à Edna lui avait coupé l'appétit.
Mais maintenant que c'était terminé, la tension se relâchait. Maintenant, le besoin de manger se transformait en fringale. Il se dirigea vers la cuisine. Hilda lui avait laissé son dîner dans le four à micro-ondes. Une pintade au riz sauvage. Il n'avait qu'à la faire réchauffer quelques minutes. Il préférait se faire la cuisine lui-même quand il en avait le temps. Les repas d'Hilda étaient sans imagination, même s'ils étaient assez bien préparés.

"Hochant la tête, les saints restèrent silencieux, songeant tristement à l'inhumanité de l'homme à l'égard de l'homme."

Smith aurait fait édifier une barrière autour de sa fille pour empêcher quiconque de s'en approcher, un peu comme les musées ceignent d'un cordon leurs oeuvres d'art les plus précieuses. "

Il n'est pire supplice que d'entendre tout le monde s'agiter en vue d'une réception, sachant que vous n'êtes pas invité. Pire encore quand la réception a lieu au paradis, songea Sterling Brooks. Cela faisait quarante-six ans qu'il attendait dans l'antichambre située devant les portes du paradis. Aujourd'hui, il entendait le chœur des séraphins répéter les hymnes qui marqueraient le début des festivités de Noël. (...)
Sterling se trouvait là depuis plus longtemps que tous les autres. Il avait l'impression d'être l'enfant que sa mère a oublié de venir chercher à l'école. Il était généralement capable de faire bonne figure, mais, depuis peu, il se sentait gagné par l'abattement.

Pourquoi la plus anodine des taquineries vous semble-t-elle à double tranchant lorsque vous avez quelques chose à cacher?

Les enfants bien élevés étaient plus faciles à manier. Ils ne faisaient pas d'histoires. Éduqués à respecter les adultes, ils se montraient généralement dociles.

« Cela prouvait bien qu’il ne faut jamais juger les gens. Vous ne savez pas quel chagrin les déchire au fond d’eux-mêmes. » (p.310)

Richard était grand et fort avec un air plein de santé que renforçait une masse de cheveux châtain foncé, des traits marqués et réguliers et de larges épaules carrées. Quand il sera vieux, il aura un air léonin, pensa-t-elle.
"Vous souriez, dit Richard. Un sou pour vos pensées."
Elle le lui dit.
"Léonin". Il pesa pensivement le mot. "Un lion en hiver. J'accepte. Cela vous intéresse-t-il de savoir à quoi je pense?"
- Bien sûr.
- Quand votre visage est au repos, vos yeux sont très tristes, Katie.

J'ai écrit ce livre juste après être allée dans un spa réputé en Arizona. [...] Et je me suis demandée : " Ne serait-il pas intéressant si, dans un tel endroit où tout le monde est à vos petits soins, un tueur guettait ses victimes et les attendait en tenue de plongée au fond de la piscine pour les noyer? " (Citation de M. Higgins Clark à propos de son livre).

Le regret s'empara d'elle. Regret de ne pouvoir contrôler sa propre vie. La plupart du temps, vous n'agissez pas, vous réagissez.

Un long moment, elle resta figée devant le tableau, incapable d'en détacher les yeux, enregistrant chaque détail grotesque, sentant sa bouche s'ouvrir mollement dans une angoisse indicible, entendant le son rauque qui lui montait aux lèvres.

Autant que je sache, Bessie n'a jamais montré grand intérêt pour les enfants. A quelqu'un qui lui demandait si elle regrettait de ne pas en avoir, je me souviens qu'elle avait répondu: " les gens qui ont des enfants et ceux qui n'en ont pas passent leur temps à s'apitoyer mutuellement sur leur sort".

Que dit le dicton? Quelque chose comme : "Nos enfants commencent par nous aimer, quand ils grandissent ils nous jugent, parfois ils nous pardonnent."
ce devrait être le contraire. "Nos parents commencent par nous aimer, et, quand nous grandissons ils nous jugent, parfois ils nous pardonnent." Mais pas souvent

Amy avait passé la journée à Nauser Beach avec ses amis. D'un côté, elle s'était bien amusée avec eux. Mais de l'autre, elle économisait l'argent du baby-sitting en vue d'acheter une nouvelle voiture qui lui servirait à l'université, et elle était encore loin du compte. Son père avait promis d'en payer la moitié, mais elle devrait compléter la différence.
"Je sais que je pourrais te l'offrir, lui répétait son père, seulement souviens-toi de ce que disait ta mère : On apprécie mieux ce pour quoi on a travaillé."
Amy s'en souvenait fort bien. Elle n'avait rien oublié de ce que disait sa mère. Maman était le contraire d'Elaine, songea Amy. Elle était ce que les gens appellent une femme simple : pas de maquillage, pas de vêtements dernier cri, pas de grands airs. Elle était vraie.

L'expression du visage de sa sœur avait fait comprendre immédiatement à Laurie que ses parents étaient morts. Elle s'était mise alors à gémir : "C'est de ma faute, de ma faute", semblant ne pas entendre la voix pleine de larmes de Sarah qui lui répétait qu'elle ne devait pas sentir coupable.

Quiconque croit un escroc capable de tenir parole n'a pas sa place dans ce monde.

Mes livres, souvent, fonctionnent comme un train fantôme. Vous achetez un
ticket et, à partir de là, je vous promets des sueurs froides

Gina Kane, une journaliste freelance, enquête sur la mystérieuse disparition d'un énigmatique indic CRyan quelques jours après l'avoir contacté par mail en lui déclarant être en possession de révélations chocs concernant une puissante chaîne d'informations nationale...
La Reine du suspense nous offre une nouvelle fois un très bon roman en s'inspirant du mouvement #MeToo et en démontrant parfaitement comment les hommes de pouvoir profitent de leur renommée...
Troisième livre lu cette année sur cette "thématique", je trouve cela important et bienvenu que des auteures telles que Mary Higgins Clark, Camilla Lackberg avec La cage dorée et Karine Tuil avec les choses inhumaines se fassent relai de cette prise de conscience et, à leur manière, tentent de faire évoluer les comportements...

il l'avait comparée amoureusement à une femme viking. " Je t'imagine à la barre d'un bateau armé pour le combat, avec le vent soulevant tes cheveux ", avait-il murmuré. Depuis il l'avait toujours secrètement appelée " la Viking ".