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Citations de Mary Hooper (62)


"Et surtout, elle n'avait jamais eu de robe qui n'ait été déjà portée par au moins deux autres personnes."
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"- Nous sommes donc tous les deux d'accord pour dire que Madame est une patronne quasi parfaite !
- Une personnes quasi parfaite !"
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Si j'avais su que ma mère allait mourir, je me serais appliquée à mieux mémoriser les moments vécus avec elle, dit-elle. Je les aurais repassés à maintes et maintes reprises dans ma tête afin de me souvenir précisement de chaque jour.
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J'ouvre les yeux ; les referme. Cela ne change rien à la nature de l'obscurité. D'ailleurs je ne sais pas si j'ouvre les yeux ou si je rêve seulement que je les ouvre. Suis-je éveillée ou endormie ? Vivante ou morte ? Suis-je déjà un cadavre ?
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Serrant contre elle son précieux fardeau, Grâce trouva sans grande difficulté l'entrée de la gare. L'express funéraire disposait, exactement comme l'avait dit Mrs Smith, la sage-femme, de sa propre ligne reliant la gare de Waterloo au cimetière de Brookwood, situé dans le comté du Surrey. Et c'est là, dans la gare de Londres, que se rassemblèrent, juste avant onze heures, les familles des défunts en tenue de grand deuil. Les quelques femmes en mesure de supporter nerveusement la cérémonie portaient un voile épais, et leurs robes de crêpe noir n'étaient égayées par aucun bijou scintillant, boutons ou ornements fantaisie ; les hommes, en chapeau haut de forme bordé de crêpe, portaient une redingote de cérémonie et une cravate de bombasin. Tous attendaient le train qui les emmènerait, eux et leurs proches, à la campagne, dans le grand jardin du sommeil éternel, à Brookwood. Là-bas, loin de la crasse et du brouillard londoniens, leurs chers disparus reposeraient en paix au milieu des pins, des roses et des chênes verts.
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J’avançai de quelques pas et, à mesure que mes yeux s’accoutumaient aux ténèbres, je vis qu’il y avait de lourdes tentures suspendues aux fenêtres et que la salle où j’avais pénétrée était aussi vaste qu’une grange. Voilà pourquoi la pâle lueur de ma pauvre chandelle ne parvenait pas à en éclairer l’autre extrémité. Cependant, je distinguai vaguement le mur opposé qui me semblait couvert d’une série de motifs irréguliers. Je pris d’abord ces motifs pour une sorte de peinture murale avant de découvrir, en m’approchant de plus près, qu’il s’agissait d’étagères chargées d’une quantité de livres – une extravagante quantité de livres. Jamais je ne me serais doutée ni n’aurais imaginé qu’il pût en exister autant dans le monde entier. Il faut dire qu’à la maison, nous n’en avions aucun. Le seul et unique livre que j’avais déjà vu était la Bible de l’église.
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Il me disait que lutter contre les vagues lui donnait le sentiment d'exister !
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" Où qu'elle soit, elle doit être en train de danser sur ma tombe - ou sur ce qu'elle considère comme ma tombe, répondit-il en se mouchant avec ardeur. Elle ne m'a jamais aimé, jamais. Peut-être que si elle m'avait aimé ne serait-ce qu'un peu, j’aurais été un meilleur père pour elle. Parfois, le soir, je reste dans mon lit à songer à la façon dont les choses auraient pu se passer si...
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"Aucun homme ne se laisse abuser par ces filles qui prétendent être toujours vierges. Alors tu ferais bien d'être gentille avec moi, Annie, car je suis ton seul espoir."
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« Mais toi, n’as-tu jamais envie de tout changer dans ta vie ; de devenir quelqu’un d’autre ?
- Non, pas du tout. Tout ce que je souhaite, tout ce que je veux, c’est de rencontrer un jeune homme gentil, ayant un métier, de l’épouser et de vivre non loin de chez ma mère et mes sœurs.
- Mais l’année dernière, tu sais, quand on a changé de siècle et qu’on est passés au XXème siècle ? Tu ne t’es pas sentie tout étourdie, tout excitée ? Comme si tu pouvais devenir qui tu voulais ? »
Lizzie la regarda, abasourdie.
« Je ne vois vraiment pas ce que tu veux dire, répondit-elle. Nous autres… eh bien, on travaille dans une blanchisserie ou dans un endroit de ce genre, puis on tombe amoureuse, et, avec de la chance, on se marie vêtue d’une jolie robe de mousseline blanche, brodée de fleurs.
- Lizzie, voyons, il y a autre chose dans la vie.
- C’est vrai. Après, on a un bébé ! dit Lizzie joyeusement. Qui pourrait avoir envie de plus ?
- Moi », répliqua Velvet.
Lizzie secoua la tête avec tristesse, l’air de penser que son amie risquait d’être cruellement déçue.
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Et la vérité s'imposa à elle : elle comprit la raison pour laquelle la fumée de cigare et l'huile de macassar pour les cheveux déclenchaient une chaîne de souvenirs qu'elle ne ovulait surtout pas creuser, la raison pour laquelle son corps n'était que répulsion dès qu'il était dans parages. Sylverster Unwin était l'homme de l'église, le jour des funérailles de Welland-scropes, l'homme dont la seule présence la rendait nauséeuse. Sylvester Unwin était l'homme qui avait rendu visite une nuit...
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Quant à Kitty et son batelier, par un beau matin de mai, au moment où les boutons d'or commençaient à déployer leurs cœurs jaune vif face au soleil, ils prononcèrent leurs vœux de mariage, et c'est ainsi que Mr et Mrs Villiers franchirent le seuil de leur nouvelle maison.
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Je la suivis du regard, très intriguée, car d'habitude la jeune fille sortait toujours avec sa sœur. Elles rendaient visite à des familles voisines de la haute société ou allaient chez leurs modistes ou leurs couturières, toujours en voiture, découverte ou pas selon la saison. Je ne me souvenais pas de les avoir jamais vues aller à pied ou seules où que ce soit. Pour moi, leurs pieds ne foulaient que très rarement le sol.
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Tandis que James préparait les documents, Mrs Macready se tourna vers Grace et, avec un clin d’œil, rapprocha son index de son majeur pour indiquer qu'ils formaient un joli couple.
Grace ne réagit pas, ne sachant trop quoi en penser. Elle s'était prise d'affection pour James, mais n'aurait jamais osé imaginer qu'un jeune homme éduqué comme lui, promis à un bel avenir et issu d'une grande famille, puisse la considérer comme une amie convenable-surtout depuis qu'il était au courant de spires choses qu'il y avait à savoir sur elle.
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« Vous avez un visage tellement expressif ! dit Mrs Unwin, qui baissa la voix avant de poursuivre. N’avez-vous jamais pensé travailler comme pleureuse d’enterrement ?
Grace la dévisagea, interloquée. Elle voulait se débarrasser de la main de cette femme, mais savait que cela serait fort impoli.
- Vous devez trouver qu’il est peu délicat de ma part de vous parler d’une chose pareille, mais sachez que je suis certaine que vous feriez une parfaite pleureuse professionnelle.
Grace ne répondait toujours pas, tant elle était surprise.
- Vous êtes jeune et paraissez pourtant avoir déjà éprouvé toute la tristesse du monde. Vous seriez une merveilleuse pleureuse ! » Comme Grace continuait à ne pas réagir, la femme poursuivit : « Le marché des pompes funèbres est en pleine expansion, ma chère enfant. Nous avons toujours besoin de visages comme le vôtre. Vous pourriez venir vivre chez nous et faire partie de la famille Unwin. (…) Avec un visage tragique comme le vôtre, vous seriez très demandée pour les funérailles de la haute société. »
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Parce que, me souffle ma raison, j'étais tout simplement en train de dormir.
Et qu'a présent je suis morte.
Mais je n'abandonne pas pour autant et fais le serment de persévérer jusqu’à ce que les ténèbres me consument...
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Je restai assise là, Betsy sur mes genoux, dans l'attente de l'heure de la prochaine traite, elle et moi totalement désespérées, regardant la rivière qui coulait jusqu'à la mer en un flux ininterrompu. Je savais que je ne le reverrai jamais, car s'il m'avait vraiment aimé, il serait certainement demeuré auprès de moi.
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Quant aux livres, eh bien, une fois que Beth eut descendu des rayonnages quelques-uns des grands volumes et m'eut montré qu'il n'y avait à l'intérieur qu'une suite de mots composés de lettres et agencés de façon à former une histoire, ils perdirent eux aussi le pouvoir de me faire peur. Je commençai même à penser que ce serait peut-être une bonne chose pour moi que d'apprendre à lire. Quand on sait lire en effet, toutes les connaissances du monde sont à votre disposition, et, quel que soit l'objet de votre curiosité, il est possible de la satisfaire
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"So you just go into the back of the cabinet?" Anne said, looking affronted. "There is no magic to it at all?"
He shook his head. "I'm afraid not."
She sighed heavily. "It is too bad to think there's no magic in the world."
"There is magic." Tom's eyes caught mine and locked with them. "For those who are lucky. But it is not a matter of cabinets and disappearing monks."
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J'ai besoin d'avoir la certitude qu'elle m'a pardonné...qu'elle est heureuse dans l'au-delà.
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