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Critiques de Mary Kubica (530)
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Une fille parfaite

Il va peut-être m’être difficile de trouver les mots pour vous parler de ce livre.



Il ne faut pas que je vous en dise trop.



Ce roman m’a surprise de bout en bout. je ne m’attendais pas à être si bouleversée par cette lecture.



Cette histoire, racontée par trois personnes et dont la narration voyage dans le temps, est tout simplement géniale.



Un mélange de suspense psychologique, de drame familial et quelques belles et d’autres superbes histoires d’amour. Je vous parle ici de toutes formes d’amour.



Mia Dennet, le personnage central ne fait pas partie des trois personnes qui nous racontent les faits, ce qui lui donne un côté très énigmatique, on crève d’envie d’en savoir plus sur elle, de comprendre ce qui a bien pu lui arriver en réalité, car vous l’aurez compris, quelque chose va faucher le quotidien de Mia.



Nous la découvrons à travers cette histoire incroyable dont il faut attendre la toute dernière ligne pour en connaître tous les éléments.
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Une fille parfaite

Mia disparaît fin septembre, un mois avant son vingt-cinquième anniversaire. C'est une collègue qui donne l'alerte après quelques jours ; la jeune femme ayant très peu de contacts avec ses parents, ils ne se sont pas rendu compte de son absence.

Mia a pris son indépendance sept ans plus tôt en quittant la maison, totalement en rupture avec le mode de vie parental depuis plusieurs années. Mouton noir de la famille, elle n'a pas voulu faire une carrière juridique comme sa soeur et ses ancêtres paternels. C'est une artiste, elle enseigne le dessin à des adolescents "difficiles", et ça lui plaît. Son père - juge de renom - méprise ce choix, et la mère, soumise à son mari, n'intervient pas dans les dissensions père/fille...



Ceci n'est pas un polar noir trépidant mais un thriller psychologique lent, doux, émouvant. Encore une histoire de séquestration ? Peut-être, à vous de voir, mais bien différente de ce que j'ai pu lire dans ce registre ces dernières années. On sait d'emblée que Mia aura retrouvé les siens à Noël. Reste à savoir ce qui s'est passé pendant sa disparition, d'autant qu'elle est méconnaissable lorsqu'elle revient : amnésique, prostrée, vulnérable. Une construction habile faite d'alternances avant/après entretient parfaitement le suspense malgré la lenteur de l'intrigue. On voit peu à peu se tisser des liens entre les protagonistes - tendres, pudiques, sobres, sans guimauve .

Revoyez tous vos préjugés négatifs sur les éditions Harlequin, si vous en aviez : Mosaïc est une de leurs collections. Ce thriller original parle d'amour, certes, mais joliment, avec retenue, délicatesse, sans clichés et sans les excès des romans à l'eau de rose (violons et/ou sexe). Il aborde également avec subtilité les thèmes de la solitude, du manque affectif, de l'adolescence, des relations parents-enfants... Et le dénouement est particulièrement réussi.
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Une fille parfaite

Une fille parfaite est le 2ème roman que je lis de Mary Kubica.

Même si certains doutes m'ont traversé l'esprit durant cette lecture, je trouve cette histoire très bien écrite.

Les personnages sont attachants. Eve, la maman, tout en faiblesse ; Gabe, l'inspecteur, très humain ; Colin, le kidnappeur, très sensible. Quant à Mia/Chloé, elle est un mystère à elle seule…

Bref, un bon moment de lecture que je recommande.
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Une fille parfaite

On me propose de recevoir un polar! Je coche et le reçois, merci donc aux éditions Mosaic et à Babélio. Mais là, quel choc! C'est un bouquin des éditions Harlequin! Moi lisant du harlequin, c'est comme si Le Pen lisait l'Humanité, en plus la couverture représente une blondasse tout droit tiré des feux de l'amour: ma testostérone se casse et plein de ferronomes apparaissent. Panique à bord! Je me précipite à mon bureau, j'en sors un loupe et je vérifie qu'il n'y ait pas marqué " 50 nuances" mais non, c'est simplement une fille parfaite.

N'ayant pas le choix, j'attaque.



La fille parfaite se nomme Mia, elle est kidnappée pendant 3 mois puis réapparait, amnésique, en disant s'appeler Chloé.Eve (sa maman), Gabe ( le flic) et Colin (le kidnappeur) racontent l'histoire c'est donc une narration à 3 voix qui se déroule alternativement pendant le kidnapping et aprés le retour de Mia



C'est bien une histoire d'amour, ou, plutôt une histoire qui parle de l'amour: amour maternel de la maman pour sa fille, l'amour du flic pour l'espéce humaine mais qui tout doucement va se focaliser sur une personne, amour du kidnappeur: d'abord un reste d'amour de lui même qui va l'empécher de commettre l'irréparrable tout en le condamnant à terme, amour pour sa mère et relation ambigue avec Mia.

Mais c'est aussi un polar classique avec une enquete, un flic, un suspect



J'ai trouvé ce mélange de genre particulièrement réussi, l'auteur maitrise parfaitement son sujet sans tomber dans la mievrerie ou le rocambolesque même si la toute fin du livre me parait peu crédible.

On est evidemment trés loin d'une Karine Giebel et des univers noirs des polars



Ce bouquin, trés plaisant et optimiste sur la nature humaine, me parait une excellente introduction, toute en douceur, au monde du polar



Mais ce n'est que mon humble avis



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L'inconnue du quai

Comme tous les matins, Heidi prend le train pour se rendre à son travail, au Loop. Ce jour-là, elle remarque, sur le quai de la gare de Fullerton, une jeune fille, un bébé serré dans ses bras, luttant contre le vent, le froid et la pluie incessante. Le lendemain, elle est là de nouveau. Elle monte dans la même rame qu'Heidi mais descend juste avant elle. Dès lors, elle ne cesse d'y penser et se demande comment une fille aussi jeune a pu se retrouver dans une telle situation. À la tête d'une association qui s'occupe des exclus, elle sait que de nombreuses aides sont proposées. À la maison, l'ambiance n'est pas toujours au beau fixe. Sa fille, Zoé, âgée de 12 ans, s'éloigne de plus en plus d'elle, ne cache pas sa mauvaise humeur permanente et rechigne sur tout et n'importe quoi. Avec Chris, son mari, banquier spécialiste en fusion-acquisition, après 14 ans de mariage, leurs rapports se sont peu à peu distendus. Un soir, en rentrant du travail, elle remarque de nouveau la jeune fille et se décide à l'aborder, lui proposant de l'inviter à manger au restaurant avant de lui donner ses coordonnées si elle a besoin d'aide. De fil en aiguille, elle propose à Willow et la petite Ruby de s'installer chez elle quelque temps, au grand dam et désespoir de Chris et Zoe...



Au cœur de ce roman choral, Mary Kubica donne la voix à Heidi, épouse, mère et femme dévouée à sa famille et aux autres, Chris, son mari, qui, attiré par l'argent, tient à sa petite vie confortable, et enfin, Willow, une jeune fille en apparence perdue, un bébé sur les bras, et une enfance pour le moins compliquée (orpheline à 8 ans, orphelinat puis famille d'accueil qui n'en porte que le nom). À tour de rôle, ces trois personnages tissent un récit de plus en plus tendu, inquiétant parfois, et déroulent les événements qui, on l'apprend dès les premières pages, ont conduit à un drame. Willow, elle, délivre également son passé et l'on ne peut être que touché par cette jeune fille, malgré ce qu'elle peut avoir fait. Retorse, l'auteure emprunte des chemins inattendus et surprenants pour notre plus grand plaisir. Elle aborde intelligemment divers thèmes tels que la maternité, le couple, la dépression, la maltraitance/abus, le stress post-traumatique... Un thriller psychologique finement ciselé, captivant et surprenant...
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Ton dernier mensonge

"Nick conduisait toujours trop vite ".

C'est ce que tout le monde a dit à Clara, suite à l'accident qui lui a coûté la vie , mais a épargné leur petite fille de quatre ans.

Seulement , cette dernière faisant des cauchemars impliquant une voiture noire, communique cette peur à sa mère, et voilà que Clara s'imagine qu'une voiture noire a tué son époux .

Et Clara veut comprendre, mais Clara a déjà bien de quoi s'occuper entre son deuil, sa fillette , son nouveau né , et sa mère atteinte par la maladie d'Alzheimer ...

C'est un roman à suspens très doux que nous propose Mary Rubica .

Ici, rien de spectaculaire, mais la vie tout simplement , avec cette jeune mère en proie à une immense fatigue , un immense chagrin que l'inspecteur chargé de l'enquête prend même en pitié .

Mais elle s'obstine Clara, parce qu'elle découvre des choses et qu'elle ne comprend pas .

La fatigue de cette jeune accouchée, les (non) décisions qu'elle prend , le fait qu'elle soit sur tous les fronts : tout ceci est très bien rendu .

La fin pourra décevoir des lectrices qui souhaitent du grandiose , moi elle m'a plu, cette fin toute simple. Elle ressemble à la vie.

D'ailleurs ce roman tout entier ressemble à la vraie vie... (les enfants en bas âge dont il faut s'occuper mais aussi , les parents qui vieillissent ).

"Ton dernier mensonge "est le quatrième roman que je lis de Mary Rubica , ce n'est pas le plus spectaculaire , mais il se lit d'une traite comme tous les autres... en une soirée.

Tout doucement , sans faire de bruit...
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L'inconnue du quai

Heidi emprunte chaque jour les transports en commun pour aller travailler comme responsable d'une association qui vient en aide aux personnes en difficulté.

Elle est mariée avec Chris, a une fille de 12 ans, Zoé, centrée sur elle-même et renfermée.

Heidi aurait voulu une famille nombreuse mais le sort en a décidé autrement. On sent très vite que c'est une souffrance pour elle.

Sur le chemin du travail, elle voit une toute jeune femme assise par terre avec un petit bébé.

Elle la verra plusieurs fois et cette image va l'habiter entièrement jusqu'au moment où elle entre en contact avec cette jeune personne, Willow.

Nous sommes en présence d'un roman choral qui donne la parole aux trois protagonistes :

- Heidi, notre personnage principal

- Chris, son mari dévoué avec un bémol. Il est souvent absent pour son travail : ce qui va permettre au noeud du roman de se développer.

- Willow, la jeune fille qui va livrer son passé avec un suspense qui dure jusqu'aux dernières pages de son récit.

Certains passages m'ont semblé un peu longs dans le marasme de la vie de Willow. C'est le seul défaut du livre à mes yeux.

C'est un récit magnifiquement bien construit où un problème étouffé ressort de façon dramatique à cause de la fille et de l'enfant seuls dans la pluie.

J'ai apprécié l'ouverture que laisse la fin : tout n'est pas perdu.

C'est grâce à une critique de Sandrine 57 parue en début de ce mois que j'ai eu envie de découvrir le livre. Belle découverte !



Challenge plumes féminines
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L'inconnue du quai

Heidi et Chris se rencontrèrent, se trouvèrent superbes, se marièrent rapidement, furent heureux et eurent... un seul enfant, en raison de quelques "complications" (euphémisme).

Madame eut du mal à s'en remettre, elle adorait les bébés. Elle les adore toujours, surtout quand elle les compare à ce qu'est devenue sa fille de douze ans, la pré-ado ingrate dans toute sa splendeur...

Aussi, quand elle rencontre une très jeune femme et un bébé mal en point, visiblement à la rue, Heidi ne reste pas insensible à leur triste sort et leur vient en aide, au grand dam de son mari, un homme d'affaire qui, bien que peu présent à la maison, supporte mal que sa petite épouse se consacre à d'autres que lui.



Je n'aime pas les romans à l'eau de rose, ça m'agace très vite. La collection Mosaïc fait partie des éditions Harlequin, et pourtant j'ai apprécié quelques uns de leurs thrillers psychologiques. Cherchez l'erreur. Mosaïc ne fait pas de guimauve ? ou bien je fais une croix sur le 'délit de sale gueule' quand ça m'arrange ?



"L'inconnue du quai" est un roman choral noir comme je les aime, avec une quadragénaire empêtrée dans ses problèmes du quotidien (mari absent, ado insupportable). L'intrigue est un peu lente, surtout lorsqu'on suit la version d'Heidi (j'ai préféré les chapitres où Willow s'exprime), mais j'ai apprécié les réflexions de l'auteur, et la façon dont elle aborde les différents points de vue. Par certaines de ses thématiques, cet ouvrage m'a rappelé 'Reflex' (Maud Mayeras), quelques romans de Barbara Abel, 'Les mères' (Samantha Hayes), 'La faute' (Paula Daly)... - de bons thrillers psychologiques, si on s'intéresse aux états d'âme des femmes et/ou des mères en difficulté...



Lu et aimé de cette auteur : 'Une fille parfaite'.



• Un grand merci à Babelio et aux éditions Mosaïc.
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Une fille parfaite



Un thriller psychologique captivant! Et différent de tout ce que j'ai pu lire jusqu'ici...



Trois voix se confient, au moment du kidnapping puis après le retour inespéré de Mia, jeune fille d'une famille aisée de Chicago. Celle de l'inspecteur chargé de l'enquête, Gabe, pas insensible au charme d'Eve, la mère de Mia, autre voix du roman. Et nous entendons aussi Colin, le jeune homme paumé qui a enlevé la jeune fille...



Mia est un personnage que l'on découvre progressivement à travers ces différents récits: mystérieuse, émouvante, incomprise, torturée. Son être profond échappe à tous, y compris au lecteur... Autour d'elle se met en place un scénario complexe et au dénouement assez inattendu, dont je ne vous révélerai rien...



Vous me direz: rien de bien nouveau, un kidnapping , une séquestration, le retour difficile à une vie normale. On a déjà lu cela . Oui, mais ici, outre le fait que les trois points de vue offrent une perspective fort intéressante car personnelle et diversifiée de la situation, il y a Mia et ses contradictions, ses souffrances intimes, son aura si singulière. Et l'idée de faire osciller le lecteur entre l'avant, le pendant et l'après enlèvement apporte aussi une richesse narrative à l'ensemble.



Je conseille sans hésiter ce roman atypique, psychologiquement riche , qui réserve également des surprises quant au suspens. Et vous serez émus par Owen et Chloé. Qui sont-ils? Chut! Découvrez-le en lisant " Une fille parfaite"...

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L'inconnue du quai

A la tête d'une association qui vient en aide aux exclus, Heidi Wood est une femme généreuse et dévouée qui aime s'occuper des autres et aussi de sa famille, son mari Chris et sa fille de 12 ans, Zoe. Heidi pourrait être heureuse et comblée mais son couple a perdu la fougue des premiers temps. Chris, banquier d'affaires, est peu présent à la maison, toujours entre deux réunions qui s'éternisent ou deux vols vers New York ou Denver. Et depuis qu'il travaille avec Cassidy Knudsen, Heidi est jalouse de cette femme fatale, ambitieuse et volontaire. Et Zoe grandit trop vite. Elle est arrivée à cet âge ingrat où elle se détache de sa mère, réclame son indépendance et en veut au monde entier pour tout et n'importe quoi. Devenue inutile à la maison, Heidi se dépense dans son travail avec ses cours d'alphabétisation, ses cours de langue, ses nombreux projets.

Quand, un matin, en se rendant à Chicago, elle voit une adolescente et son bébé, transis de froid sous une pluie battante, sur le quai de la gare, Heidi s'émeut de leur sort. Après plusieurs tentatives d'approche, elle finit par la convaincre de passer une nuit chez elle, juste pour se réchauffer, reprendre des forces et soigner le bébé fiévreux. C'est ainsi que Willow et Ruby entrent dans sa vie, au grand dam d'un Chris méfiant et d'une Zoe furieuse. Mais Heidi se moque de leurs récriminations. Au-delà de son besoin d'aider son prochain, elle est ravie d'avoir Ruby à la maison, folle de joie même. Car Heidi adore les bébés. Elle rêvait d'une grande maison, d'une grande famille, de petites jambes courant partout. Elle avait même choisi les prénoms de ses futurs enfants...



Un thriller psychologique à trois voix où l'on entre dans la tête de trois personnages, Heidi, Chris et Willow. Avec les deux premiers, c'est le monde des WASP bons teints, des revenus confortables, un couple parfait, une fille à l'école catholique. Lui ne jure que par l'argent, elle se consacre aux autres. Leur fille traverse la pré-adolescence avec remous mais ce n'est qu'une phase qui s'atténuera avec le temps. Une vie bien rangée, lisse en apparence. Willow n'appartient pas à cette sphère des gens aisés et sans autre souci que le choix du prochain lieu de vacances. Willow, ce sont des parents partis trop tôt, l'orphelinat, la famille d'accueil, les maltraitances, la peur, la rue, le froid et la faim. La rencontre de ses deux mondes fait forcément des étincelles. Ils se jaugent, se jugent, se méfient. Heidi n'écoute que son cœur mais garde une certaine réserve, Chris craint le pire et s'imagine déjà cambriolé, voire assassiné, Willow est troublée par cette générosité inattendue.

Tout au long du roman, Mary Kubica fait monter la tension. Rien d'époustouflant, juste un malaise qui s'installe et grossit. On s'attend à un drame. Bien sûr, à force de lire ses confidences, on s'attache à la pauvre Willow mais son silence et sa méfiance restent inquiétante. On subodore un mauvais coup, un dérapage malheureux. Mais l'auteure est plus maline et retorse que cela. Elle manipule, joue avec son lecteur et réserve à son lecteur son lot de surprises. Une excellente lecture.
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L'autre femme

Un roman qui , de mon humble avis, ne tient absolument pas la route au niveau crédibilité médicale, psychiatrique et policière..



Ce devait être un nouveau départ pour Sadie et sa famille. Son mari ,Will, venait d'hériter de la tutelle de sa nièce de 16 ans , et de la maison qui allait avec, sur une des quatre mille îles du Maine. Ils fuyaient une ex-maitresse de Will, des problèmes de boulot pour Sadie (médecin urgentiste) et des problèmes à l'école pour leurs fils aîné de 14 ans. Mais très vite, le lecteur comprend que quelque chose ne tourne pas rond. Tous les personnages ont l'air zinzins ! On est dans un roman à suspens, où le lecteur ne peut faire confiance à personne. Ils sont nouveaux sur l'île et ne fréquentent personne.

Sadie n'est pas particulièrement sympathique . Will a l'air de la tromper avec tout ce qui bouge, Imogen la nièce est très agressive, le fils ainé est bizarre...

Quand un meurtre a lieu au bout de leur rue... le policier local (qui a l'air d'être le seul ), porte ses soupçons sur eux.



A partir de là, NE PAS LIRE SI VOUS NE VOULEZ PAS ETRE SPOILÉ...



Que Sadie ait réussi à devenir médecin, et médecin urgentiste tout en étant bi-polaire, je n'y crois pas une seule seconde... Réussir médecine, abattre la quantité de travail que nécessitent ces études là, avec cet handicap, supporter la charge de travail , honorer des gardes de 10/12h tout en ayant des absences dûes à ses nombreuses personnalités, c'est impossible !

Se faire manipuler, elle qui est médecin, par son mari qui ne l'est pas , c'est impossible. de par son métier, elle devrait être plus sensible à tout ce qui est psychologie, psychiatrie, elle a forcément eu des cours dans son parcours étudiant.

Pour une urgentiste, je ne l'ai pas trouvée très réactive, d'ailleurs ! Ce sont des gens qui doivent prendre des décisions ultra rapidement, qui ont forcément la tête sur les épaules . Et elle, elle en aurait plusieurs de têtes sur ses épaules ? !

Pour une mère, et une tante, je ne l'ai pas trouvée très investie, très aimante. Elle ne s'occupe absolument pas de ses enfants, n'a aucune empathie pour sa nouvelle nièce, ne sait pas comment la prendre. Elle ne se présente pas aux voisins, a des rapports conflictuels avec ses collégues (secrétaire et infirmière). Bref, elle ne se comporte pas du tout comme une médecin, et j'aurais du mal à lui faire confiance comme généraliste !

Quand aux flics qui acceptent la preuve sonore "amputée " d'une bi-polaire et de sa nièce à la fin, comme solution au meurtre de la voisine, on y croit ! Surtout que Sadie voyant une psychologue pour essayer de "rassembler" et soigner ses nombreuses identités risque bien de lâcher le morceau en tant que Camille .



Un roman policier qui se moque de toute vraisemblabilité, je ne cautionne pas . Il y a un minimum de documentation, et de sérieux à fournir de la part d'une écrivaine, et ce n'est pas parce qu'on fait dans le thriller domestique (appellation donnée aux romans à suspens pour nous les femmes !) , qu'on doit s'en affranchir, les lectrices méritent d'être aussi bien traitées que les lecteurs !

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Ton dernier mensonge

J'ai découvert Mary Kubica l'an dernier avec Une fille parfaite et j'ai relu avec grand intérêt ma modeste critique car, pourtant incapable de me souvenir avec précision de l'histoire, j'ai eu le sentiment que ce nouveau roman me laissait une impression similaire... Et effectivement, dans les deux cas, j'ai apprécié ma lecture, tout en trouvant quelques défauts, le principal étant « inversé » d'un roman à l'autre : certains passages d'Une fille parfaite ne m'avaient pas convaincue mais la fin m'avait bluffée ; le contenu de Ton dernier mensonge m'a vraiment intéressée mais la fin m'a énormément déçue. Dans les deux cas, l'envie de poursuivre ma découverte de l'auteure.

Mais reprenons depuis le début. Tout commence par une conversation des plus normales entre une femme et son époux, parents de deux enfants, sur le dîner du soir : « Chinois ou Mexicain » ? Tout commence, ou tout finit… car ces mots seront les derniers de l'échange et les derniers de la vie de Nick qui meurt brutalement dans un accident de voiture, lui qui avait tendance à conduire trop vite… Heureusement, leur petite fille, Maisie, installée à l'arrière, s'en sort indemne. Clara, qui ne peut accepter ce drame, commence peu à peu à croire que le décès de Nick n'est pas lié à un accident, les cauchemars de Maisie et ses propos répétés au sujet d'un méchant dans une voiture noire ne font que la conforter dans son idée. Mais qui aurait pu en vouloir à Nick au point de le tuer ?

Vraiment, l'écriture est prenante et la psychologie des personnages très bien dessinée. Le roman est construit sur une alternance de chapitres consacrés tantôt à Clara, tantôt à Nick, à l'après et à l'avant-accident. Nous avons donc accès, en tant que lecteurs, à quelques révélations sur Nick avant Clara et nous suivons le cours de son deuil et l'évolution de son enquête personnelle avec beaucoup d'intérêt. On pourrait reprocher au roman d'être un peu répétitif, mais il me semble que c'est nécessaire : le doute, l'incompréhension, le questionnement, tout ne peut se faire que petit à petit, même si l'on aimerait parfois que tout s'accélère. Le défaut majeur vient donc de la fin… mais impossible de vous en dire plus.


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À la tombée du jour

Grosse fatigue...

Jessica Sloane vient de perdre sa mère d'un cancer . Pour son inscription à la fac, la secrétaire lui demande son numéro de sécurité sociale, et c'est le drame : son numéro correspond à une morte : Jessica Sloane n'existe pas !

Au plus loin que remonte ses souvenirs, ce n'est pas la première fois que Jessica, se heurte à des questions sans réponses de la part de sa mère . Qui est- elle ? Et pourquoi sa mère lui a t'elle tout caché ?

Et pendant qu'on suit la vie de Jessie, qui s'enfonce dans le manque de sommeil, les hallucinations, les couches de mystère et une très, très grosse fatigue, on suit également les pas de sa mère , Eden, en 1996, dans sa quête désespérée de maternité.

Manque cruel de sommeil et deuil impossible chez Jessie .

Basculement vers la folie en pente douce pour Eden, ce roman a vraiment une " gueule d'atmosphère", un climat unique qui étreint le lecteur dans un lent suspens.

Mais à la fin, on se repasse le " film" dans notre tête en se disant " Ah , oui d'accord, tout ça pour ça... Est-ce que tout se tient ?

Une fin , un peu moins "folle" que le reste du roman qui fait qu'on ressort de cette histoire en se disant qu'on en aurait peut- être préférée une autre, plus compliquée...

Mais bon, l'auteur a le " final cut", et cette fin est comme une pirouette. une pirouette à laquelle on n'avait pas pensée...

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Ne pleure pas

Ayant découvert Mary Kubica dés son premier livre - et ce, grâce aux opérations masses critiques de Babélio - j'étais avec son 3° roman en territoire connu .... je savais exactement ce que j'allais y trouver et je sais que j'aime ça ...

Mary Kubica écrit des romans à suspens avec délicatesse - Je ne sais pas comment mieux qualifier son style d'écriture .

Je ne sais pas si c'est dû à son style, "sa plume" ou si c'est dû au fait que beaucoup de ses personnages sont de très jeunes gens, voir des adolescents . Je pencherais plutôt pour une thèse psychologique : Mary Kubica écrit des romans qui lui ressemblent . Elle a fait des études d'art , et cela doit la déranger, de décrire la laideur, le malsain, le glauque, le sang , la violence , alors elle aborde cela avec douceur , du bout des doigts , en suggérant , en ne se complaisant pas .

En cela , ces romans peuvent être une excellente introduction au roman policier pour des lecteurs assez jeunes ou réfractaires à ce style .

Cette auteure est gentille et moi de temps en temps, cela ne me déplaît pas .

Et pourtant, j'ai tourné les pages avec fébrilité, survolant des mots pour aller plus vite... pour savoir où était passée Esther .



Esther qui disparaît au cours de la nuit plongeant sa colocataire dans un abîme de perplexité . La fenêtre de sa chambre est ouverte , son sac a disparu et certains indices font dire à Quinn qu'Esther n'était peut-être pas la copine parfaite ...

Une fille a disparu mais à 70 miles de Chicago , une autre apparaît . Pearl, c'est le surnom que lui a donné Alex . Elle est belle, elle est bizarre , elle est mystérieuse et son imagination s'emballe. Et comme il a un coeur en or, il va faire son possible pour l'aider . Mais la "mystérieuse" amie n'est peut-être pas l' âme-soeur idéale ...



Alors voilà, Mary Kubica n'est pas aussi" perverse" qu'une Ingrid Desjours, mais mon rythme cardiaque lui en est reconnaissant .

Je me suis attachée à tous ces jeunes gens et Mary Kubica ne nous épargne pas .

Mais j'ai aimé le dernier geste de Ben ...

Mary Kubica est vraiment une chic fille !
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Une fille parfaite

Pourquoi je l’ai choisi:



Avec un résumé aussi tentant, comment ne pas succomber????!!!!!!



Les personnages:



Mia, elle est au centre de tout cela, mais garde tout son mystère, jusqu’aux derniers mots.



Eve, elle m’a émue cette mère et en même temps un peu énervée, car elle est trop effacée. Elle subit tout, alors dès fois, on a envie de la réconforter mais d’autres on aurait bien envie de la secouer, pour qu’elle reprenne sa vie en main.



Gabe, quel flic engagé! Ca fait plaisir à lire! Il a du flair, et un côté humain très touchant.



Colin, un gentil garçon qui se retrouve forcé à prendre des mauvaises décisions. Il a un certain charme une fois qu’on le connaît mieux.



Ce que j’ai ressenti:



Voilà le dernier thriller dont tout le monde parle!!!!Il fallait que je me fasse mon idée sur les thrillers Harlequin…..Et je dois dire que ce fut une bonne surprise! La romance peut cohabiter dans un thriller, et cette auteure nous le prouve avec ingéniosité! Un suspense intense qui se transforme en miel, voilà bien une jolie friandise à déguster cet été!



Ce livre aurait pu être banal dans son intrigue, mais là, où l’auteure tire vraiment son épingle du jeu, c’est dans la construction de son roman, particulièrement, ainsi que dans ses personnages ultras touchants. Cette double maîtrise font que ce livre se distingue de ce qu’on peut en voir d’habitude. Un château de cartes audacieux qui tient toutes ses promesses. Tout est orchestré à la page près, on est baladé entre « précédemment » et « après », on dévore les lignes toujours plus avide d’avoir le fin mot de l’histoire . A chaque voix, on en apprend non seulement sur le kidnapping, mais sur les circonstances d’un tel acte. C’est un vrai page-turner: impossible de le lâcher. Je ne peux en dire plus, pour éviter tout spoiler….



En bref, un livre à emporter avec vous dans la valise, sur la plage, au bord du transat….Tout simplement parce que c’est une lecture agréable, prenante, qui saura vous divertir entre douceur et tension .



Remerciements:



Je tiens à remercier Babelio et sa Masse critique, toujours aussi attrayante!!!!!Merci aux éditions Mosaic, pour l’envoi de ce livre! Ce fut une lecture très agréable.




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Ton dernier mensonge

Après "L'inconnue du quai" que j'avais bien aimé, c'est le deuxième livre de Mary Kubica que je lis. Une chose me frappe rapidement : la construction des histoires se ressemblent beaucoup. Dans les deux cas, nous avons affaire à un roman choral même si dans celui-ci, il n'y a que deux voix qui alternent au fil des chapitres.



Tout d'abord c'est Clara, jeune maman de Maisie, quatre ans et de Félix, son bébé de quelques jours, que l'on découvre. Elle vient de perdre son mari Nick dans un accident de voiture et tente de refaire surface, en gérant au mieux ses problèmes financiers, ses enfants et ses parents âgés. En alternance, l'auteure donne la parole à Nick, l'époux, qui raconte ses dernières semaines avant le drame. D'un côté, on suit Clara qui ayant du mal à accepter la version de la police qui explique la sortie de route de son mari par une vitesse excessive, décide d'enquêter elle-même. Petit à petit, divers évènements vont la persuader qu'il s'agit d'un meurtre et elle va se mettre en tête de trouver le coupable. Pour cela, il faut fouiller dans le passé de son mari... De l'autre, Nick nous conte la longue descente aux enfers qu'il rencontre avec d'énormes difficultés professionnelles et financières, ennuis qu'ils dissimulent à sa femme pour la protéger.



Si "Ton dernier mensonge" n'est pas de la "littérature de haut vol", je dois avouer que c'est un thriller psychologique diablement efficace et addictif. Le lecteur mène l'enquête avec Clara qu'il a prise évidemment sous son aile et l'auteure fournit de nombreuses pistes soigneusement étayées. Elle distille le suspense avec parcimonie et justesse car à chaque fin de chapitre, elle oriente les soupçons mais il faut attendre que Nick ait poursuivi son histoire de son côté pour en savoir plus au chapitre d'après. En même temps que l'intrigue policière qui joue avec nos nerfs, Mary Kubica n'oublie pas l'aspect émotionnel qui va droit au coeur car cette jeune maman, qui vit ce deuil et la période de déni qu'il entraîne, est totalement bouleversante.

Mais, car il y a un "mais", je retrouve le même défaut que dans "L'inconnue du quai" : une fin qui n'est pas à la hauteur. J'ai vraiment été tenue en haleine tout au long de cette lecture, c'est dommage de chuter sur la ligne d'arrivée. J'accorde quand même un 17/20 à ce roman.
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Une fille parfaite

Une fille parfaite est un roman à trois voix qui se déroule sur deux périodes bien distinctes. Période 1 : l'enlèvement de Mia. Période 2 : le retour de Mia trois mois plus tard. Les deux périodes s'entremêlent, tout comme les voix des trois narrateurs que sont Eve, la mère de Mia, Gabe, le flic chargé de l'enquête, et Colin, le jeune homme qui l'a kidnappée. de Mia, on ne sait que ce que les autres protagonistes veulent bien nous dire mais on n'a jamais accès à ses propres sentiments. On sait que c'est une jeune femme indépendante, passionnée d'art et professeure dans un lycée. On sait aussi qu'elle a longtemps fait figure de mauvais petit canard dans une famille où tous les membres s'illustrent dans la magistrature. Et bien sûr, on sait que quelqu'un a organisé son enlèvement. La question de savoir qui et pourquoi.

Pour être tout à fait honnête, je dirais que le roman souffre de quelques défauts. Je vais essayer de ne pas trop en dire pour ne pas dévoiler les éléments importants de l'intrigue mais, pour l'anecdote, j'ai réalisé au cours de ma lecture que ce roman appartenait à la collection Mosaïc qui dépend du groupe Harlequin… Personnellement, je n'aime pas trop quand les sentiments pointent le bout de leur nez dans un thriller. Dans ce roman, il y a notamment un rapprochement entre deux personnages secondaires dont je n'ai absolument pas vu l'intérêt, j'ai presque trouvé cela ridicule. Pour le reste, impossible d'en discuter sans spoiler, mais les rapports entre les autres personnages ne m'ont nullement gênée. Ensuite, la narration est complètement inégale. Autant les passages racontés du point de vue de Colin m'ont passionnée, autant ceux racontés du point de vue d'Eve m'ont ennuyée… Je me suis évidemment demandé pourquoi… Peut-être parce que c'est un roman finalement assez monotone, il y a très peu d'action, on attend surtout de comprendre ce qu'il s'est passé entre l'enlèvement et le retour de Mia, et tous les narrateurs ne sont pas à même de nous apporter des réponses. Enfin, il faut préciser que c'est un premier roman, j'excuse donc le côté un peu caricatural de certains personnages et celui parfois très gentillet de l'intrigue.

Je ne sais pas si je garderai longtemps en mémoire ce roman mais je l'ai incontestablement apprécié, preuve en est la rapidité avec laquelle je l'ai lu. J'ai été à deux doigts d'être totalement frustrée mais l'auteur accomplit une petite prouesse à la toute fin. C'est ce que j'attendais et j'ai été bluffée.


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À la tombée du jour

On a une alternance de point de vue entre Jessie et sa mère Eden. On tourne alors les pages avidement afin de comprendre l'histoire et voir où l'auteure veut nous mener. Jessie est meurtrie, hantée par la mort de sa mère et elle se retrouve sans identité.. Elle va partir, alors, dans une quête d'identité afin de savoir qui elle est vraiment. Ce n'est pas un livre où vous trouverez énormément d'actions mais nous sommes dans un thriller psychologique dont le suspense est bien présent. La tension monte peu à peu autant pour Jessie que pour le lecteur. Imaginez que vous n'existiez pas? Que vous n'apparaissiez nul part...C'est plus que perturbant! Mais alors, qui est Jessie? Qui est son père? Qui est Eden? Les recherches de Jessie seront troublantes, la vérité douloureuse. Bref, ce thriller psychologique m'a beaucoup plu. (...)



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L'inconnue du quai

Très belle découverte, avec ce roman, que celle de Mary Kubica, grâce à Babelio et aux Editions Mosaïc que je remercie.

Si j'ai répondu favorablement à cette Masse Critique privilège, c'est qu'elle correspondait d'après le mail à mon genre de lecture favori : le thriller. Pourtant, dès les premières pages, devant l'histoire de cette petite famille américaine "bien sous tout rapport", j'ai ressenti comme une légère déception : pas de quoi faire grimper ma pression artérielle... Pourtant en dévoilant peu à peu la dualité de ses personnages, l'auteure a su attirer mon attention.



Chicago, sur le quai de la gare, dans la pluie et le froid, une toute jeune fille portant dans ses bras un bébé attend dans l'indifférence générale. Son aspect et sa fragilité laissent à penser qu'elle vit dans la rue. Cette vision va hanter plusieurs jours Heidi, une mère de famille qui travaille dans le milieu social. Les quelques tentatives pour entrer en contact avec celle qui dit s'appeler Willow vont finir par payer, elle accepte de se faire héberger chez elle avec son enfant. Chris, l'époux d'Heidi et Zoé leur fille de 12 ans découvrent les invités-surprise. Mais Heidi a-t-elle seulement agi par pure générosité et souci de son prochain ? De son côté, Willow reste méfiante et peu bavarde sur ce qui l'a conduit là.



Mary Kubica nous offre un roman choral où le lecteur découvre successivement le point de vue d'Heidi, de Chris et de Willow. Peu à peu, la normalité de l'intrigue va perdre du terrain. En même temps que la jeune SDF va dévoiler au lecteur (mais pas à la famille qui l'héberge) son passé dramatique, ce dernier ressent que l'attitude d'Heidi principalement vis à vis du bébé prend des tournures inquiétantes. Sans être un thriller redoutable, "L'inconnue du quai" reste un psycho-drame intéressant basé sur les traumatismes que les femmes peuvent vivre au cours de leur existence : abus sexuels, avortement et difficultés accrues par rapport aux hommes à vivre dans la rue. L'écriture pleine d'émotions reste agréable même si la méfiance de Willow et la névrose d'Heidi rendent difficile un attachement profond de la part du lecteur. Une petite baisse de régime ressentie au milieu du livre et une fin un peu trop "rose" m'empêche de mettre 4 étoiles mais cette lecture mérite quand même un 14/20.



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Ne pleure pas

Deuxième livre de l'auteure à mon actif, et grosse déception! Le premier" Une fille parfaite" m'avait pourtant plu.



La mayonnaise, au début, a bien pris. L'alternance de deux points de vue intrigue : celui de Quinn, qui ne comprend pas pourquoi sa colocataire, qu'elle aime beaucoup, Esther, a brutalement disparu. Et celui d'Alex, un jeune de dix-huit ans , qui est fasciné par une mystérieuse étrangère arrivée dans sa région, au bord du lac Michigan. Point commun entre Esther et elle: les mêmes cheveux ombrés...



Mais on s'agace vite de certains aspects du livre. Tout d'abord le style: certaines descriptions, notamment des alentours du lac, sont belles. Alors que d'autres sont affligeantes de banalité. Le summum, ce sont les dialogues, d'une platitude remarquable.



Certes, des indices sont donnés, on se doute que les apparences sont trompeuses, cependant la fin est vraiment peu vraisemblable, les agissements des personnages trop tordus, et le suspens retombe comme un soufflé . On se dit alors:" 350 pages pour en arriver là !" Et comme un autre babeliote l'a fait remarquer , ce roman fit partie du groupe " Harlequin France"( eh oui! ). Eh bien, la dernière page est tout à fait dans le style guimauve, très loin des romans noirs, genre auquel ce livre appartient, parait-il.



Même si des lecteurs ont apprécié " L'inconnue du quai", je crois que je vais m'arrêter là dans la découverte de Mary Kubica... Non, non, je ne pleurerai pas pour en lire un troisième !
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