Comme une piqûre de guêpe de massa makam Diabaté
Le colonialisme, c'est maintenir quelqu'un en vie, pour boire son sang goutte à goutte.
- … si, au point du jour, l'écureuil se met à crier partout que le caïman, parce qu'il avait mal aux yeux, a passé une nuit blanche, qui faut-il interroger ?
- L'iguane, car il vit sur terre et dans l'eau !
Si tu vois le lâche, attends-toi à voir son double, et qui est son double ? La trahison !
Massa Makan Diabaté (Le Lieutenant de Kouta)
La joie partagée grandit.
"L'amour est la seule chose que le partage grandit."
Le lendemain, le lieutenant fit venir Solo, un vieil aveugle. On disait que sa parole pouvait éteindre un incendie, et qu'il lui suffisait de dire quelques mots bien choisis pour brouiller une affaire.
On se demande, si en matière de bonté, le Diable n'est pas plus généreux que le bon Dieu.
Le président avait adopté comme langue officielle le français de France, le français du Français, le français français. "Une des gloires de la France disait-il, et que plus d'un peuple lui envient, c'est sa langue. La langue française est en effet une de celles qui méritent le plus d'être cultivée pour ses nombreuses qualités qui sont : la clarté, la douceur et l'harmonie. On l'emploi pour traduire la passion la plus ardente ou la nuance la plus fine de l'esprit, elle sait tout dire."
L'homme qui est né au bord de la mer doit avoir l'esprit aussi posé que l'huile d'arachide dans une cuvette. Il est garanti contre la faim tout comme l'enfant dont la mère vend des beignets.
Depuis l'indépendance, disait-il, on s'est partagé le pouvoir comme une tête de boeuf. Le commandant a eu la meilleure part, la mâchoire inférieure si charnue. Au juge est allé le crâne, avec les yeux et la cervelle. À moi, on n'a jeté que les cornes, et comme je ne suis pas musicien, je les ai données à un sonneur de mes amis.
"Ah, les chasseurs des jours d'aujourd'hui !
Ils font une randonnée
Dans les champs moissonnés
Et reviennent au village, disant :
le gibier a disparu."
- Quand dans la savane le lion rugit, ajouta l'oncle, les autres animaux se terrent, pris de frayeur. Et quand l'hippopotame plonge, après avoir pris sa ration d'air, quelle que soit la largeur du fleuve, il déborde un peu et mouille les pieds du pêcheur. La femme est un lion que l'homme attache avec une ficelle.