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Citations de Maud Ventura (387)


Les personnes équilibrées n’ont pas besoin de vampiriser de l’amour à aussi grande échelle.
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Page 238

Aujourd'hui je voudrai crier partout autour de moi , le dire à toutes les femmes qui attendent le mariage comme ultime preuve d'amour : le mariage ne garantie rien, sinon il ne vous avouera pas vous avoir trompée avec une collègue car il aurait trop à perdre.
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Je pleure, et le pire c'est que je suis sûre que les larmes me vont bien. Elles doivent me donner un air d'héroïne racinienne.
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J'ai lu quelque part qu'il existait trois sortes de femmes : l'amoureuse, la maîtresse et la mère. J'ai trouvé cette réflexion très juste. J'ai passé mon enfance et mon adolescence à être l'amoureuse : je rêvais ma vie future dans des romans à l'eau de rose, et les seuls films que je jugeais dignes d'intérêt étaient ceux qui mettaient en scène une histoire d'amour plus ou moins contrariée et heureuse, mais toujours passionnelle. Jeune femme, j'ai continué à chercher le grand amour : être une maîtresse ne m'intéressait toujours pas - aimer sans s'engager n'a aucune saveur pour moi. Mais quand j'ai eu des enfants, je ne suis jamais passée à l'étape suivante. Je n'ai jamais changé de catégorie pour devenir une mère. Alors, je fais de mon mieux, mais la plupart du temps je suis trop occupée à être amoureuse pour être une bonne mère.
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Pas de carnet ni de système codifié pour moi,je laisse ça à ma femme .J'agis au gré de mes envies--je fais ce dont j'ai envie.Je la retrouve quand elle me manque,je m'éloigne quand elle m'agace.La voir prête à tout pour moi est confortable.Confortant aussi,sécurisant surtout.Aucune femme ne m'aimera jamais comme elle.C'est ma femme.( Page 351).
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Nous étions une fusée en direction de l'espace, notre amour échappait à l'attraction terrestre. Nous ressemblons désormais à un train de marchandises, lent, lourd et monotone.
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Mon mari considère donc que son meilleur ami est marié à un ananas, tandis qu'il a épousé une clémentine. Il vit avec un fruit d'hiver, un fruit banal et pas cher. Un petit fruit ordinaire qui n'a ni la gourmandise de l'orange, ni l'originalité du pamplemousse. Un fruit ordonné en quartiers, pratique et facile à manger, prédécoupé, prêt à l'emploi, fourni dans son emballage.
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J'aurai tant aimé assister à la scène de son point de vue. Pouvait-il déjà anticiper l'importance que cette rencontre allait prendre dans nos vies ? Existe-t-il des signes extérieurs qui permettent de distinguer les rencontres sans lendemain de celles qui chamboulent une existence entière ? L'air autour de nous était-il chargé plus fort en électricité, prêt à réagir à la moindre étincelle ?
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Sur le chemin du retour, je pleure de tristesse. Je pleure pour la clémentine. Je pleure pour les lasagnes. Je pleure pour toutes ces blessures que mon mari m'inflige. Je pleure et les passants se retournent sur mon passage, car une si belle femme qui pleure, ce n'est pas si courant. Je pleure, et le pire c'est que je suis sûre que les larmes me vont bien. Elles doivent me donner un air d'héroïne racinienne.
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Maxime me donne terriblement envie de dormir. Preuve qu'il n'y a rien entre nous : quand on aime on a encore envie de parler, de se voir, d'être ensemble. Quand on dort, on renonce à l'autre; dormir, c'est cesser un peu d'aimer. C'est pourquoi j'en ai toujours voulu à mon mari de s'endormir aussi vite en ma présence.
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Louise est sublime dans sa longue robe noire, et je ne peux pas m’empêcher de lui faire remarquer que cette couleur et cette coupe lui vont bien. Je m’en veux au moment même où les mots sortent de ma bouche. C’est un travers que je tente de corriger depuis des années : je commente systématiquement un collier, une tenue, un rouge à lèvres ou un parfum qui me plaisent (il faudrait que je me contente de me renseigner discrètement pour savoir d’où ils viennent et acheter les mêmes plus tard). J’ai toujours éprouvé une admiration démesurée pour les femmes de mon entourage, et le leur faire sentir me place insidieusement en infériorité par rapport à elles. Il faut que j’apprenne à ne pas le faire. À moins le faire. Louise me remercie, mais ne me retourne pas le compliment. Dans les milieux bourgeois, on se complimente peu.
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Je n'ai pas besoin de dominer pour me sentir exister.
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Je n'ai pas besoin de dominer pour me sentir exister.
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Dans les milieux bourgeois , on se complimente peu.
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(...) j'aime tellement fort que je me consume dans mon propre amour ( en analyse, en jalousies,en doutes)
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Je voudrais leur dire que la passion peut aussi grandir dans la stabilité d'un foyer, dans l'exactitude d'une heure de retour, dans l'évidence d'un attachement, dans la répétition du quotidien. Je voudrais leur dire que le cœur peut aussi battre à heures fixes.
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J’ai commis une fois l’erreur de demander à mon mari les trois mots qui me caractérisaient. Il a répondu sans trop d’hésitations : très belle, froide, amoureuse, observatrice.
– Ça fait quatre ! ai-je protesté, ce n’est pas du jeu ! J’ai réagi sur le chiffre pour ne pas laisser percevoir mon trouble sur le fond. Amoureuse de toi ? Bien sûr que je le suis ! Nous sommes mariés je te rappelle, ai-je repris, l’air faussement détaché.
– Non, pas amoureuse de moi, mais amoureuse. Une amoureuse de l’amour, a corrigé mon mari.
– Je ne suis pas une amoureuse de l’amour ! Ça impliquerait que j’aime l’idée d’être amoureuse plus que je ne t’aime toi, ce qui n’est pas vrai.
Je me suis défendue bec et ongles, j’ai argumenté avec efficacité, ce qui n’a pas manqué de le faire sourire :
– Tu es trop piquée au vif pour qu’il n’y ait pas un fond de vérité, tu ne crois pas ?
J’ai détesté ce jeu.
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Pourquoi trouve-t-on quelques chose supportable pendant des mois ou des années, et un matin, on se réveille avec la certitude qu'on ne pourra pas tenir une seconde de plus ?.
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Aucune complaisance à être une femme amoureuse. Aucune autosatisfaction à vivre une telle passion. Aucune indulgence envers moi-même quand je me mets dans un tel état.

J’aime. Ne pense pas qu’au moment que je t’aime,
Innocente à mes yeux, je m’approuve moi-même.
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Heureusement que ce n'est qu'une fois par an et par enfant. Je suis peut-être une mauvaise mère, mais je n'imagine pas qu'un parent, même très aimant, puisse, s'il est sain d'esprit, trouver la fête d'anniversaire de son enfant supportable. C'est ma définition de l'enfer : des enfants bruyants au centre de l'attention, des discussions entre parents qui se jugent (...).
(p. 282)
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