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Citations de Maurice Coyaud (206)


Tel un serpent, le nuage
Avale la lune
Grenouille
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Lune brillante
Assise tel le Bouddha
James croisées
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Clair de lune
Lapins de passer
Sur le lac Suwa
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Sous la hache de la nouvelle lune
Elles s'éparpillent, les fleurs
A l'aube
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Si o lui piquait une manche
La lune
Quel bel éventail !
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La lune et moi
Restées seules
Prenons le frais sur le port
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Pas de corde à l'arc
De nouvelle lune
Cri des oies sauvages
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Nous lirons dans le même lit
Au livre de ton corps lui-même
- C'est un livre qu'on lit au lit -
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Premier amour
Près de la lanterne
Le tête-à-tête
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Pluie de printemps :
Faisant causette, s'en vont
Manteau de paille et parapluie
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Le pic-vert
N'a pas bougé
Le jour s'assombrit
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Elle est bien collante
Cette neige
De printemps
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Première neige
Trésor suprême
Vieux vase de nuit
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Narcisses !
Cette beauté a mal
Au crâne
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Je sors
Faites l'amour à loisir
Mouches de ma chaumière
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Origine du cocotier

Maria aimait un homme. Ses parents la forcèrent à en épouser un autre. L'amant malheureux, transformé en poisson, à l'occasion d'un déluge, s'adressa à Maria en ces termes :

- Maria, ton père m'a jeté un mauvais sort. Il m'a changé en poisson ! Si tu m'aimes, sors-moi de l'eau, plante-moi dans ton jardin.

Maria enterra ce poisson qu'elle adorait autrefois sous forme humaine.

Bientôt, un arbre inconnu se mit à pousser. Il donnait des fruits extraordinaires, semblables à des têtes humaines. C'était le premier cocotier.
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Pourquoi le corbeau a la voix rauque

Jadis, tous les oiseaux chantaient d'une voix suave. Y compris le corbeau. Un jour, grande réunion des animaux de la forêt. Il s'agissait de délibérer sur les problèmes de sécurité. Le corbeau, indifférent à la convocation, continuait de chanter dans son coin, s'enivrant de ses mélodies. Le singe vient le chercher pour participer à l'assemblée. Rien à faire ! Le singe tente de l'amadouer :

- Quelle voix superbe ! Venez chez moi ! Mes enfants vous écouteront dans le ravissement. Le corbeau va chez le singe, chante. Le singe, pour le féliciter, lui passe la main dans le dos, puis lui tord le cou, afin de lui apprendre à respecter les convocations. Maître Corbeau tombe dans les pommes. Après un moment, Seigneur Singe le réveille de son évanouissement, en l'aspergeant d'eau. Depuis lors, le corbeau ne sait pas dire autre chose que ouaak.
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Jadis, les bêtes parlaient. Bathala (dieu) convoqua une assemblée générale pour délibérer à ce sujet. Comment éviter aux bêtes leur anéantissement par les humains ? L'assemblée eut lieu à flanc de coteau. Toutes les bêtes étaient présentes, sauf la luciole, la roussette, le moustique, le papillon de nuit et le crocodile, qui se présentèrent en retard.
Bathala convoqua les retardataires, leur demandant des explications. La luciole répondit :
- Je ne fais que marcher depuis hier. J'habite très loin, dans la septième montagne. Pardonne-moi ! La nuit, je ne pouvais pas voler, à cause de l'obscurité. Je n'ai pas de lanterne.
- Eh bien, désormais, je t'accrocherai une lanterne.
Au tour de la roussette d'être interrogée :
- Pourquoi ce retard ?
- Parce que je n'ai pas d'ailes, j'envie les oiseaux.
- Bon, je te donnerai des ailes ! répondit Bathala. Mais je te punirai de ton exécrable sentiment d'envie. Tu pourras voler, mais seulement de nuit. Le jour, tu seras aveugle ! Le moustique s'approcha à grands pas de Bathala. Il pleurait, marmonnant son excuse :
- Pardon, petit comme je suis, je suis méprisé par mes compagnons.Voilà la cause de mon retard.
- Vraiment ! Eh bien, pour que tu puisses te défendre, malgré ta petitesse, je te donne une-bonne arme, ce dard, grâce auquel tu pourras piquer n'importe qui, et sucer son sang.
- Grand merci !
Ce fut au tour de la tortue.
- Dans notre village, dit-elle, il y a beaucoup de voleurs. Pour peu qu'on perde de vue sa demeure, on se fait chaparder quelque objet. J'ai d'abord dû aller confier mes affaires à mon compère kumara.
- Désormais, tu porteras ta maison sur toi, dit Bathala.
Le dernier à être convoqué était crocodile, célèbre menteur.
- Quel prétexte vas-tu trouver pour ton retard ? Beau parleur, charlatan !
- Bathala, tandis que je venais à l'assemblée, comme compagnon de voyage, j'avais invité le papillon de nuit, mais il est si lent, avec sa peur des lampes...
- Peur des lampes ? Mais il les aime trop. Cesse donc de mentir ! Tu auras désormais deux langues.
L'assemblée se dispersa, chacun des retardataires muni du don de Bathala.
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"Ici et là
Ici et là le battement
Des battoirs à linge"

Buson
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Chiang Miang

Chiang Miang se nommait jadis Siithanonchaj, enfant naturel de dame Khanhang. Le père ne s'était pas manifesté. A quinze ans, il entra comme novice dans une bonzerie, où il logeait.
Un soir, il sortit jouer à l'embarcadère proche du temple. Il vit un groupe de gens portant à la palanche des paniers de thé sauvage; ils marchaient sur la rive opposée.
Ils demandèrent au novice; cette eau est-elle traversable? Le novice répondit non. Peut-on traverser ou non? Les paris s'engagent. Le pari, c'est que les marchands s'engagent à donner tous les paniers de thé. Le novice s'engage a fournir une somme équivalent au prix du thé, s'il perd.
Ils commencent à marcher sur la pointe des pieds dans l'eau à gué jusqu'à l'endroit où se trouve le novice. Une fois qu'ils ont traversé, les marchands demandent l'argent promis. Le novice proteste: "Ce n'est pas juste! traverser c'est enjamber sans se mouiller!"
Il exige que les marchands lui donnent le thé. Dispute. Ensemble, ils vont devant le prince, afin de lui demander de juger. Le prince juge que le novice a gagné. Ayant obtenu tout ce thé, le novice quitte l'état religieux, devient laïc et acquiert son nom de Chiang Miang "ville de thé".

Kaanlasin
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