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Critiques de Max Schiavon (19)
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Les carnets secrets du général Huntziger

Après avoir été contacté par l'arrière petit-fils du général Huntziger. Max Schiavon , historien, spécialiste d'histoire militaire du XXe siècle., répond à la demande d'en faire un livre. Il collabore avec toute la famille qui lui fournit des documents et carnets sur ce général au riche parcours militaire.

Il est intéressant de lire le témoignage de cette époque du Général Huntziger. Il a signé l'armistice, et après la signature est devenu commandant en chef des forces terrestres durant 14 mois.

Ce livre est bien structuré très instructif. Tout est là pour que nous soyons pas perdu dans les faits historiques (introduction, extraits de journal, dates, annotations...).

Les carnet regorgent d'informations politiques et militaires.

Je recommande cet ouvrage aux amateurs et passionnés de la seconde guerre mondiale.

Je remercie Babelio et l'éditeur "Pierre de Taillac" pour l'envoi de ce beau livre.
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Les carnets secrets du général Huntziger

Charles Huntziger est né en Bretagne à Lesneven dans le Finistère le 25 juin 1880 d’un père alsacien (Un optant de Guebwiller – c’est à dire un Alsacien qui a choisi de quitter les territoires annexés par l’Empire Allemand en 1871 à la suite de la guerre franco-allemande en 1870 pour conserver la nationalité française) et d’une mère bretonne. Il meurt accidentellement dans un crash d’avion le 12 novembre 1941.

Il a tenu des seconds rôles pas toujours glorieux. Début septembre 1939, le général Gamelin lui confie le commandement de la IIème armée à la charnière de Sedan. A la mi-mai 1940 c’est l’assaut des Panzer et la défaite des français. Il partage avec le général Corap, la responsabilité du désastre.



Ce recueil de carnets débute par une biographie succincte du général, qui a fait ses preuves en tant qu’officier dans l’Infanterie coloniale et a gravit les différents échelons en tenant des postes très importants au fil de ses affectations outre-mer, principalement au Levant. Apparemment fin diplomate il mène à bien différentes négociations avec le Liban, la Turquie. Il est très apprécié de sa hiérarchie et il accède donc à de très hautes responsabilités militaires et de diplomatie.

Puis ces carnets portent sur les mois de l’immédiat avant guerre et ceux de la drôle de guerre. Il est chargé d’assumer le rôle peu enviable du principal signataire français de l’armistice de Rethondes. Puis c’est le régime de Vichy à la commission de Wiesbaden puis Ministre de la guerre.

Il meurt dans un accident d’avion en novembre 1941 en laissant niveau Histoire un renom très controversé.

Ce qui m’a frappé c’est de voir à quel point il existe peu avant cette seconde guerre mondiale en France un climat d’intrigues basse politicienne, ainsi que des dysfonctionnements flagrants dans l’organisation des armées, tout cela déréglant les organes supérieurs de décision. Un vrai panier de crabe, malsain qui est très préjudiciable à la prise de décision car ce sont des calculs individuels des protagonistes et cela Huntzinger en est parfaitement conscient….

Ce livre est pour moi une découverte de l’homme bien sûr, mais aussi d’une période fort sombre. Je connais très peu cette époque du moins j’en connais les grandes lignes. Il est vrai que la drôle de guerre je la connais de nom mais sans plus.

A travers ces carnets il y a la parole du général Huntziger qui consigne ses impressions, ses points de vue, les grands évènements, les différentes décisions prises au plus au niveau, sa vision des différents personnages haut placés qui l’entourent.

Ce que j’ai beaucoup apprécié ce sont les notes de l’auteur Max Schiavon qui donne un éclairage sur les différents évènements évoqués. Ce dernier est docteur en histoire et a dirigé la recherche du Service historique de la Défense. Il a une connaissance très poussé des élites militaires.

Un livre pour les passionnés de la seconde guerre mondiale pour découvrir une personnalité très controversée, de part sa participation au gouvernement de Vichy. Des carnets intimes du général annoté par l’auteur qui en donne une lisibilité très intéressante.

Personnellement ce fut pour moi une découverte enrichissante mais difficile à assimiler. J’aime découvrir les époques que je méconnais et dans lesquels je ne suis pas forcément à l’aise. Toujours à la découverte du passé et là en l’occurrence un passé proche.

Merci à l’équipe Babelio et aux Éditions Pierre de Taillac pour cette découverte.

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Le livre qui va faire de vous un chef

Quel titre racoleur ! Soyons clairs : aucun livre ne fera de vous un chef ! Ce serait trop simple. N’importe quel livre de cuisine serait suffisant pour faire de vous le nouveau Paul Bocuse ou un néo Joël Robuchon ! Vous y croyez vraiment ?

Il en va de même de cet ouvrage-ci.



Au milieu d’un tas de citations d’illustres personnages, dont certains n’ont pas fait preuve de beaucoup de clairvoyance (je pense notamment à Joffre qui, avec ses offensives à outrance a bien aidé les Allemands à saigner l’armée française pendant qu’il prenait des repas plantureux dans des châteaux plus ou moins près du front) on en retrouve d’autres qui ont eu plus de succès à leur actif.



Est-ce à dire que c’est une œuvre inutile ? Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : un livre de cuisine bien utilisé va peut-être vous aider à progresser dans les arts culinaires. (Comme dirait Baden-Powell : « Les connaissances sans le caractère ne sont que la croûte sans le pâté. ») Il en va de même pour cet ouvrage-ci qui peut aider des chefs à voir un peu plus clair dans leur rôle, qu’ils soient civils ou militaires. Même si aujourd’hui, dans beaucoup d’entreprises privées, le système est moins pyramidal que par le passé, un bon chef pourra renverser le cours d’une situation aussi mauvaise soit-elle ! Sans oublier le facteur chance ! Napoléon aimait à confier de commandement à des personnages chanceux qui parfois étaient moins qualifiés que d’autres.



« La modestie doit être la réaction naturelle de l’homme qui reçoit les acclamations que lui ont valu le sang versé par ses subordonnés et le sacrifice de ses amis. » Général Eisenhower



Cet ouvrage n’est pas à lire comme un roman ! Il faut se donner le temps de méditer les pensées de ces illustres (ou moins illustres) personnages. Il n’y a d’ailleurs pas que des pensées dans ce petit recueil de 96 pages. Max Schiavon propose des synthèses courtes mais claires pour chaque chapitre.



Parlons-en des chapitres :



Introduction



Les principes permanents : prévoir, planifier, concevoir, commander, contrôler



La recherche de la performance : former, animer/encourager, motiver



Des qualités bien utiles au leader : le caractère, la compétence, l’exemplarité, l’esprit de décision, le courage, une énergie persévérante, un moral d’acier, s’informer/savoir analyser l’environnement



La pratique du leadership : le leader selon les situations, les trois modes de direction, pour une efficacité maximum



Conclusion

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50 événements-clés de la Première Guerre mondiale

La collection « 3 minutes pour comprendre… » est particulièrement adaptée à l'analyse d'événements historiques. Cet ouvrage ne déroge pas à la règle tant le traitement de la Première Guerre mondiale est bien réalisé.

Une analyse qui en plusieurs points qui font ressortir des informations essentielles : les batailles importantes, les théâtres d'opérations, les armements, la biographie de personnalités… mais aussi des informations particulières : l'art bouleversé, les tentatives de paix, exactions contre les civils, la propagande, les animaux…

Bref, un ouvrage complet et agréable à lire avec sa construction si caractéristique avec des paragraphes courts, une information en 3 secondes, une anecdote en 30 secondes, une déclaration en 30 secondes, quelques biographies et de nombreuses photos très utiles pour illustrer les textes (ce qui n’est pas toujours le cas pour les autres ouvrages de la collection).

Un livre très bien réalisé pour comprendre les enjeux de cette Première Guerre mondiale.
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La guerre du Rif

Livre bien documentée avec d'énormes références (y compris du côté marocain même si celle-ci ne sont pas utilisées dans le texte et n'apparaissent nullement exploitée (on reste sur une vision européanocentriste).

Deuxième élément qui m'a choqué dans le livre, la minimisation de l'arme chimique employée par les puissances coloniales pour vaincre le chef Abdelkrim. C'est à peine dit. Il faut savoir que les bombardements intensifs subis par la région du Rif ont des conséquences même de nos jours puisque la population a un taux de cancer 10 plus élevé que la moyenne nationale.

Un livre à lire et à méditer !
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Le livre qui va faire de vous un chef

Un  grand merci aux éditions Pierre de Taillac et à Babelio pour l'envoi de ce livre.



J'aime beaucoup les masses critiques de Babelio : elles sont généralement l'occasion de faire de belles découvertes à travers des livres sur lesquels l'on n'aurait pas forcément parié : on lit les résumés en diagonale, on coche ou pas, puis vient le verdict : aura-t'on l'occasion de découvrir un livre ? Si oui lequel ? Et trois fois sur quatre, clairement, j'aurai préféré tomber sur un autre livre quand je le découvre, et, une fois lu, je suis ravie de ma lecture. C'est exactement ce qu'il s'est passé avec Le livre qui va faire de vous un chef. Je ne peux pas dire que j'étais ravie quand j'ai vu que c'était ce livre-là que j'allais recevoir. Et puis, quand je l'ai eu en main, je n'ai pas arrêté de le feuilleter, lisant à voix haute à mon copain les citations qui me parlaient... et il y en a beaucoup.

Clairement, son contenu ne va pas révolutionner le management : tous les points abordés sont connus et font parti du cursus étudiant de tout futur manager. Mais, ça ne fait pas de mal de le rappeler surtout avec des exemples historiques et de jolis citations. J'y ai retrouvé avec plaisir les souvenirs de mes cours de management et les bons conseils donnés lors des formations de bienveillance que l'on a dans mon entreprise. C'est du bon sens mais c'est plus dur à appliquer que ce que l'on pourrait penser.

Ma vraie découverte dans ce livre est tout autre. Clairement, même si j'aime beaucoup l'Histoire, je n'ai que peu de connaissances dans ce domaine. Surtout en ce qui concerne les guerres et batailles. J'ai un peu honte de l'avouer, mais je ne connaissais que très peu des grands hommes qui sont cités dans ce bouquin. Mais, la justesse de leurs propos m'a donné envie de m'intéresser davantage à eux et à leur histoire. De même, j'ai une vision assez fermée de l'armée et je dois dire que ce livre m'a permis de m'ouvrir un peu sur ce sujet.



Finalement, l'auteur passe assez au second plan de ce livre : à citer d'autres personnes de façon aussi importante, l'on oublie qu'il y a aussi quelqu'un derrière ce livre. Le Colonel Max SCHIAVON est très synthétique et pédagogue dans ses explications ce qui permet de comprendre simplement des notions parfois complexes.

Un petit bouquin surprenant de justesse.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Mussolini

Excellente vulgarisation dans le bon sens du terme de la vie et carrière du Duce.

Très bien écrite , sans s'appesantir sur les dates et les faits cette biographie est une excellente porte d'entrée pour qui veut découvrir Mussolini et l'Italie fasciste.

La lecture de ce livre permet d'attaquer ensuite le très bon livre de Maurizio Serra "Le mystère Mussolini" et la série parfaite "M" d' Antonio Scurati plus complexe et plus précise dans les dates , les faits etc .
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Weygand

Très belle biographie du général Weygand.

Il est surtout connu pour avoir demandé l'armistice en juin 1940, mais ce passionnant livre de Max Schiavon nous rappelle, ou fait découvrir la vie extrêmement riche de Maxime Weygand.

Né de parents inconnus il s'est battu pour pouvoir entrer à l'école de Saint Cyr. Devenu officier de cavalerie, brillant stratège, homme d'une grande foi, il a été l'adjoint fidèle du maréchal Foch et l'un des artisans de la victoire de 1918.

En 1920, il a aidé les Polonais à vaincre les forces soviétiques.

Dans les années 30, chef de l'armée française, il a essayé de moderniser celle-ci, notamment en développant des forces mécanisées et motorisées, mais s'est heurté à l'inertie et la faiblesse des politiciens de l'époque, perdus dans leurs rêves pacifistes. Alors que l'Allemagne, sous Hitler, se réarmait à tout va...

En mai 1940, il acceptait de remplacer le général Gamelin. Malgré des mesures énergiques il ne put éviter la débâcle à nos forces, et a été forcé à demander l'armistice.

Pendant deux ans, il sera proconsul de l'Afrique du Nord française, et, tout en respectant les ordres du Maréchal Pétain, il prépare l'armée à la revanche, aux côtés des Américains.

Ennemi juré des Allemands, il sera aussi en très mauvais terme avec Laval.

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Le front d'Orient : Du désastre des Dardanell..

Un très bon ouvrage, qui relate le déroulement des opérations sur le front d'orient.

On connait bien plus le front occidental, voir celui de l'est, mais ce front est moins connu.

j'ai appris beaucoup de choses sur les différentes batailles, les pertes, les difficultés rencontrées, et les pays engagés sur ce front.

Un très bon livre, agréable à lire de surcroit

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Les carnets secrets du général Huntziger

C'est un livre passionnant pour toute personne intéressée par l'Histoire avec un grand H. Ce n'est pas seulement un énième témoignage d'un militaire sur la seconde guerre mondiale, c'est la vision d'un officier important de l'armée française qui a participé à sa débâcle et qui une fois vaincu, a fait parti de la délégation de l'armée française qui a signé l'armistice. Ce général Huntziger a aussi fait parti du gouvernement de Vichy qui à collaboré avec les nazis ce qui nous permet de nous plonger dans cette époque trouble où les choix politiques et moraux ont été primordiaux.

Mais où le livre est vraiment bien fait c'est qu'il ne laisse pas le lecteur seul face a ces carnets du général Huntziger. A chaque début de chapitre, Max Schiavon un historien reconnu, nous remet en perspective les écrits du général dans le contexte historique. Il nous gratifie aussi de nombreux annotations de bas de page très riche en informations diverses sur les protagonistes de cette périodes.

Un grand merci à Babélio et aux éditions "Pierre de Taillac" pour ce livre passionnant et à l'intérêt historique essentiel.
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Mussolini

Ma lecture de ce bouquin remonte un peu, mais j'en garde un excellent souvenir : Max Schiavon y décrypte le portrait d'un dictateur plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord, permettant également un récit des évènements des années 30 et 40 d'un point de vue différent et décentré du classique récit basé sur l'affrontement franco-allemand.



On y découvre les premiers pas politiques de Mussolini, du syndicalisme révolutionnaire au fascisme, son coup d'éclat lors de la marche sur Rome, ou encore ses ambitions coloniales et son obsession pour la reconstitution d'un Empire romain restauré sur les deux rives de la Méditerranée.



Sa relation ambiguë à Hitler, qui le voit comme un symbole et comme source d'inspiration, s'illustre bien dans l'absence de concertation des deux "alliés" dans leurs attaques respectives de l'Autriche et de la Grèce, et dans les faiblesses criantes de l'armée italienne au regard de la Wehrmacht.



En bref, une lecture aisée et vraiment édifiante !
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Gamelin

Commençons par la fin, une fois n’est pas coutume. A la fin de sa vie, Maurice Gamelin est détesté, méprisé par une grande partie de l’armée française, considéré comme un nouveau Bazaine, le bouc-émissaire de la plus grande défaite militaire de la France, la campagne de mai 1940. C’est un perdant de l’histoire.



Son nom sera définitivement associé à un désastre, synonyme de débâcle. Il en est conscient, il essaie une dernière fois de s’en défendre, à quelques jours d’expirer son dernier souffle : « Je suis certes convaincu que ce n’est pas de ma faute si nous n’avons pu contenir l’attaque allemande en 1940. Mais le fait est là. Et il faut s’incliner devant les décisions du destin » (p. 378).



S’en remettre au destin, au mystique. Max Schiavon a choisi une méthodologie complètement opposée pour percer le « mystère Gamelin ». En excluant toute complaisance, l’historien se donne pour objectif de rechercher la vérité, le plus objectivement possible, sur cet homme à qui tout a réussi depuis son enfance, ayant connu une ascension fulgurante, ayant la confiance de tous, mais ayant fini par conduire la France au désastre militaire.



En se référant aux archives privées et publiques, Max Schiavon construit son ouvrage comme une enquête passionnante sur cet homme en apparence brillant mais considéré comme l’un des pires perdants de notre histoire. Est-ce le fruit du hasard ? Un manque de chance ? N’importe qui se serait fourvoyé de la même manière ? Ou y a-t-il des éléments de la personnalité de Gamelin qui puissent expliquer son échec ?



Tout l’intérêt de l’ouvrage de Max Schiavon est de répondre à l’ensemble de ces questions, dans un style précis et pédagogue, dans un dynamisme propre à intéresser tant le spécialiste que le béotien de cette époque. Ce livre a réussi à me donner envie de me plonger davantage dans la seconde guerre mondiale. C’est donc un livre particulièrement réussi. Une excellente biographie que je vous recommande prestement !



LE RÉCIT D’UNE ASCENSION FULGURANTE



De manière très méthodique, Max Schiavon raconte chronologiquement l’ascension de Maurice Gamelin, né dans une famille comptant 16 généraux parmi ses ancêtres. Il baigne dans l’histoire de France, la culture, le maniement des idées, dans un milieu social favorisant ses excellents résultats scolaires et académiques. La biographie raconte ainsi son entrée à Saint-Cyr, ses excellents résultats, son intégration dans l’école de guerre, sa rencontre avec Foch, « le maître incontesté de la guerre moderne », puis celle avec Joffre, dont il devient l’officier d’ordonnance à partir de 1908.



Il parvient à réaliser quelques succès militaires durant la première guerre mondiale (mais le biographe précise qu’il « a toujours été placé à la tête d’unités d’élites »), mais aussi quelques défaites cuisantes. Il s’attribuera, à tort, le succès et la paternité de la bataille de la Marne. Après un passage au Brésil, puis au Levant, il deviendra chef d’état major des armées en 1931, entre au conseil supérieur de guerre, et deviendra finalement le responsable principal des armées françaises durant les années 30.



Le parcours de Gamelin illustre ainsi une montée explosive jusqu’au sommet de l’armée française. L’intérêt de ce livre est de relater ce parcours de manière dynamique, tout en conservant une précision minutieuse. Tout au long de cette biographie, Max Schiavon intègre progressivement des éléments de la vie de Gamelin permettant, peut-être, d’expliquer son échec. Il était par exemple jugé orgueilleux par ses camarades, très jeune. Il se liait peu avec ses camarades, il n’avait pas d’amis, se montrait distant. Il n’a jamais goûté au travail collectif, ne croyant pas à l’enrichissement mutuel. Il l’admet d’ailleurs lui-même : « L’orgueil, pêché capital, n’est parfois pas sans grandeur ».



LE RÉCIT D’UNE CHUTE ÉCLAIR



La seconde guerre mondiale sera une véritable épreuve du feu pour Gamelin. Et il échouera. Lamentablement. Je n’entrerai pas dans les détails militaires et stratégiques largement présents dans l’ouvrage, qui passionneront les spécialistes, qui m’ont beaucoup intéressé, mais à propos desquels j’ai la modestie d’admettre mon incompétence, ce qui ne me permet pas d’en effectuer une analyse légitime et intéressante.



L’ouvrage revient en long et en large sur l’incapacité de la France entre les deux guerres à se préparer à une éventuelle nouvelle guerre. Il explique en particulier les erreurs stratégiques autour de la ligne Maginot, les faiblesses des dirigeants face à la montée de l’Allemagne, l’impréparation de l’armée en effectifs et en armement, notamment l’erreur fatale d’avoir sous-estimé l’importance que prendraient les chars et l’aviation durant le conflit. J’ai beaucoup apprécié dans ce livre la remise en cause de nombreuses croyances trop souvent imposées depuis des années, à savoir que la défaite était inéluctable, qu’il n’y avait rien à faire, que la supériorité de l’armée allemande était impossible à égaler. Tout cela est faux, et le mérite de Max Schiavon est de briser une à une chacune de ces croyances.



Max Schiavon analyse parfaitement les responsabilités de Gamelin dans cette débâcle, par le biais d’une analyse minutieuse et impressionnante de l’emploi du temps du général en chef à partir du 10 mai 1940, afin de répondre à la question initiale, à savoir si l’image de paria du général est fondée ou non. Pour toutes ces raisons, et parce que l’historien est parvenu à se faire comprendre du béotien que je suis sur tous ces détails techniques et stratégiques, cette biographie est réussie et mérite d’être lue.



DE L’OPPORTUNISME ET DE LA LÂCHETÉ



La démonstration de Max Schiavon en ce sens est édifiante. Gamelin, toute sa vie, a toujours œuvré à manipuler, à agir de telle manière qu’il pourra se hisser le plus rapidement possible au sommet de la hiérarchie. Il a toujours compris qu’en temps de paix, comme en temps de guerre, il est indispensable de disposer d’appuis dans le monde politique. Durant toute sa carrière, il a toujours su préserver d’excellentes relations avec les politiques, les préfets, ses supérieurs.



Par ailleurs, comme le dit l’auteur, « lors des diverses crises ayant touché l’armée, l’affaire Dreyfus, celle des inventaires des Fiches, Gamelin est demeuré publiquement neutre ». Il essaye de ne jamais se compromettre, de s’entendre avec tout le monde, d’être diplomate, de ne jamais prendre parti ou s’engager à la légère, de s’effacer devant ses supérieurs.



Fait édifiant pour un chef des armées, il comprend qu’il faut souvent plier pour obtenir l’adhésion des ministres. Il a toujours préférer contourner l’obstacle plutôt que l’affronter de face, il n’a jamais révélé le fond de sa pensée. Jouvenel est le premier en 1928 à apercevoir les failles de Gamelin : il ne défend pas assez ses idées et manque de conviction, il lui manque pour être un chef digne de ce nom une colonne vertébrale.



Gamelin a pleinement profité du contexte de la IIIème République, du pacifisme des politiques, de la peur d’un coup d’état militaire. Ainsi, les dirigeants politiques voient en Gamelin « l’homme qu’ils attendaient, un général qui fait profession de républicanisme et ne cherchera jamais à empiéter sur le pouvoir civil, un esprit brillant mais conciliant, souple, tout disposé à comprendre leurs problèmes et ne pas s’obstiner à réclamer ce qu’ils ne peuvent offrir ».



L’ouvrage est d’ailleurs particulièrement intéressant s’agissant de sa relation avec Daladier, ministre à plusieurs reprises, président du conseil, ministre des relations extérieures durant la guerre. Leurs relations étaient telles que chacun savait son sort lié à l’autre. Gamelin savait que, en mai 1940, Daladier était le dernier des ministres à le soutenir. Daladier, quant à lui, a soutenu jusqu’au bout Gamelin, sachant qu’il en allait de sa propre crédibilité. Pourtant, il était lui-même conscient des faiblesses de Gamelin. Il avait dit un jour à Weygand : « Quand vous parlez, il reste quelque chose tandis que Gamelin, c’est du sable qui coule entre les doigts ».



Cet élément en dit également long sur les faiblesses de la IIIème République. Paul Reynaud, nouveau Président du Conseil à partir de mars 1940, « agacé par les molles réponses du général Gamelin à ses interrogations », a voulu, dès son arrivée, s’en débarrasser ( « c’est un préfet, c’est un évêque, mais ce n’est à aucun degré un chef » ; « j’en ai assez, je serai un criminel en laissant cet homme sans nerfs, ce philosophe, à la tête de l’armée française »). Cependant, pour des raisons politiques, parce qu’il a peur de provoquer une crise ministérielle, Daladier représentant une fraction politique nécessaire pour sa majorité, Reynaud tarde à prendre la décision de renvoyer Gamelin. Tout ce passage est passionnant et je laisse au lecteur le plaisir de lire ces pages incroyables…



UNE ANALYSE PSYCHOLOGIQUE PASSIONNANTE



C’est l’élément de la biographe que j’ai préféré. Schiavon procède à un examen psychologique minutieux de la personnalité de Gamelin, afin de comprendre son comportement, pour percer le mystère, pour établir dans quelle mesure il fut responsable ou non de la déroute militaire. J’ai apprécié cet ouvrage en grande partie pour cet aspect psychologique, semblable aux meilleures biographies de Stefan Zweig.



Avant tout, l’historien écarte sans réserve l’hypothèse, avancée par certains, d’une pathologie dont aurait souffert Gamelin et qui aurait expliqué son comportement. Max Schiavon démontre, témoignages et documents à l’appui, que c’est entièrement faux.



Ceci étant dit, je retiens plusieurs éléments de sa personnalité expliquant son attitude.



L’un des premiers aspects de la personnalité de Gamelin est d’être excessivement dans le ciel des idées, trop rarement dans le réel. Il était persuadé que son intelligence lui permettrait de résoudre tous les problèmes, lui permettant de penser l’action. Sauf que l’action, elle ne doit pas seulement se penser, elle doit être osée audacieusement. Or, de l’audace, du panache, Gamelin en manque cruellement. Par exemple, lorsqu’il expose des scénarios il développe ce qui pourrait se passer mais ne prend pas position et ne cherche pas à convaincre. Il veut laisser la responsabilité de la décision à ses interlocuteurs, politiques ou subordonnés. L’ouvrage rappelle une anecdote incroyable : en pleine guerre « ni exigeant ni directif, affable, il préfère orienter, conseiller, recommander, suggérer plutôt que décider et donner des ordres précis ».



Max Schiavon trouve une formule très juste, à ce sujet : alors que Nietzche disait que les grands hommes sont tout action, « pour Gamelin, vivre c’est réfléchir, pas forcément agir ». Il rajoute une remarque particulièrement pertinente : « on observe chez Gamelin un hiatus, un divorce très net entre la pensée et l’action ». Cartésien, il tente de tout prévoir, y parvient souvent, « mais se trouve déstabilisé par la surprise, qui est pourtant la règle à la guerre ».



Il manque de volonté, d’énergie, ne parvient jamais à s’imposer, à entraîner les autres derrière lui, il se soumet très rapidement, il ne souhaite jamais convaincre. Tant de caractéristiques si incompatibles avec le statut de chef. Son manque d’envergure physique ne l’y a d’ailleurs pas aidé : « quand on commande des hommes qu’on peut appeler à la mort, le prestige physique prend une importance considérable » (Georges Groussard). On a même dit de lui qu’il était une « nouille ».



Une anecdote rapportée par un historien belge est d’ailleurs vraiment révélatrice. Il rencontre Weygand et à Gamelin afin d’obtenir une dédicace de leurs mémoires. Le premier écrit un texte rapidement, sur place. Gamelin, quant à lui, écrit laborieusement durant plus de vingt minutes un texte aimable. Edifiant !



Le second aspect de sa personnalité incompatible avec le statut de chef est son incapacité à assumer, sa manie de ne jamais vouloir accepter la responsabilité de ses actes, à imputer sans cesse la faute à ses subordonnées ou à ses homologues. Ce qui est très sévèrement jugé au sein de l’armée. L’auteur évoque plusieurs exemples à l’appui de cette thèse :



· En 1939, Gamelin déclare aux politiques que l’armée est prête. Finalement, après-guerre, il s’en défendra en expliquant qu’il parlait d’être prête pour la mobilisation des hommes, pas pour prendre part au combat. Personne ne l’a compris ainsi.



· Le général Georges raconte que Gamelin a laissé partir une note délicate avec la mention « Signé Gamelin » sans avoir signé l’original, de façon à pouvoir se dédire.



· Selon le commandant Minart, l’organisation du commandement signifie nettement que si les choses tournent mal, le général Gamelin rejettera toutes les responsabilités sur le général Georges, et que si, au contraire, elles réussissent, le commandant en chef s’en attribuera tout le mérite.



En somme, la célèbre phrase du cardinal de Retz lui est parfaitement applicable : " On ne sort de l’ambiguïté qu'à son détriment".



« A LA GUERRE, UN MOMENT VIENT OU IL FAUT JOUER A PILE OU FACE »



En conclusion, je dirais que l’ouvrage de Max Schiavon est vraiment brillant en ce qu’il parvient à couvrir à la fois les éléments purement stratégiques et militaires, les éléments de la vie de Gamelin, sans omettre une période en particulier, et également, et c’est ce que j’ai préféré, les éléments d’analyse de la personnalité du général. Quelques citations, pour finir, prouvent, s’il le fallait encore, que Gamelin n’est pas parvenu à atteindre l’objectif de sa vie : laisser une image positive de sa personne.



Jean-Louis Crémieux-Brilhac : « il cumule les responsabilités, dont il n’exerce réellement aucune »



Henri Amouroux : « Il n’a jamais été populaire. Ni impopulaire. Il n’est pas.



Colonel Paillole : « Il pense bien, décide difficilement, ne s’impose jamais ».



Georges Mandel : c’était « une sorte de préfet militaire qui ajustait ses décisions aux désirs des hommes politiques ».
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Corap

Max Schiavon est un expert reconnu de l'histoire de l'armée française et tous ses livres sont toujours passionnants.

Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Il nous fait découvrir le général Corap et son extraordinaire carrière.

Celui-ci a effectué une grande partie de sa carrière en Afrique du Nord et il s'est tout particulièrement illustré lors de la Guerre du Rif (à laquelle Max Schiavon a consacré un ouvrage) en capturant le chef des insurgés Abdelkrim.



En 1939, Corap était à la tête de la 9e Armée, face aux Ardennes. Il a alerté le Haut Commandement et tout particulièrement le général Gamelin sur le risque élevé de voir les Allemands attaquer dans les Ardennes. Il n'a pas été entendu. Et ses troupes de qualité inférieure n'ont pu résister.

Corap a été alors présenté, à tort, comme le responsable de la défaite ...
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Les carnets secrets du général Huntziger

Cherchant à découvrir la période tant controversée de la défaite de 40 et du gouvernement de Vichy, j'ai été sensible à l'argument d'authenticité de la quatrième de couverture : le général Huntzinger, rédacteur de ces carnets, étant mort accidentellement fin 41, n'a pu revenir sur ses écrits.



En positif :

- Témoignage d'un acteur de premier plan qui ,comme chef de la IIème armée, commandait le secteur où les panzers allemands réussirent leur percée, puis qui négocia l'armistice et enfin qui fut secrétaire d'Etat à la Guerre du gouvernement de Vichy.

- Volumineuses notes de bas de pages de Max Schiavon, très documentées, sans lesquelles la lecture des carnets ne pourrait être comprise.

- En annexe, rapport du député Pierre Taittinger à Daladier pour, en mars 40, attirer l'attention sur la faiblesse des défenses dans la zone de Sedan, suivi de la verte réponse d'Huntzinger.



En négatif :

- Le notes du général témoignent surtout de ses frustrations dans ses rapports avec bon nombre de ses interlocuteurs. En revanche, rien de très factuel sur les journées où ses défenses ont été enfoncées.



In fine, reste :

- L'intérêt, et les doutes, que suscite le personnage qui affiche la rigueur et le sens du devoir du militaire mais s'illustre plus encore par ses qualités de négociateur, porté à faire preuve de souplesse, car doué de réalisme et de finesse psychologique.

- Le témoignage sur ces périodes noires, où chacun voudrait trouver des coupables, mais où les responsabilités, dès avant la guerre, ont d'abord été collectives.
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Les combats héroïques du capitaine Manhès : Carne..

Si les combats de la Première Guerre Mondiale des batailles de la Marne, de Verdun, de la Somme dans les plaines du nord et de l'est de la France sont assez bien connus de tous, les combats, terribles, dans le massif des Vosges sont très méconnus.

Ces carnets, présentés par l'auteur bien connu Max Schiavon, rendent justice à cette méconnaissance.

Au cours des pages, on découvre le parcours de ce capitaine des chasseurs alpins, Pierre Manhès, dans des combats épiques sur les crêtes des Vosges et notamment sur le sommet de l'Hilsenfirst.



Un témoignage émouvant. Une lecture passionnante et un must pour les passionnés d'histoire militaire.
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Le front d'Orient : Du désastre des Dardanell..

Un ouvrage qui traite de ce que nous autres en France appelons l'Armée d'Orient de façon relativement impropre car elle a pris part à des combats aux Dardanelles (1915) puis au nord de ce qui est la Grèce actuelle (16-18).

Relativement car à l'époque, l'Orient commençait aux Balkans (le Nord commence bien à Montauban pour certains et au seuil de Naurouze pour d'autre, alors ...).



Le premier tiers est consacré aux Dardanelles. Je le trouve dispensable car d'autres livres en parlent mieux (chronique à venir). Ça permet tout de même de poser quelques problématiques de l'entente franco-britannique.

La quasi moitié suivante traite de l'armée à Salonique, de ses difficultés tant matériel que militaire (coordination entre alliés, front impossible à percer). Un petit rappel sur les vicissitudes de l'armée serbe et la coordination interalliés permet de planter le décor. Elle ne fait pas l'impasse sur l'aspect politique avec une Grèce oscillant entre les deux camps avant d'être contrainte et forcée de choisir celui de l'Entente.

Enfin, le reste de l'ouvrage est consacré à la magistrale offensive de septembre 18 où les armées Française et Serbe ont littéralement fait exploser la ligne de front, fait prisonnière une armée allemande au complet, forcées Turcs et surtout Bulgares à déposer les armes, occupées tout l'espace yougoslave et débarquées au delà du Danube condamnant les Empires Centraux à des paix précipitées.



A la différence de bien d'autres, il s'attache particulièrement aux aspects militaires (normal l'auteur est un ancien soldat) et limite les énumérations d'unités tout en présentant autant que faire se peut, la vision anglaise de ce front, ce qui est souvent oublié. le point de vu ennemi n'est qu'évoqué qu'à de rares occasions. Les cartes sont rares mais de meilleure qualité que ce qu'on a l'habitude de voir dans un bouquin d'Histoire.

En revanche, l'auteur ne se prive pas de donner son avis ce qui donne un peu d'allant au texte mais qui dérape complètement lorsqu'il dépeint les généraux, faisant de Sarail un dangereux "gauchiste" plus porté sur le politique que sur la chose militaire et de Franchet d'Esperey un efficace royaliste. Il s'acharne avec une lourdeur consommée sur le premier en insistant bien sur ses soi-disantes carences militaires mais minimise voir escamote sont rôle important dans le problème grec. Cet incessant acharnement est inutile, pénible, et contre productif puisqu'on est en droit de ce demander qu'elles sont les forces qui l'y poussent.



Ceci mis à part, le livre se lit bien; la chronologie est respectée et on comprend sans peine le déroulement des opérations. Pour ma part, j'aurai aimé qu'il se contente de l'armée de Salonique et qu'il s'attarde un peu plus sur son action après les signatures d'armistices. On ne va tout de même pas bouder son plaisir car le rappel du rôle déterminant de ce front sur la fin de la guerre qu'il a plus que contribué à terminer est déjà une bonne chose et il s'agit d'une bonne synthèse lisible sur le sujet a recommandé à qui voudrait s'initier à ce front trop souvent omis.
Lien : http://vicissitudesludiques...
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Le front d'Orient : Du désastre des Dardanell..

Comme indiqué à la 4e de couverture, le front d'Orient est méconnu et sans doute totalement inconnu du grand public. Qui, en effet, sait que des poilus français se sont battus dans les montagnes aux frontières de la Macédoine, de la Serbie et de la Bulgarie ?

Ce livre nous présente ces opérations, ainsi que les opérations des Dardanelles face à la Turquie, de façon très claire et très agréable à lire.



L'auteur nous présente sans concession les qualités et défauts des généraux qui ont commandé les Armées d'Orient : l'incompétence de Sarrail et les grandes qualités de Guillaumat et de Franchet d'Esperey.
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Gamelin

Une biographie du chef vaincu de 1940 basée sur l’exploitation de nombreuses archives privées : entre enrichissement historiographique et impossible dépassement de la mémoire de la débâcle.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Le livre qui va faire de vous un chef

"Le livre qui va vous faire de vous un chef" est sans nul doute pédagogue et veut vous mener au fur et à mesure à la réflexion de qu'est-ce qu'un bon chef. Succinct et concis, il va droit au but et reprend les points essentiels : les principes fondamentaux du leadership, différencier un manager, qui gère, d'un leader qui dirige (Ce livre s'intéresse au deuxième profil), les qualités utiles, et là pratique (autour du seul point de la décision).

Si ce livre est facilement accessible et rapide à lire, je n'ai pas l'impression d'avoir acquis plus de clés dans le cas où je devrais diriger une entreprise ou un groupe. Les principes et pratiques évoquées restent pour moi très théoriques et peu d'exemples pratiques sont cités (certes, parce que diriger un groupe n'est pas une science mathématique). De plus, la moitié voire plus du livre est composé de citations de grands leaders et penseurs militaires ou non, sur les questions développées dans le livre. Si leur présence m'a intriguée et intéressée au début, elle m'a très vite lassée.
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