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Critiques de Maxe L`Hermenier (714)
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Isaline, tome 1 : Sorcellerie culinaire (BD)

Ce livre est géniale j'èspère qu'il y aura une suite! :)

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Le renard de Morlange

Au XIVè siècle près de Morlange au nord du pays messin vivait un seigneur Renaud de Morlange.



C'était un homme au coeur dur qui maltraitait ses gens et les paysans qui travaillaient pour lui ; il n'était jamais satisfait et prenait plaisir à voir souffrir et à humilier bêtes et gens.



Sa femme, Mathilde, était elle aussi brimée et ne devait en aucun cas sortir du château seule et prendre part à quelques réjouissances que ce soit.



Il était une fois, un ermite ; ayant tenu tête a Sire Morlange, celui-ci le menaça mais l'ermite lui jeta un sort.



A chaque lune pleine Morlange se transformera en renard et tant qu'il ne se sera pas repenti de tous ses méfaits le maléfice ne cessera pas.



On va parcourir bois et forêts avec Renaud-Renard qui va affronter tous les dangers.



Belle morale que cette petite histoire où le repentir, bien que tardif, viendra pour l' homme et ses descendants avec lui ; afin qu'ils se souviennent d'agir toujours pour le bon droit.



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Les Malheurs de Sophie (BD)

Quel plaisir de se replonger dans cette merveilleuse lecture d'enfance, de nombreuses années plus tard, et avec un regard d'adulte qui plus est ! Le tout étant rendu possible grâce à l'adaptation en bande dessinée par Maxe l'Hermenier pour le scénario et Manboou pour le graphisme et sur demande du journal Le Monde ! Merci à eux d'avoir raviver mes souvenirs d'antan, et le tout avec des couleurs vives et un dessin extrêmement bien travaillé ! Certes, adaptation dit forcément coupures dans le texte mais qu'importe, les scènes les plus attendrissantes dont je me souvienne se retrouvent compilées ici et cela n'enlève donc rien au charme des écrits de la Comtesse de Ségur !



On retrouve notre petite Sophie, âgée de quatre ans, son cousin Paul mais aussi ses amies Madeleine et Camille, toujours prêts à suivre Sophie dans ses coups les plus tordus (faits intentionnellement bien sûr) mais ces derniers sont toujours les premiers à en subir les conséquences souvent désastreuses mais au final, c'est toujours Sophie qui en paye les pots cassées. Quatre ans, on pourrait dire que ce n'est pas de la malice qui se trouve dans les actes de Sophie mais bel et bien l'insouciance de la jeunesse et c'est admirablement bien retranscrit ici. Comment vouloir rendre responsable une petite fille innocente de tous les maux qui lui sont attribués ? C'est impossible et dès que l'on perçoit les remords de cette dernière suite à ses bêtises et devant une telle moue attendrissante, le lecteur lui pardonne tout...ou presque !



Une adaptation toute en couleurs qui redonne joie de vivre à notre petite Sophie et à cela, moi, je ne peux dire que bravo et ne peux que vous encourager à découvrir et à faire découvrir cet ouvrage ou les romans originaux au plus grand nombre,petits ou grands. De plus en fin d'ouvrage se trouve un dossier sur la Comtesse de Ségur, de son vrai nom Sophie Rostopchine, sur ce que fut sa vie, ses écrits, sur l'ouvrage "Les Malheurs de Sophie" et ceux qui en ont suivis et surtout sur Louis Hachette, l'instigateur de la littérature jeunesse ! Bref, un ouvrage complet, bien que condensé, à lire et à relire !
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Isaline, tome 1 : Sorcellerie culinaire (BD)

Isaline, c'est des personnages attachants qui au final nous surprennent ! Des dessins magnifiques, que se soit les personnages ou les décors ... Au début, j'avais un peu peur de m'ennuyer que se sois trop du déjà vu, mais en faite j'ai bien accroché à l'histoire.

J'ai hâte de lire la suite !
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Le faucon déniché (BD)

La bande dessinée "Le faucon déniché " de Maxe L'Hermenier est une adaptation directe de l'oeuvre du même titre de Jean-Côme Noguès.

Elle restitue avec un graphisme et un dessin de qualité la relation "sentimentale" se déroulant au Moyen-Age entre un jeune garçon, fils de paysans pauvres, Martin et un jeune faucon qu'il a recueilli dans un nid, au mépris des règles en vigueur. Car le privilège de la chasse (au faucon) n'appartient qu'au seigneur, Martin va en payer le prix.



J'ai eu l'occasion dans ma jeunesse de lire le roman originel (original ?) de Jean-Côme Noguès qui m'avait bien ému, tant la liberté était mise en avant dans la relation entre l'enfant et l'oiseau sauvage, dressé pour ne pas tuer. Avec cette restitution et cet hommage, l'intérêt pour cette oeuvre reste intact.
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Blanche-Neige

Une fois n’est pas coutume, c’est moi qui ait pourvu ma chère et tendre de livres de fantasy (Noël et les anniversaires ont du bon !) et ce one-shot sur Blanche-Neige faisait partie du lot.



Cette publication est un produit tout droit sorti de chez Ankama, qui s’affirme comme une maison d’éditions d’un intérêt certain, car les éditeurs font ici un beau travail : la couverture fait quand même bien envie… D’ailleurs, du point de vue graphique, je reconnais le talent certain et les capacités du dessinateur Looky, mais je mets en revanche en doute sa constance, car trop de cases alternent le très bon et le très mauvais : rien n’est plus navrant, après une magnifique planche, d’enchaîner avec une de très piètre qualité, d’autant plus quand les genres mis en valeur par celles-ci semblent d’un coup totalement différents.

Parlons-en, justement, de cette manie prise inlassablement d’entrecouper chaque début de scène épique par un petit gag visuel, une planche humoristique. Je ne suis pas contre le principe, mais au vu du résultat, mieux aurait fallu pousser l’action jusqu’au bout : une bande dessinée sur une Blanche-Neige guerrière dans un monde guerrier avec des thématiques guerrières demande une dose d’épique au-delà du principe de base ! De l’épique, que diable !

L’histoire qui nous est servie ici est, au fond, très classique et elle arrive dans un contexte de fort renouvellement de cette fable (au point de pomper cette histoire jusqu’à la moelle : deux films et une série en 2012 la mettent en valeur, rien que ça !). Certains usages de ce fameux conte à la teinte fantasy sont un peu novateurs, mais nous aurions pu espérer qu’ils soient plus développés : le Chasseur notamment, au look tout droit sorti de la franchise Assassin’s Creed, avec un peu de camouflage floral en plus (l’ensemble de son apparence ne m’a pas déplu du tout, bien au contraire), mais également une intéressante mise en lumière du monde des Nains. Rien d’énorme en tout cas, pour résumer : l’ensemble est intéressant, mais trop peu développé pour être passionnant au plus haut point.

À la fin, cette édition ne nous offre pas moins d’une douzaine de planches faites par différents dessinateurs dans le but avoué de se faire plaisir en variant les clins d’œil au personnage de Blanche-Neige. La naïveté et la sensualité croisent le macabre et le guerrier quand Blanche-Neige se fait Jeanne d’Arc, puis héroïne de manga, ou bien sujet de tableaux de maîtres, ou encore allégorie de la tentation. Là encore (ça aurait été le mot-clé de cette critique), intéressant…



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La Rivière à l'envers, tome 1 : Tomek (BD)

Cette lecture a été une très belle surprise, c’est un récit de quête initiatique, dans un univers de Fantasy original et poétique.

Tomek décide de quitter son bazar où l’on trouve de tout, pour suivre les traces d’Hannah qui est entrée dans son magasin un jour et lui a réclamé de l’eau de la Rivière Qjar. Il se lance à la poursuite de la jeune fille, dans un périple à travers le monde, un monde fantastique, avec des ours géants, une rivière qui coule à l’envers, une forêt où ceux qui y pénètrent sont oubliés de tous et encore beaucoup de choses merveilleuses.Le graphisme est classique mais soigné, la mise en page est agréable et dynamique, les personnages très attachants, c’est un récit tout en douceur, qui s’apparente presque plus au conte qu’au Fantasy, adapté à un public jeune, peu de violence et beaucoup d’amour. Ce récit est chargé d’inventions, de poésie et d’émotions, une lecture merveilleuse.
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Isaline, tome 1 : Sorcellerie culinaire (BD)

Un excellente BD qui pose les bases d'une série prometteuse.

Ça m'a semblé un peu trop léger au début, mais j'ai vite été pris dans l'histoire, grâce à l'humour, au dynamisme, aux dessins et au scénario pas si simplet que ça. J'ai même trouvé des petits côtés "Buffy" à cette aventure !

C'est sorti aussi au format manga, et ça se sent dans le dessin et dans les innombrables références à Miyazaki.

J'irai feuilleter la version manga et je vais surveiller la sortie du tome 2 !
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La Belle et la Bête, tome 1 (BD)

Une petite lecture rapide de cette énième adaptation de La Belle et la Bête m’a laissé dubitatif. Certes, tout d’abord c’est toujours important, le dessin de Looky est agréable, d’autant que Belle a non seulement une plastique avantageuse mais surtout des scènes faites pour la mettre en lumière. Avis aux amateurs de douches improvisées... Pour le reste, autant j’aime l’aspect « revisite du mythe » avec des graphismes plus vivants, une histoire parfois moins guimauve et une bête plus féroce encore (et pas seulement psychologiquement), autant on se rend vite compte que le mythe est dénaturé par quantité de détails comme la malédiction maléfique à contrer, le côté pirates justifié par un nombre astronomique d’âmes à collecter et des ressorts scénaristiques amoureux un peu légers. Pour autant, le scénario de Maxe L’Hermenier tient la route et s’il se conclut bien en un diptyque bien maîtrisé, le pari sera réussi.



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La ferme des animaux (BD)

Je remercie chaleureusement Babelio pour l'opération Masse critique Spéciale Jungle Pépites.

J'ai eu le plaisir de recevoir La ferme des animaux en bande dessinée, adaptée du chef d'œuvre d'Orwell.

L'histoire se déroule dans une ferme d'Angleterre.

Les animaux en ont assez d’être maltraités. Sage l’ancien, leur doyen, leur a ouvert les yeux sur la tyrannie de l’Homme. Il faut faire la révolution !

Une fois le fermier banni, les animaux décident de ne plus se laisser commander.

Pour veiller à cela, sept règles sont édictées et rédigées par les cochons.

La dernière est claire : Tous les animaux sont égaux. Mais le temps passe, et les commandements changent un par un.

Jusqu’à ce qu’on puisse lire : Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres.

La ferme des animaux est un roman que je n'ai jamais lu. Je ne suis pas une grande adapte des classiques, et à l'école je ne l'ai pas étudié. De toute façon, me connaissant j'aurais détesté à partir du moment où c'était une lecture imposée lol

Nous découvrons donc des animaux qui se rebellent contre le fermier et se retrouvent à la tête de la ferme.

Ce sont les cochons qui commandent, Boule de Neige l'intellectuel en duo avec Napoléon. Peu à peu, ce dernier prend l’ascendant sur l'autre, allant jusqu'à chasser Boule de Neige, le faisant passer pour un traître.

Au début de leur rébellion, 7 commandements sont érigés. Les cochons promettent qu'ils ne le changeront jamais. Mais peu à peu, tous sont bafoués les uns après les autres et les animaux sont encore moins bien traités que lorsque le fermier était là.

Les cochons ont peu à peu adaptés le même comportement que les hommes.

Il est très intéressant de constater l'évolution de ces animaux, alors que l'homme n'est plus avec eux.

George Orwell a écrit le roman satirique qui dénonce le stalinisme. Nous l'apprenons à la fin car il y a un dossier très intéressant sur la bande dessinée et une présentation de l'auteur. Cela permet d'aller plus loin par rapport à notre lecture et à l'ouvrage. J'avoue que ça m'a même donné envie de découvrir le roman original.

L'objet en lui-même est magnifique. La bande dessinée a une couverture épaisse, des couleurs qui attirent l’œil. Les pages sont elles aussi épaisses et de qualité.

J'ai beaucoup aimé ma lecture, La ferme des animaux a toute sa place dans ma bibliothèque.

Je trouve qu'il permet de découvrir l'histoire dont le roman est tiré de façon ludique.

Les illustrations sont très réussies et c'est une excellente surprise pour ma part.

Ma note : cinq étoiles.
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N.É.O., tome 1 : La chute du soleil de fer (..

Je n’ai pas lu le roman de Michel Bussi, je ne peux donc faire la comparaison. Mais lorsque la masse critique de Babelio a proposé cette bande-dessinée je me suis dite que c’était l’occasion de me faire une idée de la trame de l’histoire.

Nous sommes donc dans une période post-apocalyptique, un nuage toxique a tué toute vie sur terre, que ce soit humaine ou animale. Seuls les enfants dans le ventre de leur mère ont survécu aidés en cela par quelques humains qui ont réussi à se maintenir en vie le temps de créer un univers ordonné dans un château. Les enfants seront entourés de toute une technologie leur permettant d’atteindre l’âge de 13 ans. Mystère : un autre clan d’enfants a survécu en pleine nature non loin du château dans leur tipi qui n’est autre que la Tour Eiffel à Paris.

Un mystère est là.. pourquoi deux clans si différents, l’un très éduqué l’autre livré à lui-même. La méfiance règne entre les deux clans, sauront-ils faire front face à une nouvelle menace qui semble se lever.

J’ai bien aimé l’histoire, c’est tout simple, c’est du déjà vu. Quand on lit pas mal de SF, le thème est déjà pas mal exploité. Mais cette histoire d’enfants survivalistes est attendrissante, elle conviendra parfaitement à de jeunes ados ; la vie en petite communauté demande des règles, une entente, et une confiance les uns envers les autres. Il y en a toujours qui cherchent à prendre l’ascendant sur les autres ou à les manipuler.

Côté dessin et organisation de la bande-dessinée, j’aime beaucoup ce genre de dessins, un petit côté manga, très coloré avec une transposition de la ville de Paris en vaste jungle avec les bâtiments emblématiques de la ville en plein milieu. La nature reprend ses droits.

La mise en page est très agréable, les bulles se lisent très facilement, et le dessin est plaisant.

Un bon petit moment de détente et d’évasion.

Je recommanderai aux jeunes ados que je connais, et je sais déjà à qui je vais l’offrir.

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L'Enfant Océan

Ce livre est magnifique ! On y trouve courage, émotion, tendresse, crainte et tristesse.

L'épopée de ces frères "petits Poucet" commence à cause d'une phrase entendue par Yann, le seul des sept frères à ne pas avoir de jumeaux. Il pense que son père veut les supprimer. Il se trompe, mais ne le sait pas. Le père est rude, la mère aussi, ils fuient dans la nuit...

Le lecteur les suit dans cette marche interminable jusqu'à l'océan, tremble avec eux dans le train, se réchauffe dans le camion d'un routier, angoisse dans la boue des fossés et dans cette maison isolée dans laquelle ils finissent par se réfugier et se retrouvent séquestrés.

Le récit est raconté tour à tour par ceux qui connaissent ou croisent les enfants fugitifs : la boulangère, un chômeur, l'assistante sociale, le routier. Et par les frères de Yann.

C'est un livre bouleversant qui peut être lu à partir de 9 ans (âge de ma fille), mais aussi par de plus grands, mes deux fils de 11 et 14 ans l'ont beaucoup aimé également. Les adultes ne resteront pas non plus insensibles à ce conte universel sur les liens fraternels, la rudesse parentale, le regard de la société sur les drames familiaux.
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Le renard de Morlange

Un moment de répit, une pause, un conte…

Je ne sais pas pourquoi j’ai acheté ce livre dernièrement, il m’a fait de l’œil, je suppose.

Et puis à force de rechercher un ouvrage qui pourrait plaire à ma fille, je m’écroule parfois dans un roman jeunesse.

Un abattage rudement bien mené (:-), je délire, voilà tout !)…



Une belle histoire, une petite épopée prenante, une interruption de violence, un besoin de douceur… Je ne vous en dirais pas plus…



Bonne lecture !


Lien : https://angelscath.blogspot...
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Blanche-Neige

Hier, je critiquais Tom-Tom et Nana, aujourd'hui Blanche-Neige.

Euh...TheWind retombe en enfance ou quoi ?

Je vous rassure. Cette Blanche-Neige là n'a rien à voir avec celle de Disney.



Mis au rebut la moche et ridicule robe jaune et bleue et le joli petit noeud noeud rouge dans les cheveux. Endurci le romantique prince charmant. Transfigurée la vilaine sorcière au nez crochu. Métamorphosés les joyeux et benêts sept nains. (en Nains, hardis combattants cannibales chevelus et barbus . Eh oui il fallait au moins ça pour faire oublier Simplet !) Remplacés aussi les petits lapins, oiseaux voletant deci delà, et biche aux abois..par une meute de loups !



Oui, vous l'avez compris à mon ton légèrement caustique, ce Disney là est loin d'être mon préféré. Alors quand des auteurs de bande dessinée s'emparent de la nunuche pour en faire une jeune rebelle aux allures de guerrière, j'approuve de suite !



Enfin, ce n'est pas si simple...Cette bande dessinée avait tout pour me séduire. Une première page de couverture magnifique et fort engageante, un style de dessin vacillant entre réalisme et univers fantastique, des personnages intéressants, un scénario plutôt attrayant gardant les grosses ficelles du conte initial tout en étant novateur et plus proche de la littérature dite de fantasy.

La recette paraissait délicieuse et pourtant un morceau de pomme m'est resté coincé en travers la gorge et je ne suis pas parvenue à m'en délecter totalement.



Sans doute est-ce dû à certaines vignettes humoristiques qui font un peu tache dans ce décor sombre et rude. Le lecteur ne sait plus trop bien s'il doit rire ou être transporté par les évènements tragiques de l'histoire. Était-ce bien utile par exemple de faire un remake de Boucle d'Or et les trois ours, au moment où Blanche-Neige découvre les lits des Nains? Les auteurs se sont amusés à créer des situations amusantes voire enfantines. Oui, c'est rigolo mais ça me paraît bien saugrenu pour ce genre de bande dessinée.

Il est dommage aussi que certains passages soient trop rapides. La trame est bonne certes, mais certains événements sont trop bâclés et manquent de substance.

Faire deux tomes au lieu d'un seul pour développer ces passages trop brefs aurait été parfait.

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L'Île du crâne, tome 1 : Groosham Grange (BD)

Un garçon vivant dans une famille pas vraiment sympathique reçoit une lettre qui l’envoie dans une école un peu spéciale, avec un personnel enseignant avec des airs de vampires, loups-garous et autres êtres fantastiques. Ça vous rappelle quelque chose j’imagine. Le roman d’Anthony Horowitz dont est adapté cette bande dessinée est antérieur à Harry Potter et on y trouve beaucoup de similitudes.



David rencontre Jill et Jeffrey dans le train qui les amènent dans cette mystérieuse école, ils vont se lier d’amitié et ainsi pouvoir s’entraider.



L’histoire est assez plaisante, mais pas extraordinaire non plus : On maintient les enfants dans une école de sorciers sans leur dire qu’il s’agit d’une école de sorciers ? Voilà de quoi entretenir une bonne paranoïa, mais c’est assez bancal comme argument et ne doit sa justification qu’à apporter du suspense au récit, et toute l’histoire ne tient que sur ce fait.



Je ne suis pas non plus totalement convaincu par le graphisme que j’ai trouvé élégant mais assez figé et trop neutre avec l’abus de dégradés numérique, pas de contraste entre les moments d’action et les moments de calme, si bien que le rythme est assez plat et haché.



L’argument d’avoir été précurseur d’Harry Potter n’en fait pas une œuvre remarquable pour autant, il y a assez peu d’inventions, d’intensité, c’est peut-être dû à l’adaptation qui n’est pas tout à fait au point, mais j’ai le sentiment qu’en y apportant plus d’inventions originales et de parallèles avec notre système éducatif réel, JK Rawlings, qui s’en est sans doute inspiré, a su insuffler à ce genre de récit un peu plus d’excitation.



Une lecture pas vraiment satisfaisante, Le thème de l’école de sorciers est tellement galvaudé aujourd’hui, qu’il faut une sacré dose d’originalité pour sortir du lot (comme Chihuahua par exemple). Maxe L’Hermenier a été bien plus inspiré en adaptant “la Rivière à l’envers” de Jean-Claude Mourlevat. Ressortir un roman jeunesse qui a été “amélioré” par JK Rawlings n’était sans doute pas nécessaire, même si cette adaptation a le mérite de rendre à César ce qui appartient à César.

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N.É.O., tome 1 : La chute du soleil de fer (..

N.E.O est une BD de science-fiction jeunesse adaptée du roman de Michel Bussi. Deux bandes rivales, le clan du Tipi (ayant investi la tour Eiffel) et le clan du château (vivant au Louvre) s'affrontent dans la ville de Paris. Les jeunes gens sont les seuls survivants d'un cataclysme.



Le jour du Birth Day, célébrant la naissance des survivants, la sorcière Mordélia demande au courageux Zyzo (tous deux font partie du clan du Tipi) d'aller espionner le clan du château.



La mission s'avère périlleuse pour le héros mais lors de son arrivée au château, Zyzo fait la rencontre d'Alixe, une jeune fille membre du clan opposé. Ils deviennent paradoxalement amis, on en connaîtra la raison à la fin du livre.



Dans la ville dévastée, Zyzo découvre le clan du château, très organisé et équipé qui détient le savoir, la culture et la technologie, celui du Tipi possède une bonne connaissance de la nature.



Mais la peur des uns et des autres et une affaire d'empoisonnement vont déclencher la guerre.



Les clans vont-ils survivre à cette lutte dans un monde déjà détruit par une apocalypse ?



L'histoire comportant de nombreuses actions et des rebondissements, un dénouement inattendu, le genre de la BD ainsi que le style graphique et les couleurs variées sont adaptés à la jeunesse à qui la BD devrait plaire. On y retrouve le style de Michel Bussi et son goût pour les renversements soudains de situation.



Je remercie l'équipe de Babelio ainsi que les éditions Jungle pour m'avoir permis de découvrir cette bande dessinée, je ne connaissais pas le roman de Michel Bussi, j'ai pu y entrer rapidement en version imagée.

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Le faucon déniché (BD)

Je ne connaissais pas du tout les éditions Jungle et remercie donc infiniment Babelio pour sa Masse Critique Spéciale qui me permet de découvrir leur collection Pépites. Je prends très à coeur mon nouveau rôle d'ambassadrice !



Cette collection s'attaque aux classiques de la littérature jeunesse et les adapte en bande dessinée. Une belle porte d'entrée pour ces oeuvres qui figurent toutes sur les listes du Ministère de l'Éducation Nationale.



Pour ma part, j'ai entièrement découvert le Faucon Déniché que je n'avais pas lu en roman (je l'ai lu par la suite afin de pouvoir juger de l'adaptation en BD). C'est donc d'un oeil complètement neuf que j'ai fait la connaissance de Martin. Ce jeune serf, vivant au Moyen-Âge, se prend d'amitié pour un faucon qu'il déniche par mégarde, puis qu'il élève avant d'être démasqué par le fauconnier du seigneur Guilhem.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Martin ainsi que la totale immersion dans cette époque de notre histoire, que ce soit grâce au récit ou aux illustrations. Les traits sont très expressifs, les paysages magnifiques, les émotions fortes, les péripéties nombreuses.

C'est tout à fait ludique car on apprend beaucoup, mine de rien, sur la vie féodale. Le petit cahier "pour aller plus loin", inséré à la fin de l'ouvrage, apporte des indications supplémentaires sur l'auteur, le récit, l'époque et insère des questionnaires et des jeux.

La bande dessinée a directement atterri entre les mains de ma fille, qui l'a lu d'une traite et l'a également beaucoup aimée.



Je n'ai regretté, de mon point de vue d'adulte, qu'une seule chose (qui s'est accentuée à la lecture du roman par la suite) : les liens distendus entre Martin et les autres personnages (qu'il s'agisse du faucon, de sa mère ou du geôlier par exemple). En même temps, il a bien fallu opérer des choix dans l'adaptation et Max L'Hermenier a réussi à garder à la fois les principaux fils et l'esprit général de l'histoire rédigée par Jean-Côme Noguès.



Ce fut donc une très bonne découverte et un grand plaisir de lecture, que je suis toute prête à renouveler avec d'autres titres de cette collection.
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La Rivière à l'envers, tome 1 : Tomek (BD)

Le roman de Jean-Claude Mourlevat a été vendu à plus de 500.000 exemplaires, autant dire que c’est une valeur sûre de la littérature jeunesse. Dès les premières pages, j’ai été happée par l’histoire. Nous voilà embarqués dans une aventure extraordinaire, nous traversons des contrées fantastiques, inimaginables et nous rencontrons des personnages hors du commun et attachants. Nous parcourons un univers riche et fascinant, qui regorge de secrets et de merveilles fantastiques comme cette fameuse rivière Qjar, mais aussi les ours géants de la forêt de l’oubli ou encore les fleurs au dangereux parfums qui risquent de vous endormir à tout jamais. La rivière à l’envers est une invitation au rêve. Notre imagination s’ouvre à tous les possibles.



Les illustrations de Djet accompagnent le texte à la perfection, elles le subliment. Les couleurs sont vives, chaque case regorge de détails qui rendent la balade d’autant plus belle et agréable. Dans ce tome-ci, nous suivons donc le voyage de Tomek, un jeune homme serviable, sympathique et courageux. Un jeune homme sérieux qui prend des décisions complètement folles lorsqu’il tombe soudainement éperdument amoureux. Dans le second tome, nous suivrons le parcours d’Hannah et j’ai hâte de découvrir d’autres facettes de ce merveilleux univers et de nouveaux paysages. J’ai hâte de retrouver ces personnages mémorables.



L’image de couverture qui illustre cet article ne rend pas du tout justice à l’ouvrage publié par les éditions Jungle qui est absolument magnifique. Les couleurs sont beaucoup plus vives, le titre est en relief. C’est un très bel album à offrir (tout comme Le fantôme de Canterville dans la même collection) !



En résumé, un très beau coup de cœur qui saura ravir les petits comme les grands. J’attends la suite avec impatience !
Lien : https://ibidouu.wordpress.co..
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Wahkan (BD)

Grosse déception avec cette bande dessinée qui se veut moderne par son graphisme jeune, ses couleurs éclatantes, son univers décalé mais pas trop...

Difficile de dire ce qui cloche car en fait il est aussi difficile de dire ce qui va...

C'est simple, c'est simplement le foutoir à tous les étages de la tour Eiffel.

On y retrouve des victimes pendues... Rassurez-vous,, vous ne saurez pas comment elles sont arrivées là en échappant à la maréchaussée...

Des tunnels ? je sais que c'est à la mode mais là, franchement...

Les héros? Des postures de préadolescents au comportement digne des série pour boutonneux de cette tranche d'âge.

Le scénario? A un moment je me suis demandé s'il y en avait vraiment un ou si c'était de la bande dessinée d'improvisation...

A la fin, j'étais convaincu : on se fiche de nous, lecteurs de bande dessinée. Ah oui, Wahkan, c'est une secte amérindienne. Pour dire... Des Joviens, ça aurait été plus pardonnable. A éviter donc.
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L'Enfant Océan

Je me suis lancée dans la lecture de L'enfant océan de Jean-Claude Mourlevat, mon fils ayant eu à le lire pour l'école. Une belle occasion pour moi de découvrir un autre titre de cet auteur, j'avais déjà lu de lui, y'a une quinzaine d'année, La rivière à l'envers que j'avais trouvé très bien.



Et bien je suis tout autant ravie de cette lecture, racontant l'histoire du petit Yann et de ses 6 frères qui rappelle beaucoup celle du Petit Poucet.

Cela se lit très bien, les chapitres courts donnent un bon rythme au récit qui ne souffre d'aucun temps mort.

J'ai aussi beaucoup apprécié le changement de narrateur à chaque chapitre, cela donne une vision de l'histoire sous différents angles, celle de la fratrie mais également des personnes qu'ils croisent lors de leur périple.



Bref, un excellent livre pour la jeunesse, je comprends qu'il ait reçu en 2000 le prix Sorcières dans la catégorie Romans 9-12 ans.
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