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Critiques de Maxe L`Hermenier (717)
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Le renard de Morlange

Après le fils, je demande...la fille : Quelques semaines après avoir feté son neuvième anniversaire, ma fille a tenu absolument à rédiger aussi des chroniques de ses coups de coeur jeunesse qu'elle a eu l'occasion de lire parmi toutes les nouveautés que papa reçoit dans la boite aux lettres..



En voici un en ce samedi matin, jour habituel consacré au romans jeunesse, qu'elle a absolument tenu à vous faire partager :



Un triste sire qu'on n'aimerait pas croiser tant il est méchant ,un vieil ermite qui va le lui faire regretter sa méchanceté , une gentille renarde dont notre héros pourrait bien tomber amoureux fou ,un loup qu'il faut mieux éviter de croiser, des proies qui ne se laissent pas faire,:

Voiçi une partie des personnages qui aparaîssent ans mon plus gros coup de coeur "Le renard de Morlange".







Ce regard est diablement attachant au final : on aimerait le consoler quand il est triste et on aimerait l'aider quand il ne trouve pas à manger et qu'il est mourant. Il est peut être méchant losqu'il était en sire mai en renard, je vous assure : il est mignon à craquer.





L'histoire est jolie, bien mouvementée à tel point qu'on n' a qu' envie : celle de connaitre la suite quand on se réveille le matin et quand on se couche le soir !





Bref j'ai adoré ce livre, un vrai coup de coeur : je vous le recommande à 100% pour toute la famille, du jeune adulte à l'ado : qu'importe l'âge tout le monde doit se jeter sur "Le renard de Morlange" à découvrir sans plus attendre !





A noter que ce roman, classique de la littérature jeunesse apparait dans la collection Dyscool, un label conçu avec une équipe d'orthophonistes, qui offre aux lecteurs souffrant de troubles DYS le plaisir de lire les mêmes livres que tous les autres lecteurs. Comme ma fille n'a pas forcément l'âge requis pour ce livre plutôt dévolu aux collégiens, la version Dyscool lui a permis d'appréhender cette lecture de façon moins intimidante.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Miss Pipelette, tome 1

Un petit coup de cœur jeunesse!

Tout comme Isaline qui est également de Maxe l'Hermenier, j'ai passé un moment très agréable. Cette bande dessinée c'est un bonbon doux & sucré, plein d'humour, d'intelligence avec de nombreuse référence à Isaline (pour les fans ;)), Harry Potter & Aladin (Disney)...

J'attends la suite avec impatience! C'est un ouvrage que je conseilles à ceux & celle qui aiment les bande dessinées jeunesse avec comme thème la magie et l’adolescence, avec une touche d'humour!
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Blanche-Neige

Décidément, les contes de fées ont la cote en ce moment ! Après la série « Once Upon a time » et des films tels que « Blanche Neige et le chasseur » ou encore « Miror Miror », voilà donc que Blanche Neige débarque en bande dessinée avec cet album éponyme qui lui est consacré. L'objectif : proposer une vision novatrice et moderne de ce personnage emblématique de Disney créé en 1812 par les frères Grimm, vision évidemment complètement à l'opposée de celle mièvre et (très) légèrement machiste que l'on retrouve dans le célèbre film animé de 1937. Il est vrai que de ce côté là, nous n'avons pas à nous plaindre, les concepteurs de la bande dessinée nous faisant découvrir une héroïne plus sombre, plus sauvage et surtout moins potiche (certes, ce n'était pas très dur...) que celle à laquelle nous sommes habitués et avec laquelle nous avons grandi. Ici pas question d'attendre bien sagement le prince charmant et encore moins de se mettre au ménage !



Au delà de cette originalité dans le traitement du personnage de Blanche Neige, il faut malheureusement reconnaître que le reste est un peu plus décevant. Le graphisme, tout d'abord, est assez perturbant, l'illustrateur optant parfois pour des dessins très travaillés et la case suivante pour des images très enfantines, un contraste déstabilisant plus que séduisant. Le scénario quant à lui aurait pu être prometteur (des nains cannibales, un monde vaste, peuplé de créatures mystérieuses et que se partagent différents clans...) mais se révèle hélas bien trop peu développé. Il en va de même des personnages qui sont loin d'être inintéressants mais qui auraient mérité d'être beaucoup plus étoffés : on ignore tout de l'histoire du Chasseur ou de la reine sorcière, les nains sont quasiment invisibles et n'ont qu'un rôle très secondaire... Au final même Blanche Neige demeure une inconnue et compte tenu du potentiel de cet album, c'est bien dommage.



Petit bonus : sont proposées en fin de volume des illustrations de quelques dessinateurs nous présentant chacun leur vision personnelle du personnage de Blanche neige (de la guerrière sombre à la pureté par excellence en passant par la pin-up, la ninja...), le tout parfois accompagné d'un petit texte explicatif. Cela vaut le détour et permet de finir cette lecture sur une note plus positive.
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L'enfant Océan (BD)

On démarre sur une histoire de drame social : une famille, trop nombreuses, 7 enfants dont le dernier ne parle pas, qui vivent dans un taudis, avec des parents qui brutalisent leurs enfants. Le graphisme est assez classique, expressif mais assez convenu, pas ce que je préfère, mais suffisamment efficace, la colorisation est soignée, mais n’apporte pas grand chose à l’histoire. Bref, je me suis dit, encore un récit pour faire pleurer dans les chaumières, mais en regardant mieux la couverture, je me rends compte qu’il s’agit d’une adaptation d’un roman de Jean-Claude Mourlevat, ce qui est plutôt un gage de qualité. Et le récit ne va pas se contenter d’un mélodrame social comme je le redoutais. En fait, il s’agit d’une variation sur le thème du Petit Poucet, transposé au début des années 70, un voyage initiatique avec de la débrouille, des liens fraternels forts, où les références nous prennent le rôle des petits cailloux, un voyage initiatique plein de tendresse et de poésie. Je me suis laissé embarqué par cette belle histoire qui évite la mièvrerie grâce à la personnalité énigmatique du petit Yann qui nous réserve bien des surprises.
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La ferme des animaux (BD)

Encore une très belle bande dessinée éditée chez Jungle ! dans la collection Pépites, et je remercie la maison d'éditions et Babelio pour me permettre ce partage.



Je me suis vraiment mise dans la peau d'un jeune découvrant le classique à travers cette BD, n'ayant pas lu l'oeuvre originale (je l'ai fait par la suite afin de juger la qualité de l'adaptation).



La question du totalitarisme, et des dérives d'une société qui paraissait de prime abord tout à fait démocratique, est bien démontrée à travers la vie à la ferme. Les personnages sont attachants puis, petit à petit, le lecteur peut voir le caractère de chacun s'affirmer, parfois au détriment des autres... C'est la subtilité de ce changement qui est très fort, cette progression vers l'autoritarisme qui fait froid dans le dos.



Les illustrations de Thomas Labourot sont très belles (à l'image de la couverture), vives, colorées, expressives. Les cases bien délimitées, aux bords arrondis, permettent une lecture fluide et centrée sur le message, qui est capital avec cette oeuvre.



L'adaptation effectuée par Maxe L'Hermenier est intelligente. Si l'on peut regretter que certains passages cruciaux de l'oeuvre originale soient édulcorés , L'Hermenier a toutefois toujours su garder l'atmosphère générale de l'oeuvre et le message qu'elle porte.



Autre point : selon les traductions, les personnages principaux ne portent pas le même nom, ce qui peut être perturbant pour l'adulte qui connaît déjà La Ferme des Animaux de George Orwell. Mais je trouve que les choix de Maxe L'Hermenier sont beaucoup plus judicieux en la matière, et surtout beaucoup plus fidèles à la version originale, que ceux de mon édition "Biblio collège".
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Isaline, tome 1 : Sorcellerie culinaire (ma..

Isaline, petite-fille de sorcière, cherche un cadeau pour son ami Thomas qui l'a invité pour son anniversaire. Elle essaye de trouver une idée originale pour montrer à quel point elle l'apprécie mais faute d'idées, elle se tourne vers sa grand-mère qui l'emmène dans le monde des sorcières et sorciers. Et évidemment, tout ne se passe pas comme prévu...

Isaline se tourne vers le cuisine et la sorcellerie pour réaliser son cadeau. L'intrigue mélange savamment les deux thèmes pour aborder les premières amours des jeunes filles... L'histoire se lit aisément et arrache quelques sourires. La fin laisse presager une suite dans les aventures d'Isaline, tant côté sorcière qu'à la conquête de l'âme-soeur.

A noter qu'il existe deux formats pour cette histoire : format BD et format manga (ma version), lecture dans le sens français. Sans doute pour toucher un plus large public...
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La ferme des animaux (BD)

Une des œuvres majeures de la dystopie en bande dessinée, c'est tentant. Le graphisme est jeune, coloré, dynamique, dans les canons de la modernité du jour. L'ouvrage est fidèle à G. Orwell, c'est une fidèle transcription. Les phrases majeures s'y trouvent.

Un public jeune pourra ainsi lire "la ferme" sans le lire vraiment.

Bémol : la fin de l'ouvrage, elle aussi dans l'air du temps : une petite explication pour les jeunes lecteurs de ce qu'il est convenu de penser du message Orwellien : le communisme, c'est pas bien. Ce serait bête de se contenter de l'adaptation de l'œuvre et de laisser les chères têtes blondes (risque...) réfléchir par elles-mêmes. Mais non, il ne faudrait pas tirer de mauvaises conclusions...
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L'Enfant Océan

Une revisite du petit poucet...Yann, cadet d'une fratrie de sept garçons (dont tous les autres sont jumeaux), réveille ses frères en pleine nuit leur laissant croire que leurs parents leur veulent du mal..

S'ensuit alors une épopée jusqu'à l'océan...sur leur chemin ils vont croiser plusieurs personnes, qui tour à tour dans le livre racontent un peu de ce périple.

Un roman jeunesse qui se lit facilement, sans temps mort, bien rythmé.

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L'Enfant Océan

Lisant rarement de la littérature jeunesse, je n'ai pas beaucoup de billes pour classer ce livre. Toujours est-il que j'ai passé un bon moment.



L'idée de base ? Une fratrie de sept garçons , dont trois paires de jumeaux plus un petit malicieux et clairvoyant, décide de se faire la malle de son domicile. Une idée du petit, réincarnation du petit Poucet de Perrault.

Objectif : atteindre l'océan .



Au delà des péripéties, l'attrait de ce livre est la narration, faite à travers les protagonistes du roman, à tour de rôle. Changement de vision, de ton , de style narratif qui donnent du volume, du rythme et de l'humour à l'ensemble.

Pas trop de surprises dans la trame, mais l'ensemble est très bien construit, plaisant.

Merci donc à l'enseignant qui a imposé cette lecture à mon petit.
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Isaline, tome 1 : Sorcellerie culinaire (BD)

Ce premier tome des aventures d'Isaline, une adolescente joyeuse et un peu étourdie, amoureuse du plus beau garçon de l'école et surtout, a demie sorcière, est une vraie réussite ! L'histoire est sympa et les ados s'identifieront sans peine aux personnages et à leurs (mes)aventures. Bien que les thématiques soient assez classiques ( amour, rivalité, recette magique qui ne se passe pas comme prévue…) on se laisse prendre par les événements et l'univers. Les dessins d'Yllya sont un véritable atout mais aussi, et surtout, les couleurs chatoyantes et vives de cette bande-dessinée. Si Isaline existe en version manga, on lui préférera le grand format en couleur, pour cette raison.
Lien : http://www.lirado.fr/isaline..
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La ferme des animaux (BD)

Quand j'ai reçu cet ouvrage, j'ai eu peur d'être un peu déçu au vu de l'excellente qualité de son concurrent « Le château des animaux » qui se décline par tome et qui traite exactement de la même oeuvre de George Orwell, connu pour son célèbre 1984 publié juste avant sa mort en 1949.



Je dois bien avouer que je n'ai été nullement désappointé car le traitement est un peu différent avec des idées tout aussi novatrices pour se démarquer un peu. du coup, je juge cet ouvrage assez complémentaire. Il a en outre un sérieux avantage à savoir être juste un one-shot c'est à dire qu'il ne va pas s'étaler.



Evidemment, j'ai adoré de par la thématique traitée. On se rend compte qu'une révolution peut aboutir à une démocratie mais qui est vite balayé par les ambitions des dirigeants pour terminer en une dictature. J'ai ainsi pu voir une espèce de retranscription de la réalité quand par exemple Staline s'est débarrassé de Trotski en l'accusant des pires maux et surtout en réécrivant L Histoire.



On voit que les animaux qui avait des règles bien précises au départ se retrouvent quelques années plus tard avec d'autres règles arrangées pour ceux qui dirigent. Ainsi, la révolution et ses idéaux peuvent mener à un état pire qu'avant pour ses habitants.



Cela ne va pas forcément bien se terminer. J'ai aimé une phrase qui résonne avec l'actualité du moment: La liberté a un prix que chacun doit être prêt à payer. On ne peut se battre pour la liberté des habitants d'un autre pays étranger à moins d'être le gendarme dirigiste du monde et d'accepter de faire mourir de jeunes soldats pour des contrées lointaines et se voir reprocher toutes ces actions par une bonne frange de la population. C'est à chaque pays de se battre pour sa liberté et son autonomie et non de fuir à l'étranger. Nous n'avons pas de leçons à recevoir en matière de démocratie car nous l'avons également chèrement payé.



Bref, c'est le type d'ouvrage qui apparaît assez enfantin mais qui est en réalité une redoutable fable qui pousse à la réflexion sur la démocratie et la tyrannie. Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est superbe car finement détaillé et coloré. Portées par ces planches de toute beauté, le récit se suit avec un grand plaisir.



Je tiens à remercier l'équipe Jungle ainsi que Babelio qui m'ont gentiment adressé cet ouvrage dans le cadre d'une masse critique. Cette BD d'une grande profondeur occupera une place de choix dans ma collection car elle est hautement recommandable.
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L'Enfant Océan

Quelle jolie histoire ! Quelle charmante réécriture du Petit Poucet de Charles Perrault !



L’enfant Océan, c’est un roman « choral », où chaque chapitre donne la parole à un personnage différent. Ce sont tantôt les frères de Yann, notre « Petit Poucet », qui racontent à tour de rôle ce qu’ils vivent alors qu’ils ont mis le cap vers l’ouest et qu’ils marchent vers l’océan, tantôt les personnes qui ont croisé la route de ces sept petits garçons bien débrouillards et courageux. Bien évidemment, comme dans Le Petit Poucet, le plus malin est le plus petit : Yann est donc le « cerveau » de cette équipée. Et comme dans le conte de Perrault, les parents sont accablés de dettes et ont du mal à nourrir leurs enfants qu’ils ne traitent pas très bien et négligent beaucoup. C’est un peu ça qui a motivé leur fugue. En effet, les sept frères attirent l’attention de Nathalie Josse, assistante sociale, puis du méchant Gilles Faivre, notre « ogre », qui les prend pour des « manouches » en raison de leurs guenilles.



La réécriture du célèbre conte du Petit Poucet par Jean-Claude Mourlevat est très intéressante car le fait que nous ayons des « bouts d’histoire » racontés par différents personnages rappelle un peu la constitution d’un puzzle. Et en fonction du personnage, l’écriture est différente, le parler change : les petits Doutreleau et leurs parents qui n’ont que très peu d’éducation ne s’expriment pas comme Valérie Massamba l’étudiante ou comme Gilles Faivre l’industriel. Il est assez drôle de passer de formules grossières ou familières à du vocabulaire courant puis soutenu. Ce qui m’a également marquée à la lecture de ce court roman, c’est la solidarité et l’amour dont font preuve ces sept frères les uns à l’égard des autres. Le fait d’être ensemble est clairement ce qui les tient debout, ce qui les maintient. Ils sont toujours là les uns pour les autres. Un très beau message pour les jeunes et moins jeunes qui liraient ce livre : oui, avoir des frères (et/ou des sœurs) peut être une chance dans la vie !



Mettre le cap « plein ouest » avec ces sept frères que l’océan fascine, eux qui n'avaient jamais vu la mer, m’a beaucoup plu. L’écriture de Jean-Claude Mourlevat aussi. Un joli moment de lecture !
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La rivière à l'envers, tome 2 : Hannah (BD)

Ce deuxième tome est tout aussi réussi que le premier !

La couverture a le même cadre mais dans les teintes orangées et l’ensemble est autant soigné.

Cette fois-ci nous avons la version d’Hannah depuis son enfance jusqu’à son retour définitif auprès de Tomek. C’est encore l’occasion de longs périples aux confins du monde : la route du ciel, le désert et ses voyageurs silencieux, et les autres lieux déjà traversés par Tomek. Ce qui pousse Hannah toujours de l’avant c’est son amour pour sa passerine, au-delà de toute autre volonté.



Encore un épisode empli de poésie et des histoires variées qui finissent bien. Un tome qui met du baume au cœur.
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Pirates des 1001 Lunes, tome 1

Curieuse BD que celle-ci découverte par le biais d'un achat multiple sur Priceminister. Son titre et sa couverture m'ont tout de suite tenté, me promettant une lecture merveilleuse. La réalité est malheureusement tout autre. Que je vous explique pourquoi !!



En premier lieu, l'histoire. Le résumé est tel qu'il n'y a absolument aucune surprise pendant la lecture. Elle est linéaire et découpée en 5 chapitres. Le monde créé est plutôt original, on suit des bateaux naviguant dans les airs pourtant peuplés de poissons et de terres flottantes. On suit donc la croissance de Loane en compagnie de son père adoptif, le pirate John Rackham. Un tome introductif donc, il ne s'y passe pas grand chose.



Et en second lieu, les graphismes. Celui de la couverture et du premier chapitre sont superbes, beaucoup de styles et de couleurs (peu de blancs dans tous les sens du terme). Par contre, les graphismes changent dans les autres chapitres, on a l'explication en début de tome. On a 5 dessinateurs différents dans cette BD pour 2 scénaristes. Du coup, désolé pour les autres graphistes mais leurs dessins ne m'ont pas du tout plu. On passe ainsi d'un très beau graphisme à un qui ressemble à un gribouillis. Comme je dis souvent, « chacun ses goûts », mais dans un même volume, c'est plutôt déroutant comme effet de style. « La Geste des chevaliers-dragons » d'Ange fait moins bizarre du coup, un graphiste différent par tome pour qu'il y ait moins d'attente entre chaque tome.



Comme vous l'aurez compris, la bonne découverte que j'espérais n'a pas été au rendez-vous et je ne chercherais même pas à me procurer la suite. L'histoire de ce tome est sans surprise par rapport au résumé et le graphisme m'a plutôt déplu. Dommage donc pour ma part mais vous l'apprécierez peut-être plus à sa juste valeur que moi.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Wahkan (BD)

J’étais très curieuse de découvrir cette BD qui se déroule au moment de l’exposition universelle de 1899. L’univers steampunk étant la cerise sur le gâteau, couplé à une enquête policière, cela promettait un moment de lecture agréable.

Pour autant, et malgré les qualités graphiques indéniables, je n’ai pas adhéré au scénario, un peu trop convenu à mon goût, mais surtout assez brouillon ! Je me suis même demandée s’il ne manquait pas des planches à ma BD !



C’est vraiment dommage, car les qualités sont bien présentes et il y avait de quoi faire.



L’humour grivois, s’il est bien amené passe très bien, mais là, j’ai trouvé que le sexisme était bien trop présent ! Surtout que cela n’amène rien au récit. L’humour est lourd, les dialogues sont bourrés de clichés et la misogynie est banalisée ! L’auteur, mélange les genres et oscille entre le tragique, l’aventure, pour finalement frôler le burlesque, tout en y mettant un zest de suspens. Malheureusement, ici, ça manque cruellement de maîtrise et c’est un flop total !

Pourtant, j’ai encore espéré lorsque l’intrigue bascule sur les légendes amérindiennes, malheureusement cela n’est pas assez exploité pour rehausser mon intérêt.





L’ensemble laisse un goût d’inachevé, alors même qu’il y avait de quoi faire avec les pistes abordées et l’idée finale.

On a une sensation de va-vite, le scénario n’a même pas le temps de poser l’intrigue, qu’on passe à l’idée suivante, sans explorer et construire.



Dommage !
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La Rivière à l'envers, tome 1 : Tomek (BD)

L’album la rivière à l’envers – Tomek est en réalité l’adaptation du roman du même nom de Jean-Claude Mourlevat. Il est axé jeunesse, quête, et a des airs enfantins, de contes de fées. Mais dans un monde de brutes où on ne peut guère accordé sa confiance si facilement cela fait du bien. Une parenthèse enchantée. Le graphisme de l’album est de toute beauté, les couleurs sont lumineuses, le lecteur aimera s’attarder sur les pages pour mieux en profiter. Il participe grandement à l’enchantement ressenti. Nous allons découvrir tout un univers, plein de personnages, mais toujours de belles rencontres, de nouvelles histoires, de nouvelles amitiés.

Chacun est très bienveillant envers l’autre. Nous remarquerons aussi le plaisir et l’envie que Tomek va garder de les revoir. Tomek est un jeune épicier. Un jour une jeune femme rentre dans sa boutique, Hannah. Elle est épatée par tout ce qu’il a, mais demande quelque chose de fou, de l’eau d’une rivière à l’envers. Il y a une légende qui dit que si on la boit, on devient immortel. Elle lui laisse une pièce et part.

Le moins qu’on le puisse dire, c’est qu’elle lui a beaucoup plus, cette jeune femme mystérieuse, cette quête insolite.

Tomek est orphelin, mais il a encore son adorable grand-père, il se renseigne auprès de lui sur cette rivière à l’envers. Cela semble si fou, si impossible. Mais il décide, alors qu’il ne connaît ni son nom , si son âge, ni sa raison, qu’il ne l’a pas revu avant, de la suivre dans sa quête folle, qui pourrait paraître à plus d’un titre insensée et qui va s’avérer dangereuse. Il y a définitivement quelque chose entre ces deux là, mais ils ne vont pas se retrouver tout de suite. Il va vivre de folles aventures, faire des rencontres insolites.

L’univers a de quoi subjugué, envoûté, inspiré. Le lecteur prendra un grand plaisir à découvrir tout ce qui attend notre jeune ami. Cette quête va également le faire grandir. Si l’on peut regretter de ne pas voir plus Hannah, il s’avère que c’est à raison, comme ce tome est centré du point de vue de Tomek. J’espère simplement qu’on aura très vite et que c’est prévu celui avec le point de vue d’Hannah et ce qu’elle a vécu de son côté. Venez vite partir à l’aventure avec Tomek et vous émerveillez. Pour petits et grands enfants. Un coup de coeur. Le lecteur pourra également apprécier le détail d’une lettre manuscrite et les bonus de fin pour en apprendre plus.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Fils de sorcières, tome 1

Avant toute chose, je n’ai pas lu le roman Fils de sorcières de Pierre Bottero, je ne pourrais donc pas faire de comparaison entre les deux œuvres. Mais sans avoir lu le roman, la bande dessinée me donne bien envie de le découvrir, en tout cas.



Si bien entendu, le fait que l’histoire se déroule dans une famille de sorcières m’a tout de suite plu, j’avoue que c’est surtout Jean qui m’intriguait. Etre le seul avec son grand-père a ne pas avoir de pouvoirs dans sa tribu… je voulais voir comment le jeune garçon géré cela. Curieuse de savoir s’il était bien intégré et si cela était facile à vivre pour lui. Et vous savez quoi ? Eh bien notre petit Jean a des pouvoirs ! Parce qu’à son âge, être aussi dégourdi et courageux, c’est juste magique ;)



Trêve de plaisanterie ! On s’attache, comme vous pouvez vous en douter, très vite à notre jeune héros. Sa famille n’est pas ordinaire, mais il est avec le petit bonhomme, et il a même trouvé sa place sans que l’on sente qu’il soit exclu. Sa relation avec sa sœur est tout à fait normal, bien que l’aîné doit se montrer patient parce que Lisa est tout de même un sacré petit bout de femme. Et quand un grand danger menace toute la famille, ce sont ces deux-là qui vont prendre les choses en main.



C’est attendrissant, un peu drôle quelque fois, mais surtout sombre. Bien que la bande dessinée soit destinée à un public jeune, on sent aussi qu’il y a le souhait de ne pas enjoliver les choses. Le scénario est bon enfant, et les événements se déroulent assez rapidement, ce qui maintient l’attention du lecteur facilement. Il y a aussi de l’action, un peu de magie et un grand méchant qui fait peur.



D’ailleurs, si Fils de sorcières n’a pas été un coup de cœur, car il aurait pu l’être, c’est en partie à cause de lui. Son apparence et ce qu’il y a autour de lui m’ont vraiment rebutée. Je veux dire, il a le look d’un pervers, avec une appendice flasque et disproportionnée et ne s’attaque qu’aux femmes, en leur enlevant leurs pouvoirs… Franchement, j’ai eu beaucoup de mal avec ça. Je ne sais pas si c’était voulu ou pas, mais ce parallèle était dérangeant. Je ne pense pas que les enfants verront la même chose que moi cependant, et c’est très bien.



Côté graphisme, j’avais un peu peur de ne pas accrocher, le style étant très différent de ce que j’ai l’habitude de choisir, mais le côté très doux du trait de l’auteur et les palettes de couleurs font que le tout va vraiment bien avec l’univers. Un bon point pour moi car le texte autant que les dessins ont leur importance.



Fils de sorcières est donc une bande dessinée vraiment très sympathique, avec de jolis sujets mis en avant comme la famille et l’amour. Il ferait un très bon tremplin pour lire le roman à mon avis. Je ne sais pas s’il y aura une suite, il se suffit à lui-même, mais il y a aussi tout à fait matière à poursuivre. Et j’approuve à 100% les éléments bonus à la fin de l’histoire qui permettent de ne pas quitter l’univers trop brutalement.

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Le faucon déniché (BD)

Je remercie chaleureusement Babelio pour l'opération Masse critique Spéciale Jungle Pépites.

J'ai eu le plaisir de recevoir Le faucon déniché de Maxe L'Hermenier et Steven Dupré, qui est l'adaptation en bande dessinée du roman de Jean-Côme Noguès.

Né dans une famille de « manants », Martin n’a pas le droit d’avoir un faucon, privilège réservé au seigneur.

Il décide d’enfermer son oiseau dans une cage qu’il dissimule dans une maison abandonnée.

Mais, un soir, démasqué par le fauconnier, il se retrouve en prison...

Le faucon déniché est une bande dessinée nous faisant découvrir Martin, un jeune garçon qui aime la nature, les oiseaux, et qui n'apprécie pas que les faucons servent à tuer pendant les chasses seigneuriales. Quand il en trouve un dans la nature, il le cache. Pourtant, l'enfant fait partie des manants, il n'a aucunement le droit de dresser un faucon ! Ce qui va évidemment lui créer des ennuis quand il va être découvert.

Cette bande dessinée est centrée sur la relation entre l’enfant et l’oiseau, il y a de très jolies scènes.

J'ai été touchée par ce petit garçon qui rêve de pouvoir s'occuper de son oiseau, qui aimerait lui aussi avoir le privilège d'en posséder un et surtout, d'en faire ce qu'il veut.

Quand il va rencontrer le fauconnier du château, celui-ci va récupérer l'oiseau, et emprisonner l'enfant. C'est à partir de ce moment-là que l'histoire s'accélère et que ça devient captivant. Ne connaissant pas le roman, je me demandais vraiment ce qui allait arriver à Martin.

Je n'ai pas envie d'en dire plus sur l'histoire, ne souhaitant pas spoiler.

J'ai aimé la relation entre Martin et le faucon, l'ambiance qui se dégage de cet ouvrage. Il est plaisant de retourner au Moyen Age même si les conditions de vie n'y étaient pas évidentes.

On apprend de nombreuses choses sur cette époque, mais là encore je ne vous dirais pas lesquelles.

J'ai été surprise par la fin, logique quelque part mais qui n'était pas du tout celle à laquelle je m'attendais.

Le faucon déniché est une magnifique bande dessinée, autant au niveau des dessins que de la colorisation. C'est un bel objet, à offrir sans hésitation. La couverture est épaisse, le papier des pages est de qualité, et il ravira les collectionneurs de BD.

Quand aux textes, ils m'ont donné envie de découvrir le roman original.

A la fin, il y a un dossier pour aller plus loin nous présentant l'auteur, le château fort mais aussi des jeux. Il apporte un vrai plus à cet ouvrage.

J'ai été ravie de ma lecture et d'avoir la chance de recevoir cette bande dessinée. Je vous la recommande avec plaisir,

Ma note : 4,5 étoiles.
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Miss Pipelette, tome 1

Une nouvelle série qui va je pense beaucoup plaire.

De la sorcellerie, un zeste d'humour, une pincée d'amour, beaucoup de bavardages, une classe très féminine, et pas mal de clins d'oeil à Harry Potter.

La seule petite-fille à qui je l'ai prêté pour l'instant a a-do-ré, et attend déjà la suite avec impatience et insistance. (Est-ce parce qu'elle est un peu Miss Pipelette ?)



Pour ma part, je l'ai lu avec plaisir, mais sans plus.

C'est très pré ado, l'humour est gentillet, rien qui accroche particulièrement.

Je vais attendre les avis de mes autres petits-enfants pour en dire plus.



J'ai bien aimé les dessins, notamment les petits animaux perchés sur les têtes.



Il s'agit de petites histoires distinctes d'une planche chacune, parfois deux, jamais plus.

Le genre qu'on lirait volontiers chaque semaine dans une revue (pour très jeunes adolescentes). Je n'ai pas l'impression que ce soit le cas (sauf le Bamboo mag gratuit)



Ma page préférée est sans doute celles où les Gobelins, les méchants de l'histoire, mais un peu plus bêtes que méchants, sont transformés en lutins du Père Noël !!



Vu mon faible niveau côté BD, je ne connaissais pas du tout ces auteurs, qui ont à leur actif, entre autres, une autre série de BD en commun, Isaline, aussi une histoire de sorcellerie, dans la même tranche d'âge (mais paru à la fois en BD et en manga)



Une B.D. clairement destinée à un jeune public (féminin ? Je vais voir), pas vraiment celle qu'on partage avec autant de plaisir adultes comme enfants.

Mais c'est sympathique et agréable à lire.



Voilà, elle a fait le tour de mes petits-enfants, 5 lecteurs entre six ans et demi et douze ans et demi. Il sont tous adoré, garçons comme filles, et attendent la suite avec impatience.

Merci aux éditions Bamboo et à Babelio Masse critique pour cette découverte.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Isaline, tome 2 : Sorcellerie givrée (BD)

Coup de coeur pour ce second tome ! J'adore l'univers magique et fun d'Isaline. C'est plein d'humour avec une touche d'émotion.

Les personnages sont attachants (j'ai un petit faible pour la grand-mère d'Isaline totalement barrée !).

Vivement la suite !
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