Maxime Fontaine

Chance est une super-héroïne qui défend toutes les causes.

Celsius est un petit diablotin qui ne loupe pas une bêtise.

Alors quand le père de Chance lui apprend qu'il est en couple avec la mère de Celsius, elle ne voit pas cela d'un très bon œil.

Très vite Celsius se révèle casse cou, prêt à tout les mauvais coups.

Alors qu'au contraire Chance est sage et très disciplinée.

Autant dire qu'entre eux ça va faire des étincelles.

Avoir un nouveau petit frère est-il une chance ou une malédiction ?

Ce premier tome était très sympa à découvrir.

L'humour et les farces de Celsius font des ravages face au sérieux de Chance.

Les personnages secondaires sont aussi intéressant, on a des profs pas comme les autres (une gargouille, une vampire...) mais également d'autres élèves haut en couleurs (un spectre, des squelettes, des zombies...).

Il y a même une élève en fauteuil roulant, je ne peux donc qu'adhérer à cette initiative !

Il y a le roman mais aussi quelques planches de bd qui s'incruste parfaitement à l'histoire, la seule chose que je regrette c'est que ce soit en noir et blanc, je penses que la couleur aurait donner encore plus de peps à l'histoire.

C'est donc frais, un peu déjanté, plein de bêtises et un peu horrifique.

Un cocktail parfait pour faire découvrir aux enfants une histoire de famille recomposée et que les apparences sont parfois trompeuses.
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Le commentaire de Nathalie :

On suit Flore et Faune, des enfants de la forêt que l'on nomme le Pays des Cent Mille Teintes Vertes. Un grand malheur s'abat sur eux, un immense brouillard de suie recouvre la forêt et détruit l'écosystème. Ils doivent se rendent chez les humains, pour voir, ce qui se passe et surtout comment l'arrêter.

Pour y parvenir, ils auront l'aide d'une petite humaine Fanny, qui de ce côté déplore l'arrivée de l'usine qui est la cause de ce terrible brouillard. Leur quête sera difficile, pleine d'obstacles et de péripéties. Ils devront affronter d'un côté le directeur de l'usine, un homme machiavélique et de l'autre les humains qui ont de la difficulté à croire trois enfants dont deux « déguisés ». Heureusement, un sage fou de la forêt Frappaplante viendra à leur secours. Ensemble, on est plus fort devant l'ennemi.

La terre est précieuse, la nature indispensable, on doit la protéger et c'est ce que nos trois amis ont compris.

Le jour où ils ne pouvaient plus le faire seul, ils ont réussi à convaincre un plus fort à venir les aider à démolir voire anéantir l'envahisseur pollueur.

Une très belle, petite histoire écrite sous une plume à la fois poétique, écologique sans toutefois être moralisatrice puisqu'elle est racontée sous forme d'un très beau conte.
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Voilà un récit jeunesse qui a compris le sens du mot aventure.



Cela fait presque deux semaines que j'ai fini le roman de @maxime.fontaine.7 mais la photo me posait un gros souci. En effet difficile prendre une belle photo lorsqu'on a lu l’ouvrage sur une liseuse en noir et blanc. Mon escapade dans le pays béarnais était l’occasion rêvée pour rendre hommage à ce savoureux roman d’aventures fantastique.



Si parmis vous se trouvent des parents qui veulent initier leur adolescents fâchés avec la lecture ce roman me paraît idéal. Ils pourront y suivre les déboires de ce pauvre Yohann dans un voyage inattendu qui va l’amener des tranchés de la Première Guerre mondiale jusqu'au Japon féodal en passant par la ville de Lisbonne du 18ème siècle. L’aventure commence immédiatement, le rythme est effréné et, chose de plus plus en rare, on a un personnage d’adolescents bien écrit, au caractère sensé et plein de ressources.



Et de la ressource il en aura bien besoin pour faire face au danger qui l’attend. L’attrait du récit repose sur ce jeune personnage positif et altruiste. Le rythme est parfaitement dosé entre action et passage plus posé, mention spéciale à la période où Yohann suit l’entraînement du charismatique Edmundo, le médecin royal exilé, bretteur à ses heures perdues.



L’ouvrage s’inscrit bien sûr dans le cadre du récit initiatique. S'il apparaît tout d’abord naturellement désemparé, Yohann va petit à petit développé ses capacités, son regard va s’affûter et son esprit s’ouvrir à toutes les époques qu'il va traverser. En tant que lecteur voir grandir et mûrir ce jeune homme sous nos yeux est un plaisir de lecture immense. L’attachement entre Yohann et le lecteur est une condition indispensable pour apprécier la lecture.



Un excellente lecture pour tous les jeunes qui cherchent à se réconcilier avec la lecture. Le seul passage qui m’ait fait tiquer c’est lorsque le grand ennemi de l’intrigue se dévoile, la phase explicative m’à paru trop longue et vient briser un rythme soutenu jusqu’alors mais il s’agit d'un défaut somme toute mineur et subjectif, d’autres pourront être soulagés avoir enfin toutes les réponses être dévoilées.


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Ce court roman destiné à un jeune public est accompagné d’illustrations présentant les personnages. C’est en quelque sorte un conte écologique. Faune et Flore vivent en paix dans la forêt, aidant les autres, prenant soin de la nature où ils vivent. Comme tous les amis, il leur arrive de se disputer mais c’est plus de la taquinerie que des avis divergents. Ils sont attachants et ne manqueront pas de plaire aux jeunes lecteurs.



Un jour, un brouillard épais modifie leur horizon, rend tout hors de contrôle. Il faut qu’ils agissent mais pour cela ils doivent aller à la rencontre des « zumains » avec qui les relations sont difficiles. Leur présence va déranger, générer des « combats », une lutte pour un mieux vivre. Et nous allons les suivre dans cette bataille. Ils essaient de dialoguer, d’expliquer leurs raisons, mais parfois, en face d’eux, il n’y a aucune compréhension alors ils cherchent des alliés…



Ce que j’ai trouvé intéressant dans ce récit, c’est que l’auteur n’utilise pas un vocabulaire puéril. Il s’exprime avec de « vrais » mots, des phrases construites et à travers son histoire, il glisse des thématiques qui pourront ensuite être abordées en famille ou en classe.



De plus, on trouve en fin d’ouvrage, un atout très important pour ce petit livre jeunesse : une double page présentant le Morvan et un QR code pour obtenir des compléments d’information en ligne avec des fiches pédagogiques à télécharger.



Un contenu bien pensé et présenté dans un format attrayant (avec un beau marque-page !)


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C'est la parution du troisième tome des aventures du détective caméléon, L’Ame de fond.



​Au premier tome, l’aventurier au physique de star de Bollywood, teint cuivré, cheveux en bataille et regard bleu Océan, avait fait une entrée fracassante dans notre vie de lecteur et dans celle de son acolyte, Thomas, ado parisien geek et grand lecteur de mangas et de romans d’aventure. Fracassante, au sens propre, puisque à la faveur d’une course-poursuite, il avait atomisé la vitrine des parents de Thomas, dans un déluge de verre brisé. En pourchassant l’homme en imperméable pour le forcer à payer les réparations, Thomas – et nous, lecteurs, par la même occasion – avions découvert un personnage exubérant, Soryan Nesh.

Le démolisseur de magasin, à la tête de L’Agence 100 visages, officine installée à Montmartre, est spécialisé dans les « enquêtes délicates, événements mystérieux, énigmes insondables… Lorsque toutes les autres solutions ont échoué. » Soryan Nesh n’a rien d’un détective ordinaire. La main droite carbonisée, enrubannée dans un pansement de momie, une cicatrice sur la pommette gauche en souvenir de ses aventures passées, l’Indien possède une botte secrète : une mallette remplie d’artefacts de grande valeur. Chaque objet, magique et numéroté, lui permet de prendre l’apparence d’un héros du passé, souvent issu des meilleures pages de la littérature. Une loupe et hop, un halo bleuté plus tard, Soryan a non seulement les traits de Sherlock Holmes, avatar numéro 8, mais aussi les géniales capacités de déduction de l’Anglais. Un fleuret, et c’est maintenant Cyrano de Bergerac, numéro 3, qui prend le relais. Soryan Nesh ne fait pas semblant, il devient vraiment « épéiste, mage, musicien, explorateur, danseur, marin, conteur… ». Il est tour à tour, dans le désordre et sans exhaustivité, Arsène Lupin, Quasimodo, Dracula, mais aussi Robinson Crusoé, le Baron Munchausen, Sinbad le Marin ou Prospéro.





100 visages, 100 avatars et autant de possibilités. Chaque plongée dans ses doubles de fiction lui laisse juste, au réveil, une désagréable migraine. L’auteur mêle les genres littéraires, polars, romans de cape et d’épée, théâtre, incorporant de nombreux passages écrits à la manière de Shakespeare, Swift, Daniel Defoe, Lovecraft, Victor Hugo, Goethe ou encore Maupassant. Les références aux grands classiques sont explicitées en fin de volume.

Le tome 1 nous avait entraînés dans une enquête métaphysique et policière dans le Paris des bas-fonds sur la disparition d’une jeune fille, avec un locataire fantôme, des spectres hargneux, une immense toile d’araignée électrique, des traumatismes enfantins, et les effrayantes apparitions littéraires du Horla et du docteur Faust. Le deuxième tome nous avait aspirés dans une dangereuse affaire de succession familiale au Pays Basque, sur fond de culte maudit de civilisations disparues, avec nébuleuse mauve, planète vivante munie d’yeux et de multiples bouches, magie noire, incendie et hommes pieuvres.

Le troisième tome est une ode aux récits de voyage et de piraterie. Dans le port de Lorient, Soryan Nesh, l’homme aux cent visages, rencontre Tobias Carlsson l’homme aux mille ennemis. Le vieux loup de mer, qui a navigué toute sa vie en eaux troubles, brisant les cœurs et volant les fortunes, veut réparer ses erreurs passées. Thomas l’ado est maintenant un membre à part entière de l’Agence 100 visages. Il n’a pas résisté au charme complexe de son charismatique employeur, pourtant « aussi buté et subtil qu’un ours des cavernes », et obscènement cupide. La présence aux côtés de l’acrobate lunatique de la jolie Alexandra, spirite spécialisée dans la recherche des âmes, défuntes ou non, n’y est sûrement pas pour rien. Ensemble, le trio, pisté par des assassins puis des robots exterminateurs, embarque pour Porto Allegre sur l’île africaine de São Tome, survit de peu à un violent rodéo maritime lors d’une apocalyptique tempête, avant d’échouer sur une île-cité du Pacifique vouée à la science, comme échappée de Gulliver et du Japon de Miyazaki.

Le quatrième tome est déjà sous presse : où nous entraînera donc Soryan Nesh, la prochaine fois ?



Rémi

Mon Livre Préféré
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Bien qu’il s’agisse d’une suite, vous pouvez tout à fait attaquer par ce tome, même si je vous conseille de passer par le tome 1 d’abord. En effet, bien que chaque tome renferme une enquête complète, on y découvre à chaque fois un peu de l’histoire de Soryan et de ses acolytes, de sa relation aux 100 visages, et il serait dommage de passer à côté…

J’ai, tout comme pour le premier tome de la série, eu la chance de faire dédicacer mon livre par Maxime Fontaine, qui, non content d’être un auteur talentueux, est aussi un illustrateur qui vaut le détour. Pour ce tome, j’ai demandé un Arsène Lupin, personnage qui y fait son apparition pour la première fois. Bien que Cyrano, mon héros livresque favori soit en couverture, ce n’est pas lui que j’ai souhaité avoir en dédicace, l’ayant déjà dans mon tome 1^^

Dans ce deuxième tome, j’ai enfin commencé à imprimer le fait que Soryan est plus âgé que le reste de son équipe. En effet, il a tellement un comportement de sale gosse que j’ai tendance à le visualiser comme un « gamin » d’à peine vingt ans, comme Alex et Tom. Or il a une trentaine d’années. Découvrir ici un pan de son passé m’a aidé à admettre cette idée…

Je suis toujours aussi fan du principe de cette série : Soryan promène une mallette avec des objets ayant appartenu à des personnages célèbres de la littérature classique, plus ou moins récente, et en touchant ces objets, il peut incarner les personnages en question, revêtant alors un masque à leur effigie, comme par magie. Dans ces situations, Soryan est le personnage, et se comporte et parle comme lui. C’est ainsi que dans ce deuxième tome, on croisera à nouveau mon favori Cyrano, qui s’exprime en alexandrins, mais aussi Arsène Lupin, dont les qualités seront bien utiles à notre petite équipe…

Cette histoire de malédiction nous emmènera vers des secrets de famille, mais aussi vers le passé de Soryan, dont on découvrira enfin un peu plus, même si ce n’est pas encore assez à mon goût. Sa relation avec une mystérieuse médecin/guérisseuse asiatique, Yun-Lin, semble bien plus complexe qu’elle ne paraît au premier abord par exemple. Vivement le prochain tome !

La passionnée de Cyrano que je suis ne peut qu’être sous le charme de l’hommage qui lui est ici rendu. Il est à la fois original et tellement dans la veine de ce qu’aurait pu être Cyrano… Je ne peux hélas pas vous en dire plus sans divulgâcher l’intrigue, il vous faudra donc aller y voir vous même^^ C’est en tout cas un régal que de lire des alexandrins au cœur de ce roman en prose, dont le style varie en fonction des visages utilisés.

oryan Nesh est vraiment ma plus belle découverte de série jeunesse/ado de cette année 2019. Non seulement on est emporté par les enquêtes, mais aussi dans le temps par la variation subtile de style littéraire qui colle au héros à l’oeuvre dans les pages du livre. Je suis contente d’avoir pu échanger avec un lecteur adolescent sur un salon, et de savoir que lire Soryan lui a donné envie de se pencher sur certains classiques dont les personnages sont présents dans la série. C’est ce qu’on peut souhaiter de mieux à cette série, qu’elle ouvre les perspectives de ses lecteurs, mais aussi qu’elle ait une longue vie car Maxime Fontaine à trouvé là une idée en or, et on sera loin, après les quatre tomes du premier arc narratif, d’avoir découvert les 100 visages que renferme la mallette de Soryan.

J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d’un partenariat avec les éditions GulfStream. Merci à eux pour la confiance.
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Je résiste difficilement à une histoire de voyage dans le temps, si vous me suivez régulièrement, vous avez dû vous en apercevoir! Alors quand j'ai lu le résumé de Mes vies à l'envers, du même auteur que l'excellent Soryan Nesh, je n'ai pas attendu longtemps pour l'acheter!



Entre aventure fantastique et roman historique, Mes vies à l'envers nous entraîne à la suite de Yohann, ado de 17 ans, assassiné au bout de quelques pages ! Comme lui, on se sent perdu, désorienté, paniqué lorsqu'il se réveille dans la peau d'un soldat (allemand, histoire de simplifier les choses) en 1915. Comment retrouver son époque? Comment survivre? L'enfer des tranchées se transforme vite en enfer tout court... Ado presque caricatural au début du roman, notre héros est obligé de s'adapter et de mûrir face aux épreuves.



A travers les époques, le lecteur rencontre des personnages surprenants, attachants, découvrant ainsi l'Histoire avec un grand H. Les descriptions ciselées de l'auteur et le regard que porte Yohann sur le monde du haut de ses 17 ans et de son XXIe siècle nous font ressentir profondément les tragédies humaines et douloureuses, mais aussi les moments remplis d'émotion et d'espoir qui jalonnent le récit!



Au fil des pages, on commence à comprendre ce qui lui arrive, mais on est encore très loin de la vérité, l'intrigue est plus complexe que prévue et la fin est une réussite !



Un roman d'une grande originalité, tout en finesse et humour, qui nous entraîne dans une extraordinaire aventure à travers le temps, l'espace et l'être l'humain.



A conseiller à tout âge, à partir de 10 ans.
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Un deuxième tome qui démarre sur les chapeaux de roues avec la rencontre aussi inattendue que périlleuse d'Inès Murillo, une ombre du passé de Soryan Nesh. Des retrouvailles qui obligent les membres de l'Agence 100 visages à s'envoler pour l'Espagne où ils devront résoudre l'énigme qui entoure une malédiction mortelle que partage dorénavant Soryan avec la puissante famille Murillo. Une course contre la montre qui ne pourra être remportée qu'avec l'aide d'un bretteur hors pair, d'un gentleman amateur de Dom Pérignon 😂, ou encore d'un comte sanguinaire...



Pas moins de six masques sont utilisés dans cette nouvelle enquête et à chaque transformation le charme opère, Maxime FONTAINE a vraiment fait un gros travail sur les identités incarnées! Des masques qui posent aussi de plus en plus de questions sur l'origine du pouvoir de Soryan, le prix à payer pour les utiliser et ses capacités à réellement les contrôler... Un aspect sombre et plein de mystères qui participe pour beaucoup au coup de cœur mais aussi forcément à la frustration de ne pas avoir la suite entre les mains. 😭



La Malédiction Murillo est la deuxième affaire de notre trio d'enquêteurs et Maxime FONTAINE est monté d'un cran avec un récit au rythme effréné qui incite à grignoter un peu de son temps de sommeil tant l'intrigue est maîtrisée d'un bout à l'autre. Tout en faisant monter la tension dans une aventure lovecraftienne, Soryan et son équipe nous emmènent de rebondissements en rebondissements vers une fin surprenante. L'auteur jongle toujours aussi bien avec l'humour et les scènes d'actions de sorte qu'il est impossible de s'ennuyer et on est presque triste que ça se termine si vite... Heureusement, le rythme des parutions reste très correct avec un troisième tome prévu pour le mois de janvier. Votre serviteur ne ratera cette sortie pour rien au monde! 😉



Votre avis m'intéresse...





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Quand j’ai commencé à parcourir le catalogue des éditions GulfStream pour l’année 2019, j’ai été attirée par la couverture (illustrée par Biboun) de ce roman. Un jeune homme intrigant, gilet aux motifs paisley (motif iranien/indien) sur une chemise blanche et cravate portés avec un jean, un bras entièrement bandé comme une momie et une loupe dans l’autre, avec dans l’ombre la silhouette de Sherlock Holmes… Et de l’autre côté de l’image, deux jeunes gens sur fond de Tour Eiffel, aux looks très différents l’un de l’autre. Beaucoup d’éléments annoncés, dont Sherlock, un des héros de mon adolescence, ça ne pouvait que titiller ma curiosité^^

Me voilà donc lancée dans les aventures de Soryan Nesh, et on le rencontre dans des circonstances peu courantes : il passe au travers de la vitrine d’un magasin de porcelaine, et repart en courant, sans laisser son nom ni régler pour les dégâts occasionnés. Ce ne sera pas la seule fois dans la lecture de ce roman où j’aurai envie de lui en coller une pour soigner son égoïsme ! Son comportement général fait que j’ai eu du mal, tout au long de l’histoire, à l’imaginer plus vieux que ses comparses. Lui qui est sensé être adulte se comporte souvent comme un gamin, et ce sont Thomas et Alexandra qui se trouvent contraints de rattraper ses boulettes et de jouer finalement ses parents de substitution !

Thomas et Alexandra qui sont d’ailleurs plus que des faire valoir de Soryan. Ils ont chacun un rôle important à jouer dans l’enquête. Elle en tant que spirite, pour repérer les esprits et connaître leurs pensées, et lui pour tout ce qui concerne la modernité, à savoir l’informatique, internet, toutes ces choses qui passent loin au dessus de Soryan et Alexandra.

Soryan a une particularité, il peut, grâce à des objets contenus dans son sac à dos, se transformer à l’envie (ou presque) en des héros de la littérature. Je ne vous les révélerai pas tous, mais comme vous vous en doutez vu la couverture, Sherlock se présente à un moment de l’histoire, mais la belle surprise en ce qui me concerne est le premier personnage croisé, héros de ma jeunesse, et aujourd’hui encore de ma pièce de théâtre préférée : Cyrano de Bergerac. Le plus fort étant que Soryan est réellement habité par les personnages, et se retrouve à parler en alexandrins. A ce moment précis, l’auteur m’avait définitivement accrochée, et j’avais hâte de découvrir les prochaines incarnations de Soryan Nesh. Le moins qu’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçue. Ayant lu pas mal de classiques, je les ai tous reconnus, mais sachez qu’ils sont présentés en fin d’ouvrage. Dans ces notes, l’auteur nous propose des anecdotes sur sa « rencontre » avec les personnages, des conseils de lecture, voire de séries TV, bref tout pour découvrir plus en profondeur un des visages de Soryan qui nous aurait particulièrement intéressé.

N’oublions pas quand même que la base de cette histoire est une affaire confiée à l’agence 100 visages, agence de détectives de Soryan assisté d’Alexandra, concernant la disparition d’une jeune femme… Disparition qui va nous promener dans Paris et alentours, et nous faire découvrir des lieux anachroniques, des personnages hauts en couleurs, et plus important que tout les talents de détective de nos héros, accompagnés de leur stagiaire Thomas !

Je sais que c’est le premier tome et qu’on ne peut pas tout découvrir d’un coup, mais j’aurais quand même aimé en savoir un peu plus sur Soryan, ce mystérieux indien au bras bandé comme une momie, et aux multiples incarnations à l’aide d’objets contenus dans son sac à dos. Hors, seules les toutes dernières pages commencent réellement à apporter des réponses, à moins que ça ne soit plus de questions ??? Résultat, j’ai hâte de découvrir la suite pour savoir qui est Soryan, d’où il vient, et quel est ce pouvoir (cette malédiction) qui le touche.

Quel plaisir de découvrir les différents visages de Soryan Nesh. Du Cyrano qui déclame ses répliques en alexandrins à Sherlock Holmes, qui semble particulièrement attaché à Soryan, en passant par bien d’autres… on baigne dans le paranormal tout au long de ce roman jeunesse fort agréable. Sans compter la force inattendue (pour ma part) de ce roman, qui est de présenter, sans en avoir l’air, des héros de littérature classique aux lecteurs, avec de grandes chances de les attirer à la découverte des textes originaux.

J’ai passé un excellent moment avec Thomas et Alexandra, ainsi que Soryan, et son comportement un peu sale gosse alors que c’est lui l’adulte de l’histoire… Je lirai avec plaisir le tome 2, dont j’ai vu que le contrat avait été signé, pour découvrir encore plus des visages de Soryan, et savoir d’où lui vient cette capacité.
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Hélàs... La lecture de ce roman fut très longue et laborieuse.

Tout de suite on pense au film Highlander dont le héros ne meurt jamais (film qui date de 1986.... Donc cette histoire n'est pas du tout originale pour moi!

Le personnage principal ne s'intéresse pas vraiment aux époques qu'il traverse, ni à ceux qu'il rencontre. Il nous parle un peu d'Histoire et en tant qu' adolescent l'auteur le fait parler assez mal ("C'te haine...J'ai trop envie de pisser!" p.226 ; "Mais qu'est-ce que vous me bavez? p. 265-6) et j'en passe....

Il se préoccupe de ne pas avoir de GPS pour s'orienter et se désole de ne pouvoir prendre en photo la tête des gens qu'il rencontre...

Il fait aussi penser à un autre héros ,Vango, de Timothée de Fombelle, qui lui a des choses à raconter et sait les dire!

Yohann Massart aurait pu être un lycéen comme les autres. D’ailleurs il l’était, au début, avant de se faire assassiner par trois illuminés dont sa petite amie, Léa. Avant de se réveiller en pleine guerre mondiale dans la peau d’un soldat allemand. Toujours poursuivi par ce trio infernal qui semble le pourchasser à travers le temps et l’espace et qui veut objectivement et définitivement le voir disparaître. Alors quand on est un lycéen et qu’on se retrouve dans des époques où il n’y a ni téléphones, ni séries télévisées et où les combats ne se déroulent pas dans un jeu virtuel que reste t-il à faire si ce n’est fuir ?



Mon avis



Il n’y a pas à dire ce roman ado sort de l’ordinaire ! Moi qui le prenait pour une énième allégorie de l’adolescence… que nenni c’est un livre qui a du pep’s, de l’humour, et une intrigue aussi captivante qu’inquiétante.



Yohann Massart a tout de l’adolescent ordinaire : séries télévisées, textos, et jeux vidéos composent son univers. Maladroit et terriblement timide avec les filles, il est tombé sur une perle rare qui illumine ses journées : Léa. Léa qui lève sa main pailletée et lui tire une balle en pleine poitrine. Léa recouverte d’un masque grimaçant. Et ce dès la première page. C’est sans aucun doute le premier point fort de ce roman : pas le temps de réfléchir, d’installer l’histoire, de paraphraser sur de longs paragraphes l’environnement morne et ô combien commun de l’adolescence, non, d’entrée de jeu notre héros est mort, rendez-vous page suivante.



Second point fort : l’humour. Notre personnage principal pratique l’auto-dérision à l’excès et ce même au moment de mourir. Un trait qui courra tout le long du livre quoique, un peu moins vers la fin (nan mais sauver le monde, détruire les méchants toussa toussa ça demande un peu de sérieux comprenez-vous).



Mais ce qui caractérise le plus Mes vies à l’envers c’est l’Histoire. Et l’Histoire avec un grand H : de la guerre mondiale dans le corps d’un soldat allemand, à la traite négrière dans le corps d’un enfant de neuf ans, à celui du siècle des lumières dans le corps d’un ancêtre particulièrement féroce, Yohann n’en a pas fini de voyager… et de mourir. Poursuivi par ce trio dont on apprend finalement que peu de choses (serait-ce le point négatif de ce roman ?), chaque mort lui vaut un bond imprévisible dans le passé et dans un autre corps. Ô quelle drôle de chose que de se retrouver avec une fente entre les cuisses… Les descriptions de Maxime Fontaine nous permettent en quelques pages de s’implanter directement dans ses décors : tranchées de boue et de sang, navire marchand à bord duquel des centaines d’esclaves noirs sont recroquevillés, ou encore Shuinsen japonais sont autant de décors qui m’ont émerveillée et m’ont littéralement fait voyager. Je tire mon chapeau !



Et parce que sinon ce ne serait pas un roman adolescent digne de ce nom comme on les aime, Maxime Fontaine prête à son héros un regard profondément humain sur ce qui l’entoure et pour ces corps qu’il incarne. Je pense notamment à sa relation avec Aliou et Yeleen sur l’Enguia Azul avec qui il a partagé leur quotidien d’esclaves noires ou encore avec Edmundo Faia intrépide vaurien à Lisbonne. Des relations qui forgent petit à petit notre héros et lui donnent aussi un avant-goût de l’âge adulte.



Mais la fin (dont je ne vais évidemment pas vous dire un traître mot) reste pour moi le point qu’il ne fallait absolument pas manquer à la suite de cette course contre la montre à rebours. Pari réussi pour Maxime Fontaine qui signe là une très surprenante conclusion qui nous laisse imaginer le pire…ou le meilleur.



En résumé



Mes vies à l’envers est un roman étonnant qui prend le parti du fantastique pour raconter l’Histoire. Sous prétexte d’une allégorie adolescente, Maxime Fontaine nous fait voyager avec plaisir à travers le temps et l’espace (et ici rien de scientifique !) et nous livre une vision de la réincarnation encore jamais exploitée. La fin, aussi surprenante qu’ouverte nous donne une conclusion à l’image du roman : mystérieuse et hantée.
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Yohann Massart meurt...dès lors enquêtes, courses poursuites et combats s’enchaînent à travers l’espace et le temps. Ce thriller historique et ésotérique n’a pas fini de vous étonner par son rythme effréné, son ambiance contrastée et son originalité dans le concept et dans la construction du roman. Maxime Fontaine est un maître illusionniste !

Yohann Massart est un jeune lycéen. Ses amis, sa famille, ses habitudes, on ne va pas avoir vraiment le temps des les connaître. En effet, Yohann est abattu de trois balles dans le premier chapitre, au bout de quatre pages.



Tout pourrait s’arrêter là. Enfin non car ça ferait un peu court…



Yohann Massart se réveille. On lui a tiré dessus pourtant, non ?



Sauf qu’à bien y regarder, d’autres éléments ne collent pas trop. Pourquoi est-il dans la boue ? Pourquoi est-ce que ça crie autant autour de lui ? Qui sont ces hommes habillés en soldats ? Est-il en pleine reconstitution historique ?



Non. Yohann Massart est au cœur des combats de la première guerre mondiale.



Et ça, il ne s’y attendait pas. Nous non plus.



Et s’il n’est pas au bout de ses surprises, je peux vous dire que nous non plus.



Voilà un roman très surprenant : dans la narration, dans son intrigue et jusque dans son dénouement.

Honnêtement, je n’avais pas envisagé l’histoire sous l’angle qu’a choisi l’auteur.

C’est bien trouvé et c’est bien ficelé.



J’ai vraiment été happée dès le premier chapitre. Il faut dire que Maxime Fontaine y veille. Avec la mort du personnage dès le début, on est dans le feu de l’action tout de suite.

Il ne faut pas une centaine de pages pour se mettre dans l’ambiance.

D'entrée de jeu, le ton est donné et l'auteur ne nous laisse ensuite plus aucun répit.



Le mystère qui s'installe dès le départ plane au-dessus du héros tout du long.



Qui sont ces trois personnages masqués qui l’ont éliminé ? Même s'il en a reconnu un, le jeune homme espère s’être trompé. Car il s'agit de Léa, sa petite amie. Inconcevable et surtout incompréhensible. Pourquoi aurait-elle voulu le tuer?



Cela ajoute au trouble du héros, déjà bien sonné par son bond dans le temps.

Mais dans l'immmédiat, il ne va pas avoir trop le temps d'y réfléchir. Il doit faire face à son nouvel environnement et s'adapter à la situation incroyable dans laquelle il se trouve. Il est un soldat allemand essuyant les tirs ennemis dans les tranchées pendant la première guerre!



Rien à voir avec sa petite vie tranquille de lycéen... Mais Yohann Massart se révèle assez débrouillard.

Finalement, il ne s’en sort pas si mal.



Enfin jusqu’à ce qu’il se fasse tuer à nouveau par un trio masqué.

Et le voilà qui se réveille dans une nouvelle peau à une autre époque.



La situation est dramatique mais pourtant, Yohann garde son sens de l’humour. Il arrive malgré tout à voir le bon côté des choses. Et son désir de comprendre ce qui lui arrive prend toujours le dessus même si son moral est mis à rude épreuve.



Malgré le fait avéré que de nombreuses personnes lui veulent du mal, il va heureusement faire de belles rencontres. De courtes durées mais de belles rencontres tout de même.



Il en aura bien besoin pour tenir pendant cette grande aventure pleine de dangers.



Mes vies à l’envers est un roman qui change et qui nous fait voyager à travers le monde et les époques.

C’est aussi un texte au mystère épais, envoûtant qui ne cesse de s’intensifier et qu’on ne dissipe que vers la toute fin. Vraiment.



La construction du récit qui emmène Yohann dans des époques de plus en plus reculées est très originale. On est toujours sur le qui-vive, se demandant quelle sera la prochaine étape.



Je n’en dis pas plus sur l’intrigue (j'espère ne pas en avoir trop dit) ainsi que sur l’étrange destin de Yohann pour laisser quelques surprises.



Qui sont ces personnages qui le chassent ? Que cherchent-ils ? Yohann Massart pourra-t-il retourner à son époque ?

Ca, je vous laisse le plaisir de le découvrir.



Je ne sais pas à quoi je m’attendais en ouvrant ce roman mais pas à ça. Et ça fait du bien de se laisser surprendre.



Je suis ravie d’avoir découvert cet auteur, ce héros et son incroyable histoire.


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vue le style je m'attendais à du arthur et les minimoys, on y est presque sauf que là je dirais plus du alice aux pays des merveilles.

ézoah gamine adopté et très débrouillarde pour fabriquer des choses sans queue ni tête, se trouvera plonger dans un univers parallèle, où elle va rencontrer des animaux très bizarre et qui parle. Elle va devoir chercher à s'en aller de cet endroit, mais celui-ci a une prophétie qui doit se réaliser (que l'on suit en parallèle) et ézoah en fait partie.

une histoire qui a dû mal a débuter et où on arrive pas à vraiment rentrer dans l'histoire, la suite attendra un peu.

J'ai découvert Soryan Nesh sans savoir qu'il s'agissait de lui à Montreuil 2019, tandis que Maxime déballait pinceaux, aquarelle et feutres. Mais comme un budget n'est (malheureusement) pas illimité, je n'ai pas acheté le premier tome de Soryan Nesh et j'ai cédé aux sirènes de Steam Sailors alors en avant première !

En ouvrant L'affaire Torrène un peu plus d'un an plus tard, j'ai tout de suite aimé la plume fluide, directe et mordante de l'auteur. Et puis, on ne peut pas faire plus fracassante comme entrée en matière que les premières pages de ce tome... 😂

Les premiers volets ont toujours une saveur particulière, puisqu'on y découvre les personnages et le(s) décor(s) dans lesquels ils évoluent. Évidemment, Alex et Tom, les deux jeunes assistants de Soryan ont leur intérêt, mais ils sont invariablement éclipsés par le mystérieux, le fourbe et irrévérencieux Soryan Nesh ! Dès son apparition, tout est fait pour qu'on veuille en savoir davantage sur sa cicatrice, pourquoi porte-t-il ce bandage, comment a-t-il obtenu tous ses artefacts qui lui permettent d'emprunter les identités de Dracula, Sherlock Holmes, Barbe Noire et plus encore.

Tous ces ingrédients, ces personnages, cette plume transforment rapidement ce qui pourrait être de banales enquêtes en successions de péripéties menées tambour battant (peut-être un peu trop, pour ma part, dans le tome 3) !

Heureusement, notre curiosité est quelque peu étanchée dans le tome 2 puisque cette nouvelle enquête nous amène à côtoyer de vieilles connaissances à Soryan et davantage de masques et de références culturelles. L'auteur s'en donne à cœur joie, nous faisant passer par l'horreur, le mystique et l'aventure... Comme il le fera dans Sorciers.

Si les deux premiers tomes m'ont chaque fois donné envie de les enchaîner, la sauce a moins pris dans le troisième tome. Peut-être que ce vagabondage sans réel but (jusqu'au point final, bien sûr) n'était pas fait pour moi ! Ce qui n'empêche en rien ce tome d'avoir deux points (très) forts pour lui : souvent, on pourrait reprocher aux auteur•ices de ne pas mettre suffisamment leurs personnages en danger... Pas Maxime, qui n'hésite pas nous donner des sueurs froides avec certains d'entre eux !

Le second atout de cette histoire, un chouilla moins marquante pour ma part, est indubitablement son dernier chapitre. L'envie d'en finir au plus vite (tout est relatif, avec un Soryan Nesh) des 18 précédents chapitres ont été balayés par ce seul chapitre qui réunissent en quelques pages tout ce qui fait qu'on devrait tous•tes (si si, je vous le jure !), lire au moins une fois dans sa vie un roman de Maxime Fontaine !

Que dire de Sorciers ? Si ce n'est que je l'ai dévoré en à peine deux mois et qu'attendre la suite en novembre va être très très compliqué ? 😂

Le récit est dense et inspirant, l'écriture fluide comme toujours avec Maxime (si ce n'est davantage avec son frère dans les parages ?). Première lecture 2022 et, sans surprise, premier coup de cœur !

Nouvelle série jeunesse très prometteuse ! Une histoire colorée et dynamique avec de multiples rebondissements qui aborde avec humour le harcèlement scolaire mais pas que...

Les personnages attachants et plein de caractère illustrent à merveille cette histoire qui ne laisse au lecteur aucun répis...

Quant au graphisme, tout en rondeur et éclatant, il met vraiment en valeur ce monde parallèle étrange.



En bref, un premier tome très sympa et pétillant... Des illustrations détaillées et pleines de pep's... Des personnages amusants... Les filles ont vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de Mina et Khoren !

Mina et Khoren sont les souffre-douleur de leurs camarades de classe. Mina est dans son petit monde. Sa passion à elle, c’est de fabriquer des machines farfelues, ce qui lui vaut les moqueries de ses camarades et l’incompréhension de ses professeurs. Khoren de son côté subit du racket de la part d’une petite bande de l’école. Mais un jour, ils décident de riposter.



C’est alors qu’ils sont victimes d’une monumentale injustice. Ils sont punis à la place de leurs harceleurs et renvoyés de l’établissement ! Ils vont maintenant devoir annoncer leur renvoi à leurs parents. Alors que la situation semble inextricable, les deux jeunes amis vont découvrir l’étrange bureau des injustices. Gary, un agent va leur venir en aide et donner une bonne leçon à leurs tortionnaires. Mais bientôt, Mina et Khoren vont s’apercevoir que la frontière entre justice et injustice est parfois mince et que la vengeance appelle souvent à la vengeance. Les choses vont très vite se compliquer pour nos deux amis et l’agent Gary.



L’étrange bureau des injustices est un endroit hors du temps où se côtoient des habitants de toutes les planètes et de toutes les galaxies. Un joyeux bazar où toutes sortes d’injustice sont dénoncées et où les agents croulent sous les dossiers. Ces-derniers font tout ce qu’ils peuvent pour gérer l’accumulation des requêtes qui leur parviennent d’un peu partout. De prime abord, cet endroit est le rêve pour toutes les personnes qui souhaiteraient réparer une injustice dont ils ont été victime. Mais Mina et Khoren vont rapidement découvrir qu’il ne faut pas se fier à tout le monde dans cet étrange endroit. Certains agents ont d’autres projets bien moins altruistes et n’hésiteront pas à proposer des contrats plus que douteux à nos deux héros.



J’ai beaucoup aimé les illustrations aux couleurs vives qui plongent immédiatement le lecteur dans un style résolument jeunesse. Le graphisme de cette BD devrait ravir les jeunes lecteurs. Les deux personnages principaux sont amusants et attachants. La fin de la BD laisse supposer qu’il y aura une suite que je lirai avec plaisir. Si ce tome 1 est assez introductif, le suivant devrait certainement plonger le lecteur dans davantage de péripéties qu’il me tarde de découvrir. Ce fut une jolie découverte.

Aussi tôt reçu, aussitôt lu, aussitôt chroniqué. Ce mois ci, j'ai eu le choix entre trois sorties du mois de mars et le choix n'a pas été facile mais j'ai opté pour "L'étrange bureau des injustices" dont le scénario est de Maxime Fontaine. Vous connaissez peut être son roman "Sorciers". L'illustration quant à elle est de Yllya. Tous deux ont déjà collaboré sur de petits romans jeunesse illustrés (Chance et Celsius) que mon fils avait adoré.



Comme je m'y étais attendu, le scénario est déjanté. On y traite du sujet du harcèlement et des injustices avec beaucoup d'humour et de folie. Les deux enfants, Mina et Khoren, ont des qualités qui se complètent parfaitement. Mina adore créer des gadgets liés au surnaturel et quand elle décide d'en présenter un à l'école, on se moque d'elle. Khoren, lui, se fait racketer par plusieurs garçons de l'école, mais ce n'est pas pour autant qu'il se laisse faire. Mais lorsqu'ils se défendent, tout leur retombe dessus et personne ne les croit.



C'est là que leur apparaît le bureau des injustices ou l'on va découvrir qu'il existe des mondes parallèles d'où viennent toutes sortes de plaignants. C'est là, qu'ils font la rencontre de l'inspecteur Gary qui va les aider à régler leur injustice... évidement, ce ne sera pas si simple.



J'ai adoré ce tome d'introduction, découvrir tous ces êtres farfelus et il me tarde lire la suite. Il y a gros potentiel avec toutes ces dimensions, ces créatures et ces futures affaires d'injustices. J'ai hâte de voyager plus en profondeur au cœur de cet univers.

Les Enfers s’apprêtent à libérer un immense démon avide de destruction. Pour empêcher l’Apocalypse, les Sorciers reprennent du service mais, cette fois-ci, ils vont devoir faire alliance avec d’anciens ennemis. Parviendront-ils à mettre de côté rivalités et ambitions pour se battre tous ensemble ?



Je n’en dis pas plus sur l’intrigue, puisqu’il s’agit du troisième et dernier tome d’une trilogie de fantasy décoiffante ! Si les deux premiers étaient riches en action, ce nouvel opus les surpasse, et de loin ! Je n’ai pas eu une seconde de répit lors de cette lecture.



On voyage dans le temps et l’espace avec des personnages que l’on a appris à aimer (ou détester). J’ai été tenue en haleine jusqu’au bout. Ce tome est beaucoup plus sombre que ces prédécesseurs et les auteurs ont malmené bien des personnages, mais quelle aventure de dingue ! De la fantasy à couper le souffle, des mondes incroyables et, évidemment, les Tarots, époustouflants !



J’ai adoré cette trilogie, moi qui ne suis pas une grande lectrice de fantasy. C’est très intense et prenant mais le plaisir est là à chaque page. Je vous encourage vivement à la découvrir !