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Citations de Mazo de La Roche (154)


- Bon Dieu ! Z'ai pas peur ! dit Mooey [3 ans] [Il le répète tout le long du roman]
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"Mon chéri, pensait-elle. Mon amour ! Je voudrais que tu sois auprès de moi, je saurais si bien te témoigner tout mon amour, chasser d'un baiser ce regard dur et lointain de tes yeux. Je sais que j'y parviendrais. Oh ! Renny, Renny, que je voudrais te sentir ici, auprès de moi !"
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Dans sa mémoire, il considérait les deux passés de sa vie, séparés tellement complètement par l’océan et par la guerre qu’ils faisaient de lui deux personnes. Sa mère ignorait tout de sa vie en Irlande. Il n’avait personne à qui en parler. En cette minute de son retour il éprouva un sentiment de profonde solitude.
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Il éprouvait un sentiment de soulagement, qu’il se reprochait, à l’idée que son père ne serait pas à la maison pour son arrivée. Il se rappelait les yeux de son père et le pouvoir qu’avait son regard de vous faire trembler. Son retour chez lui serait plus facile avec la seule présence de sa mère et de ses frères.
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- N'avez-vous rien de mieux à faire que de vous trouver seule avec un jeune homme dans sa cabine ? Avez-vous donc fait la moitié du tour du monde sans rien apprendre ?
- Ma mère m'a toujours dit de me méfier des Indiens, des Chinois et des Français ; elle ne m'a rien dit des Irlandais !
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C’est un péché de la part du gouvernement de permettre à ces étrangers de nous enlever le pain de la bouche. Ils vont être une plaie, dans ce pays, et le conduire à la ruine.
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Il n’y a pas de plus grand plaisir que la marche, se disait Finch Whiteoak. A cet instant, il éprouvait à marcher plus de plaisir qu’à jouer du piano. Même quand il était le plus en forme, il avait, devant l’instrument, l’esprit toujours en éveil, toujours prêt à corriger la moindre hésitation de ses doigts, conscient de l’auditoire et tremblant de colère si tout n’était pas à son gré dans la salle. Même quand il jouait seul, son esprit exalté, fougueux, projetait son ombre sur le clavier. Mais, quand il marchait à travers les bois dénudés par l’hiver, son esprit était absent.
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Les maisons qu’on bâtit sont de plus en plus de médiocre qualité; les marchandises sont une camelote aux noms de plus en plus ronflants. On ne peut plus circuler agréablement à cheval sur les routes à cause des camions et des automobiles. Grâce à Dieu, j’ai dans ma propriété assez de chemins pour faire un temps de galop quand j’en ai envie. A l’intérieur de mes grilles, je conserve les choses comme elles étaient.
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Parfois, il se disait qu’il en serait toujours ainsi, qu’ils ne seraient jamais l’un pour l’autre que des cousins, des amis, mais pas des amants. Il cherchait à se persuader certains jours que l’obstacle à leur parfaite entente était l’extrême jeunesse d’Adeline. Elle était, à bien des égards, très jeune pour son âge, tandis qu’il se sentait plus mûr que ses parents. Il savait qu’aux yeux de son père, il n’était qu’un blanc-bec assez exaspérant et que sa mère le considérait toujours comme son petit garçon.
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Lorsque la guerre civile américaine éclata, la maison Jalna, dans l'Ontario, n'était pas achevée depuis de nombreuses années. Le propriétaire, le capitaine Whiteoak, avec sa famille, s'y était installé après la naissance de son second fils. Accompagné de sa femme, Adeline Court, une Irlandaise, il arrivait des Indes, et, par sentimentalité, avait donné à la maison le nom du dernier endroit où son régiment avait été en garnison. Le capitaine Whiteoak, las des contraintes militaires aspirait à la vraie liberté, aux vastes espaces du Nouveau Monde et Adeline avait toujours été tentée par l'aventure. Tous deux se sentaient maintenant animés d'une ardeur de pionniers. Mais ils avaient conservé les habitudes de confort dont ils jouissaient dans leur pays natal.
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C'était un dimanche et les ouvriers étaient absents. Un calme primitif régnai, troublé seulement par le gazouillement qui s'échappait de ces myriades de gosiers d'hirondelles, car c'était par milliers et non par centaines que ces oiseaux s'étaient perchés sur les échafaudages. Ils s'étaient posés serrés aile contre aile et leurs queues pointues formaient comme une frange au-dessus de leur perchoir. Le squelette de la construction avait perdu sa teinte de bois fraîchement scié pour se couvrir de raies sombres ; seules quelques guides et vigies parcouraient le ciel ; lorsqu'elles aperçurent les deux jeunes femmes qui s'approchaient, elles durent lancer un signal car un léger frémissement parcourut toute la troupe qui ne manifesta cependant aucune crainte réelle. Elles se tenaient toujours là, immobiles, ces gardiennes de la terre, des fruits et des fleurs, ces bienfaitrices de l'humanité qui possédaient le pouvoir de détruire tout insecte nuisible, qui assuraient, de leur toute-puissance, la protection des récoltes et des moissons. Ces milliers de becs pointus, d'yeux brillants, d'ailes légères et rapides vivaient pour la destruction des insectes.
P 155
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Jamais nous n'avons eu une telle journée ! nous ferons tout ce que nous sommes supposés ne pas faire ! et surtout, nous nous baladerons dans les rues !
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C'est à cette époque que se situe notre découverte de l'Aube. Nous avions naturellement toujours su qu'il y avait le lever du soleil - une espèce de phénomène mécanique qui déclenchait comme un mouvement d'horlogerie la reprise des activités. Mais l'aube était tout autre chose.
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Il serait loyal envers Satan lui-même si Satan était son demi-frère !
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Elle murmura :
- Ce sera une scène pénible pour moi.
- Ce ne sera pas nécessairement une scène, reprit-il. Pourquoi les femmes s'attendent-elles toujours à des scènes ?
- C'est peut-être parce que j'ai pris cette habitude chez vous répliqua-t-elle.
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- Ne pourrez-vous donc jamais discuter sans vous quereller ! s'écria Augusta.
- Mangerais-tu du bœuf sans moutarde ? répliqua la vieille dame.
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Trois chien entouraient la cheminée. Fan, l'épagneule de son père, avait apporté un gros os qu'elle tenait entre ses pattes. Elle avait un regard lointain, mais son esprit était sur ses gardes. Ben, le grand chien de berger à la queue coupée que Renny avait acheté depuis son retour, était étendu en face de Fan et la regardait, jetant des clins d'yeux à l'os à travers les longs poils entourant son museau. Installé sur sa chaise à haut dossier, le terrier nain du Yorkshire appartenant à Nicolas frémissait de surexcitation.
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Il lui fallait découvrir quelle sorte de femme c'était. Non point qu'il se crût capable de comprendre vraiment une femme. Les chevaux, oui ou encore les hommes, les garçons; sa grand-mère aussi, il croyait la comprendre. Mais elle avait dépassé quatre-vingt-dix-ans. Une femme devait acquérir un peu du caractère d'un homme avec les années....
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Shaw se pencha sur la pile de livres qui occupait beaucoup trop de place dans le compartiment et les mania avec tendresse. Essais, fictions, voyages, biographies. C'était là un lac de délices dans lequel il avait hâte de se plonger.
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Ce n'était pas une écrivassière, mais par chacun de ses messages le doux lien qui reliait le coeur de la mère à celui de l'enfant se trouvait resserré.
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