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Critiques de Meg Waite Clayton (24)
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Dernier train pour Londres

L'histoire débute en1933, nous faisons la connaissance de Geertruida Wijsmuller (1896-1978), alias Truus Wijsmuller pour les adultes et tante Truss pour les enfants. Cette femme est une grande résistante néerlandaise, personnage que je découvre, je ne la connaissais absolument pas. Cette femme , tel un Oscar Schinder, n'hésite pas , à sauver des milliers d'enfants , au détriment de sa vie. Une femme au caractère bien trempée, évitera tous les obstacles qui se trouveront sur son chemin, pour mener à bien sa mission. Ces enfants étaient un majorité des israélites, mais également d'autres enfants dont les parents se révoltaient contre le régime nazi. Elle les fait transiter d'Allemagne , à l'Autriche, pour pouvoir gagner l'Angleterre. La nuit de cristal, date de l'horreur, l'Angleterre voit la démence , l'endoctrinement, l'impensable, l'insoutenable, le massacre , sans états d'âme, de juifs. L'Angleterre accepte d'accueillir plus d'enfants



Ce sauvetage est déchirant, ils doivent se séparer de leurs parents, qui ne pourront faire partie du voyage.



Truss, n'hésite pas à rencontrer Eichmann, pour avoir son 'approbation . Ce dernier accepte, elle pourra emmener 600 enfants, pas un de plus ou de moins, qui risque d'annuler cet accord. Un délai court, qui devra , se réaliser un samedi, il se joue d'elle, jusqu'au bout. Samedi est synonyme de shabbat, jour sacré, les familles sont dans le désarroi total, mais ils devront bon grès, malgré, accepter.



Truss arrivera t'elle à sauver ce nombre d'enfants?



Nous faisons également la connaissance de Stephan, son petit frère Walter, et son amie Zofie Hélène. Ils vivent paisiblement, chacun avec leurs centres d'intérêts, l'un est assoiffé de littérature, l'autre une prodige des mathématiques. En peu de temps, tout part en vrille. Les biens des juifs sont réquisitionnés. La peur, la terreur, s'installent. Stefan assite à l'arrestation de son père, il doit, du haut de ses 17 ans ,aider sa mère malade et de Walter son petit frère. Zofie Helene assite à l'arrestation de sa mère opposante au régime. Ils vivent avec une épée Damoclès aux dessus de leur tète, arriveront -ils à se sauver?



Arriveront ils à croiser le chemin de Truss, seule bouée de sauvetage pour garder un espoir de liberté.



Ce roman est basé sur des faits réels très documenté a dû nécessité de nombreuses recherches, pour retransmettre les événements de cette période historique . Un livre qui m'a fait pleurer. Un livre qui m'a touché au plus profonde de mon coeur. Comment l'être humain, a pu tomber dans les méandres de cette folie, avec un point de non retour?



Un roman déchirant, poignant bouleversant. Un hommage émouvant et réel sur une partie de la vie de Geertruida Wijsmuller.



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Dernier train pour Londres

Dès 1933, une Néerlandaise, Truus Wijsmuller, s’est employée à sauver des enfants du nazisme. Par petits groupes, elle leur faisait traverser la frontière allemande en train. En 1936, elle a commencé à en emmener un plus grand nombre. Elle a pris de plus en plus de risques, consciente de la menace qui pesait sur les Juifs. Chaque enfant, qu’elle s’attachait à appeler par son prénom, la connaissait sous le nom de Tante Truus. En mars 1938, alors que l’Autriche était annexée par l’Allemagne, la Grande-Bretagne s’apprêtait à fermer ses frontières aux migrants juifs. Après les violences de la nuit de Cristal, le gouvernement anglais a approuvé un plan pour secourir cinq mille enfants. Cependant, pour rassurer sa population au sujet de cette immigration massive, les petits ne seraient pas accompagnés de leurs parents. Truus s’était rendue à Vienne pour rencontrer Adolf Eichmann. Elle a eu moins d’une semaine pour organiser le transport de six-cents enfants juifs et leur accueil en Angleterre. Pas un de plus, pas un de moins : le nombre devait être exact, sinon l’opération était annulée. « Il maintient son pouvoir par l’humiliation. » (p. 318) De plus, le voyage devait se dérouler le samedi, jour de Sabbat.





En 1936, Stephan Neumann, âgé de quinze ans, rencontre celle qui devient sa meilleure amie : Žofie-Helene. Ce grand passionné de Zweig, écrit des pièces de théâtre et rêve d’en faire son métier ; la jeune fille consacre sa vie aux mathématiques et aux équations. Tous deux animés d’un sentiment amoureux qu’ils ne s’avouent pas, ne se quittent plus. Leur existence bascule en 1938, lorsque les nazis occupent Vienne. Stephan, fils d’un riche chocolatier, est juif ; Žofie-Helene est la fille d’une journaliste qui dénonce le nazisme. Tous deux ont des décisions difficiles à prendre au sujet de leur destin.





La première partie décrit les conséquences de l’annexion de l’Autriche pour ses habitants. Alors que je lis beaucoup de livres sur la Deuxième Guerre mondiale, je me suis aperçue que les souffrances des Autrichiens étaient rarement décrites. Or, c’est à Vienne, qu’Adolf Eichmann a imaginé et testé son système pour dépouiller les Juifs, qui a été repris dans tout le Reich, et qu’il a initié les déportations massives. Auprès de Stephan et de son adorable petit frère, Walter, j’ai approché les changements qui sont amorcés dans leur pays et dans leur vie familiale. J’ai aussi découvert l’héroïsme de Truus Wijsmuller, mais aussi les émotions qui la submergeaient face à la détresse des enfants.





La deuxième partie du roman raconte l’organisation des Kindertransport, qui ont permis le sauvetage de dix mille enfants. J’ai été meurtrie par les conditions d’évacuation, par le dépassement des bénévoles pour réussir leur mission essentielle, par les dangers encourus par tous et par l’humanité de Tante Truus, qui a pris soin de connaître chaque enfant et de le présenter à travers son Histoire et sa personnalité. Grâce à elle, ils n’étaient pas des numéros, ils emportaient leur passé. Elle a outrepassé certaines règles pour leur bien-être. Elle m’a énormément touchée : son courage et sa générosité m’ont émue aux larmes. Mes yeux se sont aussi mouillés quand l’abnégation des parents était au centre du récit. Pour tenter de préserver la vie de leurs enfants, ils les ont envoyés vers l’inconnu, sans savoir s’ils les reverront. Certains ont tenté l’impossible pour sauver leur petit. Ils ont, aussi, caché certaines réalités concernant les adultes, imaginé des stratagèmes pour faire perdurer le lien dans le cœur de leur progéniture. L’attitude des petits et des adolescents m’a, aussi, fait pleurer. Le petit Walter, par exemple, m’a émue par sa candeur, son innocence et sa dignité. Les plus grands, tels que Stephan et Žofie-Helene, m’ont bouleversée par leur maturité et leur dévouement aux plus jeunes, mais aussi par leur sens du sacrifice, malgré leur jeune âge.





Meg Waite Clayton indique que Dernier train pour Londres a été inspiré par Truus Wijsmuller et qu’il a été écrit « pour honorer sa mémoire et celle des enfants qu’elle a sauvés, ainsi que celle de toutes les personnes qui ont rendu le Kindertransport possible. » (p. 457). C’est un magnifique hommage que l’auteure leur a rendu, car elle m’a permis de rencontrer des héros de l’Histoire que je ne connaissais pas. J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman empli d’émotions, de drames, de courage et d’abnégation.




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Dernier train pour Londres

L’auteur nous retrace la vie de Truss Wijsmuller qui a fait évacuer des milliers d’enfants juifs au péril de sa vie.

Je ne connaissais pas ce personne de l’histoire, donc ce fut une découverte mais je n’ai pas trop accrochée à la forme d’écriture de l’auteur qui pour moi manque de verve.
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Dernier train pour Londres

Un roman très émouvant sur un sujet que je connaissais mal : les kindertransport, soit l'évacuation d'enfants juifs des pays occupés, à destination principalement de l'Angleterre durant la seconde guerre mondiale.



Je dois avouer avoir trouvé le début du roman un peu brouillon, voire chaotique, me perdant quelque peu dans la narration, mais la suite a été beaucoup plus fluide et agréable. J'ai vibré aux côtés de Zofie-Helene et Stephan, craignant à chaque instant pour leur vie, et admirative du courage dont ils ont fait preuve tout au long des épreuves qu'ils ont traversées. Ils sont attachants, même si j'aurais aimé les connaître encore plus, notamment Zofie-Helene qui n'est pas aussi développée que le personnage de Stephan à mon goût.



J'ai aimé également faire la connaissance de Tante Truus, cette femme ayant réellement existé et tout fait pour sauver un maximum d'enfants juifs, quitte à se mettre en danger. Je ne le dirai jamais assez, mais heureusement qu'il y a eu des gens comme elle, d'une immense bravoure et prêts à tout pour aider leur prochain face aux horreurs de cette guerre.



L'auteure a bien su mettre en valeur la façon dont Vienne est tombée, la folie qui s'est emparée de la population, le changement de climat soudain, et comment peu à peu les Juifs ont été interdits de tout et spoiler de leurs propres biens. Elle a également bien détaillé le calvaire subi par ces pauvres gens pour essayer d'avoir des visas qui mettront des années à être validés, soit beaucoup trop tard pour leurs demandeurs.



Encore un livre sur la seconde guerre mondiale, il est vrai, mais un roman ayant un angle d'approche un peu différent.
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Dernier train pour Londres

Avec Dernier train pour Londres, Meg Waite Clayton m'a fait découvrir un pan de l'histoire d'avant-guerre que je ne connaissais pas.



Inspirée de faits réels, c'est une histoire impressionante d'une femme néerlandaise, Truus Wijsmuller, qui sauve des milliers d'enfants au risque de sa propre vie.



L'histoire de Truus Wijsmuller est alternée par l'histoire, qui commence en 1936, de Stephan Neuman, un adolescent juif et son amie Zofie-Hélène.

Stephane et Zofie-Hélène vivent dans l'insouciance de leur jeunesse, mais Hitler et le nazisme seront de plus en plus présents dans l'Autriche d'avant-guerre...



La situation en Autriche devient de plus en plus incertaine et sombre. Stephan doit se cacher pour échapper aux nazis, avec l'aide de Zofie-Hélène il y arrive, mais il doit quitter l'Autriche, s'il veut rester en vie.



Truus Wijsmuller, décide de s'investir dans une mission dangeureuse : évacuer les enfants hors des pays occupés par les nazis et leur trouver de nouveaux foyers : le Kindertransport.

C'est quasiment une mission impossible, mais Truus Wijsmuller ne perd pas le courage. Elle négiociera même avec Adolf Eichmann pour pouvoir sauver les plus d'enfants possible, dont Stephan, Zofie-Hélène et Walter le petit frère de Stephan.



J'ai apprécié d'apprendre sur cette partie d'avant-guerre en Autriche que j'ignorais, les personnages sont attachants, l'alternance de l'histoire de Truus, Stephan et Zofie est agréable, mais j'avais un peu du mal avec le style littéraire employé, que je ne trouvais pas assez fluide. Peut-être un peu trop de longueurs.



Challenge Multi-défis

Challenge ABC

Challenge Plumes Féminines













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Dernier train pour Londres

Dès la première phrase de présentation en quatrième de couverture, j’ai senti que ce roman inspiré de faits historiques réels était fait pour moi. Et je ne me suis pas trompée. Quel roman poignant!

(...)

Inspiré de faits historiques réels, Dernier train pour Londres rend un bel hommage à la résistante néerlandaise Geertruida Wijsmuller (1896-1978), plus connue sous le nom de Truus Wijsmuller ou encore « Tante Truus », qui a au péril de sa vie sauvé des milliers d’enfants juifs avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale.



Le Kindertransport (littéralement « le transport des enfants ») fut le nom donné à une opération de grande envergure organisée par la Grande-Bretagne entre 1938 et 1940 consistant à transférer depuis l’Allemagne, l’Autriche et la région des Sudètes, des milliers d’enfants juifs vers la Grande-Bretagne. Truus et son mari Joop Wijsmuller, les Anglais Norman et Helen Bentwich ainsi que l’Autrichien Desider Friedmann notamment ont contribué à sauver des nazis quelques dix mille enfants, dont trois quart furent juifs. Le premier convoi avec à son bord environ deux cents enfants quitta Berlin trois semaines après la Nuit de Cristal. Les derniers enfants en provenance du Reich furent évacués le 1 septembre 1939, l’invasion de la Pologne mettant fin aux Kindertransport. Si les convois en partance des Pays-Bas continuèrent encore quelques mois, ils s’arrêtèrent définitivement le 14 mai 1940 avec la capitulation néerlandaise.



En alternant les chapitres consacrés à Truus et ceux dans lesquels elle nous emmène sur les traces d’un trio d’enfants viennois très attachants, Meg Waite Clayton revient d’une part sur les diverses opérations de sauvetage auxquelles a participé Truus entre décembre 1936 et mai 1940 et d’autre part sur les conditions de vie de plus en plus difficiles auxquelles étaient confrontés les juifs autrichiens depuis la prise de pouvoir des nazis en Allemagne.



Au rythme des grands événements ayant marqué l’histoire autrichienne (mais pas uniquement) -Anschluss, Conférence d’Evian, Nuit de Cristal, invasion de la Pologne et capitulation des Pays-Bas-, elle nous plonge dans le quotidien difficile de Zofie-Helene Perger, une jeune génie des mathématiques et la fille d’une journaliste à « L’Indépendant viennois » dont certaines chroniques dénonçant les actions des nazis agrémentent le roman, Stephan Neumann, un dramaturge en herbe et un passionné de Stefan Zweig, et son petit frère Walter (sans oublier Pierre lapin), les fils d’un richissime chocolatier juif.



Dernier train pour Londres est un roman historique captivant, profondément humain, un roman lumineux malgré toutes les abominations dont il est question.



Un très bel hommage à une femme d’exception et à toutes celles et ceux qui ont résisté à l’ignominie nazie.

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Dernier train pour Londres

Voilà encore une page d’histoire que j’ignorais.

Merci à cette autrice, Meg Waite Clayton, de l’avoir révélé avec justesse, tendresse et lucidité.

Il s’agit de l’exfiltration d’enfants juifs allemands et autrichiens par des bénévoles néerlandaises dans les années 36, 37, 38, qui sauveront quelques centaines de gosses vers les Pays-Bas et le Royaume-Uni où ils trouveront asile et famille d’accueil.

La reconstitution de ce que fût la vie à Vienne au moment de l’anschluss est manifestement très documentée et le talent de la romancière nous immerge dans cette atmosphère délétère sous l’ombre maléfique d’Adolf Eichmann, le grand ordonnateur de la chasse aux juifs d’Autriche.

Je n’avais pas l’intention de m’attarder sur l’aspect moyennement littéraire de ce roman, mais je regrette toutefois des passages mal rédigés (ou mal traduits) qui m’empêchent de mettre une excellente appréciation à ce livre.

RD
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Dernier train pour Londres

En 1936, la Néerlandaise Truus Wijsmuller a déjà entrepris une démarche qui devait gagner en ampleur par la suite : aller chercher à la frontière allemande des enfants juifs en danger pour leur faire gagner la sécurité des Pays-Bas.

A Vienne, pendant ce temps, la vie s’écoule encore paisiblement pour Stephan et Zofie-Helene. Stephan a quinze ans, il est le fils d’un chocolatier réputé et vit dans une demeure qui a tout d’un palais. Il est passionné par Stefan Zweig et a déjà commencé à écrire des pièces de théâtre. Stephan comme sa famille est juif. Ce n’est pas le cas de son amie Zofie-Helene, surdouée en mathématiques, mais elle est la fille d’une journaliste qui n’a pas sa langue dans la poche et n’aura de cesse de jeter un regard critique sur les événements à venir.

Car lorsque, en mars 1938, Hitler, sans coup férir, fait main basse sur l’Autriche et que les nazis prennent le contrôle du pays en le plaçant sous le joug de l’antisémitisme le plus radical, la vie de Stephan et Zofie-Helene vole en éclats …



« Dernier train pour Londres » s’inspire d’une histoire vraie, celle de la Néerlandaise Truus Wijsmuller (1896 – 1978) et c’est l’une des qualités de ce roman que de nous faire découvrir la figure de cette Juste dont pour ma part j’ignorais l’existence. Elle a été jusqu’à rencontrer Eichmann pour obtenir le transfert d’enfants juifs jusqu’en Angleterre, en décembre 1938, en l’occurrence six cents très exactement, Eichmann ayant annoncé que si le compte n’était pas exact à l’unité près, le transport, prévu à dessein seulement quelques jours après cette entrevue et le jour du shabbat, serait annulé.

L’histoire de ce transport spécifique croise celle de Stephan et Zofie-Helene, jusqu’à ce que les deux fils narratifs se rejoignent.



Je pensais connaître assez bien la période évoquée mais l’éclairage apporté par l’histoire des Kindertransport (transports d’enfants) initiés par Truus Wijsmuller puis par des organisations internationales m’a apporté un complément d’informations très intéressant, outre le fait qu’il pointe à nouveau une triste réalité : quand bien même les juifs voulaient fuir l’Allemagne, encore fallait-il qu’ils trouvent un point de chute et l’antisémitisme était tel, au niveau international, camouflé sous des prétextes d’ordre économique, qu’il devenait quasiment impossible de trouver un pays d’accueil. D’ailleurs, les six cents enfants juifs ne sont acceptés par l’Angleterre, dans le transport dont il est question dans le roman, que parce que cet accueil est provisoire et, surtout, sans accompagnement des parents : le livre montre à quel point ceux-ci étaient donc obligés d’effectuer le choix tragique de perdre leurs enfants pour les sauver. Quant à ces enfants, âgés de cinq à dix-sept ans, ils se voyaient arrachés à leurs foyers pour atterrir en Angleterre dans un camp de vacances pas chauffé, de manière certes provisoire, le temps d’être « choisis » par des couples anglais, mais ce provisoire pouvait durer.



L’autre point à mon sens le plus intéressant du roman, c’est sa description de l’Anschluss et de ses conséquences, vues de l’intérieur de l’Autriche : sous la protection d’Hitler, les nazis autrichiens rejoignent leurs homologues allemands et s’emploient dans la foulée à mettre à mal ce qu’ils considèrent comme étant le pouvoir juif, en privant les juifs de leurs ressources et de leurs emplois, c’est-à-dire, déjà, de leurs vies. Ce ne sont pas des faits que je découvrais, mais je les ai trouvés très bien représentés : au travers des manifestations et comportements de masse et individuels, actifs ou passifs et par le biais de ce qui arrive, plus spécifiquement, à la famille Neuman, parfaite illustration de la spoliation des juifs, ici les plus riches, première étape vers les pires mesures visant à l’extermination de tout un peuple pourtant profondément attaché à et ancré dans son pays (il en allait de même pour les juifs allemands en Allemagne).



« Dernier train pour Londres » est un roman édifiant et sensible, focalisé sur une période de l’Histoire qu’on ne rappellera jamais assez, aussi glaçante que la pire des dystopies.
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Dernier train pour Londres

Inspirée de faits réels, Meg Waite Clayton nous raconte avec Dernier train pour Londres l’histoire poignante d’une femme qui a sauvé des milliers d’enfants au péril de sa vie. Et pour un premier roman, c’est un coup de maître !



J’ai lu bon nombre de romans sur la Seconde Guerre mondiale et celui-ci m’a beaucoup touchée et émue. Je ne connaissais pas du tout l’existence de Truus Wijsmuller, membre de la résistance néerlandaise, et une véritable héroïne, qui a pris beaucoup de risques pour venir en aide aux populations juives d’Allemagne et d’Autriche.



Grâce à son grand courage et à sa non moins grande détermination, elle a réussi à sauver d’une mort certaine plus de dix mille enfants en permettant leur exfiltration vers l’Angleterre. Enfants qui ne reverront jamais leurs parents décédés dans des camps pour la plupart d’entre eux. Elle est morte en 1978 à l’âge de 82 ans.



Le récit s’ouvre en 1936 et s’achève en 1940. L’Allemagne vit sous le régime du troisième Reich. Truus commence dès lors à sauver des enfants juifs, horrifiée par les lois nazies. On suit également deux jeunes adolescents qui vivent à Vienne et mènent une existence insouciante et dorée.

Ce roman choral est très bien écrit et bien documenté. Meg Waite Clayton nous montre à quel point la solution finale a été bien pensée pour anéantir les personnes de confession juive en les privant de leur argent et en les empêchant de quitter le pays pour mieux les exterminer.



On voit tous les rouages de cette machine bien huilée : interdiction pour les juifs de travailler, de posséder quoique ce soit. Les unions mixtes sont cassées et les aryens s’emparent de leurs biens (immeubles, tableaux, bijoux…), ne laissant aucune possibilité d’exil, faute d’argent et de pays pour les accueillir tant les tracasseries administratives sont nombreuses.



J’ai beaucoup aimé les trois personnages principaux qui allient bravoure, détermination et abnégation. Tout comme il fallait un grand courage aux parents qui ont préféré se séparer de leurs enfants pour qu’ils aient la vie sauve. Le roman est poignant, sans être tire-larmes, et passionnant. Jusqu’à la dernière page, on tremble pour chacun d’entre eux et on espère une issue heureuse.



Lire la suite...


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Dernier train pour Londres

*lecture terminée*



🍄Le dernier train pour Londres de @megwaiteclayton publié aux éditions @lesescales.



Ce roman sort le 20 octobre!!



Nous sommes aux prémices de la deuxième guerre mondiale, en 1936. Une néerlandaise, Truus Wijsmuller sent le vent tourner et décide de sauver le maximums d'enfants juifs qu'elle pourra. Elle va les évacuer en dehors des pays occupés par les nazis et essayer de leurs trouver un nouveau foyer en attendant que ce fléau ce termine. Elle essayera coûte que coûte d'aller au bout de ce rêve, quitte à négocier avec l'ennemi...



Ce roman je l'ai tellement voulu, deuxième guerre mondiale, une histoire inspirée de faits réels, une petite brique... Il avait tout pour me plaire. C'est avec consternation et effarement que je dois te dire que ça ne l'a pas fait avec moi 😥. Je n'ai pas du tout réussis à rentrer dans l'histoire et j'ai trouvé beaucoup de longueurs... C'est un sujet qui me passionne et je suis déçue de ne pas être rentrée dans l'histoire. C'est comme ça, il y a des livres avec qui ça match et d'autres non 🤷.





Je suis encore plus désolée que je l'avais demandé sur netgalley 😥



Évidemment je te conseille de le lire pour te faire ton propre avis!



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Dernier train pour Londres

Réussir à prendre le "Dernier train pour Londres" ou mourir sous les bottes des nazis. Voilà un voyage inspiré de faits réels qui est déchirant.



Stephan Neuman est un adolescent juif vivant dans une belle demeure viennoise avec ses parents, propriétaires pour moitié avec la tante Lisl d'une vénérable institution : la Maison Neuman, chocolatiers de père en fils, située dans le centre historique de la capitale autrichienne.



Zofie-Helene Perger, l'amie de Stephan est également une adolescente autrichienne mais catholique, petite-fille de tchécoslovaques, et issue d'une famille plus modeste. Son père ayant été "suicidé" (soit victime d'un assassinat déguisé) quelques années plus tôt, c'est son grand-père Otto, coiffeur de son état, qui joue le rôle de protecteur pour la petite famille composée également de Käthe, la mère de Zofie-Helene, journaliste opposante au régime nazi et Johanna dite Jojo, la petite sœur âgée de trois ans.



L'histoire débute à Vienne l'année 1936, soit à l'aube des brusques changements politiques qui marqueront l'histoire à tout jamais. Les deux adolescents, Stephan et Zofie-Helene ne s'en soucient guère pour l'instant, tant la vie semble s'écouler paisiblement. Seules comptent leurs passions qui sont l'écriture de pièces de théâtre pour lui, avec comme modèle l'écrivain Stephan Zweig, et les mathématiques pour elle. Avec leur comparse Dieter ils jouent, s'amusent, rigolent, flirtent... Jusqu'au jour où les nazis débarquent en force à Vienne, commencent à stigmatiser les juifs, à les persécuter, à les ghettoïser, à les arrêter, à les tuer. Dieter adhère très vite à l'idéologie des nazis sans se soucier de son ami Stephan, quant à Zofie-Helene, elle découvre alors la judéité de son ami. A partir de là, leurs vies basculent...



Un constat s'impose : en tant que garçon juif et en tant que fille d'opposante au régime, Stephan et Zofie-Helene doivent fuir l'Autriche maintenant annexée par l'Allemagne. Et c'est là qu'intervient leur ange gardien, Tante Truus. Gertruida Wijsmuller-Meijer de son vraie nom, est une femme engagée et de convictions. Néerlandaise, non juive, n'arrivant pas à procréer avec son mari Joop, elle décide de mettre sa vie au service des enfants en danger. Le plus souvent en toute clandestinité, elle part en Autriche récupérer des enfants juifs pour les accompagner en train et en voiture vers les Pays-Bas. Mais un projet beaucoup plus ambitieux voit le jour avec l'aide de riches britanniques et ironie du sort, avec le nazi Eichmann qui met Tante Truus au défi de convoyer 600 enfants en un seul voyage. Pas un de moins, pas un de plus, direction l'Angleterre.



Beaucoup d'éléments dans ce roman sont des faits historiques, pour certains peu connus du grand public, comme le convoyage d'enfants, appelés Kindertransport, vers des pays tiers. L'auteure rend également un bel hommage à Tante Truus qui n'est en rien un personnage fictionnel, mais une véritable résistante néerlandaise qui a bel et bien existé : quel courage et quelle abnégation !



"Dernier train pour Londres" est donc un roman "mémoriel" et historique déchirant de par son histoire, mais peu bouleversant en raison de la plume de l'auteure qui, je trouve, manque un peu de sensibilité. Sans cela, j'étais pas loin du coup de cœur.



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Dernier train pour Londres

Je viens de découvrir cette nouvelle pépite sortie récemment aux éditions Les Escales.

Encore un roman sur ce thème qui m'est cher, la seconde guerre mondiale. Je suis d'autant plus ravie de ma lecture qu'elle aborde une partie de l'histoire que je n'avais jamais lue encore, les Kindertransport, à savoir l'évacuation d'enfants juifs des pays occupés par les nazis avant même le début de la guerre.



En effet l'histoire commence en 1936, en Autriche. Nous allons faire la connaissance de Truus Wijsmuller, une néerlandaise qui a donné sa vie au sauvetage d'enfants juifs pour leur trouver de nouvelles familles loin des nazis. Une femme au courage incroyable qui ne baissera jamais les bras par amour pour ces enfants, elle qui n'a pas réussi à en avoir.



Nous allons également suivre la vie d'une famille très connue en Autriche, la famille Neumann qui possède une importante chocolaterie. Mais voilà, la famille Neumann est une famille juive et il va falloir que Stephan et Walter, les deux enfants, échappent aux nazis coûte que coûte. Ils seront pour cela aidés de l'amie de Stephan, Zofie-Helene et de sa famille.



Ce roman est bouleversant. Je n'avais jamais entendu parler de tous ces enfants que l'on a expatrié pour échapper à une mort certaine. Et il y en a eu tellement. Je m'imaginais à la place de leurs parents qui n'avaient d'autres choix que de se séparer de leurs petits pour les protéger. L'horreur que ces familles ont dû vivre m'a profondément émue, cette histoire va me marquer longtemps.



Quant à Geetruida Wijsmuller, "tante Truus", résistante néerlandaise qui a sauvé plus de 10 000 enfants juifs, je n'en avais jamais entendu parler et je trouve incroyable que des personnes comme elle, véritable combattante qui a risqué sa vie durant des années, soient passées sous silence. L'auteure lui rend à travers ce livre un magnifique hommage, alors merci à Meg Waite Clayton de nous permettre de découvrir cette femme.



On s'aperçoit que dans ces pays comme l'Allemagne, l'Autriche ou l'Angleterre qui a accueilli nombre de ces enfants, la guerre avait débuté bien avant 1939.



Un véritable coup de cœur!



Note : 19/20



Je remercie la maison d'édition Les Escales qui m'a envoyé ce roman via Netgalley.



https://labibliojoe.blogspot.com/2022/11/dernier-train-pour-londres.html

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Dernier train pour Londres

Quel livre touchant... terriblement touchant.

Je connaissais le Kindertransport , comme beaucoup je pense , mais je n'imaginais pas tout ça...

Je me rends même compte que je ne m'étais jamais réellement posé de questions sur la manière dont les choses avaient pu se passer vraiment !!

J'avoue que j'ai eu un peu de mal à accrocher durant les 100 premières pages, mais après l'histoire m'a subjugué, alors tenez bon ce livre en vaut la peine.

Il s'agit d'une belle histoire sur un pan de Notre Histoire qu'on ne reverra jamais j'espère.
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Dernier train pour Londres

L’histoire commence en 1936 à Vienne. Deux adolescents, Stephan, et Zofie-Helene, vivent une adolescence insouciante jusqu’à l’arrivée des troupes d’Hitler dans leur pays.

C’est alors que Truus Wijsmuller, alias Tante Truss entre en scène pour sauver un maximum d’enfants qui ne sont pas en sécurité. Dernier train pour Londres est inspiré de faits réels.



Grande passionnée de la Seconde Guerre Mondiale, voici un pan d’histoire que je ne connaissais pas. Ce livre est vraiment très intéressant. L’autrice a fait un travail de recherche et d’histoire incroyable parce que vraiment, j’ai énormément appris lors de ma lecture.



Je me suis énormément attachée aux personnages principaux, à savoir Stephan, jeune dramaturge en devenir, d’origine juive, Zofie-Helene, génie des mathématiques, dont la mère est journaliste et Truss, cette héroïne, celle dont on devrait encore parler aujourd’hui, et que beaucoup, dont moi jusqu’à ma lecture, ignorait l’existence. Chacun ont leur histoire et ils m’ont émue d’une façon différente. J’ai eu peur avec Stephan ou encore Zofie-Helene, j’ai pleuré avec Truss, je suis passée par mille et une émotions.



J’ai découvert encore un peu plus de l’atrocité nazie, leur programme de dépossession vis-à-vis des juifs afin de les empêcher de quitter leur pays et pouvoir les exterminer sans remord… Cela m’a glacé le sang.



J’ai eu l’impression aussi d’accompagner Truss lors de ses sauvetages d’enfants, elle qui s’évertue à les appeler tous par leur prénom, elle qui a tant de mal à devenir maman, elle sauve des milliers d’enfants de la torture et l’extermination nazie, avec une force, une détermination, un courage, un culot hors pair, au péril de sa vie…



Cette lecture est poignante, déchirante, un vrai coup de cœur et je remercie l’autrice d’avoir révélé au grand jour cette histoire, de rendre hommage à cette Grande Dame qu’est Truss, que j’ai envie de découvrir encore et encore. Parce qu’il ne faut jamais oublier, pour que jamais plus, ça ne se reproduise.
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Dernier train pour Londres

Dans le contexte de l'Anschluss, j'ai tremblé pour le jeune Stephan, toute sa famille juive et Zofie dont la mère est journaliste opposante.

En parallèle, je me suis émue pour Tante Truus, jeune femme Néerlandaise qui se consacre avec courage et au péril de sa vie au transfert des enfants des pays occupés par les nazis avec pour but de les placer dans des foyers étrangers plus surs.

Vibrant hommage à Geertruida Wijsmuller Meijer. Roman poignant, captivant, profondément humain qui nous décrit la descente aux enfers des autrichiens juifs et anti nazis et les actions mises en place pour tenter de sauver un maximum d'enfants.
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Dernier train pour Londres

Last train to London : j'ai tout de suite pensé à la chanson d'Electric Light Orchestra que j'aime vraiment beaucoup qui nous conte une histoire d'amour qui commence et de la nécessité de prendre ce dernier train pour Londres.

Ici aussi, il s'agit d'une histoire d'amour, mais elle commence en Autriche quand un petit homme brun a décidé que les personnes de confession hébraïque devaient payer le prix de l'humiliation du traité de Versailles qui a clôturer la première guerre mondiale, maladroitement.

Une femme, une hollandaise, va sauver des enfants, des centaines d'enfants des camps et de la mort certaine. Tante Truss, la madone aux 100 enfants qui n'en avait pas, mais qui a donné la vie des milliers de fois avec un style et une élégance rare (oui, je sais ce n'est pas important), mais cette femme mariée a pris des risques monstrueux pour sauver des enfants de 4 à 17 ans. Et tandis que son histoire se déroule, d'autres la frôlent, la croisent, l'évitent. L'amour soulève des montagnes, n'empêche qu'il fallait beaucoup de culot et un sang froid sans commune mesure pour faire ce qu'elle et d'autres méconnu(es)(s) ont fait.

De la lumière dans le noir de l'histoire ...
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Dernier train pour Londres

Un roman historique captivant, émouvant et en même temps terrible et cruel.



Il retrace l'invasion de l'Allemagne avant la seconde guerre mondiale. La manière atroce dont Hitler va envahir l'Autriche et tout le mal qu'il va faire en même pas 24h. C'est horrifiant de constater à quel point la population, la amis, retournent leurs vestes devant les juifs. Comment Eichmann va réussir à pousser les juifs à tout abandonner pour l'espoir de s'en sortir. Comme si c'était de leur proche choix qu'ils abandonnent tout alors. C'est tellement horrible.



Et dans tout ça il y a un groupe de personnes et en particulier une femme que l'auteure a voulu mettre en avant, celle que les enfants appellent Tante Truus. Une femme qui n'aura jamais pu connaitre la maternité et qui va mettre sa vie en danger pour sauver des milliers d'enfants. Elle est tellement grande par son courage et par la tendresse qu'elle donne à chacun de ses protégés.



Un roman qui témoigne aussi du courage des enfants et de celui de leur parents. Eux qui, par amour, sont capable de laisser partir la prunelle de leurs yeux.



Une histoire poignante que l'on va suivre sur plusieurs fronts. On s'attache aux personnages. Stephan et Zofie qui vont voir leurs vies basculer et qui vont devoir faire preuve d'un courage inouïe pour survivre, pour s'en sortir et pour aider leurs proches.



Des personnages passionnés, entiers et droits pour ce roman merveilleusement bien écrit malgré toute la cruauté qu'il détient entre ses lignes. On a peur pour eux et on est ému devant les décisions qu'ils sont contraints de prendre mais aussi les petites joies qu'ils arrivent encore à ressentir malgré leurs malheurs.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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Dernier train pour Londres

Il y a quelque jours j’ai eu la chance de recevoir de la part des Éditions Les Escales, Dernier Train pour Londres de Meg Waite Clayton.



J’ai choisi ce livre parce qu’il parlait des Kindertransport, thème peu souvent abordé dans les romans sur la seconde guerre mondiale.



Et c’est un véritable coup de cœur !  L’histoire est passionnante !

La plume de l’autrice est magnifique, le texte est très beau, plein d’action, de suspense et d’émotion. Les chapitres sont courts et on passe d’un personnage à un autre, ce qui donne beaucoup de rythme au récit. Le roman est divisé en quatre parties, et les deux dernières parties très courtes, mais aussi très riches en émotion, m’ont laissé en larme.



Je ne connaissais pas Geertruida Wijsmuller avant de commencer ma lecture. Cette femme est une véritable héroïne et ce livre lui rend un très belle hommage.



Comme vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman du début à la fin et j’ai apprécié tous les personnages. Les nombreuses références à Stefan Zweig m’ont aussi beaucoup plu et m’ont donné envie de découvrir son œuvre.



Je vous recommande ce livre, si comme moi vous êtes fan de roman sur la seconde guerre mondiale et d’histoire de famille.



Merci Les Escales pour cet envoi et ce magnifique moment de lecture.







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Dernier train pour Londres

Merci à Netgalley et aux éditions Les Escales pour m'avoir permis de lire ce roman.

1936, alors que le climat mondial est délétère, Truus Wijsmuller, une femme néerlandaise, se rend régulièrement en Allemagne pour ramener des enfants juifs dans des familles d'accueil.

A Vienne, la menace nazie n'est que vague spéculation pour Stephan Neumann, issu d'une famille aisée d'industriels juifs, qui vit pleinement son histoire d'amour naissante avec Zofie-Helene. Il ne croit absolument pas au fait que les juifs sont menacés jusqu'au moment où il est obligé de se cacher pour échapper aux rafles.

Inspirée de faits réels, l'histoire de cette juste qui a sauvé de nombreux enfants juifs en les envoyant en Angleterre, est captivante.

Roman très bien écrit et très documenté.

Récit émouvant qui m'a touché et m'a tiré quelques larmes.

Très très bon moment de lecture.
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Dernier train pour Londres

Dans l’Europe des années 1930, il devient évident que le régime nazi mis en place par Hitler persécute les Juifs d’Allemagne et que ces derniers n’y sont plus en sécurité. A l’instigation de quelques Britanniques influents, un réseau appelé Kindertransport se met en place pour évacuer vers le Royaume-Uni des milliers d’enfants juifs. Truus Wijsmuller, une intrépide néerlandaise, participe activement à ce réseau en rassemblant et en convoyant les enfants à travers l’Autriche et l’Allemagne après avoir obtenu, souvent au péril de sa vie, les autorisations nécessaires à leur départ.

Ce roman a l’avantage de nous faire découvrir l’opération Kindertransport qui permit de sauver près de 10.000 enfants juifs de la barbarie nazie. Malgré la gravité du sujet, son intensité dramatique reste cependant assez faible car le style littéraire employé par l’auteure et les rebondissements peu crédibles gomment en grande partie les situations terribles et les déchirements insurmontables auxquels les parents Juifs ont été confrontés pour soustraire leurs enfants à des conditions de vie affreuses et à un avenir obscur.
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