Citations de Michael G. Coney (38)
Je vis, dans ce maudit monde cruel qui étaient le sien, Susanna s'embraser comme une torche, puis tomber à terre, brisée, lorsqu'une masse de bois déchiquetée la frappa à la tête.
Je vis tout cela avant que son monde ne s'éclipse pour faire place aux arbres du mien, intacts dans toute leur hauteur; et l'herbe, au-dessous, était sèche.
Et ma Susanna avait disparu.
Coney, à propos de son roman : "[...] received the British Science Fiction award for best novel of 1976 largely, I suspect, because my agent was on the Committee"
"Since I am not a religious person I cannot conceive of one little old man sitting on a cloud running everything, but I can more easily believe in an alien race with an infinite capacity for goodness."
Extrait d'un entretien réalisé en 2005 par C. June Wolf : http://www.strangehorizons.com/2006/20060206/coney-int-a.shtml
L'humanité cessera d'exister le 28 mars 3256, à 18 heures GMT.
Polysitiens, Parangons, Humains Sauvages, Vrais Humains, néoténites, Peuple de Rêve... On à a peine concevoir l'extrême diversité des espèces et variétés humaines développées au cours de l'histoire - surtout à l'époque actuelle, lorsque tant de ces variétés ont disparu.
Il y eu la Première Espèces : fruit de l'union du singe et du Parangon, connue comme l'Homme Primitif.
Puis, il y eut la Seconde Espèce, répartie en trois variétés :
Vrais Humains,
Humains Sauvages, adaptés à un air pauvre en oxygène,
Polysitiens, adaptés à un air riche en oxygène.
et la Troisième Espèce, les Spécialistes, en variétés innombrables.
Ensuite, il y eut la Quatrième Espèce, représentée par deux variétés, dont la première était des néoténites. Ce n'est ni le lieu ni le moment de parler de la deuxième de ces espèces, car le Chant de la Terre se doit de garder un certain mystère.
Et, finalement, il y eut la Cinquième Espèce que Manuel et Zozula connaissent sous le nom de Vites.
Telles étaient les formes de l'Homme.
Nous avions compris certaines choses et perdu notre innocence. Charlesworth avait compris ce qu'était l'amour et moi j'avais compris ce qu'était la trahison.
Pour être honnête, sa silhouette était intéressante, d'une façon presque obscène, presque aussi intéressante que le corps de sa propre mère.
Nous pénétrâmes dans la petite salle d'exposition et Carioca Jones admira les objets en montre. Elle palpa des foulards, des fichus, des manchons, des pendentifs, des bracelets, toutes les choses que portent les femmes lorsqu'elles tiennent à extérioriser un sentiment qu'elles sont trop timides pour exprimer verbalement. Ou, et c'est souvent le cas, lorsqu'elles sont à tel point exhibitionnistes qu'elles désirent faire étalage de leurs émotions (peu importe lesquelles) à la face du monde.
p.209.
" Bien, c'est fini, Jacko. J'en ai assez. Mets-toi dans la tête qu'il y a des gens qui ne méritent pas d'être sauvés. Si tu me le demandes, c'est la meilleure chose qui pouvait arriver. "
-Le dragon rouge de la concupiscence a embrasé les reins des gnomes! déclama Spector d'un ton solennel.
Un couple de gnomes rirent sous cape .D'autres piquèrent un fard et examinèrent diverses parties irréprochables de leur anatomie telles que leurs ongles.
Le Chant de la Terre est une liqueur entêtante,un mélange de légendes,de faits et de demi-vérités brassés dans les esprits des troubadours et distillé au fil de leurs poèmes.
Je crois que depuis quarante mille ans ,nous gaspillons nos capacités et les ressources de la Terre. Personne n'a jamais entendu parler des Guerres de Consommation au 54ème millénaire? N'apprendrons-nous donc jamais que les minéraux sont finis ,alors que la vie est infinie?
-Voici ton Silong.Selon la plus grande probabilité ,tu trouveras l'amour,le savoir, la renommée ,la beauté ,ainsi qu'une identité.
-C'est tout ? s'enquit la Fille ...
Comme il arrive si souvent ,la vérité historique avait été vite oubliée ,alors que la légende ne cessa de grandir dans les riches prés à Baleiniers et au sein des Villages de Femmes
L'Arc-en-Ciel : ce répertoire organico-mécanico-électronique, raisonné et planétaire de l'intelligence et du savoir humain
Venez entendre parler de la Trinité, au légendaire renom, Le Vieillard et l'Artiste et la Fille-Sans-Nom !
Et les Vites pleuraient.
Assis à demi estompés, ils clignaient des paupières à qui mieux mieux, et c'était étrange de voir les larmes ruisseler sur ces gueules évanescentes tout comme des larmes normales, juste aussi lentes et régulières. Les Vites étaient assis là à vieillir, sacrifiant leurs quelques précieuses heures de vie à la contemplation du chef-d’œuvre de Manuel, dont la beauté les faisait sangloter. Et pourtant - tel est le propre de l'art - ils n'étaient pas satisfaits. L'un d'eux, qui tentait de communiquer avec Manuel, leva la main. Pour cette femelle d'âge mûr, parler était un véritable supplice : chaque syllabe prononcée lui coûtait subjectivement un mois. Mais son message parvint au garçon. Pour la première fois, une Vite avait parlé. Elle en mourut, emportée au seuil de la vieillesse par une maladie inconnue qui évolua en deux secondes. Elle avait dit : il y faut plus d'amour.
Dans le Grand-Loin, il y a un arbre qui s'appelle l' "Hydre Phare", et qui s'étend sur mille kilomètres à travers l'espace, si énorme que sa seule masse suffit à affecter l'orbite de sa planète. Je veux que tu imagines le Temps encore plus immense que l'Hydre Phare. Chaque branche, chaque brindille, représente une possibilité où ta vie future peut inscrire son cours ou un autre, selon ce que tu fais, ou ce que d'autres font. Les possibilités sont infinies, et chacune d'entre elles s'appelle une "aléapiste".