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Citations de Michael Moorcock (437)


- [...] Les légendes doivent rester des légendes, il ne faut pas les démythifier.
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"Car, finalement, on ne juge quelqu'un que d'après ses actions", pensa Elric.
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- L'esprit des hommes est si puissant qu'il peut faire prendre corps à ce dont la réalité lui est désespérément nécessaire.
- Ces autres mondes ne sont-ils réels que parce qu'en un point de notre histoire assez de gens ont eu besoin d'eux ?
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L'amour et la haine sont indissociables.
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Je contemplais l'eau où les reflets des nuages en se dispersant révélaient la lune. La même lune que j'avais connue quand j'étais John Daker. Avec le même visage débonnaire contemplant avec satisfaction la planète autour de laquelle elle tournait et les bouffonneries de ses créatures. Combien de désastres avait-elle vus ? Combien de croisades insensées ? Combien de guerres, de batailles, de meurtres ?
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Oone, la voleuse de songes, s'était attardé à l'oasis plus longtemps que nécessaire et hésitait à la quitter pour vaquer à ses propres affaires : elle apprit sans plaisir la vengeance d'Elric. Elle en fut même attristée, car elle avait espéré que les choses suivraient un autre cours.
-Il sert le Chaos comme je sers la Loi, se murmura-t-telle. Et qui peut dire lequel de nous deux est en pire esclavage ?
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L'absence d'intérêt de ces gens pour le reste du monde et pour ces citoyens était telle que le Seigneur Gho Fhazzi, ayant décidé qui était Elric, ce qu'il était, bornait là sa curiosité. L'albinos médita sur l'aptitude de l'esprit humain à se forger des fantasmes puis à n'en plus démordre.
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— Ne dit-on pas la compagnie du lion moins redoutable à l’intérieur qu’à l’extérieur de sa propre cage ?
— Certes, mais il est plus sûr encore de vivre en un lieu où les lions n’existent pas […].
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Il est écrit: "Celui qui prête serment sur le Bâton Runique imprime à sa destinée un tournant irrévocable. Que le sort lui soit contraire ou favorable, il devra subir la loi inflexible qu'il aura lui-même contribué à forger."

("Le Secret des Runes")
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Hawkmoon: Je me sens comme une marionnette aux mains de quelque pouvoir mystérieux.
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Les barons de Granbretanne s'étaient rendus maîtres de tout le continent; guerriers féroces et habiles stratèges, ils montraient dans les combats un grand mépris pour leur propre vie. L'âme corrompue et l'esprit enfiévré, ils haïssaient tout ce qui, autour d'eux avait échappé à la décadence... Un sourire gourmand aux lèvres, ils assistaient en ce moment à l'embrasement final de la dernière cité d'Europe. L'origine de cette ville se perdait dans la nuit des temps. On l'appelait Athéna.

("L’Épée de l'Aurore")
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Il est de notre devoir de renoncer aux anciennes pratiques de l'âge de fer. Vous tous ici n'en êtes-vous pas convaincus ? Bien sûr que si, messieurs, je le sais. C'est le rêve que nous partageons tous. Nous montrons au monde entier la voie qui ramène à la vraie chevalerie. Nous combattons l'injustice, l'immoralité, la cruauté et la tyrannie. Une action vile de la part d'Albion, et la structure s'effrite, le rêve s'écroule. Je suis votre Gloriana, votre reine, votre conscience et votre foi. Je vous rappelle un devoir que je n'ai pas oublié.
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Le vent se levait derrière lui . En altitude , il avait lacéré les nuages en banderoles grises et tourbillonantes , découvrant le soleil qui projetait des taches sombres sur la glace . Celle-ci semblait vivante , comme une marée qui se lève , noire à l'ombre , rouge au soleil , étincelante comme une eau vive .
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En créant l'Homme, l'univers avait trahi les races anciennes.
Mais c'était une injustice perpétuelle et bien connue. L'être sensible peut percevoir et aimer l'univers, mais l'univers est incapable de percevoir et d'aimer l'être sensible. L'univers n'établit aucune distinction entre les quantités de créatures et d'éléments qui le composent. Tous sont égaux. Nul n'est favorisé.
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- Ma mission s'inscrit dans un vaste dessein ignoré de moi. Je suis l'esclave obligé de ma propre destinée. Alors même que je désire qu'un peu d'amour, un peu de paix et surtout tirer vengeance ceux qui ont ravagé la terre de mes ancêtres.
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- Comme je vous l'ai déjà expliqué mon cher Duc, ma loyauté va à ce qui est le plus proche de mes ambitions futures. Je dois avouer que j'ai changé d'avis et que je ne considère plus votre cause comme désespérée. La chance semble vous favoriser à un tel point que je pense parfois que vous je pense que vous pourrez vaincre le Ténébreux Empire. C'est cela se fait, je me joindrai à vous, de la manière la plus enthousiaste possible.
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La route qui y menait était lugubre, bordée de gibets et de croix de bois, qui supportaient les corps d'hommes, de femmes, jeunes et vieux, d'enfants, filles et garçons, et même, dans une volonté de dérision morbide peut-être, des animaux familiers, chiens, chats et lapins apprivoisés. Sur les bas-côtés de cette route, des familles entières pourrissaient ; des maisonnées complètes, du dernier-né au plus vieux serviteur, clouées sur les croix, tordues dans des poses grotesques, figées par la mort à l'issue d'indicibles souffrances. L'odeur de la charogne écœurait Hawkmoon, et la puanteur de la mort le prenait à la gorge (...) Le feu avait noirci champs et forêts, rasé villes et villages et chargé l'air d'une poussière grise et âcre. Riches ou pauvres, tous ceux qui avaient survécu étaient devenus des mendiants, à part ces femmes qui s'étaient faites putains pour suivre la piétaille de l'empire et ces hommes qui, abandonnant toute fierté, avaient juré fidélité au roi empereur.
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Elle avait quelque fois du mal à se remémorer où était réellement son devoir dans ce ...ce paradis pourrissant. Du mal à ne pas oublier ses principes moraux alors qu'ici l'existence de Satan se faisait si peu sentir : pas de guerre, pas de maladie, pas de tristesse (sauf si l'on désirait en éprouver), pas même de mort. Et pourtant Satan était sûrement présent. Oui, il l'était bien, se disait-elle, dans le comportement sexuel de ces gens. Mais cela même, qui portait témoignage de la plus affreuse décadence, ne la choquait plus autant qu'autrefois. Jherek et ses amis n'étaient, au fond, pas plus mauvais que ces enfants innocents, les indigènes de l'île Pawtow, dans les mers du Sud, où elle avait passé deux ans en qualité d'assistante de son père, après la mort de sa mère. Eux non plus ne savaient pas ce que c'étaient que le péché.
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Je fus invité à une réception à laquelle assistait le Premier ministre libéral (les libéraux étaient au pouvoir depuis plus de trente ans, et le parti conservateur était sur le déclin), et j'appris que l'agitation socialiste de la fin du XIX et du début du XX avait eu un bon effet sur des partis politiques plus sains, comme celui des libéraux - qu'en fait elle avait donné un certain élan à beaucoup des améliorations sociales dont j'avais été le témoin. C'était seulement tout récemment que le serpent du socialisme avait - chose presque incroyable - commencé à redresser la tête dans la vie politique. Non pas que ce credo politique obtînt le moindre soutient de la part du peuple britannique. Comme d'habitude, seuls quelques fanatiques et quelques intellectuels névrosés s'en servaient comme d'un moyen de rationaliser leurs propres rêves déments.
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« Car seul l’esprit de l’homme est libre d’explorer l’immensité sublime et illimitée du cosmos, de transcender la conscience ordinaire, ou de parcourir les souterrains couloirs du cerveau humain dans ses dimensions infinies. L’univers et l’individu sont liés : chacun contient l’autre… »
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