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Citations de Michael Moorcock (437)


- Le monde est le monde, déclara Sedenko. Nous ne pouvons pas le changer. C'est à Dieu de le faire.
- Peut-être estime-t-il que c'est justement à nous de le faire, répondit tranquillement Groot.
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Michael Moorcock
Aujourd’hui, je préfère lire Balzac, Zola et Proust plutôt qu’Edgar Rice Burroughs ou même les réalistes magiques. Mais si je veux lire de la fantasy, je la veux à son paroxysme et c’est ce que Howard fournit.
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-Comment savez-vous que je ne vais pas encore vous tuez ?
-Une telle décision s'accompagne de rituels, des préliminaires, une mise en condition, un ton de voix. J'ai entendu beaucoup de chants de mort au cours de ma vie, monseigneur, et j'en ai chanté un certain nombre. De la même manière il y a les chansons de ceux qui vont être tués. Avez-vous jamais perçu ce genre de chansons, monseigneur ?
-Je ne vous entends pas chanter capitaine Quire.
-Je n'y tiens pas. J'aime la vie.
-Et la mort ?
-Pas la mienne.
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Ragnarok est venu, et puis les dieux sont morts !
Dans de nobles combats, un à un sont tombés,
Le rusé Loke, la blonde Frey, l’impétueux Thor,
A l'ultime bataille ne se sont dérobés.
A une ère nouvelle la Terre naît alors,
Dont la radieuse Albion le fardeau portera,
Et le monde à sa gloire enfin s’associera. 
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Les cors ! s'exclama Jhary. Je ne supporte plus ces instruments ! Des cors pour déclencher l'apocalypse, des cors pour appeler les démons ; et maintenant des cors pour maîtriser les chiens ! Les dieux manquent d'imagination !
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Certains membres des tribus polynésiennes, dit-on, se font insulter et humilier par leurs femmes la veille et le matin d'une bataille importante. Les Anglais, je le sais maintenant, mangent des poissons en purée et des coeurs de moutons grillés et poivrés pour s'assurer une mauvaise digestion - et à coup sûr de l'irritabilité. C'est leur cuisine abominable qui leur a donné la moitié du monde pour empire.
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Il est de la nature d'un despote avisé de dire toujours ce qu'ils désirent entendre à ceux dont il a besoin. Il ne dit ce qu'il pense réellement que lorsqu'il n'a besoin de personne. Parfois, il n'en prend même pas la peine. Pour devenir un glorieux tyran, le secret consiste à posséder très tôt la capacité d'être tout et son contraire.
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Leurs armures étaient cannelées, agrémentées de motifs en bosse, surchargés et magnifiques, mais, selon mes quelques lectures et les souvenirs d'Erekosë qui se réveillaient, totalement inadaptées au combat. Le cannelage et le bosselage formaient des pièges où venait se fixer la pointe d'une lance ou d'une épée, alors qu'une armure doit être conçue pour la détourner. Ces armures, en dépit de toute leur beauté, représentaient plus un surcroît de danger qu'une protection.
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Voici donc l'histoire de Jherek Carnelian, qui ne savait pas ce que c'était que la morale, et de Mrs Amelia Underwood qui, elle, n'en ignorait rien.
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- Tel est de tout temps le sort du Champion, dit une autre voix, celle de Jhary-a-Conel. De tout temps. N'allez pas vous inquiéter, Katinka van Bak. Constamment, qu'il soit homme ou femme, le Champion cherche à se débarrasser d'un fardeau ambigu. Et l'un des moyens qu'il emploie pour ce faire est la cruauté délibérée... des actes qui vont à l'encontre de ce que lui dicte sa conscience.
("Le Champion de Garathorm")
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Je ne sais si vous êtes jamais allé dans le nord-est de l'Inde (commença Bastable), mais, si tel est le cas, vous comprendrez ce que je veux dire en affirmant que c'est le point de rencontre de mondes qui sont à la fois anciens et extrêmement archaïques. A l'endroit où le Népal, le Tibet et le Bouthan se rejoignent - à deux cent miles environ au nord de Darjeeling et à cent miles à l'ouest des monts Kinchunmaja - se trouve Kumbalari, un Etat qui se prétend plus ancien que le Temps. Il est ce que ses habitants appellent une "théocratie", entièrement gouvernée par des prêtres, remplie de mystérieuses superstitions, de mythes et de légendes plus mystérieux encore, où on honore aussi bien les dieux que les démons - sans doute pour être sûr de se trouver du bon côté.
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Il est fréquent que le soleil soit absent de ces mondes surnaturels car ils n'obéissent à aucune des lois qui nous sont familières. Indifféremment plats, hémisphériques, ovales ou annulaires, voire en forme de cube, ils n'existent qu'en tant que satellites de ces royaumes que nous nommons "réels" et par conséquent ne dépendent pour leur ordonnance d'aucun système, qu'il soit solaire, lunaire ou planétaire, mais des exigences - spirituelles, imaginaires, philosophiques, et ainsi de suite - de mondes qui, eux, requièrent un soleil pour les chauffer, une lune pour mettre leurs marées en branle. Il est même une théorie qui voit dans nos mondes les satellites alors que ces plans surnaturels seraient les berceaux de nos réalités.
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Le discernement n’a jamais été ma qualité première et j’ai même bien souvent méconnu où résidait mon propre intérêt. Mon œuvre architecturale – aussi démesurée dans son ambition que mesurée dans sa rétribution – eut pour commanditaire un roitelet qui ne tarda pas à se faire détrôner. Son successeur ne parut guère apprécier mes réalisations et, de toute manière, je ne me privais pas de l’insulter. En tant que peintre, j’ai toujours choisi des mécènes qui avaient tendance à mourir avant de pouvoir sérieusement commencer à m’entretenir. C’est pourquoi je devins diplomate indépendant… afin de me perfectionner dans les voies de la politique avant de reprendre mes anciens métiers. Toutefois, je n’ai pas l’impression d’en avoir suffisamment appris…
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Habiles stratèges, guerriers au courage féroce, peu soucieux de leurs vies, corrompus et pervers, acharnés à semer la mort et la destruction, les barons de Granbretanne détenaient le pouvoir et la force mais ignoraient la moralité et la justice. L’étendard du roi-empereur Huon, leur souverain, flottait aux vents de toutes les régions d’Europe et le continent tout entier leur était soumis ; d’ouest en est, ils avaient porté leur sinistre bannière jusqu’aux lointaines contrées qu’ils prétendaient dominer également. Aucune force au monde ne semblait exister qui pût endiguer la démence de ce flot meurtrier. À vrai dire, nul ne songeait même à leur résister. D’un orgueil insolent, glacé et implacable, ils exigeaient des nations entières pour tribut et l’obtenaient si bien que des populations entières gémissaient sous le joug sanglant de ces hordes impitoyables.
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Ce n’est pas uniquement pour assouvir ma vengeance que je les tue, c’est aussi parce que j’ai la certitude qu’ils mettent en péril les forces mêmes de la vie.
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Il a souvent cette vision agréable et banale. Comme si Londres était un pivot autour duquel tout était en rotation, une force stabilisatrice, civilisatrice et progressiste qui influence les comtés avoisinants, la totalité du pays et pour finir l'Empire, et par cet Empire, le monde entier ; une ville plus puissante que toutes celles ayant existé et peut-être plus puissante que celles à venir, car New York ne peut rivaliser avec elle, pas plus que Washington ou toute autre cité. Londres est la dernière capitale des grandes civilisations et les nouveaux empires seront fondés sur des idéaux et des croisades, de pieuses abstractions. L'âge d'or des puissances urbaines a atteint son expansion et entre par conséquent dans une phase de régression qui s'éternisera jusqu'au jour où, comme Athènes et Rome, son souvenir sera devenu plus grand et durable que ses pierres.
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Rien sur terre, aucune humanité, pas même la leur, ne trouvait grâce à leurs yeux, voilà ce qui faisait la force terrifiante des Seigneurs du Ténébreux Empire. La conquête de pillage, la terreur la désolation n'étaient qu'un jeu, une manière comme une autre de passer le temps en attendant la mort. Pour eux, guerroyer était encore le moyen le plus satisfaisant de tromper leur ennui.
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[Le Seigneur Arkyn de la Loi au Prince Corum] C’est votre capacité d’amour qui vous rend fort, Prince Corum.
- Et ma capacité de haine ?
- Elle guide votre force.
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L'homme peut vivre seulement de pain quand il consacre toutes ses énergies à se procurer ce pain ; mais lorsque son esprit est libre, lorsqu'il cesse de peiner pendant toutes ses heures de veille pour assurer sa subsistance, alors il commence à penser.
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Les montagnes devant moi étaient pures de tout culte politique, de toute hypocrisie: je n'avais à y craindre que les dangers habituels que présente la nature, et les attaques des brigands qui, s'ils me coupaient la gorge, ne le feraient pas pour une cause mais pour un quignon de pain.
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