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3.89/5 (sur 44 notes)

Nationalité : Israël
Né(e) à : Kfar Saba , 1950
Biographie :

Mira Maguen est une écrivaine israélienne.

Après avoir enseigné pendant quelques années dans le primaire, elle entreprend des études de psychologie et de sociologie puis devient infirmière à l’hôpital Hadassah à Jérusalem.

Elle commence à écrire au début des années 90. Depuis, elle a publié un recueil de nouvelles et quatre romans qui deviennent des best-sellers traduits en Allemagne. Avec le succès populaire, elle obtient aussi la reconnaissance des milieux littéraires.

"Des papillons sous la pluie", paru en Israël en 2005, est son premier roman publié en France.

Elle vit à Jérusalem.



Source : www.centrenationaldulivre.fr
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Quand on riait , on se souvenait qu'une pièce de monnaie avait toujours deux faces et que la vie tombait parfois sur l'une , parfois sur l'autre.
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Jacob, qui en général restait muet, dit qu’il avait vu à la télévision qu’on avait peut-être trouvé un médicament contre la maladie d’Alzheimer, que ça marchait formidablement bien sur les rats et qu’avec un peu de patience ça pourrait aussi fonctionner sur l’homme, si, grâce à Dieu, nous parvenions à garder notre tête deux ou trois ans encore, c’était bon...
Éliézer intervint : « Tout ça c’est du business, des rats... De quoi ont-ils besoin de se souvenir ? De leur numéro de téléphone ? De leur carte d’identité ? Leur date de naissance ? C’est pas ça qui va nous sauver... »
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Si seulement il avait pu, lui aussi envoyer ses deux sœurs dans une implantation.....Mais où dégoter une implantation ? Ça n’existait pas un Éthiopien qui avait des oncles dans une implantation. Ces structures n’acceptaient que des gens qui avaient du travail , parlaient un hébreu parfait, croyaient en Dieu, avaient des relations au gouvernement et pour unique problème le sort du Grand Israel.
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"Regardez comment va la vie! En un e seconde, tu es en bas et, la seconde d'après, la roue tourne en sens inverse.
- C'est la chance ma chérie, la chance dit son père.
- C'est le bon Dieu, mon chéri, le bon Dieu répliqua sa mère en allumant une cigarette.
- Tu sais quoi ? Appelle ça comme tu veux, je m'en fiche.
- Tu sais quoi ? Peut-être qu'il ne s'agit que d'une question de physique et de chimie à laquelle, on ne comprend simplement rien."

page 188
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Elle s’était donc assise dans le fauteuil sans pieds que son père avait ramené de la poubelle, où il avait aussi déniché une banquette de camionnette Dodge éventrée. Il avait disposé le tout à un mètre des l’eau, lançant:  « Enfin un salon avec quadruple exposition! » .........Des vagues vinrent s'écraser sur la plage et se transformèrent en écume, si bien que le fauteuil cul-de-jatte et la banquette de la Dodge parurent posés sur un tapis de dentelle déchiré .
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"Il y a les gros problèmes et les tout petits problèmes, lui disait Mamma Ruth lorsqu'il pleurait pour un ballon eclaté. Alors les larmes, garde-les pour les gros problèmes. Les tout petits tu leur fais " fououou" et ils s'envolent.
-Un ballon qui éclate, c'est un gros problème, lui répondait-il en continuant à se lamenter.
-Tu es sûr ? Gros comment ?
-Plus gros que toi.
-Dans ce cas, tu en as pour des heures, à pleurer."
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À l'institution *, ils en étaient à la purée, il n'allait pas déranger mama Ruth, il arriverait une fois qu'on l'aurait changée. Comment imaginer quelqu'un qui fourrait de la purée dans la bouche ou essuyait la salive sur le menton de celle qui avait toujours été son refuge le plus sûr.
*EHPAD
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Depuis des années , il classait les gens en deux catégories - ceux qui savaient qu’ils étaient seuls et ceux qui l’ignoraient.
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« Tu as de la chance de ne pas t’être marié,lui disait -elle, tu allonges la période des illusions. Non pas que je sois malheureuse, mais tu sais ce que c’est.... »
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Partout où il avait été au cours de ses dix premières années, le précédait un cliquètement frénétique de bracelets qui tapaient ou claquaient, tabourinaient ou dansaient. Un grelottement de ferraille, léger, un écho vide sur une cheville étroite. Mama Ruth disait: "Exactement comme une chèvre à qui on a mis une clochette."
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