Miranda Popkey

" Roman presque exclusivement composé de conversations entre femmes - les histoires qu'elles se racontent entre elles, et celles qu'elles se racontent à elles-mêmes- "



Voilà comment commence le résumé de livre, qui aurait dû me plaire, vu le sujet, mais qui ne m'a pas plu du tout, au point que j'ai abandonné aux deux-tiers...

Le personnage principal est jeune fille au pair dans la famille d'une amie de fac, pendant des vacances ( elle garde les petit-frères) , quand arrive la mère, qui s'assoit et lui déverse sa vie, l'autre n'ayant rien demandé...

Parce que de ça qu'il s'agit, là où ce roman pêche... Il n'y a pas de conversations comme on l'entend vous et moi, mais un long monologue. Un défouloir, pas des confidences.

Que ce soit la vie de cette femme, ou celle du personnage principal qui nous raconte son infidélité sordide. C'est sensé représenter les femmes. C'est sensé être féministe. Moi j'ai trouvé ça très névrotique ! Des femmes bien névrosées et l'oreille complaisante d'une écrivain. Ce n'est pas construit comme un roman traditionnel . Ici, la construction est facile : mettre bout à bout des scènes sans interactions entre elles, sans suite chronologique.

L'auteure cite Sylvia Plath, le gratin médiatique et intellectuel, du coup, se pâme, mais bon sang, ce que c'est ennuyeux !

Je crois que les psychiatres appellent ça, les "conversations poubelles", ( ça marche aussi pour les coup de fil ) : quand votre interlocuteur ne vous laisse pas en placer une. C'est frustrant.



Je ne comprend pas les avis dithyrambiques du New York Times (et autres ). Je suis passée complétement à côté, d'autres ont adoré.

"Au suivant ! ",comme dirait Jacques Brel...

Je n'ai pas accroché à la construction de ce roman. On traverse la vie d'une jeune femme sur 20 ans à travers des conversations qu'elle a avec d'autres femmes sur l'amour, l'infidélité, la maternité, être une femme.

L'enchaînement des conversation met à distance le personnage, je n'ai pas été ému ou proche des femmes dans ce récit.

Par contre la qualité de l'écriture permet tout de même un agréable moment de lecture.

Je ne pense pas que je retiendrai grand chose de ce roman dans quelques mois.

Sympathique, agréable à lire, alternant des phases piquantes et phases plus nostalgiques, souvent langoureux, parfois amer. Une histoire qui se construit à travers une fresque de conversations. Très intime. Si l’ennui des femmes américaines reste un sujet commun, la manière de l’aborder est originale.

(Lu dans le cadre du prix du roman Fnac)

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On la suit pendant vingt ans, le temps de quelques chapitres principalement composés de conversations. Des échanges entre elle et d’autres femmes, qu’elles fassent partie de son cercle proche ou qu’elles soient de totales inconnues. Au fil des pages, c’est toute la complexité des relations, des sentiments, du désir, ou encore de la charge mentale des femmes qui est mise en avant.



Sur fond de conversations, ce sont des thèmes universels qui sont abordés. Le droit de s’émanciper, de ne pas vouloir rentrer dans le moule, le désir d’avoir un enfant, ou de ne pas en avoir. La possibilité de choisir son orientation sexuelle. Oser parler des violences subies. Exprimer l’absence de culpabilité, un sentiment de vulnérabilité. S’arroger le droit de vivre seule, libre, sans attache et heureuse… bref, être femme.



Le discours est fragmenté et, si au début le lecteur a le sentiment de se perdre dans les méandres de réflexions sans intérêt, il finit par se faire le témoin et le confident de ces conversations volées. Le tout forme un récit à la fois cohérent et intime qui couvre presque vingt ans de la vie d’une femme qui, finalement, nous ressemble toutes (au moins) un peu.



Pour son premier roman, Miranda Popkey signe un récit qui ne ressemble à aucun autre et qui exprime avec brio la complexité de ce qui fait la vie d’une femme, le tout porté par une plume maitrisée, intelligente et audacieuse.



Une très belle surprise de cette rentrée littéraire !

Vingt ans de conversations de femmes. Entre amies, entre inconnues, entre mères, de mère à fille. Sur le désir, le couple, la féminité, l’ambition, la maternité.



Une écriture particulière visant à retranscrire l’oralité des échanges qui complexifie souvent la lecture.



A lire un verre de bourbon ou de gin à la main.
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Quel drôle de premier roman que celui de Miranda Popkey ! Les conversations, un roman féminin, féministe, qui me faisait très envie. J’avais hâte de suivre l’héroïne et faire connaissance avec elle à travers des rencontres et des discussions avec d’autres femmes sur une vingtaine d’années.



D’un chapitre à l’autre, l’héroïne va être le prétexte à des discussions, des confessions entre femmes, qu’il s’agisse de personnes qu’elle connaît ou qu’elle croise par hasard, de proches ou d’inconnues. Elles abordent des sujets féminins, comme la maternité, l’envie de ne pas être mère, l’orientation sexuelle, l’émancipation, la charge mentale, la sexualité. Ces femmes, croisées dans Les conversations, parlent ouvertement, avec vulnérabilité, avec un désir de liberté et d’émancipation. Il est souvent question de violences subies par les femmes. Souvent.



La construction du roman est surprenante et perturbe un peu. Finalement, on ne sait pas grand chose de cette femme que l’on va pourtant accompagner pendant vingt ans. Les ellipses sont un peu perturbantes. Mais les conversations entre les femmes sont intéressantes, on se sent un peu comme si on y était, à côté de ces femmes, un témoin silencieux de ces confessions entre femmes.



J’ai aimé cette curiosité littéraire, j’ai aimé ces conversations entre femmes. Moins de découvrir que beaucoup se livraient sur des viols ou des agressions. Et j’ai eu l’impression de moi aussi être une confidente de tous ces témoignages.



Mais finalement, j’ai été un peu déçue. La trame un peu décousue et les propos qui ne sont pas tous intéressants ont eu un impact sur mon enthousiasme. Je pensais lire un roman vraiment original et différent, féminin, féministe et étonnant et c’est tout à fait cela, mais avec une grosse pointe d’ennui et de déception.
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Je ne m’étendrai pas…Je suis passée complètement à côté de cette lecture.



Le sujet me séduisait terriblement pourtant : les conversations. Entre femmes. Nous aimons bien papoter nous les femmes, c’est indéniable ! 😉 Sans langues de bois, de véritables mises à nu parfois, la protagoniste et son entourage, féminin, se livrent sur leur féminité, leur couple, leur sexualité, leur rapport à la maternité. Un peu toutes les facettes qui constituent une femme. Toutes leurs facettes en effet, traitées de façon universelle. Et de façon désordonnée. Trop désordonnée à mes yeux. Les discussions partent dans tous les sens. La protagoniste nous livre des tranches de sa vie. Chaque chapitre correspond à l’une d’entre elle. Si le premier à su retenir mon attention, je me suis très vite essoufflée.



De la fin de son adolescence à l’âge adulte – mûr, le parcours d’une femme ordinaire avec ses hauts et ses bas et… une petite tendance mélodramatique qui vient entacher ce qui, aussi, aurait pu être des moments de bonheur.
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J’ai trouvé la lecture assez compliquée. Les personnages ne terminent pas leurs phrases, il y a des détails sur l’action des personnages en plein milieu des phrases… bref on peut relire 2 fois le même passage avant que ce soit fluide. Je n’ai pas apprécié ce livre et je vous conseille de ne pas le lire. J’ai quand même persévéré mais à la fin je n’ai rien retenu sur le fond de l’histoire. Next.

Roman presque exclusivement composé de conversations entre femmes – les histoires qu’elles se racontent entre elles, parfois sous forme de monologues, et celles qu’elles se racontent à elles-mêmes. Le roman Les conversations traverse la vie de la narratrice jusqu’à ses 40 ans (2000/2017). Au fil des pages, c'est toute la complexité des relations, des sentiments, du désir, ou encore de la charge mentale des femmes qui est mise en avant.

Des thèmes universels sont abordés : le droit de s'émanciper, de ne pas vouloir rentrer dans le moule, le désir d'avoir un enfant, ou de ne pas en avoir. La possibilité de choisir son orientation sexuelle. Oser parler des violences subies. Exprimer l'absence de culpabilité, un sentiment de vulnérabilité. S'arroger le droit de vivre seule, libre, sans attache.

On sent que pour ces femmes « libres » le bonheur résiste malgré tout et une certaine colère émane de cet ouvrage ; c’est le portrait d’une génération qui a essayé du nouveau mais semble, malgré tout, s’être rogné les ailes. Le tout bien arrosé, je dirais même imbibé d’alcool.

Une écriture très originale, une construction un peu floue, un premier roman prometteur cependant que j’ai reçu comme le témoignage désabusé d’une génération.

Sur la forme, ce texte qui porte la digression et l'interruption au rang d'art m'a semblé difficile d'accès, mais je me suis accrochée et j'ai quand même lu le livre en entier avec intérêt. Les conversations, ces échanges entre femmes, ou entre la narratrice et d'autres personnes dont son mari, font un peu patchwork mais finit par se dégager la problématique principale : à quel point faut-il se détester soi-même pour fantasmer d'être maltraitée par les hommes ? Voici un livre qui pose très bien la problématique de ma génération (même si l'autrice a 10 ans de moins), coincée dans l'injonction contradictoire entre le féminisme et le fantasme de la violence subie, incapable de choisir un camp parce qu'on n'arrive pas à réconcilier sa raison avec son désir.

Ce livre est intensément érotique, au sens où le définit la narratrice : "il y a, sous la surface de chaque conversation où des choses intimes sont partagées, un courant érotique. (...) Il ne dépend pas du genre des personnes impliquées, ni de leur orientation sexuelle. C'est le résultat naturel de la révélation, parce que révéler, c'est exposer, c'est mettre au grand jour ce qui était caché jusque là. Et ce déballage, cette mise à nu, est toujours, inévitablement, sensuel."

Un geste simple, une parole, une situation, et tout dérape. Le storytelling veut qu'on en fasse un schéma narratif, a posteriori, pour lui donner du sens. C'est un peu ce que fait ce roman, en proposant un cheminement chronologique aléatoire dans ces conversations.

Avec, pour finir, une conclusion dont on ne sait si elle doit nous rassurer ou nous désespérer : "à force de porter attention aux hommes, on finit par penser qu'on en est un. On finit par voir ça comme une amélioration par rapport au fait de fantasmer d'être maltraitée par l'un d'eux et on a probablement raison."