Surement un très bon livre mais je ne suis pas allée jusqu'au bout, ce que j'ai horreur de commettre !
Mais vraiment, il y a trop de sang, de cervelle écrasée, de morve, de gris, de marron, de sombre ....
Décidément, cet auteur ne doit pas me convenir car le radis de cristal ne m'avait pas plu non plus ( et je persiste car il me reste un titre en grenouille à lire!)
En fait ce sont les titres de ses bouquins que j'aime .......
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La politique de l'enfant unique en Chine est abordée à travers des personnages romanesques pleins de caractères et traités avec humour.
Voilà une manière originale et osée de parler de cette époque difficile pour de nombreux chinois. L'auteur relève ce défi avec brio. Un sujet intéressant et une écriture de qualité ( il n'a pas eu le "Nobel" pour rien, pour sûr). On se représente instantanément la culture chinoise grâce à une description précise, des mots soigneusement choisis et poétiques. Les enjeux de l'enfant unique sont traités avec nuance et complexité, entre le devoir des uns et le droit des autres...
Toutefois, l'auteur s'attarde, peut être, un peu trop sur les détails. Une trop grande place est laissée à l'époque contemporaine et à ce que sont devenus les personnages après ce pan sombre de l'histoire.
Cette histoire, si haletante au début, devient ennuyante car ils ne passent plus grand chose dans la dernière partie du livre.
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Deux nouvelles de 98, traduites en 2012 suite au prix Nobel de l'auteur.
Dans les deux cas le narrateur est un enfant de la campagne chinoise dans les années 60, d'origine modeste, fils de "paysan pauvre".
La première nouvelle est l'histoire d'un garçon impertinent, facétieux et d'un veau qu'il aurait mieux fallu ne pas castrer.
La seconde une manifestation sportive digne d'une fable de La Fontaine au pays du soleil levant.
Voyage au cœur de la Chine profonde des années 60. Les personnages sont caricaturaux, gentille farce dans laquelle les paysans affublés de surnoms pittoresques du cru, égratignent au passage le parti.
J'ai aimé le coté sociologique, le lecteur peut se mettre facilement dans la peau de cet enfant de village, dans une culture et une époque aux antipodes des nôtres.
Le livre est facile, drôle et sans prétentions.
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