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Citations de Morgane Destrée (48)


Elle avait cru avoir touché le fond du puits des malheurs, mais celui-ci se révélait insondable… Quels terribles péchés avait-elle pu commettre pour subir un tel châtiment ? Quelles épreuves allait-elle devoir encore affronter ?
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Elle avait pour habitude de manipuler la vérité pour s’en parer tel un habit de lumière. Elle était douée pour leurrer son monde, duper, tricher, mentir. Jusqu’où était-elle capable d’aller dans la perversion ?
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Il n’y avait rien que le chevalier de Saint-Kaast haïssait plus que la bêtise populaire, cette masse hystérique galvanisée de fureur scandant la mort avec frénésie, ce délire collectif qui retranchait l’espèce humaine dans l’horreur absolue.
Les lions au moins tuent pour manger, pensait-il.
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Il n’est plus sublime moment pour le chasseur que celui où il se trouve enfin face à sa proie après une longue traque.
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Un seul regard est parfois plus explicite qu'un torrent d'explications...
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La guerre avait mis a nu la véritable nature humaine, révélé la couardise, la méchanceté, la jalousie, la médisance... et la bestialité de certains. Mais elle avait aussi découvert, chez des êtres tout à fait insignifiants, des êtres que l'on croyait inaptes à la décision où à l'action, un courage hors du commun, une abnégation héroïque.
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Leur vie ne leur appartenait plus. Ils devinaient qu'ils ne survivraient pas à cette guerre; ils n'en avaient pas l'intention. Ce qu'ils voulaient, c'était tuer autant de Boches qu'il était possible.
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La morale est une prison ! Le plaisir, c'est la vie... Moi, je voudrais que ma vie soit un éternel plaisir.
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« La guerre fait parler les imbéciles », affirmait monsieur Poulichette. Antonio, le réfugié espagnol qui travaillait à la ferme, savait l’horreur qu’était la guerre. Il connaissait la saveur du sang et de la peur, cette douleur qui prend le ventre quand on monte à l’assaut, les cauchemars qui vous tiennent en éveil, que même les lampées d’absinthe ne peuvent effacer.
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Qu’avaient-ils tous à parler de la guerre ? Un massacre ne leur avait donc pas suffi ? Plus jamais ça ! Ils en avaient plein la bouche. Plus jamais ça ! Et voilà qu’ils allaient remettre « ça ». Et avec joie encore ! Les imbéciles ! Les abrutis ! Basile, Raymond et ses amis allaient partir. Le village allait perdre ses âmes, les femmes devraient retrousser leurs manches et pousser la charrue, comme en 1914.
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Elle était jeune encore et pleine de promesses. Le chevalier l'avait abandonnée ? Le ciel avait voulu la briser ? Elle leur montrerait à tous qu'elle était forte et que rien, jamais, ne pourrait l'abattre. Elle n'avait pas tout perdu, elle possédait Frangipane, et Frangipane était sa force.
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— Léo vous a dit où il allait ?
— Il va, il vient. Je ne pose pas de question.
— Vous nous connaissez à peine. — On peut être trahi par ceux que l'on connaît depuis des années.
— Cela doit faire mal.
— On finit par s'en remettre, et un jour, la douleur devient un souvenir. Léo et moi, nous sommes pareils, unis par un lien puissant, indéfectible, noué dans l'honneur et la tragédie, mais bien sûr, tu ignores ce dont je parle, tu ne peux pas comprendre.
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Son âme n’était pas de soie et de coton, elle était taillée dans le plus dur granit de Bretagne et son esprit, forgé de légendes bretonnes, ne s’émouvait pas devant les histoires de fantômes
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En se fermant à la douleur, il s’était fermé à la beauté, à l’amour, à tout ce qui fait du monde un univers vivant.
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« Debout, face à elle, il la dominait de sa haute taille, espérant que cette position dominatrice lui imposerait soumission. Mais elle souriait, ignorant le regard glacé qu’il projetait sur son visage, sa main sur son cou qui aurait pu le briser d’une seule pression, mais n’ignorant pas son corps plaqué contre le sien ni la protubérance rigide qu’elle sentait gonfler le long de sa cuisse. »
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Quand un homme d’un réseau est arrêté, il a pour devoir de tenir le plus longtemps possible pour permettre aux autres de changer de planque. Mais parfois, il arrive qu’il ne tienne pas assez longtemps, alors c’est tout le réseau qui tombe.
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La vie était capricieuse.
Un jour, elle vous bénissait, le lendemain, elle reprenait les cadeaux qu’elle vous avait offerts. Semblable à la mer, elle alternait calmes plats et tempêtes.
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La mort ne se soucie pas de la couleur de la peau quand elle rabat ses ailes.
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L’indépendance… quel beau nom, une poésie, une friandise, un rêve peut-être ; une chimère assurément ! La mort, la souffrance et la désolation sont les seules promesses que la guerre tient toujours.
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Devant l'opportunité qu'il avait eue de quitter cet enfer, il n'avait pas hésité.
Lâche ?
Voici un mot que prononçaient aisément ceux qui n'avaient pas fait la guerre !
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