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Critiques de Motorô Mase (358)
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Ikigami, tome 7

Le tome 7 ne fait pas exception à la règle de cette série :

L'auteur nous relatent les dernières 24 h de deux jeunes personnes.



Le thème abordé ici est le regret.

Le regret que nous pouvons ressentir lorsque nous avons laissé de côté une passion, un rêve pour faire ce que les autres attendent de nous.

L'un des personnages, par exemple, laissera tomber la pratique de la danse pour les études.

Difficile d'assumer cette décision quand il ne vous reste plus que quelques heures à vivre.



Un tome intéressant, certes, mais qui m'a moins ému que d'autres.

Pourtant le thème me plaisait mais j'ai trouvé les intrigues un peu plates, avec peu de contenu, de fond.

Peut-être en raison du fait que les derniers tomes commençaient à faire émerger les problèmes, les dérives que l'ikigami engendre dans cette société. Il est donc difficile de repartir sur des récits plus "légers" sur ce sujet.



Je regrette d'ailleurs le peu de place que prend notre porteur, Fujimoto, dans ce tome.

C'est un personnage que je commence doucement à vouloir suivre plus.
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Ikigami, tome 2

Dans ce second tome, on suit deux nouvelles personnes avec en fil rouge, la vie de Fujimoto. J’ai trouvé la première partie, très touchante, j’avoue en avoir eu les larmes aux yeux. La deuxième partie m’a presque laissée indifférente même si j’ai trouvé le jeune garçon sympathique.



J’aime beaucoup la façon de Mase de construire son manga en pénétrant dans la vie des futures victimes. Malgré la fin connue, il y a pas mal de suspens. Par contre, je regrette qu’il n’y a pas d’évolution dans le scénario. Peut-être est-ce trop tôt pour que Fujimoto (ou une victime ?) se rebelle contre le système dictatorial ? Ou peut-être est-ce… utopique ?
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Heads, tome 1

Jun-Ichi est un jeune homme un peu timide ayant une vie simple.

Il commence une histoire d'amour avec une jolie vendeuse en papeterie et ils décident de vivre ensemble.

Jun-Ichi se rend donc dans une agence immobilière et là...c'est le drame !

Il se prend une balle en pleine tête.

Un mois plus tard, il se réveille, sauvé grâce à une opération qui fut réalisé pour la première fois...sur lui.

Malheureusement, le cobaye commence à ressentir des effets secondaires indésirables.



J'ai hésité un moment à l'emprunter à la bibliothèque et puis finalement, je me suis décidée et n'en suis pas déçue.

Dire que je fus étonnée lors de ma lecture serait beaucoup dire.

On s'attend un peu aux événements qui se déroulent.

Mais le personnage de Jun-Ichi m'a plu et c'est plutôt la façon dont il va gérer ses symptômes qui m'intéresse.



Ma curiosité a donc suffisamment été piquée pour me donner envie de continuer ma découverte de cette série.

Bon point.

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Heads, tome 1

Heads est une magnifique manga psychologique qui redonne ses lettres de noblesse au seinen. La lecture de ce premier tome s'annonce être passionnante sur sa durée. L'histoire nous fait découvrir la vie de Junichi Naruse, un jeune homme gentil à la personnalité effacée, qui voit sa vie basculer après avoir survécu à un braquage qui tourne mal.

En souhaitant éviter la mort certaine à une petite fille, celui-ci n'hésite pas à la protéger en se mettant sur la trajectoire du coup de feu, mais malheureusement elle touche le lobe droit de son cerveau en le faisant plonger dans le coma.



Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Junichi va recevoir une greffe de cerveau, une toute première dans le milieu chirurgical. C'est à cause ou grâce à cette transplantation que le héros va survivre à son opération. Mais à cet instant quelque chose en lui va profondément changer... la bonhommie et la sensibilité qui le caractérisaient s’effacent subitement au profit d'une nouvelle personnalité qui émane de lui, un nouvel attrait de sa personnalité qu'il n'arrive pas à contrôler...



" Quelqu'un d'autre habite dans son cerveau... "
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Ikigami, tome 1

On assiste à deux « livraisons » d’Ikigami. Les adulescents qui reçoivent ces préavis, ne vont pas avoir la même réaction face à leur mort prochaine et rapide. Et en fil conducteur, on observe Fujimoto lors de la livraison de l’ikigami, éventuellement pendant les 24h et le point effectué avec son supérieur à chaque fin d’histoire.



Je n’aime pas tellement les mangas (ni même les BD) mais ce livre a été choisi comme lecture commune de la 14 réunion du Club de Lecture Alille.com, j’ai donc joué le jeu et je l’ai lu. Et je dois dire que ce n’était pas si mal. Même si j’ai beaucoup de mal à me concentrer sur les images et sur les textes -je suis régulièrement obligée de revenir en arrière regarder les dessins pour être sure de ne rien louper- j’ai trouvé le thème abordé bien trouvé et les dessins sombres et noirs, précis et réalistes tout à fait en phase avec le sujet traité ici.



On débarque dans un régime qu’on peut considérer comme totalitaire, qui pour « la Prospérité Nationale » décide de terrifier la population dès leur plus jeune âge et en leur mettant une épée de Damoclès au dessus de la tête. Ils peuvent très bien vivre vieux comme mourir entre 18 et 24 ans. Cette solution a été mise en place principalement pour réduire la délinquance et le nombre de suicide dans le pays. Ainsi les dirigeants sont convaincus que les jeunes vivront leur jeunesse pleinement et en filant droit. Les familles des « victimes de la nanocapsule » sont indemnisées. Mais si le « condamné » n’emploie pas à bon escient les 24h qui lui restent, toutes les conséquences de ses actes retomberont sur sa famille…



Seulement, on s’aperçoit assez vite que ça ne marche pas vraiment, la première personne a qui Fujimoto remet l’Ikigami a été maltraité et violenté par ses camarades de classe et il s’aperçoit, des années plus tard, que certains jeunes de son quartier, le sont aussi. La menace d’une éventuelle mort prochaine, n’empêche pas la haine, la délinquance et l’irrespect. En plus, cette échéance aléatoire tombe sur n’importe qui, d’où un sentiment profond d’injustice !



Fujimoto commence à mesure qu’il découvre sa fonction à se poser des questions, il tente bien d’en parler à son supérieur mais se rappelle aussitôt que poser des questions est mal vu, tellement mal vu, qu’à la moindre rébellion, le fonctionnaire se voit injecter la nanocapsule. De ce fait, Fujimoto nous apparait un peu passif, mais il est « coincé » dans sa fonction et ne sait probablement pas quoi faire. Nous occidentaux, on a envie qu’il se rebelle, s’oppose à cette Loi et vite, mais il est pris dans un système, dans les rouages d’une administration et dans une culture de groupe qui laissent peu de place à une réaction violente et spontanée.



Les histoires contées (deux dans ce tome) montrent les réactions différentes des personnes recevant l’Igikami : de la colère, de la résignation, du déni, de l’incompréhension,… L’Ikigami, ça n’arrive qu’aux autres non? Dans ce tome, le premier à recevoir l’Ikigami, au regard de son passé va se tourner vers la vengeance, mais est-ce la peine de se venger quand vous n’avez plus la possibilité de faire des projets d’avenir ? Le second personnage va plutôt profiter pour changer la situation dans laquelle il est, va tenter d’accomplir quelque chose.



L’idée de base de ce manga est très intéressante et le traitement est bien fait, ce premier tome est vraiment pas mal. On se pose beaucoup de questions, on est amené à réfléchir non seulement à ce qu’on aurait fait à la place des personnages mais également à ce qu’on ferait nous, à ce qu’est cette société, la notre, etc.



J’ai eu du mal au début, parce que tous les fonctionnaires se ressemblent et j’en suis même venue à confondre des personnages, je me suis même demandée si c’était voulu ou non. Les fonctionnaires sont dans un tel système qu’il n’y a pas d’individualité, tous alors se ressemblent. Mais peut être que c’est juste moi, qui n’est pas l’habitude des graphismes et des mangas et qui n’est pas assez fait attention aux détails.



Lors de la réunion du Club de lecture, ceux qui ont lus les tomes suivants sont déçus parce qu’il ne se passe pas grand chose, Fijimoto continue ses interrogations mais ne passe pas à la phase de révolte, les histoires contées manquent d’originalité et se répètent un peu. Je ne sais pas du coup, n’étant pas déjà fan à la base en plus, poursuivre cette série même si ce volume est très bien.



Moi dans cette histoire, j’aimerai un rebondissement du style : livraison d’un Ikigami, la personne déconne mais le système a eu une faille et le « condamné » ne meurt pas. L’administration essaie de cacher l’évènement mais les rumeurs se propagent, le « miraculé » doit assumer ses actes mais en profite pour alerter l’opinion publique, la révolte gronde, le pays se soulève.
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Démokratia 1st season, tome 5

La fin d'une saga, c'est souvent un petit (ou grand) moment de déception pour le lecteur qui a adhéré au récit de l'auteur. Il ne peut y avoir qu'une seule fin, celle décidée par l'auteur, et chaque lecteur a SA fin préférée... Dès lors, bardaf, c'est l'embardée assurée.



Motoro Mase plonge pieds joints dans le "hard ending". Cela va faire mal, on le sent bien. Déjà, cela fait mal à a démocratie. L'expérience de démocratie en ligne où 3000 panelistes guident une androïde, c'est bancal car les luttes de pouvoir, les rancoeurs, les coups en force qui se font jour lors des discussions et débriefings, tout cela déstabilise le beau mécanisme imaginé au départ. Comme on dit en blaguant, j'aimerais vivre en Théorie, car tout s'y passe toujours bien.



Mai s'est fait racketter par 2 petites frappes sans envergure. Mais ils ont la dent dure, et reviennent à 4. Mais, Mai n'est plus seule. Miyu, en grande curieuse a tenu à se rapprocher de Mai. Elles sont toutes les deux prises en otage. Et en conséquence, les panelistes aussi, car comment utiliser la force brute de Mai sans que les malfrats s'en prennent à Miyu. C'et très tendu, finement observé, puissant et on sent bien la détresse des internautes. Cela va vite dégénérer, tant du côté des malfrats que du côté des panelistes, qui seront de moins en moins à vouoir décider...



Car parallèlement on suit l'enquête de police qui se rapproche de Mai et de Maezawa, le concepteur de Demokratia. Celui-ci n'a pas trop le choix, il doit enfreindre les règles et porter secours à Miyu. A mesure que la police progresse, la télévision v dévoiler les dessous du projet, dont le fait que Mai a tué un des deux créateurs du jeu. Apprenant cela, beaucoup de panelistes s'en vont.



Ils terminent à 12... Un joli pied de nez de Motoro Mase qui poursuit son oeuvre critique de notre société. Une démocratie à 12... Et fatalement, deux clans se dégagent. Les violents d'un côté, qui veulent une solution radicale, et les autres, qui veulent bloquer Mai par l'indécision du panel, et permettre à la police de l'appréhender. Il suffirait qu'ils soient 6 contre 6. Mais un des 12 ne vote pas... 6 contre 5, le clan des violents l'emporte et Mai va voler de l'uranium pour créer une bombe atomique... Quand on vous dit que c'est radical !



Je n'en dis pas plus, Le reste du tome part dans tous les sens. Un régal. Bien sûr, le lecteur, comme je l'ai dit au début, doit abandonner l'idée que la fin lui plaise. C'est facile, finalement, quand on a une BD d'une telle qualité.



Je salue aussi l'intelligence de Motoro Mase de réussir à nous étonner jusqu'au bout, à nous surprendre jusqu'à la dernière case, et surtout à accepter de conclure sa saga en 5 tomes, là où d'autres mangakas moins regardants auraient dilué pour tirer 10 tomes de moindre qualité. Excellent concept, brillante critique de notre société, réflexions profondes sur des thèmes essentiels au vivre ensemble. Un grand auteur.
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Ikigami, tome 3

Même si le schéma reste encore et toujours le même, on le sent aussi petit à petit commencer à dérailler et j'en suis ravie. J'attendais de voir le héros de questionner plus sur la société dans laquelle il vit et le système pour lequel il travail, c'est le cas dans ce tome.



En effet, il est cette confronté à des histoires qui le poussent à se remettre en question et à s'interroger sur la légitimité de la loi qui pousse des jeunes à mourir pour rien. On commence ainsi, en plus des histoires de fin de vie, à voir le héros faire des recherches et sortir du cadre dans lequel il était enfermé, ce qui est assez jouissif. Enfin, le schéma se répète un peu moins et l'intrigue s'ouvre pour enfin proposer la rébellion qu'on était en droit d'attendre. C'est encore timide mais c'est là.



Du coup, les histoires ont une toute autre saveur. La première concerne le fils d'un politicienne qui est devenu un hikikomori suite à la pression subie justement par sa mère qui voudrait qu'il soit l'enfant parfait pour sa carrière. Quand il reçoit son avis de décès, il n'en peut déjà plus de la vie, il va donc envoyer bouler tous les plans macabres et dégueulasse de sa politicienne de mère. C'est fantastique ! Et il ouvre la porte à la remise en cause du système.



La seconde histoire m'a pris par surprise. En découvrant au début ce frère arnaqueur qui mentait à sa soeur aveugle en ne lui disant pas dans quelles magouilles il trainait, je ne m'attendais pas du tout à une histoire aussi émouvante. En fait, c'est un gentil garçon prêt à tout pour sa soeur. Il va donc faire en sorte que son sacrifice ne soit pas vain, montrant ainsi que le gouvernement pourrait faire autre chose que de juste faire mourir ces jeunes pour rien, ils pourraient au moins en faire des donneurs d'organes pour que ça serve à quelque chose, mais ils n'y ont même pas pensé, ça prouve bien l'absurdité de la chose. Une nouvelle fois, ça va pousser le héros à sortir de son cadre rassurant et c'est super !



Ces deux nouvelles histoires, anodines au premier abord, furent donc des détonateurs pour le héros annonçant peut-être une suite moins plan plan qu'on aurait pu le croire.
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Ikigami, tome 2

J'espérais que l'auteur maintienne l'équilibre trouvé dans le tome 1, ce n'est malheureusement pas le cas. On tombe beaucoup trop dans le mélo dans ce tome, pas que ce soit mauvais mais ce n'est pas ce que je préfère à titre personnel... Le personnage se complait trop dans son rôle d'ange de la mort et la rébellion que je sentais poindre a disparu.



Sinon, c'est le même schéma : deux histoires découpées en 3 chapitres autour d'une victime différente à chaque fois dont on suit les derniers jours. La première est la compagne d'un jeune drogué passionné de cinéma qui cherche à devenir réalisateur. C'est original dans le sens où l'on suit non la victime mais son compagnon mais ça pointe trop vers le mélo avec un côté moralisateur trop lourd à mon goût, pour faire comprendre aux gens que c'est pas bien de se droguer et qu'il faut compter sur les proches qui nous aide. Un beau message mais ça ne m'a pas touchée, je n'aime pas ce côté "la femme qui se sacrifie par amour"...



La seconde histoire, qui joue pourtant sur le même registre mélodramatique, a mieux fonctionné avec moi. On découvre cette fois un jeune garçon travaillant dans une maison de retraite où il aide une mamie qui refuse de marcher et parler depuis quelques temps. Elle croit reconnaitre en lui son défunt mari et sort enfin de sa coquille. C'est une belle relation et l'annonce de la mort du garçon est d'autant plus terrible qu'elle vient de commencer. J'ai aimé voir ce garçon fauché dans la fleur de l'âge mais tout donner jusqu'au bout pour les autres. Lui, il m'a touchée.



Dans chaque histoire, on retrouve une construction du récit assez similaire, ce qui pourrait lasser. L'auteur parle de sacrifice, de don de soi, d'altruisme de manière un peu lourde. J'aimerais trouver un discours plus subversif et j'ai l'impression de le voire poindre dans les brefs moments où l'on aperçoit le héros, Fujimoto, avoir des interactions avec d'autres personnes que ses "clients". On entraperçoit une critique de ce gouvernement totalitaire, dans ce tome on en découvre un peu plus sur la façon dont il contrôlerait ceux qui voudrait le critiquer et ceux qui ont du mal à accepter leur mort prochaine. C'est fugace mais ça interpelle et j'espère en apprendre plus à l'avenir, car c'est ça qui m'intéresse, plus que les petites histoires des victimes que l'on voit passer et qu'on oublie aussitôt.
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Démokratía 1st season, tome 1

Un classique que je voulais lire depuis un moment et je en suis pas déçue !



Deux jeunes décident de créer un être qui serait un symbole de la démocratie car ses décisions sont prises à la majorité au sein d'un petit groupe de gens disparates.



Une série en cinq tomes très bien construite qui interroge notre conception du bien et du mal, et bien sûr de la démocratie.



A lire absolument !
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Démokratía 1st season, tome 1

Le concept est révolutionnaire : grâce à l'invention d'un expert en robotique et d'un ingénieur, 3000 personnes, de tous horizons, avec des valeurs parfois très différentes, recrutées au hasard sur le web ont pour mission de décider à la majorité via un réseau social des faits et gestes d'un robot.

Encore un manga qui nous fait réfléchir sur notre usage des réseaux sociaux et qui nous interpelle sur les forces et faiblesses de la démocratie.

J'ai hâte de lire la suite!
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Kyo-Ichi

Première expérience du manga pour moi, grâce à masse critique et Babelio que je remercie.



Noir, très noir... Voilà comment je qualifierais cette histoire et son illustration.

On y parle de monstres revenants, immortels sauf si on les incendies, de vengeance aussi sur fond d'histoire familiale d'un petit employé sans prétentions, un peu surpassé par les désirs de son épouse de voir leur fils réussir à l'école à tout prix et par le manque de dialogue avec celui-ci.



J'ai du mal avec les mangas, je n'avais pas du tout accroché il y a quelques années lors d'une première lecture, non aboutie d'ailleurs.

Cette fois, je l'ai lu d'une traite mais je pense que je choisirai une histoire me convenant mieux pour la prochaine fois. Je ne suis pas fan des tortures, du sang et de la violence en général.

Mais je dirais que l'opportunité offerte par masse critique a porté ses fruits, je relirai des mangas!

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Ikigami, tome 2

Ce deuxième tome est placé sous le signe du dévouement, caractéristique définissant les deux personnages qui vont recevoir l’ikigami, le préavis de leur mort.

Il est de plus en plus difficile au jeune porteur d’accomplir sa tâche. Les deux futures victimes de cette loi de la sauvegarde de la prospérité nationale sont deux êtres dévoués et nécessaires à la vie d’un tiers. Kazusa est une jeune femme discrète et serviable. Elle est amoureuse d’un jeune cinéaste ambitieux, égoïste et cependant faible. Pour tenir le coup, il se drogue de médicaments et a failli mourir. Kasuza vient de rompre avec lui, lorsqu’elle reçoit son ikigami. Pourquoi elle alors que son ami se détruit volontairement ?

Quant au deuxième ikigami de ce tome, c’est un jeune homme travaillant dans une structure pour personnes âgées. Discret, parfois aussi distrait, il ne se sent guère valorisé par son travail…. jusqu’au jour où il réussit à établir un contact avec une vieille femme atteinte de la maladie d’Alzheimer ! Mais l’ikigami va l’empêcher de mener à bien sa mission !

Le personnage du porteur est livré de plus en plus à des réflexions sur l’injustice du système, son chef le surveille et lui laisse entendre que des sanctions seront prises s’il ne se dévoue pas totalement à son travail !



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Ikigami, tome 1

Afin d'apprendre la valeur de la vie aux hommes, un jeune sur 1000 entre 18 et 24 ans est arbitrairement condamné à mort. Lorsqu'il reçoit l'ikigami, le préavis de mort, il lui reste seulement 24 heures à vivre.

Fujimoto, le personnage principal, travaille pour la mairie et est chargé de livrer les ikigamis, on assiste ainsi aux réactions différentes des victimes, qui sont traitées de façon très réalistes par l'auteur, entre tristesse, étonnement, déni et colère. On suit ensuite les derniers instants de vie des personnages.

La narration est parfaitement menée et le dessin est très réaliste. Un système gouvernemental sans pitié qui nous renvoie à notre propre mode de vie et à notre rapport à la mort. Intriguant et addictif !
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Ikigami, tome 9

Ikigami, tome 9

Que feriez vous de vos dernières 24 heures ?
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Ikigami, tome 3

Les histoires se suivent et se répètent.

L'auteur semble explorer les différentes façons de réagir face à l'annonce de sa propre mort. Certes, c'est intéressant mais j'ai fini par me lasser.



Même si on sent les prémices de la rébellion, principalement chez le perso principal, c'est trop lent, trop long. C'est pourquoi j'ai laissé tomber cette série il y a quelques années.
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Ikigami, tome 1

En suivant Fujimoto, donc le travail est de distribuer les Ikigami, on suit le fil de sa pensée, au sujet de ce système. Complètement intégré au système, au départ, il ne se pose pas tellement de question, car il a toujours connu ce système, et que depuis son plus jeune age, on lui a fait comprendre que c'était un bon système, qui aide le pays.



Mais suite à sa prise de poste en tant que messager, on sens qu'il commence à se poser quelques questions. On suit donc son quotidien, découvrant petit à petit le monde dans lequel il vit.



C'est une société plutôt effrayant que celle d'"Ikigami"! Vraiment je n'aimerai pas y vivre... Mais ce premier volume est plein de promesses, le sujet est intéressant, et j'ai vraiment hâte de lire la suite!

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Ikigami, tome 1

"Dans notre pays, une loi entend assurer la prospérité de la prospérité de la nation en rappelant à tous à tous la valeur de la vie."



Que va-t-on faire de ses dernières 24 heures ? Voila, en gros, la question que pose ce manga, en proposant à chaque tome, deux histoires de condamnés, en plus de celle d'un porteur d'ikigami qui vit ces évènements de près ou de loin.



La 1ère de ce tome, celle qui ouvre la série, m'a semblé extrêmement violente, mais aussi très addictive. Un souffre-douleur découvre qu'il a reçu l'ikigami et décide alors de se venger de ses anciens tortionnaires...



La 2nde, par opposition, parait presque gnangnan, à savoir deux amis réunis par la musique, qui voient leur relation malmenée par l'apparition du succès, jusqu'au moment où l'un d'entre eux reçoit l'ikigami...



Le gros plus de cette série est qu'elle ne parait pas si irréaliste que ça. Le concept de l'ikigami, quelque peu malmené par le héros, Fujimoto, porteur de mauvaises nouvelles, est souvent revu avec une simplicité et une philosophie bien nippones par son supérieur hiérarchique.

Le but de l'ikigami est de se souvenir qu'il ne faut pas gâcher sa vie. Simple, clair, tranchant.



Un manga coup de poing.
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Démokratía 1st season, tome 1

Voilà du manga connoté SF comme je les aime... loin des clichés habituels. Un récit adulte, loin des bouches rectangulaires et des émotions surjouées.



Taku invente un algorithme qui permet à un panel d'individus d'exprimer leur vote et de dégager une majorité. Face à une situation ou à une question, chaque personne du panel va proposer sa solution. L'écran affiche les 3 solutions les plus fréquemment exprimées et les deux plus rapides singletons. Face à ces 5 propositions, le panel vote.



Récupérer 2 singletons (proposition n'ayant qu'une personne la soutenant) permet d'ouvrir le débat en amenant le panel à réfléchir "hors cadre".



Taku a vendu son idée à une firme de jeu. Mais Husashi, spécialiste en robotique, imagine qu'ils pourraient doter un robot de ce logiciel. Le panel pourrait alors "guider" le robot dans la ville pour interagir avec les habitants et l'environnement. L'androïde a une apparence féminine bluffante, grâce à une peau synthétique de haute technicité. Après avoir choisi un nom, le panel lance Mai dans les rues.



Elle y fait la rencontrer d'un jeune homme en colère contre la société et les gens en général. Il tombe sous le charme de l'androïde. Mais, repoussé, il énonce des menaces sur un site web. Cela pousse le panel à renouer le contact pour persuader le jeune homme à revoir ses menaces.



Le résultat est un produit mature autour de vraies questions de société. Le vivre ensemble, la démocratie, les réseaux sociaux, les rapports humains... Un réel coup de coeur.
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Ikigami, tome 4

L’épisode 7 a fait écho en moi puisqu’il met en scène un enseignant confronté à un élève difficile (« Ça n’a pas l’air marrant tous les jours d’être prof »). Persuadé que le comportement des jeunes ne relève pas de leur responsabilité (« Ce n’est pas de ta faute ») mais de celle des adultes (notamment les parents), il va vite déchanter quand un coup monté lui donne une réputation de pervers. Lorsqu’il sombre dans la folie, le dessin devient très noir, et même violent, ce qui traduit de manière saisissante le sentiment d’injustice du personnage, dévoué à son métier. D’ailleurs, malgré l’ikigami, il réalisera un dernier acte d’enseignant passionné…



L’épisode 8 marque un tournant dans les récits, selon moi : pour la première fois, un personnage agit concrètement contre la loi de la prospérité de la nation. Il s’agit d’une jeune maman qui souhaite empêcher la vaccination de sa petite fille (« Je ne veux pas qu’elle connaisse mon sort »). J’ai bien aimé toute la symbolique autour de la superbe voiture tuning de son mari : le couple est surendetté mais « qu’est-ce qui me restera si je me retrouve sans bagnole ?! ». C’est en y renonçant que l’homme s’assumera enfin en tant que père.



En coulisse, les interrogations de Fujimoto ont changé de nature : il se demande désormais qui est l’homme mystérieux aperçu en compagnie de la jolie Mlle Kubo…
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Ikigami, tome 1

C’est ma fille lycéenne, qui dévalise actuellement les rayons mangas des bibliothèques du coin, qui m’a conseillé cette série : elle trouve qu’il y a des histoires troublantes et en même temps matière à réflexion. Elle a tout à fait raison !

La question que se posent la plupart des gens recevant l’ikigami, c’est : « Pourquoi moi !? ». Il est vrai que « les gens qui méritent de crever, c’est pas ça qui manque »… Mais voilà, le système est arbitraire, et même absurde selon le héros, livreur de ce préavis de mort. On suit ses réflexions sur son drôle de métier en filigrane tout au long du livre (« Je me sentais comme suffoqué sous le poids de cette fonction ») en alternance avec les réactions des jeunes chez qui il se rend pour leur annoncer qu’il leur reste 24 heures à vivre. Néanmoins son chef le met en garde : « Il est prévu par la loi que les éléments séditieux se fassent injecter la capsule » eux aussi…



On suit deux histoires dans ce premier tome : tout d’abord celle d’un jeune harcelé qui, recevant l’ikigami, décide d’utiliser le temps qu’il lui reste à se venger de ses agresseurs : « S’il n’avait jamais reçu l’ikigami, sans doute n’aurait-il jamais fait cette erreur » (sa famille ne recevra pas d’indemnité du fait de ses actes criminels)…

Dans la seconde histoire, le fait de mourir prématurément fait réfléchir le jeune protagoniste sur ses vraies valeurs : a-t-il bien fait d’abandonner son compagnon de musique pour saisir sa chance de percer ? La fin est très touchante : tandis que l’un meurt, l’autre revient à la vie sur la même chanson (« Il a passé les derniers instants de sa vie à chanter de toute son âme »).

Une série prometteuse, j’enchaîne avec le tome 2 !
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