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Critiques de N. H. Kleinbaum (200)
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Le cercle des poètes disparus

Il y a bien longtemps, j'ai vu le film éponyme tourné par P. Weir. J'avais été alors agréablement surpris par sa fraîcheur et par son message positivement subversif, qui venait s'opposer aux forces du conservatisme et du conformisme ambiantes. Le personnage incarné par R. Williams m'avait paru séduisant. J'avais été sensible à l'émotion distillée dans le film, surtout dans les scènes finales.

L'histoire est celle d'un groupe d'adolescents américains, élèves dans un lycée prestigieux, destinés par leurs parents et leurs professeurs à un brillant avenir. Le niveau d'exigence et de discipline se veut élevé. Ces jeunes gens malléables - et peu satisfaits de leur condition - trouvent en John Keating, un de leurs professeurs, un mentor charismatique et iconoclaste qui les encourage à sortir des schémas pré-établis et à oser vivre leur liberté individuelle. Avec l'enthousiasme de la jeunesse, ils commencent à jouer ce jeu et à faire des expériences qu'ils n'avaient jamais tentées jusqu'alors. Ceci est évidemment mal vu par leur entourage, en particulier par le directeur de leur école. L'histoire finira très mal...



Je viens de découvrir le livre dont a été tiré le film. Celui-là est très fidèle à celui-ci. A la lecture, j'ai retrouvé la même histoire, les mêmes personnages, les mêmes émotions. Mais, cette fois, ma réaction a été beaucoup moins favorable. Est-ce parce que l'esprit critique serait plus développé quand on lit que quand on voit ? le roman m'a paru naïf, idéaliste, pétri de (trop) bons sentiments, mettant en scène des personnages stéréotypés… C'est surtout le professeur, J. Keating, qui m'a semblé discutable. Bien sûr, il est sympathique, original, plein d'énergie, animé par un vrai amour de la vie qui, chez ces adolescents, risque de se "mettre en hibernation" sous l'influence de l'école. Mais il parait aussi cabotin, imprudent, abusant de son influence. Adoré par ses élèves, il est comme un apprenti sorcier qui joue avec le feu: il laisse ses jeunes protégés prendre des initiatives qui conduisent certains à l'irréparable.

Malgré ses défauts, le livre a un grand mérite. Il confronte deux périodes bien différentes de l'existence: la jeunesse, l'ère de tous les possibles, avec sa vision assez simpliste de la vie - et l'âge mûr, avec son réalisme terre-à-terre et son étroitesse d'esprit. Je suppose que toute personne éprouve tout à la fois une sympathie naturelle et une certaine méfiance vis-à-vis de la jeunesse qui voudrait tout oser. Le livre sert de révélateur, obligeant en quelque sorte le lecteur à se positionner près ou loin de cet état d'esprit.

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Le cercle des poètes disparus

Après avoir vu le film plusieurs fois, j'ai décidé de lire le livre de cette histoire peu ordinaire. Le moins qu'on puisse c'est que j'ai pas été déçue, j'ai découvert détail non présents dans l'adaptation cinématographique et ils ont donnés encore plus de relief et de profondeur aux personnages. Le Cercle des poètes disparus, ou comment un professeur de littérature va changer à jamais la vie de ses élèves. Ce Mr Keating est tout bonnement incroyable, sa pédagogie, sa passion pour métier, sa proximité envers ses élèves et son éternelle devise: Carpe diem...Carpe diem, deux mots qui peuvent dans le fond, résumer à eux seul ce roman. Todd, Knox, Neil et leurs amis découvrent un Mr Keating un modèle et entrevoient une toute autre manière d'appréhender la vie. Vivre chaque jour comme si c'était le dernier et faire de chaque jour, chaque geste une œuvre, un poème. J'ai aimé le passage où les personnages citent Withman, Shakespeare ou encore Byron; c'est un bel hommage à ces maitres du genre. La mort de Neil m'a profondément touché, une jeune garçon qui voulait simplement vivre son rêve et à qui on a retiré tout espoir. J'ai été écoeuré par la réaction de la direction de l'école et Perry qui accuse Keating du décès de leur fils. Quel lâcheté ! Mais grâce à ça, Todd qui était si timide au début a exprimé tout haut ses pensées tout en rendant hommage à Keating. Todd et ses amis n'oublieront jamais celui qui leur a donné la voie et qui a été pour eux, bien plus qu'un simple professeur. Quoiqu'il en soit, j'ai aimé cette lecture et j'aurais adoré avoir une professeur aussi unique que Mr Keating !
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Le cercle des poètes disparus

Le Cercle des poètes disparus raconte la vie d'un collège traditionaliste du Vermont, dans les années 1960, bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating. Plutôt que d'enseigner la littérature de manière brute et sans saveur, M. Keating transmet à ses élèves sa passion de la poésie, le goût de la liberté et de l'anticonformisme. Jusqu'à se heurter aux autorités parentale, académique et sociale...



Ce livre est pour moi un véritable petit bijou. Il se lit d'une seule traite, tant l'intrigue est prenante. Le lecteur suit un groupe d'étudiants qui, peu à peu, au contact de M. Keating, se lèvent contre l'autorité et le conformisme. Les personnages sont bien décrits et ont de la profondeur, et il est agréable de les suivre dans leurs transgressions.



M. Keating est un personnage très sympathique, doté d'un grand sens de l'humour, qui m'a souvent fait sourire au cours de ma lecture. De plus, il s'agit d'un véritable passionné de poésie anglaise, passion qu'il transmet sans peine à ses élèves et au lecteur même. Les nombreux extraits de poésie qui jalonnent le livre sont bien choisis et permettent même au lecteur non amateur de poésie anglaise (que je suis !) de découvrir quelques chefs-d'oeuvre.



Enfin, il s'agit d'un livre très humain, qui dénonce le conformisme et revendique le droit de mener sa vie comme on l'entend. Un livre où la bêtise de certains parents et enseignants peut pousser à de grands drames, et où les innocents, qui prônent l'ouverture d'esprit, sont punis. Personnellement, je n'aurais pas pu vivre dans le Vermont dans les années 60 et me faire imposer (même par mes parents) des choix de vie aussi importants que ma carrière ou mes fréquentations. Je crois que ce que j'aime particulièrement dans ce livre, c'est que, sans être ni révolutionnaire ni militant, il prône haut et fort, de la manière la plus simple qui soit, le droit de chacun de faire ses propres choix.



Voilà un livre qui, outre le fait d'être un très bon divertissement, délivre un véritable message qui peut servir à tout un chacun. J'en conseille donc la lecture à tous.
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Le cercle des poètes disparus

Ce billet risque d’être assez court et je m’en excuse d’avance. Lu il y a plus d’une semaine, j’ai l’impression que je n’ai pas grand-chose à dire sur ce titre si ce n’est que grâce à lui, j’obtiens la médaille de chocolat (8 titres lus sur 20) pour le Baby Challenge Contemporain 2012.

Avant de me lancer dans cette lecture, je connaissais les grandes lignes de l’histoire mais je dois vous avouer que je n’ai jamais vu le film (du moins sérieusement, c’est-à-dire du début à la fin, sans interruption et en étant concentrée). Cela dit, après la découverte du livre (qui est adapté du film et non le contraire), j’ai très envie de rattraper mon inculture et de voir l’œuvre originale… ce qui ne saurait tarder !



Si j’ai aimé l’histoire en général - cette bande de garçons qui « s’émancipent » au contact de leur nouveau professeur de littérature, Mr Keating, aux méthodes d’enseignement assez particulières - j’ai eu en revanche beaucoup de mal avec les personnages.

Nombreux, je n’ai jamais réussi à lier un prénom à un des garçons et à son histoire et pour être tout à fait franche, quelques jours après ma lecture, je suis incapable de nommer l’un d’eux ! Je me souviens que l’un d’entre eux est fort en latin, que l’autre rêve de devenir acteur au grand damne de ses parents, qu’un autre tombe éperdument amoureux… mais impossible de dire de qui il s’agit ! J’ai eu, par conséquent, énormément de mal - étant un peu perdue entre tous - à ressentir de l’empathie pour eux, malgré leurs aventures et le drame qui finit par les toucher. Seul Mr Keating m’a donné une impression de profondeur, de relief et m’a marquée.



Il ne s’agit pas d’un problème de choix d’intrigue ou de personnages, car je suis persuadée que l’on ressent énormément d’empathie et d’émotions en visionnant le film, mais plutôt d’une froideur propre au texte. Malgré la beauté du message délivré et de certaines scènes (« O Capitaine ! Mon Capitaine ! ») et l’ode à la poésie, je suis restée en retrait pendant ma lecture et n’ai pas ressenti grand-chose et je le regrette (pourtant je suis du genre à pleurer facilement). Mais je pense sincèrement que le film m’offrira de meilleurs moments d’émotions et même si je connais dorénavant toute l’histoire, je prépare tout de même la boîte de mouchoirs !



Mais alors, d’où vient cette distance, cette froideur ressentie ? Etant donné que le fond n’est pas incriminé, je pense qu’on peut dénoncer la forme du texte et donc le style (la traduction) de N.H. Kleinbaum. Je suis par contre incapable de vous dire exactement ce qui m’a manqué/gênée pendant cette lecture. L’utilisation de la troisième personne du singulier ? D’autres auteurs font ce choix et s’en sortent très bien. C’est plutôt une impression générale.

Ce livre rend compte des différentes scènes du film, décrit ce qui se passe dans chacune d’elles, froidement, sans aucune touche d’émotions. On reste en retrait, derrière la caméra, spectateurs, sans jamais prendre part aux évènements. C’est le premier livre adapté d’un film que je lis, est-ce que ce sentiment de froideur, de narration « artificielle », se retrouve dans les autres textes du genre ?



Je finis tout de même sur une note positive en insistant sur la beauté de l’histoire et des messages délivrés et sur l’envie que j’ai maintenant de voir le film d’origine. J’en profite pour remercier Cajou qui m’a offert ce Cercle des poètes disparus il y a quelques mois !
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Le cercle des poètes disparus

Kleinbaum, à travers l'histoire de ces adolescents, a su critiquer un système éducatif et social qui étranglait (étrangle toujours?) l'individu. Le regard des pères sur leurs fils, la priorité sur le paraitre et une certaine idée de la réussite sociale au détriment du bien être et de l'amour filial. Les anciennes générations fabriquent des êtres à leurs images plutôt que de reconsidérer leurs valeurs, de se poser d'autres questions, et surtout plutôt que d'écouter.

En opposition à cette idéologie, on observe de jeunes garçons avides d'émotions, d'expériences et de liberté qui, au contact d'un adulte différent, vont essayer de s'épanouir et vivre pour eux.

Le cercle des poètes disparus c'est aussi cette jeunesse qui disparait sous le poids des conventions, cette poésie que l'on tue dans un cercle vicieux de contrôle des individus.
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Le cercle des poètes disparus

J'ai découvert le livre avant de regarder le film, sans savoir que ce dernier était sorti antérieurement ; les éloges faites sur cette histoire avaient fini de me convaincre.



Finalement, je ressort mitigée de cette lecture : d'un côté, j'ai adoré le cadre de l'école privée à l'anglaise, un peu éloignée des grandes villes, et bien sûr les magnifiques passages sur l'autonomie, l'incitation à penser par soi-même et à découvrir le monde sans se contraindre des limites et des règles imposées par une institution (dans le cas présent l'académie Welton et l'influence familiale).

Mais d'un autre côté, il manque beaucoup d'approfondissement en ce qui concerne les personnages : les différents caractères et personnalités sont palpables et auraient mérités un développement plus poussé, notamment pour les deux élèves principaux (Todd et Neil).

Ainsi, l'émotion aurait été décuplée et le message final davantage impactant sur le lecteur.



Malgré cela, Le Cercle des Poètes Disparus reste une lecture intéressante et parlante pour ses sujets et les messages transmis.
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Le cercle des poètes disparus

Premier coup de coeur livresque.



C'est après sa lecture, je devais avoir 16 ou 17 ans, que j'ai décidé quelle carrière professionnelle je voulais avoir : UNE CARRIERE D'ENSEIGNANTE.



Depuis ce moment, j'ai toujours rêvé de devenir comme John Keating, un prof qui permettait à ses élèves de trouver leur voie. Un prof qui n'a pas peur de sortir des sentiers battus pour enseigner son cours.

Après 8 années d'enseignement, je continue de le prendre comme modèle. Et je continuerai jusqu'à la fin...



Pour moi, ce livre est une perle parce qu'en plus de m'avoir donné envie d'enseigner, il a tenté de m'apprendre que la vie devait se vivre à fond là caisse. Mais ce n'est que depuis peu, que j'applique à la lettre cette notion qui est... CARPE DIEM
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Le cercle des poètes disparus

4e de couverture : À Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l’arrivée d’un nouveau professeur de lettres, M. Keating.



Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l’anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales.



Même si le drame – le suicide d’un adolescent – déchire finalement cette expérience unique, même si Keating doit quitter le collège, il restera pour tous celui qui leur a fait découvrir le sens de la vie.



Mon avis : Dommage que la 4e de couverture en dévoile autant.



Il faut absolument lire ce livre, admirablement écrit. Voir ses jeunes se transformer grâce à ce professeur qui ne se contente pas de remplir les têtes de savoir, mais qui apprend aux jeunes à aimer la poésie et à savoir faire des choix ; ne pas obéir aveuglément, mais réfléchir.



C’est une leçon de vie qui est toujours d’actualité et beaucoup de professeurs devraient s’inspirer de M. Keating.



Ce roman est un chef-d’œuvre.



À lire dans une bibliothèque, entouré(e) de livres de poésie, avec des petits biscuits et un verre de vin cuit.



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes



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Le cercle des poètes disparus

Le film m'avait paru insupportable au dernier point. L'histoire racontée en mots m'a semblé moins irritante, comme si les facéties du professeur décalé (qui, prétendant aller contre l'ordre établi, se fait appeler "Mon capitaine" et ne cesse d'ordonner et de juger) paraissaient moins grossières. Il se pourrait que ce paradoxe, présenté de manière moins impartiale puisque le lecteur n'est absolument pas mis en demeure de supporter en cadence l'énergie débordante du professeur dont il est bien dit qu'il est charismatique, rendant le propos plus objectif, ou plus impartial, contribue à effacer le narrateur qui, plus honnête, séduirait alors davantage ? En tous les cas, "ça marche", on lit, vite, sans se préoccuper - sans s'ennuyer non plus. M'a fait penser à "Indignation" de Philippe Roth, pour le côté traditionaliste exacerbé des campus anglo-saxons.
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Le cercle des poètes disparus

J'ai ėtudié le film au lycėe puis j'ai lu le livre. Je me souviens d'une oeuvre très "lourde", triste, à deux niveaux de lecture: le suicide et la rigiditė du mode d'apprentissage pour l'époque. Notre professeur a su nous ėclairer comme Robin Williams et combler notre manque de maturité, avant de rejoindre le "Cercle des professeurs d'anglais disparus" quelques années plus tard 🖤
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Le cercle des poètes disparus

"Je m’en allai dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Je voulais vivre intensément et sucer toute la moelle de la vie.

Mettre en déroute tout ce qui n’était pas la vie, pour ne pas découvrir, à l’heure de ma mort, que je n’avais pas vécu."



Quel merveille que ce roman ! Quel pépite ! Pourquoi n’est-il pas étudié ?! Par peur d’anti-conformisme peut-être ?!! C’est d’ailleurs tout l’enjeu de cette histoire. On y rencontre un professeur, Mr Keating, non seulement brillant dans sa matière (la littérature – oui en plus haha) mais aussi – et surtout – un professeur de vie qui va essayer de faire naître les enfants de sa classe. Une renaissance, ou plutôt une vrai naissance, qui sous-entend la véritable valeur de leur être et de ses désirs ; et non plus celle du besoin de la société de nous mouler et de nous diriger. « Oh oui ! Avocat, c’est prestigieux ! Tu feras ça mon fils ! », « Brille dans tes études si tu veux devenir quelqu’un ! ». Devenir quelqu’un ! Sentence sociétale ! Sentence assassine ! Mr Keating va au contraire laisser ces enfants devenir eux-même. Un sacré pamphlet contre le conformisme, et même un homme que l’on aurait qualifié d’hérétique plusieurs siècles en arrière et brulé sur le bûcher. Ici, pas de bûcher mais néanmoins des têtes coupés et une société qui continue de rejeter l’individualité – non pas l’individualisme qui la galvanise – je dis bien l’individualité : vous savez cette part de magie que chaque être à en lui-même, cette originalité qui le rend unique ! Voilà le sujet de ce roman, le besoin d’une Amérique de tuer les individualités pour créer une société empirique qui fonctionne sur les codes sociales et la hiérarchie face à un homme qui se dresse. Si la société fonctionnait de façon censée, je dirais même que Mr Keating serait la personnification de la statut de la Liberté ! Le symbole suprême de la Liberté elle-même !



Bon… je m’égare je crois. Pardon, mais quel bonheur que cette lecture et les débats soulevés ! Quelle émotion que la magie de ses pages ! Et, je finirai avec les mots de celui qui dans le film joue le professeur Keating… Un grand homme avec lequel mon enfance a souri et dont le sourire reste gravé dans ma mémoire. Un homme apparaissant dans tous les films cultes de ma génération, tous les films tendres pleins de belles émotions et de beaux sentiments… Mr Robin Williams… RIP. Ce sourire enfantin me manquera toujours…



"On ne vous donne qu'une seule étincelle de folie, vous ne devez absolument pas la perdre".



Un seul conseil : lisez-le, offrez-le et surtout partagez-le avec vos enfants !
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Le cercle des poètes disparus

J'avais déjà vu le film quelques années auparavant, celui-ci m'avait tellement plu que j'ai décidé de lire le roman.

L'adaptation cinématographique est extrêmement fidèle au livre, c'était donc un réel plaisir de redécouvrir les scènes à travers les mots de l'auteur et de ses personnages.

Le point le plus positif de ce roman est sans conteste la plume de l'écrivain : ses phrases sont presque toutes poétiques, très bien tournées. Elle résonnent assez longtemps en tête et on a envie de toutes les retenir pour pouvoir les dire et les redire. Le style de l'auteur met en valeur la beauté de la langue française, cette même beauté que M. Keating veut montrer à ses élèves.

D'autre part, j'ai adoré l'intrigue autour du professeur. Ici, il fait partie des personnes qu'on rencontre et qui changent une vie : il y en a très peu, on est donc très chanceux lorsqu'on en croise une ou plusieurs au court de sa vie. J'ai beaucoup aimé que ce soit un professeur qui ait autant d'influence puisque selon moi, un prof peut vraiment changer une vie. Ce sont par eux (et nos parents) que passent notre éducation, nos valeurs, et j'ai trouvé cela extrêmement touchant et plausible que M. Keating joue ce rôle.

Ce roman nous propose également une multitude de leçon de vie, que ce soit à propos de l'apprentissage, du libre arbitre, de l'amitié ou même de l'amour. On suit plusieurs garçons, tous très intéressants, qui apportent un nouvel aspect ou une nouvelle vision des choses.

Enfin, je suis tombée sous le charme d'une des dernières scènes du roman, sans doute la plus connue du film/livre. L'hommage rendu au professeur était touchant et émouvant ; il m'a donné les larmes aux yeux.

Je recommande ce livre à tout le monde, je pense que c'est un des classiques qu'il faut absolument avoir lu dans sa vie, au moins une fois.
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Le cercle des poètes disparus

L’œuvre est centrée sur un petit groupe d'élèves qui redonnent vie au "cercle des poètes disparus". Todd Anderson (interprété par Ethan Hawke) en fait partie et rêve de devenir acteur de théâtre. Mais le père de Todd n'est absolument pas d'accord avec le choix de son fils et lui intimera d'abandonner ses rêves artistiques. Tu seras militaire mon fils...

Quand Todd se suicide après une dispute homérique lors de la cérémonie de fin d'année, la faute sera attribuée à John Keating et aux élèves impliqués dans le "cercle des poètes disparus".

Quand quelques frasques d’adolescents et l'incompréhension d'un père mènent un jeune garçon à mettre fin à ses jours... on essaie toujours de trouver des coupables. En l’occurrence ceux qui ont été punis ne sont pas les véritables responsables. La faute devrait en incomber à la rigidité d'une certaine société qui n'accepte pas que l'on sorte du rang.
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Le cercle des poètes disparus

Il y a des films qui vous marquent, qui vous trop dans la tête des années après, des répliques souvenir que vous ressortez aux aficionados qui comme vous ont vu et aimé cette oeuvre. C'est le cas ici, avec "Oh capitaine, mon capitaine", j'ai nommé Robin Williams dans le rôle magnifique du professeur Kitting, initiateur dans ses jeunes années du "cercle des poètes disparus". Un film à voir, si ce n'est pas déjà fait.



C'est en faisant quelques recherches sur Wikipédia pour la biographie de l'auteur, que j'ai découvert que contrairement à la majorité des livres, celui-ci fut tiré du scénario du film. Incroyable, moi qui aie horreur de lire un livre après le visionnage du film... Ça explique aussi qu'après tout ce temps, en lisant ce roman, je revois aussi nettement certaines scènes.



C'est un roman court mais efficace. Le récit est très visuel, plein de références de la littérature classique américaine et britannique - normal dans un collège huppé du Vermont - telles que Walt Whitman, David Thoreau, Charles Dickens...



Les personnages sont peut-être un peu stéréotypés mais ils travaillent tous vers un seul objectif, sortir du carcan de la société et devenir des esprits libres. Une belle philosophie de la vie, et malgré son faible nombre de pages, le roman approfondit suffisament cet aspect, même si quelques dizaine de pages en plus auraient fait plaisir aux lecteurs, mais n'auraient pas été indispensables.



C'est un roman émouvant, dont le dénouement est une vraie claque. En le lisant, je revoyais le film se dérouler sous mes yeux.

Un intemporel de la littérature, un grand moment que j'ai mis du temps à découvrir, alors ne faites pas comme moi, n'attendez plus.
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Le cercle des poètes disparus

Il est rare qu’un film soit supérieur au roman dont il est tiré, cette novellisation du film culte de 1989 semble démontrer de la même manière que rien ne vaut l’original.



Cette novellisation n’est qu’un pâle ersatz du film culte. Certes, le roman a le mérite de nous permettre de nous remémorer avec précision le film puisqu’il reprend les dialogues du film, les scènes dans le même ordre et décrit M. Keating sous les traits de ce cher Robin Williams. Malheureusement pour le lecteur qui espérait en tirer davantage, comme en apprendre sur les non-dits merveilleusement joués par les acteurs, il ne faut rien espérer de plus. Le style est quelconque, les voix intérieures inexistantes, l’ensemble n’arrive pas à la cheville du film. Il manque le souffle de la fabuleuse bande originale, du charisme de ces personnages, de la beauté du décor à peine décrit.

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Le cercle des poètes disparus

Il marque encore ma vie et ma philosophie aujourd'hui. Lu la première fois à l'âge de 12 ans, je n'ai jamais pu m'en détacher
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Le cercle des poètes disparus

Je ne me lasserai jamais de voir le visage de Robin Williams pendant la lecture de ce livre...

Une ode à la littérature et à la liberté d'expression.

Faire ce que l'on souhaite pour soi et non faire ce que les autres veulent que vous fassiez. Avoir ses propres idées et être juste soi.



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Le cercle des poètes disparus

De quoi ça parle ?

Dans la prestigieuse école de Welton qui a pour but de former de futurs leaders aux carrières ambitieuses, les élèves font leur rentrée. Une nouvelle année chargée va débuter, avec pour maîtres-mots tradition, honneur, discipline et excellence. Knox, Charlie, Meeks, Neil et Cameron vont accueillir dans leur bande un nouvel élève Todd Anderson. Ils vont également faire la connaissance du nouveau professeur de littérature Mr Keating. Passionné de poésie et amoureux de la vie, prônant l'anticonformisme, il va secouer les habitudes du lycée et inciter les élèves à profiter de la vie. Les adolescents vont alors créer le Cercle des poètes disparus et se libérer des codes instaurés par l'autorité. Knox va tout faire pour conquérir le coeur de la belle-fille des amis de ses parents, Charlie va croquer la vie à pleine dents et batifoler, Todd va prendre confiance en lui, quant à Neil, il va se lancer dans le théâtre. Mais sortir des sentiers battus peut avoir des côtés négatifs et la liberté peut parfois brûler des ailes...



Mon avis :

Qui n'a jamais entendu parler du cercle des poètes disparus ? Même si vous n'avez pas lu le livre vous avez forcément vu le film avec Robin Williams ou au moins vu des extraits. Ce qui m'a attiré ce sont donc cette notoriété et la quatrième de couverture.

L'histoire m'a parue sympathique. Une école austère, des jeunes écrasés par l'autorité et un professeur super-cool pour qui apprentissage rime avec plaisir va dépoussiérer tout ça. Bien sûr avec ce thème, il y aura forcément des clichés mais on devrait pouvoir survivre. J'ai été étonnée par le petit nombre de pages et encore plus quand j'ai découvert que l'auteure était une femme !

Les nombreux dialogues font de ce livre une lecture légère nous épargnant des descriptions trop pompeuses. Les extraits de poésie apportent une touche littéraire qui ravira les amoureux des mots. J'ai eu un peu de mal avec le vocabulaire utilisé, d'une autre époque, et par les nombreux personnages aux noms anglophones.

Les personnages justement sont comme écrit plus haut, stéréotypés, mais ils s'insèrent bien dans l'histoire et le décor. Mes "préférés" sont Todd , adolescent manquant de confiance en lui comparé sans cesse à un grand frère parfait et Neil, étouffé par l'autorité et l'ambition de son père. Ce sont, à mon sens, les sujets les mieux travaillés. Le professeur Keating est attachant également mais j'aurai préféré avoir plus souvent affaire à lui.

Le dénouement, qui n'est pas une surprise puisque révélé au dos du livre, est réussi et nous remet en question sur notre société trop protocolaire et carriériste.

C'est donc une oeuvre culte à lire absolument mais j'avoue que je 'm'attendais à mieux. Sans doute est-ce dû par le peu de pages et cette impression de bâclage. Mais il doit être lu, ne serait-ce que pour réveiller l'adolescent rebelle en quête de liberté qui se cache derrière notre routine quotidienne. Carpe diem.
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Le cercle des poètes disparus

Novélisation agréable, mais comme toute novélisation, elle n'a fait que me donner un arrière-goût du film. Ce qui peut être pris négativement, parce que je préfère regarder le film. Mais aussi positivement car j'ai eu le plaisir de l'histoire (qui me plaît à la base) étalé sur quelques heures de lectures. Agréable mais pas transcendant.
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Le cercle des poètes disparus

Chose plutôt inhabituelle, ce roman est tiré du film éponyme. Et oui, on a plutôt l’habitude de l’inverse… Et c’est justement parce que j’adore ce film que j’ai voulu lire ce roman.

Ce livre je l’ai trouvé sympa, mais en-dessous du film.



J’ai aimé l’histoire en elle-même, j’ai apprécié l’écriture de l’auteure. C’est bien raconté, la plume est fluide et je n’ai pas le souvenir de m’être ennuyée à la lecture.



Cependant, j’ai trouvé que, contrairement au film, les personnages manquaient de profondeur. Il m’a manqué quelque chose pour me les rendre attachants.

J’ai regretté de ne pas ressentir la force des mots de Keating de la même façon que je les avais perçus dans le film. J’ai même eu cette désagréable impression, parfois, que ses discours avaient un goût de flanflan politiquement correct, chose que je ne perçois pas dans le film.



Alors, je vous livre là des impressions d’un roman lu il y a deux ans. Depuis, j’en ai bien sûr oublié quelques détails. Quoiqu’il en soit je me souviens que j’avais bien aimé ce court roman, mais qu’il lui manquait une âme pour le rendre très bon à mes yeux.





Et si d’aventure vous ne connaissez ni le livre, ni le film, je vous conseille sans hésiter la version grand écran, bien plus porteuse d’émotions selon moi.
Lien : http://desliresdestoiles.ove..
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