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Critiques de N. H. Kleinbaum (200)
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Le cercle des poètes disparus

Je m'attendais à beaucoup plus de ce livre.



J'en avais beaucoup entendu parler et je pensais vraiment que j'allais l'adorer, que ça allait être un coup de cœur, mais non.



Attention je dis pas qu'il est nul, c'est juste qu'il manquait quelque chose.



L'histoire est assez bien, mais les personnages ne sont pas asser développer et l'histoire du cercle des poètes disparus n'est pas assez bien ficelé.



Ce que je veux dire c'est que ça s'est fait comme ça et que je n'ai pas très bien compris le principe.

Ils ce sont tous réunis d'un coup pour lire des poèmes.



Je pense que c'était pour se libérer, pour vivre la vie comme bon te semble, comme dit M.Kingsley "carpe diem". La morale est asser bonne de ce livre.



La mort de Neil m'a attrister mais pas plus que ça, sa mort est assez violente, et ça s'est fait comme ça.

2 pages avant, c'était la fête et d'un coup bam.



Surtout qu'on avait un paragraphe avec les membres du cercle des poètes et l'autre paragraphe on avait le descriptif de ce qu'il allait faire ( Neil, c'est à dire se suicider ). C'était assez intense.



Mon perso préféré c'est Todd, il a conquérir mon cœur.



La fin m'a révolte, comment ça c'est le prof le responsable de sa mort, au contraire lui au moins l'a encouragé pas comme son père.



Je regarderai le film, je pense qu'il sera plus poignant.

Comme le livre est asser court, ça n'a pas pu vraiment retranscrire vraiment les émotions.
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Le cercle des poètes disparus

Il est plus facile de lire un livre en en ayant vu le film que l'inverse je trouve, reste à savoir si le livre apporte quelque chose de plus ...



Je connais ce film que j'apprécie et maintenant le roman, j'ai aimé le film et j'ai aimé ce roman. Il avance plus finement, discrètement que le film et du coup donne une tonalité plus douloureuse à l'ensemble. C'est triste et c'est beau et me donne une furieuse envie de retrouver ce que j'éprouvais quand je lisais de la poésie au lycée et que je ne ressens plus ...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Le cercle des poètes disparus

Une courte mais super lecture !

Cette lecture sur l'anticonformisme, la poésie et l'enseignement est toujours aussi actuelle je trouve. On aimerait tous avoir Mr Keating en cours. Ce sont ce genre de professeurs qui apprennent la vraie vie, éveillent les sens et l'esprit et dont on se souvient toute notre vie !

J'ai terminé ma lecture avec en fond la musique "Adieu, Monsieur le professeur"...

Aussi, le thème et le professeur Keating m'a fait penser au film Les Choristes, au point que je me suis demandée si le film ne s'en était pas inspiré...



En somme, une belle lecture simple, agréable et très touchante, où la poésie nous accompagne de quelques vers au gré de notre lecture.
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Le cercle des poètes disparus

Je ne pensais pas faire de comparaison avec le film car ne l'ayant pas revu depuis très longtemps j'en garde peu de souvenirs précis. Mais en lisant ce livre tout m'est revenu, car le livre est la copie conforme du film, comme si on lisait le scénario. À la différence d'un film, un livre donne à imaginer des personnages, des lieux... Là on reste dans du superficiel. Alors on retrouve la puissance et l'émotion du film mais ce n'est selon moi pas assez pour un livre.

Dommage...
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Le cercle des poètes disparus

C’est en fouinant dans les rayons d’une nouvelle boutique de livres d’occasion que je suis tombée sur Le Cercle des Poètes Disparus. J’ai vu le film à la télévision alors que j’avais 12/13 ans et j’ai bien évidemment pleuré à chaudes larmes. Avec mes copines et ma sœur, on hurlait des “Capitaine ! Ô Capitaine !” à tout bout de champ en signe de rébellion.

Aussi j’ai attaqué le roman avec appétit et j’ai vite été rassasiée.



Je me suis posée des questions en constatant que le roman et le film suivaient exactement le même schéma narratif. Après recherche, j’ai découvert que le bouquin était la novélisation du scénario du film. Je pensais que c’était l’inverse. Peu importe puisque je n’ai rien contre les novélisations quand elles sont bien faites.



Malheureusement, l’auteur se contente de reprendre les dialogues et la trame du film. Elle n’apporte rien de plus ni aux personnages ni à l’action. Pire, elle ôte même l’émotion de certaines scènes. Il faut dire que le style est particulièrement plat. Je pense d’ailleurs que le roman s’adresse davantage à un jeune public qu’à un public adulte tant le vocabulaire est accessible et l’écriture diluée.



Ce roman n’est donc pas une franche réussite, cependant il a le mérite de me donner envie de revoir le beau film de Peter Weir. Ce n’est déjà pas si mal.



CHALLENGE DES 50 OBJETS

CHALLENGE LE TOUR DU SCRABBLE EN 80 JOURS
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Le cercle des poètes disparus

"Le cercle des poètes disparus" est tout d'abord un film qui, je pense, a marqué une génération d'adolescents dont je fais partie. Vu et revu un nombre incalculable de fois, il m'avait totalement bouleversée lors de sa sortie au cinéma et ce n'est que très logiquement que j'ai ensuite lu le livre - adapté du film et non l'inverse - au titre éponyme.



Dans les années soixante, Todd Anderson, jeune garçon timide qui marche dans les pas de son frère aîné, fait son entrée dans un prestigieux collège privé et austère dans le Vermont. Cet établissement, réputé pour sa discipline et son enseignement respectueux des traditions, veille à former les jeunes gens dans un esprit conservateur et élitiste. Mais un professeur de lettres nouvellement nommé dans l'académie Welton, Monsieur Keating, va faire souffler un vent de liberté chez ces jeunes garçons avec ses méthodes d'enseignement anticonformistes.



J'avoue d'emblée que je n'ai pas éprouvé la même émotion à lecture du livre que lors du visionnage du film. Parlons du film alors : une atmosphère particulière ; des personnages très attachants, des élèves à M. Keating ; l'amour des mots et de la poésie magistralement interprété par le regretté Robin Williams ; la lutte pour s'affirmer dans un monde bourgeois et conservateur replié sur lui-même ; l'implacable pression de l'autorité paternelle. Indéniablement, ce film m'a marquée et malgré les années passées, j'en garde un souvenir ému. Cela fait un peu midinette, je sais, mais j'assume.



Le livre ensuite ne m'a pas procuré les mêmes sensations qui devaient sans doute beaucoup au jeu des acteurs et à la musique envoûtante qui imprégnait le film. Avec un style plutôt impersonnel, l'auteur ne fait que retranscrire le film mais sans sa puissance émotionnelle. Il reste cependant un intérêt au roman : il permet de se replonger avec délice dans la poésie que Monsieur Keating souhaite faire partager à ses élèves et de prendre enfin le temps d'apprécier à sa juste valeur toute la beauté des mots . C'est d'ailleurs avec "Le Cercle des poètes disparus" que j'ai découvert la poésie de Walt Whitman. Enfin, il est certain que grâce au livre, on peut revivre inlassablement et avec plaisir certains passages devenus cultes, notamment mon préféré, celui du "fou aux dents qui transpirent", que je ne peux m'empêcher de reproduire ici :



JOHN KEATING : [...] La photo de l'oncle Walt, là haut, à quoi elle vous fait penser ? Allez, allez, sans réfléchir, vite !



TODD ANDERSON : Euh, à, à un fou.



JOHN KEATING : Quel genre de fou ? Dites, allez, sans réfléchir !



TODD ANDERSON : Un fou un peu dément.



JOHN KEATING : Mais non voyons, trouvez mieux que ça. Libérez votre esprit, essayez de l'imaginer, dites ce qui vous passe par la tête, allez, même si c'est une absurdité.



TODD ANDERSON : Un fou avec les dents qui transpirent.



JOHN KEATING : Bon sang, mais c'est de la poésie que vous nous faites, Todd. Fermez les yeux. Voilà, voilà, on ferme les yeux. Décrivez ce que vous voyez.



TODD ANDERSON : J'ai les yeux fermés.



JOHN KEATING : Oui ?



TODD ANDERSON : Et son image flotte près de moi.



JOHN KEATING : le fou aux dents qui transpirent ?



TODD ANDERSON : Oui, le fou aux dents qui transpirent avec un regard qui perce mon front.



JOHN KEATING : Oh mais c'est excellent. Allez-y, mettez-le en mouvement. Que fait-il ?



TODD ANDERSON : Il essaie de m'étrangler, il tend les mains.



JOHN KEATING : Très bien, oui, oui, très bien !



TODD ANDERSON : Il n'arrête pas de marmonner.



JOHN KEATING : Qu'est-ce qu'il marmonne ?



TODD ANDERSON : Il marmonne des choses. Que la vérité est comme une couverture qui vous laisse les pieds froids.



JOHN KEATING : (la classe rit) Oubliez les autres, ils n'existent pas. Cette couverture, dites m'en plus. Parlez-moi d'elle.



TODD ANDERSON : On a beau tirer dans tous les sens, y en a jamais assez. On la tire, on la pousse, et elle est trop petite pour nous tous. du moment où on entre en gémissant au moment où on part agonisant, on se cache sous la couverture, et on pleure, on crie, et on se meurt.



JOHN KEATING : N'oubliez jamais ça.





Ode à la poésie, à la liberté et à l'épanouissement personnel, "Le cercle des poètes disparus" est une très belle histoire. Certains diront qu'elle est caricaturale - "l'enseignant gourou" et les méchants parents autoritaires. Je pense que les lecteurs, y compris adolescents, ont suffisamment de bon sens pour en ressortir l'essentiel : il ne tient qu'à soi de construire son destin et d'apprécier la beauté des choses toutes simples, comme la poésie par exemple.



Une histoire vraiment émouvante et intemporelle qu'il vaut mieux voir que lire - une fois n'est pas coutume...

Je mets trois étoiles pour le livre uniquement en "hommage" au film qui lui en mériterait cinq.

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Le cercle des poètes disparus

Imaginez une école où on vous apprend le vrai sens et la vraie discipline !

Plus vraiment comme maintenant finalement !

Imaginez des enfants qui vont écrire des poèmes pour refaire ressurgir les poètes disparus !



Où chaque erreur est passé vraiment comme un savon !



Cette histoire m'a touché mais sans plus notamment la fin... Et les poèmes qui sont à l'intérieur :)



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Le cercle des poètes disparus

Roman basé sur le film, et non l'inverse.

J'ai apprécié cette lecture, qui donne envie de lire, découvrir la poésie, "Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! "

et surtout ce passage : "On lit ou on écrit de la poésie non pas parce que c'est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l'on fait partie de l'humanité, et que l'humanité est faite de passions. La médecine, le commerce, le droit et l'industrie sont de nobles poursuites, et elles sont nécessaires pour assurer la vie. Mais la poésie, la beauté, l'amour, l'aventure, c'est en fait pour cela qu'on vit."

Même si ce livre c'est un copié-collé du film, cela ne me dérange pas.



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Le cercle des poètes disparus

Ce qui me dérange dans ce livre, est qu'il est été écrit à la suite du film.

A partir de là, il est difficile de juger du travail de l'écrivain. Il s'agirait plutôt du travail d'un copiste. Sinon, le texte "colle" au scénario du film, et comme j'avais été ému par le film...
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Le cercle des poètes disparus

Dans une grande université anglaise d'Angleterre, un groupe de jeune apprennent l'art perdu de la poésie aux côtés de Mr Keating, leur professeur de français.



Whaou! Ce livre m'a retourné les tripes. Absolument parfait, rien à dire. Fluide, efficace, et diablement moral! Une fois le livre fini je me suis repris plusieurs fois à apostropher les gens avec "Oh capitaine, mon capitaine!".



Un livre absolument magnifique, chef d’œuvre de la littérature, à lire absolument!
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Le cercle des poètes disparus

Un roman qui fait l'éloge de la poésie ne peut qu'être appréciable.

Je n'ai pas vu le film mais je me souviens de son succès et comme j'aime beaucoup Robin Williams je ne doute pas qu'il soit bon. J'imagine que son jeu d'acteur limite le côté un peu caricatural de la situation du professeur John Keating nouvellement recruté comme enseignant en littérature à Welton, un établissement scolaire privé réputé pour sa discipline. C'est un peu surprenant car on peut penser qu'il ne s'est pas révélé anticonformiste à ce moment. Sa réputation aurait dû le précéder. Il faut dire qu'il tente d'enseigner à ses élèves à penser par eux-mêmes contrairement à la méthode autoritaire appliquée à Welton.

J'aime beaucoup l'idée qu'un groupe de jeunes garçons se réunit en cachette la nuit pour récréer le Cercle des poètes disparus même si ça sent quand même un peu la testostérone. S'ils s'ouvrent à la poésie, ils ont encore du chemin à faire pour être moins machos (je pense que les filles ne sont pas uniquement bonnes à écouter de la poésie pour être séduites, elles peuvent en faire ou en lire aussi). Keating appelé "O Capitaine, mon Capitaine" aurait peut-être pu leur éviter des propos comme "il me la faut !" en parlant d'une jeune fille mais son enseignement ne durera pas assez longtemps pour cela.

J'ajoute que si cette lecture est plaisante, il est dommage que la fin soit un peu trop mélodramatique.





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Daryl

Nancy Horowitz Kleinbaum est une journaliste américaine qui a écrit plusieurs novélisations consistant à réécrire un scénario de film sous forme de roman. Comme j'ai eu l'occasion de lire "Le cercle des poètes disparus" qu'elle a romancé, j'ai acheté "Daryl" roman publié en 1986, un an après la sortie du film de science-fiction americano-britannique réalisé par Simon Wincer.



C'est l'histoire d'un garçon de dix ans apparemment amnésique adopté par la famille Richardson à Barkenton aux États-Unis qui va devenir le meilleur ami de Tutle Fox, son jeune voisin. Les manières de Daryl impressionnent les adultes car il parle très bien, utilise des formules de politesse et s'avère être autonome pour toutes les tâches matérielles quotidiennes. Il montre aussi des dispositions particulières pour les jeux vidéo, le Rubik's cube ou le Base-ball. Il faut dire que son prénom n'est pas Daryl mais D.A.R.Y.L. pour Data-Analysing Robot Youth Lifeform.



Bien mieux que le film, le roman plus détaillé et subtile m'a fait penser à d'autres héros de films ou de séries : d'abord Harry Potter qui découvre qu'il a des pouvoirs dont il n'avait pas conscience, puis le Caméléon pour la place des scientifiques du Centre et leurs recherches secrètes, enfin E.T. pour son désir de retourner à la maison mais aussi pour l'amitié et l'émotion.

J'ai adoré cette histoire sans honte pour son côté mélodramatique qui m'a tiré une larme mais aussi pour les qualités visionnaires de l'auteur du scénario d'origine qui traite de l'intelligence artificielle dans les années 1980 avec discernement.





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Le cercle des poètes disparus

En choisissant ce livre, je pensais qu'il était à l'origine du film du même nom, mais c'est le contraire, le livre (écrit en 1991) est inspiré du film paru en 1989.



On y retrouve le même drame poignant, qui prend place en 1959, dans une école à l'ancienne, psycho-rigide, où les châtiments corporels sont encore de coutume. Tous les adultes, profs et parents, sont de fervents défenseurs de la Tradition et de la Discipline. Sauf un, le nouveau professeur de littérature, M. Keating, qui va ouvrir les esprits de ses élèves et leur donner envie de vivre leurs rêves.



Le petit groupe d'élèves que nous suivons tout au long du livre jusqu'au drame final est donc au lycée mais j'ai eu du mal à y reconnaître des jeunes de 17 ans ! Ils m'en paraissaient à peine 14, dans leurs dialogues, leurs camaraderie gentillette, leurs réflexions et leurs attitudes. On est transporté dans une autre époque, bien avant mai 68, bien avant la mixité ou les réseaux sociaux. Quelque chose pourtant m'a manqué pour rendre ce livre réaliste, je ne saurais dire quoi, peut-être le fait que les réactions des uns et des autres sont trop caricaturales ? Il y a beaucoup de clichés, et l'attitude « fermée » des parents est vraiment poussée à l'extrême.



Sinon, j'ai beaucoup apprécié les extraits de poèmes qui parsèment le livre.



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Le cercle des poètes disparus

Un livre court mais passionnant. Il se dévore en une journée mais cette journée restera gravée dans votre mémoire.



J'avais vu le film il y a longtemps mais j'avais gardé l'image d'un professeur qui adorait son métier. Un homme qui voulait ouvrir de jeunes hommes au monde. J'avais aussi gardé l'impression qu'il y régnait une certaine mélancolie. Le livre est dans cette veine.



On suit le parcourt de jeunes dans les années 60 entre inconscience et poids de l'avenir. C'est un thème intemporel, que l'on pourrait transporter très facilement de nos jours. Il suffit de regarder les profils FB des ados pour en prendre toute la mesure.



C'est un roman poignant, qui permet de découvrir certains classiques de la poésie anglophone. Pour conclure, un roman que je conseille à tous, qui se lit rapidement et qui ne vous laissera pas indifférent.
Lien : http://wp.me/p3uBku-fX
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Le cercle des poètes disparus

Qui n’a pas un jour rêvé d’avoir au moins une fois dans sa vie ce prof un peu fou, bourré d’audace et d’originalité qui vous marquera toute sa vie durant ? C’est une chance dont on ne mesure jamais au moment présent la valeur…jamais !

Keating fait partie de ces phénomènes, qui ont un talent fou, mais qui ne sont pas taillés pour se fondre dans le moule dans lequel ils sont sensés rentrés.

Dans un austère collège de la nouvelle Angleterre, de jeunes fils à papa, viennent là afin d’intégrer la fine fleur des universités. Les profs y sont vieux, conformistes, plein de principes…. Keating, pourtant un ancien élève du collège, arrive avec toute sa fougue, et son originalité. Il n’a aucune intention de "fabriquer " de parfaits stéréotypes, mais au contraire des êtres capables de penser par eux-mêmes, capables de rêver pour être des hommes libres.

« L’homme n’est jamais aussi libre que lorsqu’il rêve. »

Enseignant la littérature, c’est par le biais de la poésie qu’il va entrainer ses élèves sur des chemins de traverses. La poésie….je sais, je ne suis pas une grande fan…mais à lire ceci, je ne peux qu’être d’accord :

« Et ne restreignez pas la poésie au seul langage. La poésie est présente dans la musique, dans la photographie, voir dans l’art culinaire-partout où il s’agit de percer l’opacité des choses pour en faire jaillir l’essence à vos yeux. Partout où ce qui est en jeu, ‘est la révélation du monde. La poésie peut se cacher dans les objets ou dans les actions les plus quotidiens mais elle ne doit jamais, jamais, être ordinaire. »

Seulement les choses seraient trop simples s’il n’y avait pas ces vieilles badernes de profs selon l’ancien modèle, mais surtout l’univers familial parfois encore plus conformiste que celui du collège.

Gageons que le passage de Keating, fut-il aussi bref, aura changé la vie de ces collégiens, et leur aura donné les clés d’un autre monde, celui de la liberté.

A bien y réfléchir, j’ai eu aussi un Keating dans ma vie de lycéenne ; lui aussi n’était pas à son aise dans ce monde éducatif si cloisonné et formaté que j’ai connu. Le temps d’une année scolaire, il ne m’aura pas appris à devenir poète, mais à savoir lire entre les lignes, et surtout à ne pas gober bêtement ce que le premier son de cloche pouvait me susurrer. Il avait créé un club de presse, il enseignait l’histoire, assez mal du reste ; mais ce qu’il nous a appris, personne d’autre ne l’a fait aussi bien !


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Le cercle des poètes disparus

Je savais d avance que je finirai en pleurs en le lisant, j avais raison.

Ce livre est un hommage à la liberté, au courage, c est un hymne à la confiance en soi, à la loyauté.

Bien sûr, je connaissais déjà l histoire, le film,m avait déjà bouleversé et le lire n a fait que renforcer mon opinion sur cette oeuvre.

Voilà un livre qu on se devrait d étudier au lycée pour se comprendre.

C est une pépite à lire. Mon seul regret, il est déjà fini.
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Le cercle des poètes disparus

Le fameux carpe Diem, se film que tout le monde (ou presque a revu et revu, s'imaginant dans la peau tour a tour de Nox et ses amours impossibles, Nouwanda et sans envie d'être remarquer, Todd et ses rêves contrecarré par une éducation trop strict et toutes cette bande d'ado issu de famille bourgeoise dans un lycée très vieux jeux de la vieilles Angleterre. Et voilà qu'un électron libre prend le contrôle du cour de littérature classique, et révolutionne le genre. Un peu trop pour le classicisme du lieu.

Un roman qui fait rêver, pleurer, rire et le tout condensé en trop peu de page. un régal

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Le cercle des poètes disparus

J’ai lu le livre avant de voir le film. Et je pense que l’inverse m’aurait un peu plus dérangé. En effet, on se rend vite compte que le livre a été écrit après le film, tellement les scènes sont retranscrites à la mimique près des personnages. J’apprécie d’ailleurs ce souhait de l’auteure parce que après vision du film, Robin Williams fait plus qu’incarné le professeur Keating. Il représente la sagesse anti-conformiste qu’il essaye vient l’enseignement d’inculquer à ces élèves, carpe diem, apprendre à choisir par soi même.

Des scènes sont propres au livre et d’autres au film et je trouve que les 2 se complètent parfaitement pour promulguer cette volonté d’acquis de conscience sur nos choix face au conformisme, aux pressions sociales et au perfectionnisme. Le message est tellement parlant pour tous qu’il en fait la force de l’œuvre et on comprends qu’elle soit devenu un film culte. D’ailleurs Tom Schulman a obtenu l’oscar du meilleur scénario original.


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Le cercle des poètes disparus

Je voulais absolument lire ce livre. Le film est sans conteste mon préféré d'entre tous, un véritable chef d'oeuvre ; alors comprenez, je me disais que le livre, dont était adapté le film, allait être encore meilleur ! Je me suis vendue du rêve à moi-même tant le film m'avait marquée, tant je l'avais adoré... Jusqu'à en monter littéralement sur une table de classe (si tu venais à passer par là, mon Capitaine, je te salue ) ! Je dois dire qu'il est d'une qualité remarquable. Mais je me suis fourvoyée ; c'est du film qu'avait été adapté le livre, et non le contraire. Ma foi, tant pis, je l'avais en ma possession ; et il faisait la bagatelle de 190 pages. Lisons-le donc !

Que dire... le film est infiniment meilleur, comme bien souvent les oeuvres originales le sont à leurs adaptations. Habituellement, on peste contre les adaptations cinématographiques, qui manquent de profondeur, qui restent trop superficielles, et/ou qui ont laissé de côté tout un pan de l'histoire dont nous étions tombé amoureux. Les adaptations livresques restent plus rares, pour ma part je ne pense pas en avoir déjà lu avant le Cercle des Poètes Disparus, mais nous serions en droit d'attendre quelque chose de mieux : la littérature, en terme d'adaptation, offre de plus larges horizons que le cinéma. Et bien... Raté.

Ce n'est pas mauvais, et ce livre en vaut la peine rien que pour revivre quelques phrases prononcées çà et là par John Keating, si vous ne pouvez revisioner l'oeuvre originale ; mais il est infiniment moins bon. Les personnages, à ma grande stupéfaction, me paraissent acquérir plus d'épaisseur psychologique... Dans le film. le livre m'a déçue ; il paraît si... Insipide, quand on a vu le chef d'oeuvre original ! Ç'en est presque insultant, le point fort de cette histoire étant tout de même l'émotion (qui, mis à part dans quelques répliques... Originales, qui se retrouvent dans le film, est à peu près absente) ! Et puis, il faut dire ce qui est... le style est complètement inexistant. Il s'agit d'une simple retranscription, sans aucune marque spécifique... Gros point négatif pour moi.

Ce qui sauve tout de même ce bouquin d'une énorme déception, ce sont les quelques scènes ajoutées, sûrement coupées au montage du film. Notament la scène où John Keating parle de la manière dont on rédige une dissertation d'examens. Elle est tout simplement magique... Et il y en a deux ou trois, comme ça, que je suis heureuse d'avoir découvert !



Ce n'est donc pas une catastrophe, mais si vous envisagez de le lire, voyez plutôt le film...
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Le cercle des poètes disparus

Comment parler de ce livre sans évoquer le film qui en est l'origine ? Cette magnifique aventure nous présente la rencontre entre de jeunes garçons, élèves d'une école onéreuse choisie par leurs parents, subissant une autorité qui éteint leur soif de découverte; et leur nouveau professeur, John Keating (parfaitement incarné par Robin Williams), anticonformiste dont les cours de littérature sortent de l'ordinaire et vont les inspirer comme jamais auparavant. Keating révèle a un certain groupe de ses élèves, et à leur demande, l'existence et le fonctionnement d'une ancienne organisation secrète rendant grâce à la poésie, à la littérature, aux mots, à la liberté: le Cercle des Poètes Disparus, que le groupe d'ami va s'empresser de faire renaître.



Ce livre retranscrit exactement ce que l'on peut découvrir dans le film et c'est un vrai plaisir de redécouvrir cette histoire. L'écriture de Kleinbaum est entrainante, fidèle à la pensée de cette histoire; les références et citations sont parfaitement choisies, l'humour décadent délicieux. C'est une ode à l'amour que l'on porte - ou devrait porter - à la vie. Maintes relectures, et pourtant je ne m'en lasse pas. La fin est absolument bouleversante, poignante et l'on quitte cet émouvant - et trop court - roman avec regrets et soupirs, en nous rappelant chaque ligne lue, chaque sentiment ressenti, grandi par l'expérience, avec un œil évaluant ce monde avec réalité. Mais une réalité pleine de promesse car emplie de poésie. C'est une histoire de la vie.
Lien : http://letoucherdespages.blo..
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