« Un roman qui a le charme et la grâce de Sagan » mentionne la quatrième de couverture ! Moi qui suis une inconditionnelle de l’auteure, je n ai pas retrouvé ici cette écriture si particulière, tellement pleine de mélancolie qui la rend unique.
Je n’ai éprouvé qu’indifférence à la lecture de ce court roman qui met en scène les émois d’un jeune garçon séduit par son professeur de dessin, une femme mûre.
Le seul point positif est peut-être l’ambiance typiquement japonaise qui s’en dégage.
Très vite lu et aussi vite oublié !
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Roman bref qui ne me laissera pas une grande impression : une histoire d'amour très banale entre un élève et sa prof de dessin, qui n'a pas grand intérêt.
Même la plume de l'auteure manque de poésie pour transcender cette simple histoire, les personnages ne dégagent pas grand chose et ne sont pas attachants. Même le titre ne donne pas envie.
Vite lu et vite oublié, tant pis, ce livre n'est pas pour moi.
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Isogaï se remémore son histoire d'amour avec Yuri, sa professeur d'histoire plus agée que lui de 20 ans. Elève de son cours aux beaux-arts, il accepte de poser pour elle avant d'entamer une relation amoureuse malgré qu'elle soit mariée. Leur relation amoureuse coule sans grande passion avant de rencontrer un regain d'énergie. Puis contre toute attente, Yuri démissionne et décide de partir réfléchir en Birmanie. Ilogaï qui attend sont retour ne parvient pas à la joindre. Quand elle le rappelle, elle lui confie ses doutes et peu à peu leur histoire se termine comme elle avait commencé, laissant un manque au jeune homme qui s'était attaché à cette femme.
Ce livre ne m'a pas du tout accroché. Le titre m'a pourtant incité à me plonger dans le récit mais quelle déception. L'histoire est plate, pas de passion, de profondeur, de sentiment tant dans le récit que dans les personnages, paumés, indécis. On s'ennuie et on attend qu'il se passe quelque chose un rebondissement ou une émotion qui prend aux tripes, mais non absolument rien n'en ressort. Le style de l'auteur est à l'image du récit plat et très décevant. Heureusement que le livre est court car je n'aurais pas eu le courage de le finir.
En bref, une grosse déception.
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Ne riez pas de mon histoire d'amour est un bref roman racontant l'idylle unissant un jeune étudiant en art et sa professeure de dessin, plus âgée que lui d'une vingtaine d'années.
Elle n'est pas particulièrement heureuse en mariage et manque de confiance en elle.
Il est attaché à elle mais se rend bien compte qu'il ne fera pas sa vie à elle.
C'est plutôt joliment écrit, en toute légèreté, sans jugement.
C'est parfois surprenant mais personnellement je pense ne pas en garder grand souvenir. Plutôt une impression fugace comme lorsqu'on regarde par la fenêtre lors d'un voyage en train (comme si ma curiosité n'avait pas été satisfaite) ...
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S'il est bien une littérature dont je suis peu familière, c'est bien la japonaise. Et pourtant, Dieu sait qu'on m'en vante les mérites, surtout à travers l'incontournable Murakami que je projette de découvrir très prochainement; Ici, j'ai choisi de découvrir une jeune auteur japonaise qui, dans son livre, explore les sentiments d'un point de vue masculin. Car l'amour, vu par une femme, c'est une constante sur laquelle j'ai volontiers mon mot à dire, mais écrire ces mêmes sentiments par l'intermédiaire d'un jeune adulte, c'est quelque chose qui m'intriguait.
Isogai a 19 ans et, bien que sérieux dans les études et investi dans de solides amitiés, il est relativement novice des relations amoureuses. Lorsque Yuri, sa prof d'arts plastiques âgée de 39 ans, lui propose de poser pour elle dans son atelier en dehors des cours, c'est une invitation qu'il ne refuse pas bien au contraire, flatté d'avoir attiré son attention. A partir de ce moment fort suggestif, une intimité lie nos deux protagonistes qui peu à peu s'installent dans liaison, à l'écart de monde. C'est à dire que Yuki est mariée, qu'elle est relativement heureuse en ménage et qu'elle ne compte donc pas quitter son mari. Isogai lui, au fil des jours, s'éprend davantage de cette femme qu'il ne voit que pour les bons moments, avec qui il partage repas et débats sur le monde. Mais, un jour qu'ils sont chez Yuki, profitant de l'absence d'Inokuma (le mari), celui-ci débarque plus tôt que prévu. C'est le début des complications qui entrainera leur passion dans la tourmente.
J'ai trouvé ce récit fluide et agréable avec large part de la narration accordée aux dialogues. Dès de le départ, j'ai supposé que la relation ambiguë qui se construisait sous mes yeux était le fait d'un concours de circonstances et que Isogai, faute de mieux, consacrait ses premiers émois à cette femme comme un interlude avant LA grande histoire d'amour. Sauf qu'il faut se rendre à l'évidence, Yuki est bien plus qu'une passade pour notre narrateur, elle s'impose comme une amie, une complice et une maitresse et c'est que lui attend de la femme de sa vie. Quelque part, on se doute que la relation est vouée à l'échec. Après tout, on a envie d'y croire avec lui car malgré les divergences identitaires (position sociale, âge...), l'art les a réunis et ce n'est finalement pas un hasard.
On a quand même un pincement au cœur lorsqu'on le voit laisser filer une jeune fille de son âge, En, qui semble bien plus à même de lui proposer un avenir. Ne ferait-il pas le mauvais choix en donnant sa préférence à la première arrivée?
C'est un beau récit qui se lit vite et qui parlera à tous les amoureux, qu'ils soient orientaux ou occidentaux !
Petit aparté : j'aime beaucoup la couverture avec ce papillon qui virevolte tel un amour fuyant !
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Que Noa-Cola Yamazaki me pardonne! Je vais me permettre de rire (jaune) de cette histoire d’amour. Et dire que la 4ème de couverture compare ce texte au superbe « Aimez-vous Brahms » de Sagan… Françoise doit se retourner dans sa tombe ! J'ai eu l' impression de lire un roman inachevé ou même une esquisse pour un futur roman, avec des personnages dont la psychologie est, à mon goût, trop peu développée. Je n’ai pas ressenti chez Isogai, le jeune héros, la passion folle que l’on peut ressentir à cet âge ; je n’ai pas vu en Yuri, la prof de dessin, ce qui attirait le jeune élève ; sans parler du mari de Yuri dont on ne sait rien ou du désinvolte Dômoto qui fait un bien piètre confident. J’ai bien aimer quand même la simplicité du style. Mais peut-être n’étais-je pas dans la bonne énergie pour lire ce court texte.
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Vous qui avez aimé Annie Ernaux ("Passion simple") ou Marguerite Duras ("L’amant"), vous retrouverez dans ce court roman le plaisir de voir décrits avec des mots simples, de tous les jours, le développement d’une passion amoureuse issue d’une rencontre improbable. Juste une histoire, racontée sans pudeur mais sans les superlatifs (trop) souvent associés à la description de l’acte sexuel. Une histoire dont on sait qu’elle aura une fin mais aussi que l’important est l’instant. Cette jeune auteure japonaise, dont il s’agit du premier roman, a su également insuffler de la poésie à son récit, une poésie minimaliste faite d’attention à de multiples petits détails, apparemment extérieurs à l’histoire mais l’ouvrant sur une autre dimension. Un petit bijou, dans un bien bel écrin…
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Confession sincère et sentimentale d'un jeune homme et de son histoire d'amour avec une femme plus âgée. Touché par cette histoire, par ses deux êtres, que les sentiments réunissent le temps d'une histoire d'amour...
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Il s'agit d'une histoire d'amour entre un élève et son professeur de dessin. Cce que je déplore est que là encore, il y a trop peu de pages pour que cela puisse être assez bien. C'est trop bref et ça n'a pas le temps d'être développé. En fait si la deuxième et dernière partie du roman avait été faite après que l'on ait lu 300 pages, là, j'aurais apprécié d'autant plus que cette dernière partie est émouvante.
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Voici un roman avec lequel je n'ai pas du tout accroché...
L'histoire peut être résumée très rapidement : Isogai, dix-neuf ans, est étudiant aux Beaux Arts, bien qu'il ne sache pas trop ce qu'il souhaite faire de sa vie. Assez passif et indécis, il démarre une relation avec Yuri, son professeur de dessin, bien plus âgée que lui, mais complètement paumée. Ces rapports presque exclusivement charnels et, de plus, bien peu satisfaisants, teintés de gêne et d'une culpabilité poisseuse - bien que de pure forme - envers le mari de Yuri se termineront assez abruptement et sans explication, comme un soufflé qui retombe (sauf qu'ici, j'aurais tendance à dire que le soufflé n'avait même pas gonflé...). Examinant sa condition après cette rupture, Isogai constatera qu'il en souffre - peut-être était-ce important pour lui? Dans les prémices d'une autre relation possible, il ne brillera guère plus, contrairement à ce qu'on aurait pu espérer...
Je n'aime pas les personnages mous, apathiques et incapables de réfléchir à ce qui leur arrive ou de se remettre en cause. Je ne veux pas dire que seuls les "winners" m'intéressent, il y a des "losers" qui me sont très sympathiques, mais ceux-là témoignent généralement d'un minimum de sens de l'auto-dérision, ou d'analyse sur leur vie, que sais-je encore! Ils ne me donnent pas l'impression de me faire perdre mon temps, voilà. Vous comprenez donc que c'est loin d'avoir été une bonne lecture pour moi, puisqu'aucun des personnages n'a suscité ma sympathie, leurs vies ne m'ont pas intéressée et en refermant ce roman, je ne me suis pas demandé ce qu'il pouvait bien advenir d'eux ensuite. Heureusement, le livre est court donc je n'ai pas eu à espérer une amélioration trop longtemps (vous vous rappelez sans doute qu'à ce jour, je suis quasiment incapable d'abandonner un livre en cours). Le quatrième de couverture affirme que Ne riez pas de mon histoire d'amour "a le charme et la grâce de Sagan dans un environnement japonais." Je n'ai jamais lu Sagan, mais ce parallèle ne me donne guère envie de m'y mettre! Quant à l'environnement japonais, hormis peut-être la façon de se déplacer dans la ville ou la nourriture évoquée, je ne me suis guère sentie emportée...
Dommage, j'aimais bien le titre et la couverture!
Je remercie tout de même l'équipe de Babelio pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage et les éditions du Seuil pour me l'avoir fait parvenir!
Voici le lien permanent vers mon billet complet : http://lameralire.blogspot.com/2010/07/on-ne-peut-pas-dire-que-tout-est-fini.html
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