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4.21/5 (sur 46 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicago , 1959
Biographie :

Naseem Rakha, journaliste et romancière vit dans l’Oregon avec son mari et leur fils.

Journaliste ayant couvert plusieurs exécutions capitales aux États-Unis, Naseem Rakha a stupéfié ses compatriotes par l'intensité de son premier roman, L’Arbre des pleurs, qui a rencontré le succès tant en librairie qu’auprès de la critique.

En 2009, lors de sa sortie aux États-Unis, L’Arbre des pleurs a été l’un des coups de cœur de la chaîne Barnes & Noble.

En 2010, il a reçu le Prix PNBA (Association de libraires indépendants) et Naseem Rakha a été désignée « talent émergeant » lors de la BookExpo America.

Source : www.editionsarchipel.com
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Bibliographie de Naseem Rakha   (1)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Au début , ils n'échangèrent pas un mot. Dix, vingt, trente secondes s'égrenèrent lors desquelles elle ne distingua rien d'autre que ces billes brillantes fixées sur elle. Le silence s'épanouit ainsi sans que n'en résultât de gêne, comme s'il était en soi une parole dans laquelle elle trouva la réponse à sa question.
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Une petite brise se glissait par la fenêtre et les rayons du soleil jouaient dans les oeillets des rideaux de dentelle, disséminant des grains de lumière sur la commode et le plancher. Elle reconnut le trille d'un cardinal, le gazouillis de roitelets. Une belle journée s'annonçait, comme chaque année à l'anniversaire de Shep. A cette date, le temps était toujours idéal pour planter des pois, briquer les fenêtres, pique-niquer. Depuis dix ans, elle foulait aux pieds cette ironie de la nature qui lui faisait l'affront d'une lumière neuve et printanière quand elle ne souhaitait rien que des ténèbres. Un jour comme celui-ci, la pluie aurait dû s'abattre, l'orage aurait dû gronder, le fleuve aurait dû gonfler, déborder et tout inonder sur son passage. Le ciel aurait dû leur tomber sur la tête. Du moins était-ce le sentiment qui l'habitait à l'époque où il ne restait plus d'elle qu'une carcasse vide.
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Il ferma les yeux et Irène aperçut les battements de son pouls affleurer au creux de son cou. Daniel Robin n'était qu'un homme. Un homme fait de chair et d'os façonné par une histoire dont la pensée le tenaillait. Alors pour la première fois depuis longtemps, elle pria. Dans le silence de son coeur, le tyran qu'elle nommait Dieu fut détrôné par une lueur d'espoir et de miséricorde. D'amour.
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La vie était dure, cruelle, mais Irène l'avait rendue plus douce. Or, c'était précisément cette douceur qui le mettait hors de lui. Pas une seconde elle ne concevait la noirceur dont pouvait se revêtir un coeur humain lorsqu'il dédaignait le monde pour devenir aussi traître et glacial qu'une larme ensanglantée. Pas une seconde...
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Une étoile scintilla, brasillante comme une étincelle. La vie c'était des chemins, la mort d'un enfant, la douleur qui lui succède, le désespoir et le chagrin, incommensurable. Et puis c'était la nuit, une étoile et un moment de grâce.
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Un récit poignant sur la peine capitale. Le cheminement d'une mère qui va tenter l'impossible pour faire arrêter l'exécution imminente de l'assassin de son fils. Mais l'assassin est il réellement celui qui se voit condamné? Et pourquoi ce coupable innocent ne veut rien entendre, pourquoi se laisse t-il aller à cette exécution? Des rebondissements de derniers instants. Un roman bouleversant entre haine et pardon. Le titre m'avait interpellé, le sujet également. Lu en deux jours. Un excellent choix de lecture qui nous remet en question sur des sujets parfois tabous. Remarquable...
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Nathan criait son nom dans son dos. Shep aussi hurlait, elle entendait sa voix appeler au secours. Pas question de laisser son fils mourir. Pas sa vie, son souffle. Elle allait poser sa bouche sur la sienne et le réanimer. Elle pouvait le faire. Il le fallait. Une mère ne laissait pas la mort emporter son enfant. p.43
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"Toute cette histoire n'est qu'une succession d'erreurs. Des erreurs, vous l'avez dit vous-même
- Nous commettons tous des erreurs. Tous. Et nous les payons tous. D'une façon ou d'une autre, nous finissons par les payer." p336 et 365
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La vie, c'était des sentiers interminables ; la mort d'un enfant, la haine qui lui succède, le désespoir, la douleur, infinie et incommensurable. C'était la famille, les enfants, les blessures et les injustices. C'était des couloirs qui n'en finissaient pas.
Et puis c'était un arbre, un oiseau et un souvenir de la beauté.
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- Tu dis ?
- Je dis que la justice a bon dos, répéta-t-elle en s'interrompant dans sa tâche et relevant la tête. Tuer Daniel Robbin, ça n'a rien à voir avec la justice. C'est de la vengeance pure et dure, rien d'autre.
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