Nicolas Carreau

7h, réveil ; 7h52, départ pour le travail ; 8h, arrivée au travail ; 17h55, rendez-vous avec Antoine au café du coin.



La vie d’Henri Reille est carrée, organisée et chaque nouvelle journée ressemble à la précédente. Ce rythme routinier et ennuyeux lui convient parfaitement, il aime sa vie sans histoire.



Mais le jour où les boutons de manchette légués par son grand-père disparaissent, sa vie et ses principes déraillent. C’est le début d’une série d’événements rocambolesques qui vont entraîner Henri aux quatre coins du monde.



Attention, ce livre ne se prend pas du tout au sérieux !

Dans chaque chapitre, Nicolas Carreau emmène notre anti-héros dans une nouvelle aventure absolument drôle et invraisemblable, avec des situations improbables pleines de coïncidences et des personnages aux parcours aussi absurdes les uns que les autres.

On s’imagine et visualise parfaitement cette histoire burlesque à la façon d’un film Wes Anderson.

Original et décalé !

Le héros de ce premier roman a une vie réglée à la minute près. Tous les habitants de la petite ville en « Région » dans laquelle il vit, peuvent savoir ce que fait cet expert-comptable compétent à chaque moment de la semaine. C’est ainsi qu’il se marie un jour, car il avait l’âge, et c’était ce à quoi toute la communauté s’attendait, avec la première fille qui décide que c’est l’homme qui pourra lui offrir tout ce dont elle a envie. Il a un ami de toujours et un ennemi de la même époque. Des parents qui n’émettent pas d’opinions, il avait un grand-père aimé et admiré qui lui avait confié un « trésor » et un secret peu de temps avant son décès. Une paire de boutons de manchettes dépareillée ! La seule chose à laquelle il tient énormément.

Or, un jour le tourbillon de la vie prend possession de cet homme anormalement normal, quand son trésor lui est volé par son ennemi et accessoirement, amant de sa jeune épouse …

Il rencontre des acolytes dans sa fuite éperdue, tout à fait hors-normes qui deviennent ses amis indéfectibles. Sa cavale les mènera sur les mers jusqu’au le continent américain à la recherche du seul homme dont lui viendra, selon son grand-père, aide et assistance.

Un roman délicieux qui m’a fait rigoler quasiment tout le long de ma lecture et dont je recommande chaudement de se jeter dessus dans ces temps anxiogènes au possible. Une occasion en or de se fendre la poire sans se prendre la tête !

Un conte moderne relativement inoffensif, qui a néanmoins le mérite d'être concis, dynamique, et plutôt prenant.

UN HOMME SANS HISTOIRE , c'est l'histoire d'un mec qui justement n'en a pas , sa vie est millimétrée, aucun faux pas, aucune embûche, en même temps notre anti-héros Henri Reille, expert comptable de métier ne souhaite pas que sa vie change. Il l'a mène comme il l'a programmé et cela lui convient très bien !!

Sauf qu'une nuit tout va basculer, il se trouve être l'auteur d'un crime ....partagé entre le fait de se rendre et d'assumer ou de prendre la fuite pour retrouver l'homme qui pourrait l'aider.

Il choisit la fuite et sur son trajet la rencontre de deux hommes rocambolesques qui vont changer sa vie, l'épauler. De continents en continents, Henri va vivre l'aventure, changé, douté, murrir aussi au contact de ses rencontres.

C'est l'histoire d'amitiés improbables, d'un beguin pour une compagne de route, d'acceptation de soi, de changement profond.

Le rythme s'élève au fur et à mesure des pages, les surprises vont bon train et l'épopée d'Henri entraine le lecteur

j'ai souri puis ri franchement, j'ai été ému parfois, Monsieur Nicolas Carreau nous livre une histoire qui parait toute banale et qui nous entraine sur les méandres du changement de vie ... un bon moment de lecture , bravo !

Merci à l'auteur

Merci à # netgalleyfrance et aux éditions Lattès de m'avoir permise de découvrir ce livre.

Cet ouvrage s’ouvre sur une préface de François Morel, qui avec sa verve bien connue nous donne sa vision d’une bibliothèque, et de la relation du lecteur à celle-ci. On le retrouvera d’ailleurs des pages plus tard, quand il ouvrira sa bibliothèque à l’œil averti de Nicolas Carreau.

On trouve ensuite un avant-propos de l’auteur nous expliquant sa démarche, et les difficultés qu’il a rencontrées à se faire ouvrir les portes de l’intimité des gens. Car quoi de plus intime et personnel qu’une bibliothèque ? C’est en quelque sorte un reflet de notre âme…

Les « portraits » de bibliothèques sont présentés par ordre alphabétique de leurs propriétaires, de David Abiker à Ariel Wizman. On y trouve toutes sortes de personnalités, dont le point commun (où du moins l’un des points communs) est l’amour des livres. Et on y croise autant de sortes de bibliothèques qu’il y a de protagonistes…

Si un certain nombre de questions reviennent, plus ou moins similaires, d’une rencontre à une autre, le gros point fort de Nicolas Carreau est de rebondir sur ce qu’il voit sur les étagères, mais aussi sur la manière dont ses invités réagissent. Il partage avec eux son amour de la littérature, n’hésitant pas à mettre en avant un livre qu’il a beaucoup aimé comme point de départ à la conversation…

Depuis que j’ai découvert ce livre, je me suis mis à suivre l’émission La voix est livre d’Europe 1 en podcast. Et j’adore vraiment la manière dont Nicolas Carreau amène les différents sujets, pas seulement la visite d’une bibliothèque… N’hésitez pas à découvrir cette émission et ce podcast, disponible sur le site d’Europe 1 est sur les plateforme habituelles de podcasts.

Je n’ai pas lu ce livre de manière linéaire. Au début, j’ai pioché des personnes qui m’intéressaient plus, en me disant que je ne lirai peut-être pas tous les portraits. Et j’y ai découvert ces gens d’une manière nouvelle, parfois totalement inattendue, souvent touchante… J’ai fini par lire l’intégralité du livre, car même des personnalités qui ne m’attiraient pas forcément de prime abord pouvaient me surprendre, et j’aime être surprise. Je me suis laissée prendre au jeu de Et vous, vous les rangez comment vos livres ? avec plaisir, lisant quelques portraits par ci par là, et découvrant à chaque fois des aspects de personnalités publiques que j’ignorais complètement. Deux solutions à cet état de fait : je ne suis pas assez la presse « people » ou bien Nicolas Carreau est un formidable accoucheur de bibliothèques !!!

La découverte de cet ouvrage est un plaisir pour un amoureux des livres. Si comme moi, vous avez tendance à être irrémédiablement attiré par les bibliothèques la première fois que vous arrivez chez quelqu’un (rassurez-moi, je ne suis pas la seule ?), vous avez toutes les chances de prendre plaisir à parcourir le contenu de ce livre, d’une traite ou quelques bibliothèques à la fois.

J’ai reçu ce livre de la part des éditions La librairie Vuibert. Merci Agnès pour la confiance et la découverte !
Lien : https://leslecturesdesophieb..

Bienvenue dans l'univers d'Henri Reille!



Un monde millimétré, chronométré.

Un monde d'ennui préféré aux ennuis de la vie.

Un monde où l'on ne vit rien.



Rien à raconter? Le délice pour lui.

Les quatre cents coups? Oh que non!



Tromper l'ennui, en soi, n'est ce pas déjà une belle aventure?



Voilà donc la vie d'Henri Reille.



Un homme sans histoires?



Oui.... Quoi que....



Bienvenue dans l'improbable aventure d'Henri!

Bienvenue dans une histoire où s'entremêlent 1001 histoires!

Plus rocambolesques et farfelues les unes que les autres!

C'est burlesque, caricatural, second degré.

C'est jubilatoire!



Un beau moment de lecture.

Une course contre la montre légère, loufoque, fantasque.

Totalement improbable.

Qui donne le sourire.



Je n'aurais sans doute jamais découvert ce roman si je n'étais pas membre du jury dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche et cela aurait été dommage.



A découvrir!
Lien : https://www.facebook.com/La-..

Je n'ai pas tellement accroché. J'ai trouvé le livre bien écrit avec des dialogues percutants mais je ne me suis pas laisser embarquer dans l'aventure d'Henri pourtant je suis plutôt fervente des histoires décalées avec un humour un peu absurde.

C'est plutôt un bon livre qui se lit rapidement, avec des notes d'humour mais je n'en garderais pas un grand souvenir.

Mon avis :

Dès les premières pages, on rentre dans l'univers étriqué d'Henri Treille, expert comptable de métier, dont la vie est d'une insignifiance rare. Il l'a décidé suite à quelques déboires à l'adolescence, rien ne viendra troubler son quotidien ennuyeux dont la régularité maladive le rassure. Oui, mais voilà, la machine va s'enrayer suite au vol des précieux boutons de manchette offerts par son grand père. Son existence s'en trouve bouleversée et il deviendra un fugitif. Cette fuite en avant, vers ce qui semblent être des chimères, place sur sa route d'étranges individus, qui deviendront ses camarades d'aventures en Europe puis au-delà des mers.

La plume est absolument addictive, je l'ai d'ailleurs presque lu d'une traite. Les péripéties s'enchaînent à un rythme effréné et l'humour comme la solidarité transpirent de cette histoire pétillante. Les protagonistes sont parfaitement travaillés, chacun avec leur caractère propre. J'avoue avoir eu un coup de cœur pour Mac Vey, dont l'élégance dans la parole comme dans les manières, ne peut que nous rappeler un certain Arsène Lupin. Au delà du voyage de notre Henri, une question se pose irrémédiablement, doit-on avoir peur de vivre des aventures ? Je suis persuadée qu'il pourra désormais disserter longtemps sur ce sujet. Et comme le disait si bien Paulo Coelho : "Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle."

Nicolas Carreau nous propose de sortir de notre quotidien en partageant la quête initiatique d’un homme qui vient fracturer la banalité de son existence.



Henri Reille mène une vie millimétrée à Belprat, petite ville française. Toujours ponctuel, il quitte chaque matin sa femme superficielle, avec qui il partage une vie monotone, pour se rendre sur son lieu de travail. Il exerce avec application la profession d’expert comptable depuis de nombreuses années.



Les boutons de manchette légués par son grand-père, emblèmes d’une histoire de guerre poignante, sont ses uniques biens de valeur. Lorsqu’il découvre que son précieux héritage lui a été dérobé visiblement par l’amant de sa femme, Henri perd pour la première fois le contrôle de sa vie et toute considération raisonnable.



La quête de ses boutons de manchette va l’entrainer dans une aventure hors du commun et le mener à la rencontre de personnages fantasques et étourdissants. Devenu fugitif il va, à son corps défendant, quitter sa vie conformiste et partir en cavale de l’Amérique, à l’Argentine en passant par le Mexique !



Un premier roman aussi drôle que fluide où nous suivons avec intérêt cet anti-héros dans sa quête de fantasque. J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman d’aventures qui nous emporte facilement dans un univers décalé et loufoque.
Lien : https://memoiresdelivres.wor..

Henri Reille est un homme "d'une incroyable banalité et d'une modération excessive". Il a toujours cherché à ne pas se faire remarquer, ravi de passer inaperçu. La seule chose qui pourrait lui faire perdre son sang-froid est le vol des boutons de manchette que lui a légués son grand-père. Le jour où cela arrive, il commet l'irréparable et devient un fugitif.



Lors d'une cavale qui va le mener de Munich jusqu'au Mexique, Henri va faire la rencontre d'aventuriers comme Harold qui a choisi une façon très originale de traverser l'atlantique...



Cet homme sans histoires est un anti-héros excessivement sympathique. Dans un style très dynamique Nicolas Carreau nous offre le récit loufoque de la cavale effrénée d'un homme en compagnie de personnages hauts en couleur. Cette épopée va infléchir le cours de la vie de cet homme sans histoires à qui il va enfin arriver un nombre incroyable d'histoires. Un texte léger et rocambolesque, un moment de lecture très plaisant.




Lien : http://leslivresdejoelle.blo..

Un petit ouvrage bien sympathique : il consiste en des interviews de célébrités de tous types (cinéastes, acteurs, journalistes, ...) sur leurs bibliothèques et leurs livres. Les questions fusent, s'enchaînent, passent du coq à l'âne... On a bien sûr des questions sur les livres favoris, sur le classement adopté (bien souvent, c'est le bazar qui régit les rayons!), les livres à offrir...



J'ai trouvé le livre agréable. Le rangement des livres n'est en fait qu'un prétexte pour découvrir l'intimité livresque de certaines célébrités. On découvre des œuvres qu'on rajoute à sa PAL, on survole certains passages, on redécouvre des personnalités à travers ce filtre... Un petit rafraîchissement entre deux lectures sérieuses!

Voici un recueil collectif regroupant quinze portraits de femmes. De la manipulatrice avide de pouvoir à la plus sanguinaire des meurtrières, ce livre met en exergue ce qu'il peut y avoir de plus sombre dans l'âme humaine. En cela la femme est bien l'égal de l'homme.



Il y a certains portraits qui m'ont mis mal à l'aise voire carrément dérrangée.

Je comprends l'importance de détails assez crus pour faire ressortir la cruauté et la barbarie de certaines femmes, mais j'ai réellement ressentie de la peine pour leurs victimes.



J'ai véritablement aimé que les auteurs séparent bien les faits avérés de ceux qui nourrissent les fantasmes. Normal puisqu'un recueil "historique" se doit d'être objectif me direz-vous.



J'affectionne particulièrement les portraits dépeints par Matthieu Frachon et Philippe Di Folco avec une mention spéciale pour Hélios Azoulay, dont la plume franche et incisive m'a interpellée.



Ce recueil aux récits glaçants n'est pas à mettre entre toutes les mains.

Un moment de lecture assez intense que je recommande.

Merci à Babelio et sa Masse Critique de m’avoir permis de gagner ce livre !

J’ai adoré cette lecture, étant passionné d’Histoire. Le livre présente, sous la direction de Bruno Fuligni, les portraits de femmes meurtrières de l’Histoire ; des profils différents, de la tueuse d’enfants, à la nazie en passant par la politicienne avide de pouvoir. Tous les portraits de ces femmes étaient intéressants à découvrir, et instructifs. Je connaissais la plupart des femmes citées, mais j’ai pu en apprendre plus sur elles. Je pense d’ailleurs pousser mes recherches Erzsébet Bathory, Irma Grese ou encore Georgia Tann.

Chaque portrait est écrit par un historien différent. Ce qui fait que l’expérience de lecture n’est pas la même à chaque fois. J’ai préféré la plume de certains auteurs à d’autres, mais cela reste mon ressenti.

Le format (un chapitre = une femme) est parfait pour les profanes de l’Histoire, ou les personnes qui veulent se cultiver de manière facile, ludique et rapide. Cependant, personnellement je suis parfois un peu resté sur ma faim, je voulais en savoir plus, cela manquait de détails. Mais c’est normal dans ce genre de livre !

En conclusion, une très bonne lecture, sympathique et instructive. Une bonne lecture estivale !

Un roman initiatique complètement loufoque où comment un homme quelconque voir carrément ennuyeux se retrouve embarqué dans une épopée drôle et inattendue !

J’ai beaucoup aimé suivre cet anti-héros qui vrille quand on touche à ses boutons de manchettes !!! On voyage, c’est énergique, léger et fantaisiste.

Suite à un concours de circonstances, Henri qui mène une vie réglée comme du papier à musique va du jour au lendemain complètement bousculer son quotidien.

La description de la vie millimétrée d’Henri m’a beaucoup amusé: ses habitudes, ses manies, ses tics, sa vie moyenne d’homme moyen, ni trop, ni pas assez. A partir du moment où il devient un fugitif, il va croiser la route de personnages plus farfelus les uns que les autres qui l’accompagneront sur les traces de son grand-père. J’ai trouvé certaines scènes très drôles, d’autres un peu moins, parfois un peu trop dans la surenchère de situations loufoques.

J’ai passé un bon moment en compagnie de Henri, n’hésitez pas à aller faire sa connaissance!

J'ai toujours aimé qu'on me parle de livres, qu'on me parle de bibliothèques, et qu'on me parle de rangement !



Nicolas Carreau est parti à la rencontre de tout un tas de personnalités du cinéma, de la chanson, de la télévision, du journalisme, etc... et leur a demandé, et constaté, en entrant chez eux bien sûr, comment leurs livres étaient rangés.

J'ai eu l'impression de boire un café chez chacun d'entre eux, c'était un moment super agréable.



Au-delà du rangement, il y a bien sûr plein d'infos passionnantes sur chacune de ces personnes, et ça m'a beaucoup plu de les connaître un peu plus en tant que lecteurs.



Ce que j'ai trouvé le plus amusant, c'est que la plupart ne rangent pas vraiment leur bibliothèque et le déplorent ! Ce sont tous de très grands lecteurs et je crois qu'ils n'ont simplement pas tous le temps ou l'idée parfaite pour pouvoir ranger comme ils voudraient...



Si j'avais dû répondre moi-même à la question de Nicolas Carreau je dirais et montrerais que chez moi tout est rangé à peu près comme je veux. Mais ce n'est pas encore parfait et je cherche toujours une autre façon de faire. J'ai d'abord envie de repeindre des étagères, ce que je vais faire d'ici quelques semaines, et à ce moment-là je reviendrai sur mon rangement. 

J'ai essayé récemment par couleurs, c'est bien pendant une semaine, et puis ça m'ennuie.

Je range les romans d'un côté par ordre alphabétique, et tous les autres livres plutôt par thèmes, dans une autre grande bibliothèque. J'ai sorti des 2 bibliothèques de romans tous les Agatha Christie, les Arsène Lupin et les chats de Lilian Jackson Braun, qui eux, sont dans ma chambre par ordre alphabétique.



Bon au-delà de ce bouquin qui m'a beaucoup plu et qui est dynamique dans sa lecture, puisque je l'ai lu d'une traite, voici toutes les envies "livresques" que cela m'a donné...



Ce qui est déjà dans ma PAL ou bibliothèque familiale, et qui va du coup remonter :



L'amant de Marguerite Duras

Les noces barbares de Yann Queffélec

Annie Ernaux, je viens d'acheter mon 1er

Revenir à des Maupassant classiques, mes grands-parents les avaient tous

La promesse de l'aube Romain Gary

Papillon Henri Charrière

Choses vues de Victor Hugo



Et ce dont j'entends parler régulièrement, mais que j'avais oublié :



Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee

Un peu plus de livres de Philippe Besson, dont j'aime le passage à chaque fois à la Grande librairie

Le coeur est un chasseur solitaire de Carson McCullers

Le bourreau de Gaudi d'Aro Sainz de la Maza

Margaret Atwood



J'ai beaucoup aimé la préface de François Morel, et la citation de Jul, pour finir :



« Les bibliothèques, c'est bizarre, ce sont des sortes de temples. Évidemment, il y a des livres qu'on relit, mais ils sont très minoritaires. Malgré tout, on aime bien être entouré par eux. Ce sont quasiment comme des icônes. Les icônes d'une église orthodoxe, on les montre, on les sort de temps en temps, on leur fait faire le tour de l'église une fois par an, mais en gros elles se couvrent d'encens et de poussière. Elles veillent par leur pouvoir magique, par leurs pouvoirs thaumaturges, sur les gens qui les côtoient. C'est un peu cela, le pouvoir des bouquins. »



(Chronique de mon blog www.danslabibliothequedanne.com)

Henri s’applique à avoir la vie la plus banale possible et à surtout ne pas se faire remarquer. Un cambriolage qui tourne mal et le voilà parti en cavale. Sans passeport, sans le sou il va parcourir la planète avec des compagnons d’infortune complètement loufoques.

Je vous conseille de ne pas lire ce livre dans un lieu public si vous ne voulez pas vous faire remarquer! Les aventures abracadabrantes d’Henri et ses amis vont vous faire exploser de rire. Ce premier roman de Nicolas Carreau est une réussite. Plaisant à lire, il vous fera passer un agréable moment même si la fin est un peu abrupte !

Assez prenant, l'auteur installe une ambiance haletante, implacable.

Puis l'intrigue débute... et j'avoue, même si je peux dire avoir passé un bon moment de lecture, rester sur ma faim, pardon, sur ma fin...

Il me manque un petit truc, un petit moment de grâce...

Mais un chouette livre quand même

Henri Reille est un homme sans histoire, qui n’en veut surtout pas. En bon expert-comptable, toute sa vie est réglée pour ne jamais dévier de trajectoire. « Pourvu qu’il ne m’arrive rien » est son leitmotiv. Jusqu’au jour où, pour une affaire de boutons de manchette, il se retrouve avec la mort de l’amant de sa femme sur les bras.

Débute alors une cavale ponctuée de rencontres rocambolesques et de rebondissements improbables, qui le mèneront de Belprat au Mexique.



Ce court roman de Nicolas Carreau est une bouffée d’oxygène. Cette folle histoire enchaine les scènes avec un effet domino absolument jubilatoire. J’ai beaucoup ri de l’absurdité des situations qui vont de mal en pis. Ne cherchez ni le réalisme, ni la vraisemblance, ce livre n’a pas cette vocation. Lisez-le comme vous regardez un film loufoque et absolument réjouissant. Laissez-vous porter, et vous passerez un excellent moment.

Une lecture qui n'est pas sans me rappeler Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, pour ceux qui connaissent, une épopée rocambolesque où l'absurde des situations n'est en fait qu'une agréable lecture jouissive.



Si le début est un peu long avec une histoire qui patine à se mettre en place, la suite prend vite des allures de cheval lancé au galop, fougueux et imprévisible.



Le personnage principal, un homme sans histoires, se retrouve embarqué dans une aventure loufoque dans laquelle, disons-le clairement, je me suis bien bidonnée. Une poilade livresque rafraîchissante.



La galerie de personnages, haute en couleurs, vaut son pesant de cacahuètes. Étrange, mais follement sympathique. 



Une lecture atypique, avec laquelle je me suis régalée.